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06/10/2006

Etienne Perrot ou la voie de la transformation

Etienne Perrot était habité par C.G. Jung et, à travers lui, par les philosophes alchimistes. Comme Jung, il pensait que les symboles étaient le véhicule des forces de transformation et que ces forces se manifestaient surtout dans les rêves, (à ceux qui voudraient en savoir plus je recommande la lecture de "La voie de la transformation d'après C.G.Jung et l'alchimie". ed. La fontaine de pierre), ces rêves étant eux mêmes un moyen utilisé par la Nature pour nous rappeler nos origines.
Nous avons perdu une partie de notre totalité et nous ne pourrons la retrouver que par une pénible montée de marches conduisant vers ce que C.G. Jung appelle le "processus d'individuation" : retrouver ce que l'on est vraiment une fois enlevée l'épaisse carapace fabriquée par la société, la famille, le travail. Gratter toutes ces couches protectrices est difficile, aussi difficile que l'étaient les différentes opérations du Grand Oeuvre alchimique.
Le travail sur soi demande une infinie patience et une grande modestie. Il faut accepter bien des tristesses, des désespoirs, d'être brulé par la passion, lavé par les larmes, raviné dans sa chair, tourmenté dans son esprit. C'est cela monter les marches mais, croyez moi, cela vaut la peine. On se perd dans des nuits obscures, on traverse des déserts mais au bout il y a de la lumière ou une source. Nous sommes la matière première de la distillation alchimique.
Je me laisse emporter et il vaudrait mieux pour parler de l'Oeuvre alchimique adopter une forme plus poétique et aussi, puisque je parlais de modestie, méditer sur les termes de l'à propos de ce blog. Il y a beaucoup de mots qui demandent à se "présenter" et aussi de la poésie, la forme éveillée du rêve...