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07/08/2013
Les bêtes de l'ombre
Illustration, collection personnelle Patricia Gaillard (clic pour agrandir)
L’atmosphère est douce, nous fendons l’air avec la délicatesse promise. Voyez, là-bas, cette porte végétale, toute emberlificotée de lierres et de ronces, c’est l’entrée de ce sanctuaire païen où je vous emmène. Et hop, nous y pénétrons et quittons le monde, où pèsent tant de conditionnements.
Détendez-vous, cette forêt ne vous est pas du tout étrangère, elle vous est même très intime, je vous dirai cela plus tard.
Tiens, notre tapis descend, nous voilà à présent à un mètre à peine de hauteur.
N’ayez pas peur, car la peur fait surgir des cerbères, hydres et autres dragons menaçants. Pratiquez l’innocence, elle est un rameau d’or, avec lequel rien ne peut ici vous nuire. Mais à voir certaines de vos têtes, et les grosses bêtes noires qui grouillent sous nos pieds, la peur n’est pas absente de ce radeau textile ! Nous avons vous et moi du travail sur la planche pour tâcher d’échapper à ça...
Mais dites donc, que peuvent bien représenter ces bêtes inquiétantes, de l’ombre et de l’obscurité ?
J’aimerais beaucoup connaître votre avis. Sachez que les démasquer, les fera déguerpir...
À vous de jouer...
(à suivre)
La Gaillarde Conteuse
Patricia Gaillard
07:21 Publié dans Alchimie, Contes et symboles, CONTRIBUTIONS, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (52) | Tags : écriture, littérature, contes, fantastique, symbole jeu, jung, patricia gaillard
Commentaires
En elfes-fées, merci de l'heureux dire, chère Gaillarde conteuse. L'autre jour, justement, un ogre nu est venu me visiter, homme-âme de nuit, je lui ai répondu : Même pas peur ! et vous savez quoi, il est parti en courant !
Pourtant nombreuses sont les ombres polytêtes qui peuplent mes coches-mares, mais quand elles sortent c'est bon, quand elles "mortent du moi" on les apprivoise enchoeur ...
Une pensée enflorée d'amitié
Écrit par : Veronica | 07/08/2013
ARIAGA À TOUS, je me demande ce que JUNG aurait pensé de cette "descente" vers les bêtes de l'ombre et de l'obscurité. Cela me fait penser au moment où il a consciemment décidé de se laisser tomber dans les périlleuses profondeurs de l'inconscient. Mais je ne voudrais surtout pas "intellectualiser" ce conte qui doit rester divertissant.
Écrit par : ariaga | 07/08/2013
Que j'aime cette poésie qui se dégage de tes mots, et cette évocation des ombres que tu sembles connaître... les apprivoiser plutôt que de les fuir, la recette...
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
chère Ariaga,
à nous deux de mener la danse. Je nous connais, la tentation d'intellectualiser nous prendra régulièrement. Pas de censure. Laissons advenir ce qui doit advenir... c'est tout le charme.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
« Ecrire c'est descendre dans la fosse du souffleur pour apprendre à écouter la langue respirer là où elle se tait entre les mots autour des mots parfois au cœur des mots. »
Sylvie Germain
Écrit par : Jacqueline W. | 07/08/2013
Merci Jacqueline W...
synchronicité du jour : Sylvie Germain était avec moi en Syrie...
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
"cette poésie qui se dégage de tes mots, et cette évocation des ombres que tu sembles connaître..." ce message s'adressait à toi, Veronica, j'avais omis de le préciser, excuse-moi
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
Le tapis descend, descend...
En bas, ça grouille... Brrrr !
Et soudain, deux boules grosses comme des ballons de foot s'extirpent du sol et foncent sur moi...
Elles ont des énormes yeux... "accusateurs"...
Aussitôt des cloisons se forment tout autour du tapis....
Il n'y a plus que moi sur le "fragile" radeau textile...
Les deux boules essayent d'enfoncer la porte...
Elles me...veulent...
La porte ne fait que s'entrouvrir mais, comme pourvue d'une certaine conscience, ne cède pas...
Les boules s'en vont mais elles n'ont pas dit leur dernier mot...
Écrit par : Jacques | 07/08/2013
Hou Lou Hou Lou Hou Lou, nous dérangeons les bêtes du lieu. Des fourmis nous grimpent sur les jambes et cela chatouille ! Nos yeux se prennent dans les toiles d'araignée, toiles qui collent aussi à notre peau. Alors nous fermons nos yeux physiques pour nous guider à l'instinct, et les chatouilles des fourmis nous préparent à vibrer à un autre niveau.
