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23/11/2013
Repos : photos à l’œil
Il est temps, pour les lecteurs et pour moi même de prendre un peu de repos pour laisser les Citations de Psychologie et Alchimie de ce cher Carl Gustav Jung mijoter dans le vase sur l'athanor. Pour ceux que cela rebute ne vous réjouissez pas trop vite car je serai sans pitié et le supplice reprendra bientôt.
Pour occuper ce repos je vous laisse quelques photos. Ne faites pas les fous dans le Laboratoire. J'ai un œil sur vous !
Et laissez courir votre imagination ...
Ariaga
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17:42 Publié dans arts, blog et quotidien, Nature, photo, rêve | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : photos, art, alchimie, psychologie, jung, nature, insolite, imagination
Commentaires
Et même plein d'yeux pour nous surveiller. Je profite de la dernière ouverture pour m'envoler sur mon balai non sans te souhaiter bon repos et à bientôt ! Bises gratuites (à l’œil) ...
Écrit par : Hortense | 23/11/2013
Les citations...Nous pourrons y venir ou revenir Ariaga, pour quelques veillées au coin de l'ord.
Et il est vrai que je suis plutôt dans l'univers photo en ces temps...
Amitiés. Merci de tes passages.
Écrit par : Louis-Paul | 23/11/2013
Dieu...que d'yeux !!!
Belle brochette de globes oculaires..
Bien agréable à contempler.
La deuxième photo m'intrigue particulièrement...
Keskesecksa ?
Écrit par : La Licorne | 23/11/2013
"L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn"
héhéhé
Bonne pause chère Ariaga,
Jean
Écrit par : Jean | 24/11/2013
Tu as eu l'oeil pour découvrir tous ces yeux parfois cachés ! Bon dimanche à toi. Amitiés. Joëlle
Écrit par : Joëlle Colomar | 24/11/2013
Pour la deuxième photo je parie que c'est l'œil d'un chat.
Bon repos Ariaga.
Écrit par : Francine | 24/11/2013
Bonjour amie,
voilà un bon clin d'oeil ....
Merci, la santé va dans le bon sens on commence à respirer plus librement
Très bon dimanche
Bises amicales
Daniel
Écrit par : bichon39 | 24/11/2013
Bonjour Ariaga ,
Hors ma foi la première , en vert évoque l'au delà ,
faut il une âme au bois ? pour en déceler matière ,
l'oeil & l'esprit sincère , au travers de cette voix ,
pour un retour en soi , ou l'alchimie aux pères .
~
Amitiés des Bois
Écrit par : NéO~ | 24/11/2013
Oeil pour oeil, dent pour dent ? Je ne cautionne pas.
Je te visite, je te visite Ariaga.
Écrit par : Fanchon | 25/11/2013
Ariaga, tu as un œil magique et qui vogue dans les échelles du temps et de l'espace. Belle série, bravo.
BISES
Écrit par : ÉPHÊME | 25/11/2013
Rien n'est à l'oeil , il faut toujours payer...de sa personne
seul l'engagement face aux devoirs fait de nous un homme complet
à défaut de total .
merveilleuse voute que ce dernier cliché, avec un ciel non occulté dans une clé circulaire ou circule l'air !
Écrit par : Thierry | 25/11/2013
Histoire d'œil, histoire de trou.......Je t'ai à l'œil!
Écrit par : Daniel | 25/11/2013
Histoire d'œil, histoire de trou.......Je t'ai à l'œil!
Écrit par : Daniel | 25/11/2013
L'œil -sous toutes ses formes- était dans la tombe et regardait... Bon repos, douce âmie. Bises chère Ariaga
Écrit par : Phène | 25/11/2013
Avec mon monocle pas jaune j'allais cahin caha
Écrit par : Thierry | 25/11/2013
Je suis bien contente Ariaga, j'arrive juste pour le repos et j'en ai bien besoin ! J'ai adoré le tableau d'Ephême et aussi l'œil du toutou. Je t'embrasse.
Écrit par : danae | 26/11/2013
Un oeil noir me regarde !....:))))
A bientôt chère Ariaga.
Écrit par : Hécat | 26/11/2013
Un œil s’ouvre, d’abord végétal-végétatif, il devient regard animal, puis émerge le regard métallique de la froide raison qui doit être fondu par le retour aux eaux-mères intérieures avant de produire, si Dieu veut, l’œil de la Pierre qui reçoit la lumière d’en-haut et contemple l’Éternité présente dans le temps.
Écrit par : Amezeg | 27/11/2013
Saint Mathieu disait : La lampe du corps est l'oeil
Qu'en penses-tu ?
Écrit par : Lmvie | 27/11/2013
Saint Mathieu disait : La lampe du corps est l'oeil
Qu'en penses-tu ?
Écrit par : Lmvie | 27/11/2013
L'univers n'est en entier qu'un oeil. Ou une oreille ?
Écrit par : r_i_d | 28/11/2013
Être naturel
Ni morte ni vive, elle est la fleur qui naît de la poitrine des morts et du songe des vivants.
