Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« C.G.Jung et les problèmes collectifs familiaux | Page d'accueil | Enfermement »

23/04/2019

Les matériaux des cathédrales

cathédrale,incendie,construction,matériaux,notre dame,

Photo ÉPHÊME

J'ai reçu ce texte d'un fidèle ami du  laboratoire. Il m'a semblé tout à fait approprié à une réflexion sur  l'incendie qui a ravagé Notre Dame de Paris et à la future reconstruction. Je vous le livre tel qu'il m'est parvenu.  Ariaga.

A ciel ouvert

Une cathédrale sans cesse remaniée est un objet vivant de la conscience des hommes mais c'est le cas de nombres d'entre elles qui ne peuvent qu'avoir mal supporté les assauts du temps malgré les renforts des technologies les plus récentes, il y a souvent quelque chose qui cloche et qui fait qu'il faudra adapter, réinterpréter et utiliser le meilleur du progrès pour arriver à stabiliser, entretenir et faire perdurer l'édifice.

Combien d'incendie, pas d'opérette ou de littérature, ont raturé dans la marge du temps et obligé à ratiociner pas qu'au cinéma la grande œuvre des hommes qui parfois à pris 2 siècles pour des durées moyennes de 50 ans afin d'édifier des monuments dressés vers le ciel où se pressaient sur les parvis artisans et fidèles, comme la série les piliers du temps dévoile une partie des étapes mais pas les secrets de fabrication.

Alors oui le génie imparfait des maitres bâtisseurs a souvent permis à leurs successeurs de trouver des parades pour que ces vaisseaux de pierre ne sombrent point dans un naufrage ab initio par défaut rédhibitoire de construction mais trébuchent à peine avec la reprise en main des arcs voutant dans des soutènements plus efficaces.

Quand on parle de forêts entières, qu'elles soient du Troncay ou de Bercé c'est que les troncs ne sont pas ceux de la veuve mais de respectables futs de hautes futaies pas uniquement dévolus à cet effet mais la chance veut que nous n'en manquions point actuellement sans pour autant que sur l'échiquier d'une restauration envisagée ils soient de simples pions.

Le bois, le cuivre, le plomb en égrenant la saga des ouvrages et de leurs composantes matérielles et architectoniques on oublie souvent, par volonté sans doute de laisser les métaux en dehors de tout cas (cuivre et plomb étant pour bonne part à l'extérieur par ailleurs) que le fer , celui d’Espagne issus des premiers hauts fourneaux permis le chainage de ceintures tenant l'ensemble bien joint pour éviter l'effet des contre poussées et le flambage en résultant dans des efforts colossaux provoquant dé-jointoiement et à terme déformation et ruine des édifices.

Alors dans les hauteurs pour peu que les voutes si hautes veuillent rejoindre le ciel il fallait bien s'en donner les moyens avant même que de nouveaux matériaux, ciment armé, béton, acier ne prennent parfois la relèves dans des périodes de pénurie de bois notamment et pour résister plus et mieux aux assauts du temps inexorable qui accomplit son œuvre bâtisseuse.

Qu'un incendie survint dans des combles plus chaudes et qu'un foyer couvant puisse propager si vite un gigantesque incendie et voici le ciel révélé non dans sa pureté car les vapeurs fuligineuses, certains parleraient d'odeurs méphitiques, masquent sous des volutes grises et noires la voute étoilée pour un temps avant que les soldats du feu n'aient combattus avec la force appropriée la puissance de la flamme qui renvoie au culte.

Il n' y a pas à tortiller ni même à torpiller , c'est un risque dans les fibres de la forêt, un mince embrasement dans une embrasure, et les embases de trembler malgré tout car la pierre éclate sous le feu qui calcine et décime, des cimes tout la haut monte la complète complainte des madriers qui craquent et finissent par tomber, mais pas la fièvre médiatique qui s'empare des commensaux tous à leurs commentaires redondants, variables et souvent meublant le temps avant l'annonce de décisions, pas celle du nonce apostolique cuisiné par la bridage des mœurs

mais des plus hautes autorités qui annoncent précipitamment mesures et calendrier quand rien n'est sur et bien connu, et d'abord prendre le pouls de l'édifice fumant encore.

