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14/06/2019
Un petit sac à dos
17:50 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Nostalgie, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : voyage, photo, poésie, réflexions, philosophie, ariaga
Commentaires
Un petit sac d'ado qui grossit avec la vie est ses expériences et devient vite une trop lourde besace pas où l'on ressasse mais entasse tant de souvenirs qui se mêlent et nous lasses faute d'avoir fait assez de tri , hétéroclite et cosmopolite mais ce n'est pas suffisamment rangé pour voir combien nous avons changé et pour se faire il faut mettre un peut plus d'ordre alors on peut se retourner , même avec les poches sous les yeux, sur ce qui a été et pourquoi et comment sans rien gommer dans la folle profusion mais sans ce mélange infâme de la pire des confusions
Écrit par : Thierry | 14/06/2019
Quel joli poème ! J'adhère totalement à cette idée d'un sac devenu trop lourd... La photo est inspirante.
Écrit par : Mayalila | 14/06/2019
Bel écrit.
Oui, il faut parfois savoir faire le tri, et aller à l'essentiel.
merci, c'est très beau, oui.
Écrit par : Maria-D | 15/06/2019
Portefaix et autres hommes de force
sachez qu'il n'est de distance qui n'efface
ce qui de prime abord n'était pas du genre qui tracasse
et si c'est la charge du temps qui accumule les traces
la victoire elle ne peut être à chaque fois de Samothrace
oh bien sur le cuir est solide comme l'écorce
les épaules sont robustes qui encaissent
en général de bien plus lourdes charges
mais quand certaines limites sont atteintes
il n'est plus le temps de l'attente
il faut poser genou à terre
et savoir se délester
de ce qu'on n'a pas détesté
mais simplement entassé
comme un bien trop lourd fardeau
Écrit par : Thierry | 15/06/2019
MERCI amie de cette photo dont je me rappelle très bien.
Elle est "chargée" dans tous les sens du terme de fidèles souvenirs , d'émotion, de partages , de belles amitiés...
tu m'avais fait découvrir tes jolis coins de nature préférés où tu aimais venir te ressourcer.!
je t'embrasse fort
Écrit par : mariedumonde | 15/06/2019
Fort de cette expérience, il faudra repartir autrement: ne rien attendre et accepter ce qui vient. Ne pas s'encombrer pour rester léger et apprécier la liberté.
Écrit par : daniel | 15/06/2019
il faut lâcher ce sac devenu trop lourd sur la rive et partir d'un pas plus léger...
Écrit par : Sedna | 16/06/2019
@ Thierry, merci pour tes deux commentaires dont j'ai particulièrement apprécié l'écriture.
Écrit par : Ariaga | 16/06/2019
@ Mayalila, Merci, oui il est lourd et il est temps de le vider.
Écrit par : Ariaga | 16/06/2019
@ Maria-D, toujours là, fidèle, malgré les grands trous noirs merci à toi.
Écrit par : Ariaga | 17/06/2019
@ mariedumonde, oui, il s’éloigne ce temps mais il est toujours là dans la Totalité de ce qui est et sera toujours.
Écrit par : Ariaga | 17/06/2019
Il finit toujours par se vider, et c'est sans effort.
Mes douces pensées...
Écrit par : Miche | 18/06/2019
Très bonne idée... On voyage toujours trop chargé.
Amitiés. Roger
J'aime beaucoup cette photo
Merci à Mariedumonde.
Écrit par : roger Dautais | 18/06/2019
@ Roger Dautais, merci pour ce passage sur le blog qui me rassure un peu. Oui, on a trop de bagages il faut les abandonner petit à petit.
Écrit par : Ariaga | 18/06/2019
La vie ne nous force-t-elle pas à nous alléger, les matières vieillissent et se disloquent, comme nos pensées... et c'est bien, ce qui nous semblait essentiel et indispensable prend beaucoup beaucoup moins d'importance au fil du temps, nous nous "plumisons". Bises et belle journée Ariaga. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 19/06/2019
Dépouillement de soi à l'estran, j'ai décidé d'aller au jusant et de laisser partir au vau l'eau tout ce qui m'encombrait, m'incommodait , ces incessantes et insistantes accumulations, là où avec presque rien je suis avec moi seul est si bien ; oh oui quelques livres ne seraient pas de refus
pas comme un Robinson et une ile déserte mais parce que ces couches successives entravent notre vue et notre conscience là où enfant on a parfois plus de netteté sans besoin de mise au point.