La grande fleur qui lentement chaque matin ouvre les yeux
et regarde sans reproche le jardinier qui la coupe.
A l'intérieur de sa tige tronquée le sang afflue lentement et monte dans l'air, torche silencieuse qui flambe sur les ruines de Mexico.
Tout est naissance infinie.
Liberté sur parole (1958),
Octavio Paz
(trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. Poésie, 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Être naturel — III, p. 106
Écrit par : Jacqueline W. | 28/11/2013
bon repos ...j'espère.
j'aurais mis la porte des étoiles cet oeil qui fait voyager
besos
tilk
Écrit par : tilk | 28/11/2013
ARIAGA À TOUS, je me repose dans l’œil du cyclone. Retour probable au Laboratoire et à Psychologie et Alchimie début semaine prochaine.
Écrit par : ariaga | 29/11/2013
Et si on tentait d'élargir le débat ? Et si on s'éloignait de ces représentations photographiques pour s'interroger sur la récurrence de l'oeil dans toutes nos expressions françaises. A titre d'exemple, en vrac : Oeil pour œil dent pour dent, Ne pas pouvoir fermer l'œil de la nuit, Bon pied bon œil, Avoir un compas dans l'œil, Avoir un œil au beurre noir, Faire de l'œil à quelqu'un, A vue d'œil, Le coup d'œil, Voir les choses d'un bon œil, d'un mauvais œil, Se mettre le doigt dans l'œil... Ouf, et ce n'est qu'une petite partie de notre répertoire. La vue est certainement un des sens le plus prééminent dans la liste des expressions populaires et imagées, talonnée de près par l'oreille (l'ouïe) et la bouche (parole ou goût). Ainsi, pourrait-on en conclure qu'avant d'être raisonnant l'humain est sensé ? Oui, je sais, je joue avec les mots car si tout être humain est en effet également sensé, i.e. doué de sens, il n'est pas vrai d'imaginer que tous partagent le même bon sens et que tous ont la même capacité de juger sainement. Cela dit, je reste persuadée que toutes ces expressions qui s'appuient sur nos différents sens pour rendre accessibles des concepts et des idées variés, compréhensibles par le commun des mortels, parlent bien du fait qu'avant d'être raisonneur ou penseur sachant, l'homme reste un animal qui se fie premièrement à ses sens ! Bon repos Ariaga.
Écrit par : Gicerilla | 30/11/2013
La symbolique de l’œil depuis Osiris et avant
le delta lumineux et l'éclairage
le troisième oeil lamaïste
capteur oculaire il inclus plus qu'il n'exclus
vision globale, périphérique, spot
mais pas nocturne
l’œil de l'indien , du sioux
l'homme s'en sort même alité par sa sensorialité
et sa sensualité elle est à l’œil aussi
on peut avoir quelqu'un à l’œil mais ce n'est jamais gratuit surtout pour les détectives privés (mais pas privés de sens)
que dire de l’ommatidie de l’œil de mouche
qui la fait tout anticiper, détecter et échapper au danger
Écrit par : Thierry | 30/11/2013
in http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2006/09/carson_mcculler.html
L’APOTHÉOSE ANIMALE DU SOLDAT WILLIAMS
De quels insaisissables reflets le capitaine Penderton est-il l’otage ?
En ces journées lumineuses d’octobre, quel œil d’or se joue de cet homme sombre ? À l’approche du soldat Williams, la lumière prend, sur les feuilles d’érable, des teintes mordorées. Elle brille d’un éclat radieux, pareil aux éclairs que lance Oiseau-de-feu, le cheval de Léonore Penderton. Tandis qu’elle devient claire et froide lorsque s’inscrit, dans le décor du camp militaire, la nonchalance de la belle cavalière. Le capitaine ne saurait le dire, lui l’homme de l’ombre attiré par la mort, qui commence depuis peu à émerger à la conscience de lui-même. Depuis quand, au juste, sinon depuis que le soldat Williams est entré à son service.
Exclu de toutes les combinaisons amoureuses régissant son clan, Weldon Penderton - qui « réalisait en lui un équilibre délicat entre l’élément mâle et l’élément femelle » sans en posséder « les pouvoirs actifs » - rêve de devenir un jour le jumeau du soldat Williams. Et, comme lui, d’accéder à la pureté juvénile et impubère qui est la sienne. Le rêve inconscient du capitaine s’accomplit en même temps que se ferme la boucle cruelle à l’intérieur de laquelle évoluent les sept personnages de cet impitoyable huis clos.
De la texture savamment maîtrisée de ce roman émergent trois épisodes forts. Aveuglantes de clarté crue, ces trois scènes catalysent toute l’opacité des sentiments et en aiguisent de manière biseautée les troubles facettes. Zones d’ombre et de lumière se combinent habilement, dans un jeu permanent de clair-obscur, où seuls évoluent dans la transparence de leur banalité aveugle, le commandant et sa maîtresse.
Régi par le sexe et dominé par l’impuissance et la mort, le récit de Carson McCullers, resserré à l’extrême, tresse ses passions avec une rigueur mortelle jusqu’à l’émergence progressive de la pleine conscience de Penderton. Et culmine dans l’apothéose quasi animale du soldat Williams.