Il n'y a pas de vraie morale à cette histoire qui vient trancher des liens dans la grande histoire et retrancher un bastion de croyance symbolique de certains évènements en oubliant d'autres lieux tout aussi importants comme Reims, Chartres, Rouen et La basilique de saint Denis.

Il n' y a qu'à contempler le ciel ouvert en grand sur les espoirs des uns, le désespoir des autres et attendre que la raison revienne pour calmer le jeu des je, et que les hommes de l'art délivrent leur verdict et les mesures ad hoc.

Thierry Gustave JAMIN

 

 
 
 
 
 

Commentaires

Il faut effectivement laisser le temps d'expertiser, de décontaminer, de réfléchir avant de commencer une période de travaux qui sera probablement supérieure à 5 ans, n'en déplaise à notre président. Si ce chantier est désorganisé, on aura sur la table moult projets irréalisables ou en contradiction avec le monument. Mon frère est compagnon du devoir !

Écrit par : Sedna | 23/04/2019

merci Sedna
mon père était maitre plâtrier et ça conserve, il a 91 ans

oui de tout ce fatras/fracas assourdissant qui engourdit les esprits et résonne comme une pensée unique il y a bien une voie médianes qui sera trouvée pour faire taire toutes ces voix confuses, profuses, obtuses.

Les architectes et les différents corps de métier nécessitaient sans doute une organisation paramilitaire, avec la voute étoilée dévoilée voilà 5 étoiles au firmament, mais si la logistique est une chose et l'intendance qui va avec il faudra les bons ouvriers or il n'y en a plus guère que ceux du devoir et c'est là qu'on va se rendre compte que pour rénover mais pas comme avant, état neuf compris , il faut des bras avec des têtes et revaloriser enfin le travail manuel taylorisé à outrance.

Mon père a été petit compagnon auprès d'un maitre bâtisseur, il en hérita une fort belle truelle à briqueter lourde et massive mais le métier s'en est allé et il n'y a plus que des plaquistes!!!

Combien de charpentiers de marine et autres couvreurs de haute voltige , les plus chevronnés sont bien près de partir, un plan d'apprentissage massif comme le cubage qu'il faudrait pour refaire la fléchè du 19éme siècle de Viollet le duc (est ce bien nécessaire) ...

Car la nef est un vaisseau inversé comme son nom l'indique assez clairement.

Écrit par : Thierry | 23/04/2019

Un de mes connaissances (qui, elle, avait eu la chance de faire les beaux arts) disait qu'il ne fallait pas chercher à restaurer, conserver, notre patrimoine ; ces propos m'avaient choquée. A la lecture de ce texte, je me dis que ce serait bien dommage que mes petits enfants, ne voient pas les merveilles sur lesquelles j'ai eu la chance de pouvoir ouvrir les yeux, et balader sur mon carnet de voyage, le pinceau trempé dans l'émotion .

Écrit par : Chinou | 23/04/2019

Sedna je n'ai pas oublié la décontamination des tonnes de plomb fondu
pas contre des assaillants dans un réflexe obsidional des absides ou du transept et les risques associés dans l'air et l'eau avec la terrible maladie qu'est le saturnisme; les anneaux nous ont joué des tours mais le plomb est bannit dans beaucoup d'applications désormais mais là le périmètre est insuffisant, la seine toute proche et les badauds avides et voyeurs bine présents, tout ceci n'est pas sain (pas de jeu de mot ariaga) !

Écrit par : Thierry | 23/04/2019

J'ai toute confiance, on trouvera de bons ouvriers, les meilleurs, pour refaire vivre Notre Dame de Paris. J'ai laissé parler les gens, chacun a pu dire ce qu'il pensait mais les paroles dites appartiennent à ceux qui les ont dites. Laissons faire les professionnels. Bonne soirée Ariaga et Thierry.