Écrit par : Thierry | 19/06/2019
Très belle photo. S'alléger oui, dans son environnement, dans sa tête, dans son coeur. Voilà un très beau but à atteindre...
Écrit par : Pastellle | 20/06/2019
quitter ces habits de lumière ou pas, pas pour faire surgir la part sombre mais pour éclairer la réalité sans fatras et laisser refluer ce qu'on n'a pu renflouer, car les vieilles choses sont parfois appelés à disparaitre , les celtes l'avaient bien compris dans leur pandémonium et leurs pratiques
leurs matériaux et leur philosophie; nous ne sommes que de passage, tout nous est prêté ici bas mais la gabegie, le lucre, le stupre les excès et l'accumulation ne soignent ni ne développent nécessairement l'être qui se nourrit de l'intériorité et de nos imaginaires d'où le jaillissement créatif depuis notre caverne afin d'exposer, mise à nue , notre vraie peau
Écrit par : Thierry | 20/06/2019
Poser ce sac devenu trop lourd et renouer avec les idées folles perdues de vue, l'imagination, la créativité...
Écrit par : Altaï | 21/06/2019
@ Oui, tu as raison, c'est "autrement" qu'il faut repartir.
Écrit par : Ariaga | 22/06/2019
@ Sedna, Je ne vais pas le lâcher mais le vider pour ensuite le remplier doucement d'un nouveau contenu moins lourd. J'y mettrai une de tes belles poésies .
Écrit par : Ariaga | 22/06/2019
@ Miche, sans effort .... ce n'est pas le cas pour moi. Merci de ne pas m'oublier alors que je suis si peu présente.
Écrit par : Ariaga | 22/06/2019
j'aime beaucoup !!!
besos
tilk
j'espère que tu vas bien
Écrit par : tilk | 24/06/2019
Bonjour Ariaga, je ne me rappelais pas de qui était la photo ;-)
Je ne suis pas sûre qu'un jour, le savoir puisse être "inutile"
mais je comprends ce besoin de t'alléger...
Belle route à toi, avec légèreté!
Je t'embrasse, Ariane
Écrit par : Ambre Neige | 26/06/2019
@ Plumes d'Anges. Sur ton blog tu parles du partage alors je pense que je vais ne pas jeter le contenu de mon sac et seulement le partager comme j'ai tenté de le faire au long des années. Mais je n'ai pas du donner assez pour qu'il reste si lourd.
Écrit par : Ariaga | 28/06/2019
@ Pastelle, oui un beau but mais le chemin est escarpé !
Écrit par : Ariaga | 28/06/2019
@ Ambreneige, le savoir est utile mais il doit demeurer un simple outil.
Écrit par : Ariaga | 29/06/2019
@ Tilk, je vais aussi bien que je peux. merci.
Écrit par : Ariaga | 29/06/2019
@ Altaï, un bon conseil que de renouer avec les idées folles. Merci !
Écrit par : Ariaga | 29/06/2019
L'important c'est de s'apercevoir assez tôt du savoir inutile. Bonne semaine et passe un bel été à faire juste l'essentiel, car il fait bien trop chaud.
Écrit par : elisabeth | 08/07/2019
quelques images me viennent qui veulent faire rimer sage avec délestage
que ce soit un itinéraire pour fluidifier un parcours surencombré comme une vie trop pleine de scories
que ce soit les billes de plomb et maintenant d'acier du lest pour les ballons afin de gérer la poussée d’Archimède et de faire le ludion dans l'air (pas l'alluvion ni l'avion )
au contraire des ceintures des plongeurs pour arriver à rester au font nous voulons remonter des profondeurs et ajuster attitude et altitude
bref se délester ce n'est pas se détester ni se déshabiller c'est choisir de supprimer des choses inutiles, encombrantes, superfétatoires
mais de manière volontaire, là où certains se font délester prestement par des tire laine et autres pickpocket
L’allégement a du bon avec le sentiment d'avoir rompu avec certaines choses et mis au clair ses idées en dé saturant sans dénaturer une mémoire qui demande grâce et ne peut plus fonctionner du fait d'un trop plein, l'heure de la vidange, la vie d'ange a alors sonné !
Écrit par : Thierry | 09/07/2019