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02/12/2013

Le trésor difficile à atteindre

 

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 Choix, par Ariaga,  de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.

 

 " Le "trésor difficile à atteindre " auquel seul le brave peut parvenir est caché dans la mer de l'inconscient. " (p.154)

***

" Le but de la descente dont le mythe du héros  sert d'exemple universel montre que le "trésor difficile à atteindre" (bijou, vierge, élixir de vie, victoire sur la mort, etc.) se trouve dans cette région dangereuse ( abîme marin, caverne, forêt, île, château, etc.).

La crainte et la résistance que tout homme naturel éprouve devant une descente trop profonde en lui-même sont, au fond, l'angoisse devant le voyage aux Enfers. " (p.430).

***

" Le "trésor difficile à atteindre" dont on supposait la présence dans la prima materia obscure a été symbolisé de diverses manières par les alchimistes. Christophorus de Paris, par exemple, dit que le chaos (=la prima materia) est l’œuvre de la très sage nature. Notre entendement (intellectus) doit transformer cette oeuvre d'art naturelle, le chaos, et l'élever à la céleste nature de la quintessence et de l'essence vivifiante (vegetabilis) du ciel, à l'aide de l'"esprit (spiritus) céleste et rayonnant". La substance dite "précieuse" existe en puissance dans ce chaos sous la forme d'une massa confusa des éléments unis, et c'est pourquoi la raison humaine doit s'y appliquer assidûment (incubere debet) de façon que notre ciel puisse devenir réalité (ad actum)."(p.435).

***

" Selon la conception de Basile Valentin, la terre (=la prima materia ) n'est pas un corps mort, mas elle est habitée par l'esprit qui est la vie et l'âme de la terre. Toute la création, y compris les minéraux, reçoit ses forces de l'esprit de la terre. Cet esprit est vie ; il est nourri par les étoiles, et il nourrit tous les êtres vivants qu'il abrite en son sein. Par l'esprit qu'elle a reçu d'en haut, la terre couve les minéraux dans son sein comme la mère qui porte l'enfant non né. Cet esprit est invisible et intangible  comme le reflet dans le miroir, et il est la racine des corps nécessaires au processus ou qui en naissent (radix nostrum corporum _ la racine de nos corps). " (p.437).

À suivre.

 

 

Commentaires

Bonjour ARIAGA...
En premier temps un doux merci pour ta présence sur mon espace...la mutation a pris plus de temps que prévu mais avec des avantages que je n'osais espérer !

Etant depuis toujours une adepte de C.G.JUNG, je me régale toujours à la lecture de ses écrits...et tes ajouts sont judicieusement pensés et placés !
Amicales pensées pour une agréable semaine.

Écrit par : michèle | 02/12/2013

Coucou ma belle Ariaga,
Cela semble faire peur de sonder les abîmes au fond de son inconscient, on a peur de quoi découvrir ? Un trésor ou un brin de folie qui nous guetterait ? Je préférerai le trésor comme le beau bijou que tu nous montres en photo. Je le vendrai et je pourrai partir en voyage loin, loin ... Voila j'ai eu le trésor et la folie en même temps !!! Gros bisous

Écrit par : danae | 02/12/2013

Ce trésor que cherche l'être jusqu'à ce qu'il prenne conscience qu'il en est la perle rare... Belle semaine, très chère Ariaga

Écrit par : Phène | 02/12/2013

l'écrin écru est cret et garde le secret

Écrit par : Thierry | 02/12/2013

je pense que l'important ce n'est pas ce qui est à atteindre
l'important c'est la façon dont on l'atteint ...
besos
tilk

Écrit par : tilk | 02/12/2013

Tout vit: les pierres, les arbres, le cosmos. Nous sommes au cœur d'un système immense où le visible et l'invisible se mêlent joyeusement. Tout est vibration, plus ou moins dense. C'est selon.

Écrit par : Daniel | 03/12/2013

ll faut un noyau et des apports successifs pour que durcisse le tout bien centré et d'un gris cendré
nacre résistante sauf à Néron qui les mangeaient dissoutes dans du vinaigre
un composite minéral d'essence biologique qui par strates successives se construit concentrique comme autant de coquilles enrobées
une dragée qui nous tient la haute sans départager les idées

dur de taper d'un doigt gauche !