Écrit par : Francine | 07/08/2013
Bonjour jacques, que voici donc un petit rebondissement intéressant, aux yeux accusateurs..
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
hé hé Francine, des toiles d'araignées qui collent à la peau, des fourmis qui grimpent le long de nos jambes, Indiana Jones aussi en a croisé des tas.
Hardis compagnons, serrons nos rameau d'or !
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
Mon rameau d'or est dans mon cœur : amour et protection ...
Écrit par : Francine | 07/08/2013
Francine, ta phrase m'évoque ce poème préféré de Nelson Mandela, écrit par William Ernest Henley :
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
qu'est ce qui se trame sous ce tapis, pas de tapir ou de fourmilier, des nasiques aux ordre de caciques, quoi de plus classique, et puis la chaine des événements qui permet de suivre le fil sans se débobiner.
Des hideux spectres acteurs qui pantomime alors que celui qui pend anime et que les brins de chainette s'agitent dans le vent artificielle, hardie ficelle , et puis l'effet de sol se fait sentir et les jupes se retroussent mais pas comme les babines des génies tapis dans l'ombre.
A la densité des points qui fixent la qualité du dessin, à l'haleine chargée répondent les aluns des dés odorants , à l'allure alanguie du tapis pas flétri qui fléchi et ondoie , on ondule en commun, on dévoile le tulle mais on n'est pas sur les rotules car si les héros sont fatigués
ils ne viennent pas narguer les habitants de céans, et c'est séance tenante que dressés du séant ils vont explorer à coup de narguilé les brumes obscurcies de la mémoire cachée.
Retrouveront ils la parole perdue, nous le saurons bien assez tôt ?
Écrit par : Thierry | 07/08/2013
quel merveilleux poème de renée Vivien que celui ci
Elle demeure en son palais, près du Bosphore,
Où la lune s'étend comme en un lit nacré
Sa bouche est interdite et son corps est sacré,
Et nul être, sauf moi, n'osa l'étreindre encore.
Des nègres cauteleux la servent à genoux
Humbles, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs à l'égal d'un éclair roux qui passe
Leur sourire est très blanc et leurs gestes sont doux
Ils sont ainsi mauvais parce qu'ils sont eunuques
Et que celle que j'aime a des yeux sans pareils,
Pleins d'abîmes, de mers, de déserts, de soleils,
Qui font vibrer d'amour les moelles et les nuques.
Leur colère est le cri haineux de la douleur
Et moi, je les excuse en la sentant si belle,
Si loin d'eux à jamais, si près de moi Pour elle,
Elle les voit souffrir en mordant une fleur.
J'entre dans le palais baigné par l'eau charmante,
Où l'ombre est calme, où le silence est infini,
Où, sur les tapis frais plus qu'un herbage uni,
Glissent avec lenteur les pas de mon amante.
Ma Sultane aux yeux noirs m'attend, comme autrefois.
Des jasmins enlaceurs voilent les jalousies
J'admire, en l'admirant, ses parures choisies,
Et mon âme s'accroche aux bagues de ses doigts.
Nos caresses ont de cruels enthousiasmes
Et des effrois et des rires de désespoir
Plus tard une douceur tombe, semblable au soir,
Et ce sont des baisers de soeur, après les spasmes.
Elle redresse un pli de sa robe, en riant
Et j'évoque son corps mûri par la lumière
Auprès du mien, dans quelque inégal cimetière,
Sous l'ombre sans terreur des cyprès d'orient.
Écrit par : Thierry | 07/08/2013
qu'est ce qui se trame sous ce tapis, Thierry... ?
nous sommes entrés dans le monde des contes par une des portes possibles, et notre voyage passe par le lieu où vivent les créatures dites maléfiques. Les contes puisent ici les personnages nécessaires aux rédemptrices épreuves. Les héros de ces histoires, s'ils acceptent de les traverser, même s'ils en sont les proies, sortent de là grandis.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
@ La gaillarde conteuse, oui, même si il y a des monstres il faut les affronter car il y a des portes qu'il faut franchir sous peine de ne jamais trouver le trésor de la CO-naissance.
Écrit par : ariaga | 07/08/2013
ce n'est pas un mélo trame ouais !
Écrit par : Thierry | 07/08/2013
La question ne cherche ni n'appelle de réponse , elle suscite juste l'intérêt, ce qui est capital, car il faut s'investir dans un conte , pour en percevoir les linéaments mais on n'y lit pas la ligne des amants.
Un gros bouillon s'écoule présentement , l'orage gronde et l'orge fléchit
l'orgeat va être rincé, mais peut être fera t on de la bonne horchata ?