Carson McCullers, Reflets dans un œil d’or, Stock, Le Livre de Poche, Collection biblio. Traduit de l’anglais par Charles Cestre.
Angèle Paoli
D.R. Texte angèlepaoli
EXTRAIT
« Le soldat Williams attendit sous les murs de la maison près de deux heures, que les lumières se fussent éteintes. Les étoiles pâlissaient un peu et le noir de la nuit avait tourné au violet foncé. Cependant, Orion brillait toujours et la Grande Ourse donnait un éclat radieux. Le soldat fit le tour de la maison, et essaya doucement l’écran de toile métallique qui doublait la porte de derrière. Le crochet était mis à l’intérieur, comme de juste. Cependant, la porte avait un peu de jeu, et, en insérant la lame de son couteau le long du chambranle, le soldat réussit à soulever le crochet. La porte de derrière elle-même n’était pas fermée à clé.
Une fois à l’intérieur de la maison, le soldat attendit un moment. Tout était sombre et on n’entendait pas un bruit […] Le soldat monta avec beaucoup de précaution l’escalier, qui était recouvert d’un tapis. Il avançait lentement, avec calme. La porte de la Dame était ouverte, et lorsqu’il arriva le soldat n’hésita pas. Avec la souplesse silencieuse d’un chat, il entra dans la chambre.
Un clair de lune vert, laiteux, emplissait la pièce. La femme du capitaine dormait comme son mari l’avait laissée. Ses cheveux soyeux reposaient déliés sur l’oreiller et sa respiration paisible soulevait doucement sa poitrine à demi nue. Un dessus de lit de soie jaune recouvrait les couvertures et un flacon de parfum débouché emplissait l’air d’une essence capiteuse. Très lentement, le soldat s’avança sur la pointe des pieds jusqu’au lit et se pencha sur la femme du capitaine. La lune éclairait leurs visages de sa lueur pâle et il était si près qu’il sentait son souffle tiède régulier. Dans les yeux graves du soldat, il y eut d’abord une expression de curiosité intense ; puis, comme les moments passaient, la félicité se peignit sur son visage lourd. Le jeune soldat sentit en lui une vive et étrange douceur qu’il n’avait jamais éprouvée de sa vie.
Il resta ainsi quelque temps, penché sur la femme du capitaine. Puis il appuya sa main légèrement sur le rebord de la fenêtre pour s’aider à garder l’équilibre et très lentement s’accroupit au pied du lit. Il se balançait sur la pointe des pieds, le dos droit, ses mains délicates et fortes appuyées sur ses genoux. Ses yeux s’arrondissaient comme des boutons d’ambre et deux mèches de cheveux tombaient embrouillées de son front […]
Le soldat Williams resta accroupi près du lit dans la chambre de la Dame presque jusqu’à l’aube. Il ne bougeait pas, ne faisait pas de bruit, et gardait les yeux fixés sur le corps de la Dame. Lorsque l’aurore parut, il se balança de nouveau, mit la main sur le rebord de la fenêtre et se leva doucement. Il descendit l’escalier et referma la porte de derrière. Le ciel avait déjà pris une teinte bleu pâle et Vénus s’éteignait. »
Carson McCullers, Reflets dans un œil d’or, pp. 59-62.
Écrit par : Jacqueline W. | 30/11/2013
Tu pars et tu nous as à l'oeil ! On a le choix : un oeil de chat, un oeil d'arbre, un oeil de voiture, un oeil d'océan et un oeil dans la pierre !
Je suis ouverte à tout ! Bon repos Ariaga ! ne t'en fait pas pour nous, on t'attendra.
Écrit par : elisabeth | 30/11/2013
que faire sans nos yeux ? Les tiens sont multiples et très beaux.
Écrit par : la Mère Castor | 30/11/2013
ARIAGA À TOUS, fermer un peu les yeux sur ce qui se passe sur les blogs fait du bien. Je reprends la cure de Jung (j'espère qu'il ne va plus récriminer dans mon esprit ...) en attendant les fêtes. J'ai lu les commentaires sur les photos et comme d'habitude je suis comblée. Merci à tous.
Écrit par : ariaga | 02/12/2013
Bon retour chère Ariaga...Peut-être que mon dernier article suscitera ton attention quand tu auras le temps. Mes amitiés.
Écrit par : Hécate | 02/12/2013
La première est nombriliste à souhait! Coup de coeur pour l'avant derniière.
Bonne fin de soirée chal-heureuse!
Écrit par : thami | 05/12/2013
quand j'ai eu mon AVC et que je ne voyais plus
le monde s'est écroulé ..
besos
tilk
Écrit par : tilk | 05/12/2013
@ Tilk, tu sais bien que les épreuves ont un sens. Maintenant que tu vois mieux, même si tu n'as pas encore tout récupéré, est-ce que tu n'apprécies pas encore plus ce que tu avais perdu ?
Écrit par : ariaga | 06/12/2013