Écrit par : Elisabeth | 23/04/2019

Bonjour Élisabeth la question n'est pas là mais dans les délais d'exécution et la mise en œuvre des corps de métier quand on voit combien de temps il faut pour construire un château fort (guédelon)
ou construire un fac similé d'une navire de La Fayette on se rend compte qu'il faut faire de l'archéologie technique et technologique et prendre le temps de redécouvrir les vieux métiers des bâtisseurs et leur science complexe de l’architectonique. Or il y a tant d'autres chantiers en France de restauration, mais aussi de ruines qui périclitent entre châteaux et églises notre pays est fort bien pourvu , qu'il faudra dégager du temps et que tenir les 5 ans de délais annoncés est peu réaliste et hasardeux, sauf à faire appel à des pays étrangers comme en 1999 pour la grande tempête on fit venir des bucherons des pays D’Europe orientale et même de Turquie !

Voilà la problématique , des délais, des moyens à engager, des compétences disponibles !!!

Écrit par : Thierry | 24/04/2019

terrible !!!
besos
tilk

Écrit par : tilk | 24/04/2019

Dans ce drame, il y a beaucoup d'émotionnel, de projections personnelles selon ses croyances. Quand je visite de tels édifices je pense à tous ces bâtisseurs qui y ont consacré toute leur vie, tout leur talent. Tout cela mérite du respect. Pour le reste …….

Écrit par : daniel | 24/04/2019

Merci Daniel, Ariaga m'a demandé de faire des réponses quand ce serait possible, ce ne sont que de vagues ébauches d'éclairage mais bon je ne suis pas omniscient !
Il me semble que c'est une forme de pensée unique qui est à l’œuvre et qui fait perdre le sens commun car qui connait l'histoire complète de cet édifice, peut le resituer dans les contextes historiques successifs et prend en compte le fait que notre dame tombait en ruine mais que Guizot sou l'impulsion de Hugo puis Viollet le duc avec Mérimée ont relevé le défi littéraire et poétique puis architectural et technique qui a conduit à remanier le bâtiment déjà plusieurs fois touché par un incendie.
Ce n'est pas une fatalité mais c'est du domaine du probable.

Les faits sont là depuis 2015 des équipes d’architectes parmi les plus connues du pays ont produit des projets tous intéressants selon le point de vue que l'on privilégie reste la dimension politique et de communication dont beaucoup se sont emparés chacun à des fins différentes mais pas uniquement dans le sens de l'intérêt général et c'est là que ke bat blesse dans cette émotion manipulée, ressassée jusqu'à pas d'envie et qui me semble jouer sur des ressors strictement compassionnels.

Trop de réactions surjouées même si j'ai apprécié les mots du
président au pied de l'édifice martyrisé par les flammes, c'était épique et une belle envolée (pas de cloches) mais il y a l'après et la real politique, l'appel à l’Europe et à l’Unesco et puis cette cacophonie insupportable des chaines en continu dans un contexte d'attente du pays pour d'autres enjeux pas mineurs ni moins prioritaires, avec le risque de brouiller l'écoute et de semer la confusion.

Cet amalgame avec la politique n'est pas de bon aloi mais en temps que fils de maçon opératif je m'incline devant la science et le talent des anciens et je ne suis pas sûr que nous soyons capable de refaire tout à l'identique ce qui amènerait de facto à d'autres choix sans doute discutables mais qui s'imposeraient.

Enfin on ne peux oublier d'autres causes au bénéfice de celle ci à cause du battage médiatique insensé (sorte de revival) autour de l'événement, et on ne peux opposer les causes entre elles, d'autres méritent seulement d'être plus et mieux considérées et pas passées au silence au grès des événements de l'actualité. Pas de diktat ni de manipulation du quatrième pouvoir , la raison plutôt que l'émotion, pour guider les pas des reconstructeurs.

Écrit par : Thierry | 24/04/2019

Les cathédrales ont disparu ou survécu de l’égarement des hommes : Beauvais effondrée par la folie de sa flèche de transept, Amiens sauvée par sa ceinture de fer d’Espagne, comme beaucoup d’autres, la Sainte Chapelle, sur mon image, en fait sans doute première structure en fer de l’humanité, et Reims, miracle refaite de béton. Je suis absolument pour rebâtir avec le meilleur de notre époque. Pourquoi pas une structure ultra légère de titane. Il y a tant de carcasses de sous-marins à recycler. C’est invisible, comme toutes les multiples modifications et consolidations voulues par ces bâtisseurs de ces vaisseaux volant de pierre. Eux étaient pour une innovation continue, parfois à la limite de la démence. Pourquoi décimer nos forêts ? Laissons ces vénérables chênes finir en paix. Et il y a tant à faire ailleurs… et c’est là le véritable problème.