Écrit par : Thierry | 07/08/2013
Je croyais en m'asseyant sur ce tapis en un rêve et je me trouve dans un rêve mais pas celui auquel je m'attendais, oui un vrai cauchemar au milieu de bêtes monstrueuses. Il n'y a que l'âme pure qui pourra s'en sortir !!! Combien serons-nous ? peu sans doute ! Tendons-nous la main pour former une barrière.
Quelle sera la suite ?
Écrit par : danae | 07/08/2013
tout à fait d'accord avec toi, capitaine Ariaga !
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
Le cauchemar, danae, ne saurait durer...
Mais crois-tu qu'il n'y ait que les âmes pures pour en sortir ?
D'autres régions nous attendent, des régions de rêve. Les contes ne sont pas tissés que de malédictions. Mais pouvions-nous faire l'économie de cette étape ?
Écoutons Paul Auster : Seule l'obscurité a le pouvoir d'ouvrir au monde le coeur de l'homme...
les contes ont pour vocation d'ouvrir ce coeur
Écrit par : la gaillarde conteuse | 07/08/2013
Ce survol au raz des songes est à la fois excitant et dangereux. Rien n’est plus périlleux que l’écume des rêves. Une légère erreur d’angle, et nous basculons dans une purée de nains, de Blanches Neiges tapinant pour leurs belles mères maquerelles, dragons constipés, maîtresses et faunes obsédés… Il faut vite que d’autres proposent des terrains d’atterrissages plus sereins, ou nous basculons dans la plus triviale Antiquité. À l’aide, auteurs du blog, la Morale est en danger !
Écrit par : EPHÊME | 07/08/2013
Les bêtes de l'ombre me font quand même peur car je ne les vois pas. Et elles ont le culot de se cacher dans l'ombre. On a beau dire de ne pas avoir peur, la peur vient quand même. Et ça permet de réagir au quart de tour.
Écrit par : elisabeth | 07/08/2013
Les cheveux dressent sur la tête de ce monsieur : est-ce par peur ? J'en doute, je crois qu'il est trop occupé pour se coiffer ! Et puis cela lui est égal, il étudie les livres anciens. Ici je parle de l'illustration de cet épisode.... bonne soirée.
Écrit par : elisabeth | 07/08/2013
je sais pas ..moi je vois que des bisous nourses ...remarque c'est horrible
des Bisou nourses ...
besos
tilk
Écrit par : tilk | 08/08/2013
Elisabeth, on craint souvent ce qu'on ne voit pas, car du coup on l'imagine !
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Tilk tu vois des bisounours... roses ?
ne serais-tu pas, dans un petit coin du tapis, en compagnie d'Ephême, le garant moral de cette embarcation, à partager cette dive bouteille qu'il a évoqué tantôt ?
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Heureusement que je lis maintenant et pas hier soir.....
Bonne journée et bises
Écrit par : patriarch | 08/08/2013
ficelé dans son livre ouvert
il ne s'ouvre pas encore le crane
ni ne fend l'armure dans un murmure
Écrit par : Thierry | 08/08/2013
Bonjour Ariaga,
Ayant une prédilection pour les sanctuaires païns...me voici suivante sur tapis de soyeuse pensée pour cette balade au cœur des mystères...
Un univers où n'a pas sa place un mental qui veut tout maîtriser... peut-être est-ce là le plus sûr moyen de s'exposer à quelque malencontreuse rencontre qui n'est que traîtrise ...
Entreprendre le voyage au cœur des ténèbres...avec pour seul bagage l'indispensable lâcher-prise pour que les sombres desseins des maléfiques bêtes de l'Ombre s'inclinent et se soumettent devant l'Innocence...
Dans la douce clarté de ce jour l'Âmitié se décline,
Michèle
Écrit par : michèle | 08/08/2013
@ Michèle, je vois que tu as tout compris ... mais la conteuse te répondra mieux que moi.
Écrit par : ariaga | 08/08/2013
qu'incubes et succubes ne nous fassent pas succomber !
Écrit par : Thierry | 08/08/2013
Quel périlleux voyage comme je les aime !
Jung aurait surement adoré ces contes de l'imaginaire, source de vie...et si j'osais regarder ces bêtes, sans à-priori, seraient elles toujours aussi inquiétantes ?
Merci à la conteuse et à la propriétaire du laboratoire, qui n'a jamais aussi bien porté son nom,
Amicalement,
Jean
Écrit par : Jean | 08/08/2013
eh eh , une goutte et déjà des bêtes noires apparaissent. L’Élixir est fort d'effets, allez un petit café et je vais en apprivoiser quelques unes, elles sont si voraces d'amour... Je me demande à quoi ressemblent les grands formats ?
Écrit par : lechantdupain | 08/08/2013
@ Jean, et Marie-Louise von Franz aussi .
Écrit par : ariaga | 08/08/2013
Oui Michèle, entrer ici sans le mental procure une force confiante. Celle du héros du conte. Seule la vulnérabilité désarme celui qui cherche à nous atteindre.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Quelle force, tes mots Thierry, quand tu fais court.
Densité de haïku.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Merci Jean pour cette clef ! "sans à priori", mais oui !
Savoir considérer nos ombres sans jugement, les accueillir, les respecter, car elles sont des parts de nous-mêmes, elles sont les sujets de notre royaume intérieur. C'est cela se conduire en roi. Elles nous offrent alors leur force magnifique, en échange d'une nourriture qui les empêche de souffrir la faim.
Non pas les combattre, mais régner sur elles, et en toute équité.
Laboratoire, c'est vrai, nous sommes en pleine "expérience" !
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Carl Gustav et Marie Louise ? Il y a deux fauteuils dans mon atelier de conteuse, Ariaga, il me semble que ces deux âmes les occupent souvent...
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Bravo lechantdupain pour ce beau et calme courage et pour cette remarque hautement intéressante "elles sont si voraces d'amour"
Mais bien entendu...
Merci pour cette clef ! (que l'on me pardonne ici mon entêtement d'écrivain, mais je n'arrive pas à me résoudre à écrire clé que je trouve très laid et sans mystère!)
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
Ce monde est peuplé de mes démons et de toutes mes zones d'ombre. Elles m'attirent et m'agrippent comme si elles voulaient m'emporter. Je dois lâcher prise, accepter...Attendons la suite.
Écrit par : Daniel | 08/08/2013
c'est notre peur des zones d'ombre qui fait qu'elles veulent nous emporter. Comme des chiens qui nous mordraient parce que l'on court.
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
@ La gaillarde conteuse, j'aime la comparaison avec les chiens qui mordent parce que l'on court. C'est pareil avec les contenus primitifs et obscurs de l'inconscient collectif profond.
Écrit par : ariaga | 08/08/2013
eh oui, Ariaga, la parole d'une conteuse est "imagée"
Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2013
L'ombre nous suit mais ne nous mord pas le mot laid
nous essuyons les plâtres mais ce n'est que pierre de gypse
si gypsie si j'y suis les incantations viendront bien assez tôt
Écrit par : Thierry | 08/08/2013
Déchiffreur de la crypte or haut graphée
les sourcils charbonneux au graphite
il va à la mine sans songer au détournement
mais dans le dénouement il oublie le dénuement
tout entier au dévouement déroutant et pourtant !
Écrit par : Thierry | 08/08/2013
@ la gaillarde conteuse, ces monstrueuses bêtes de l'ombre me semblent être les gardiennes symboliques d'un trésor matériel ou spirituel. Il faut surmonter sa peur, affronter les périls pour, comme dans un rite d'initiation, avoir accès à un monde plus lumineux.
Écrit par : ariaga | 09/08/2013
J'aimerais bien lire les pages du grimoire de l'illustration...Et si un dragon surgit, je monte sur son dos et ainsi je pense pouvoir explorer les ombres grouillantes sans que mes pieds ne soient pris d'assaut par des choses, des choses bizarres...A l'Aventure que Diable !!!!
Écrit par : Hécate | 09/08/2013
Tout à fait, Ariaga, et Jung, dans son fauteuil, me souffle, une fois de plus :
"La raison tue le numinosum"
Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2013
Traverser la région des ombres sur un dragon... belle image
sais-tu, Hécate, que le symbole du dragon, comme beaucoup de symboles, a plusieurs sens ? Dans la tradition mythologique occidentale il est un envoyé des enfers, alors qu'en Asie, il est celui qui protège des forces du mal. Je te laisse choisir le tien. Tu a bien dis "à l'aventure, que diable ?"
C'est en tout cas une monture pas ordinaire et, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs, je t'envie d'y être !
C'est probablement avec cette image forte d'Hécate sur un dragon, que nous allons reprendre notre envol, êtes-vous prêts ?
D'autres régions nous attendent dans ce royaume des contes, ne moisissons pas ici...
Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2013
J'ai pris le dragon comme monture parce que je pensais m'y sentir à l'aise. Comme il crache aussi le feu...il éclaire les zones d'ombres et brûle la vermine...et...les mauvais démons ! Voyons voir où tu nous emmenes ...:)))
Écrit par : Hécate | 09/08/2013