Écrit par : ÉPHÊME | 25/04/2019

Remarquable Ephême, comme toujours , la justesse de ton texte me laisse sans voix et je souscris pleinement à tes propos.

le titane c'est un peu cher il y a d’excellents aciers pour cela et des façadiers de renom comme Gohier , eux travaillent sans doute plus l'aluminium mais son pont de fusion est trop bas malgré sa légéreté tandis que le titane effectivement offre un excellent compromis, et si j'ai bien compris on ne manquera pas d'argent donc on a le choix des armes...pas des arbres ; Robert d'Arbrissel ne m'en voudra certainement pas...dans l'itinérance de la pensée.

On parle de bâtisseurs mais Christine de pIzan a évoqué dans une de ses œuvres des bâtisseuses...

Écrit par : Thierry | 25/04/2019

Je cite et j'adhère ... merci
"Je suis absolument pour rebâtir avec le meilleur de notre époque. Pourquoi pas une structure ultra légère de titane. Il y a tant de carcasses de sous-marins à recycler. (...) Pourquoi décimer nos forêts ? Laissons ces vénérables chênes finir en paix. " (ÉPHÊME)

Écrit par : Maria-D | 26/04/2019

-Qu'avez-vous pensé en voyant Notre-Dame brûler?

-C'est un accident grave, symboliquement, mais ce n'est qu'un accident, et il n'a pas fait de morts. Mais l'émotion ressentie ouvre une réflexion sur notre religion patrimoniale, sur notre rapport au temps : comment en est-on arrivé à croire que Notre-Dame était éternelle ? C'est pourtant le sort des cathédrales de s'effondrer, vu le gigantisme de leur construction : Reims en 1914, Nantes, Beauvais...La perte de "la forêt" (surnom donné à la charpente de Notre-Dame datant du XIII° siècle) est triste et déplorable, mais le grand public ne la voyait pas. Par cet événement Notre-Dame se révèle comme une balise du présentisme contemporain.

Yan Potin "Le Un" 20 avril 2019

Écrit par : dorio | 26/04/2019

Je partage les propos de Daniel, c'est le travail des bâtisseurs qui est admirable ainsi que celui des architectes, c'est pour eux que l'on souffre... après tout est impermanence ! Bises ensoleillées. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 28/04/2019

quand tous les plombs sont descendus
ce n'est pas la cathédrale qui perd ses dents
mais il est évident que dans un tel ouvrage
les atteintes du temps provoquent la rage
et si la forêt noircie s'est fatalement éclairci
et les voutes des arcs se sont trouvés affaiblies
au point que les témoins en chœur suspendus
au patrimoine inestimable étaient les perdants
mais l'épée ardente qui menaçait les beffrois
donnant à la foule frissons et moult effrois
a été arrêtée par le bouclier protecteur
des lances à incendie déployées sur l'heure
ce fut un terrible combat où personne ne ménageât
sa peine au péril de leurs vies les soldats du feu
ont répondu au défi limitant les gros dégâts
et la chute des tours avec les cloches en sus
il reste un autre défi à accomplir dans le futur
faire retrouver à la cathédrale sa splendeur d'antan
il faudra y mettre les forces nécessaires et tout le temps

Écrit par : Thierry | 29/04/2019

Je comprends très bien tous les arguments de TG.Jamin. J'aime également le travail fait par les compagnons du devoir, sous l'autorité de leurs architectes et je ne suis pas assez calé pour entrer dans un débat technique plus avancé. Non, ce qui me gène, c'est théâtralisation de ce cdrame, au profit du pouvoir. Émouvoir les foules àc e point, faire des grandes promesses pour asseoir son autorité, son pouvoir, ce sont des méthodes connues qui m'éloigneraient plutôt de ces personnages à effets de manche. On voit d'ailleurs comment tout cela s'est dégonflé au fil du temps.

Écrit par : roger Dautais | 03/05/2019

Bonjour Roger je ne souhaite m'engager d'aucune controverse n'étant pas un architecte mais suivant complétement l'actualité je note la pétition de spécialistes qui enjoint au chef de l'état de ne pas aller trop vite en besogne, je note un autre mouvement pour demander à plus urgent, les sdf une partie des sommes collectées, et cela en responsabilité et humanisme, et ce qui me concerne en temps qu'historien amateur et citoyen lambda ce n'est pas quand mais comment cette restauration sera entreprise.

Il me semblerait qu'il va falloir re scanner au laser tout l'édifice pour en vérifier les déformations liées au feu et il y en a assurément, vérifier la tenue des clés de voute , des liaisons au arcs boutants et cela dans le respect de la compréhension de l'état de l'édifice dans sa santé et ses faiblesses de manière à consolider là où cela sera nécessaire.

Après le cinéma, les arguties, en période de fêtes votives, les incriminations, les théories du complot ce ne sont que des volutes sans importances, des épiphénomènes de personnes en mal de faire parler d'elles et pour qui tout occasion est bonne.

Je retiens un volontarisme péremptoire du pouvoir pour des raisons que je ne souhaite expliciter ici, des journaux s'en sont bien chargé et une fois encore la médiatisation éhontée couvrant tout le reste d'une chape de plomb, pas celui des vitraux, pour faire de l'audience et du raffut, quel ramdam, mieux quel tohu bohu qui n'amène que de la confusion, du bruit et de la fureur, après la terreur et l'horreur de certains.

Oui la baudruche médiatique comme gouvernementale a fini pas retrouver des proportions plus conformes d'abord parce que les tours sauvés, à part bâcher et déblayer, mettre à l'abri les trésors il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre; des projets existent depuis un moment d'autres verront le jour mais 5 ans c'est bien court...
les promesses n'en,gagent que ceux qui les croient !

Écrit par : Thierry | 03/05/2019

Merci d'avoir publié ce texte. Amitié et bises

Écrit par : Louis-Paul | 04/05/2019

C'est un ouvrage intemporel
qui a dit qu'elle avait du plomb dans l'aile
mais les effets se sont fait sentir
dans le vent mauvais qui l'engloutie
pourtant c'était sans compter
sur ceux qui s’employèrent sans faiblir
le projet maintes fois remanié
ne sera donc jamais totalement abouti
car l’œuvre du temps c'est justement
en surface de pouvoir transformer
ce qui lui sert en fait de carapace
avoir alors toujours un plus bel écrin
pour recéler tous ces trésors
somptueuse et voluptueuse symbolique
que ni les volutes tueuses
ni les effondrements des hauteurs
n'ont gravement affecté les fondements
certes du plomb a coulé
et pas sur des assaillants
les verres si riches aux micro inclusions
ne feront plus miroiter la même histoire
celle ci est en marche depuis tant de siècles
il faut s'adapter aux réalités du temps

Écrit par : Thierry | 13/05/2019

J'espère que tu vas bien... amicalement

Écrit par : Sedna | 21/05/2019

@ Sedna, je vais mieux mais les circonstances m'ont tenue éloignée du blog pendant un temps assez long. je vais 'y remettre mais c'est compliqué.

Écrit par : Ariaga | 29/05/2019

Je l'ai regardé brûler à la télé un instant puis suis retourné à mes occupations dans mon labo photo argentique .A quoi bon chercher des coupables .C'était une belle cathédrale qui regorgeait de trésors aux yeux des gens d'église, quel est le vrai trésor dans cette bâtisse abîmée par les flammes? Certainement pas les pièces dorées à l'or ou les toiles de maîtres au fil des siècles , ni le passage d'humains dits importants pour des cérémonies grandioses on est loin du message du dieu de l'univers selon les terriens .

Écrit par : celadon7 | 30/05/2019

je me souviens que pour la sagrada familia il y avait eu des manif
d'artistes pour qu'elle ne soit pas terminée ...
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 31/05/2019

je me souviens que pour la sagrada familia il y avait eu des manif
d'artistes pour qu'elle ne soit pas terminée ...
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 31/05/2019

Écrire un commentaire