Écrit par : Thierry | 03/12/2013

Thierry, taper du doigt gauche te permet de t'économiser et de produire des textes serrés dont les coquilles sans vinaigre engendrent des perles !

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

@ Michèle, c'est avec intérêt que j'assiste à ton alchimique transmutation.

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

@ Danae, grande voyageuse, ton programme est alléchant !

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

@ Phène, que cela est bien dit ...

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

collier de mots pour écolier eschatologique
la nacre n'a rien d'acre même en fiacre
mais égrenant comme un komboloi ça comble l’œil

Écrit par : Thierry | 03/12/2013

@ Tilk, je te décerne le premier prix de philosophie.

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

@ Daniel, tellement d'accord que je le ressens comme si je l'avais écrit moi- même.

Écrit par : ariaga | 03/12/2013

Chère Ariaga ,je suis heureuse de ton retour sur ces textes intenses et qui parlent si bien à ce que l'on peut ressentir au-delà des mots.

"Nos deux âmes sont les soeurs
Du ciel, du jardin, des roses.
Sur les feuilles, dans nos coeurs
Luit l'éternité des choses." (Zsuzsa Rakovszky )

Mes amitiés.

Écrit par : Hécate | 03/12/2013

Ce chaos, cette zone d'ombre dans laquelle couve la lumière ...
Juste oser accueillir cette ombre, la reconnaître en nous, la re - con naître en nous et aller vers cette lumière intérieure pour donner mieux encore ...
Je t'embrasse bien fort, Mon Ariaga ...
Il m'est bon de revenir ici ;-))

Écrit par : Kaïkan | 03/12/2013

Bonsoir Ariaga ,

Ton retour sur ces terres , marque en ce jour cette foi ,
de voir d'abord le pas , comme vain chemin de pierres ,
chacun cherche en lumière , l'Hors d'une zone d'ombre au delà ,
Tout trésor reste en soi , reflet de dures chimères .
~
Du sens en l'univers , tel est du premier choix ,
Ceci implique ce La , harmonisant la Mère ,
Oeil & Oreille sont tiers , pour au chaos ci bas ,
entendre et voir l'éclat , justifiant tant de mystères.
~
Amitiés

Écrit par : NéO~ | 03/12/2013

Merci pour la photo-perles ...si joliment irisées !

Dans la ville,
on raconte l'histoire d'une grosse perle - comment elle fut trouvée, puis perdue à nouveau ; l'histoire de Kino, le pêcheur, de sa femme Juana et de leur bébé Coyotito. Et comme l'histoire a été si souvent racontée, elle est enracinée dans la mémoire de tous. Mais, tels les vieux contes qui demeurent dans le cœur des hommes, on n'y trouve plus que le bon et le mauvais, le noir et le blanc, la grâce et le maléfice - sans aucune nuance intermédiaire. Si cette histoire est une parabole, peut-être chacun en tirera-t-il sa propre morale et y découvrira-t-il le sens de sa propre vie.
Quoi qu'il en soit, on raconte dans la ville que..

John Steinbeck,
La Perle

Écrit par : Jacqueline W. | 03/12/2013

Un trésor perlé d'amour : le sauvetage d'un cheval enlisé
: Horse Stuck In Mud Australia Astro Rescued After Three-Hour Ord
http://www.youtube.com/watch?v=wG26cQPSlkM&feature=youtu.be

Écrit par : Jacqueline W. | 04/12/2013

Le Trésor difficile à atteindre ne serait-il pas "ce que nous sommes" ?
Voilà ce qu'en dit Krishnamurti :
"Nous sommes dans l’ignorance de nous-mêmes et en cela est une grande douleur.
Cette ignorance engendre toutes les superstitions, elle perpétue la peur, elle fait naître l’espoir et le désespoir, et toutes les inventions et toutes les théories des esprits les plus habiles. Ainsi, à la douleur qu’elle cause, s’ajoute une grande confusion en nous-mêmes. Observant cela, et si nous sommes conscients à la fois de nous-mêmes, du monde, et des rapports que nous avons avec lui, nous devenons conscients aussi de cette chaîne sans fin de la souffrance."
Belle journée, Ariaga.
Jacques

Écrit par : Jacques | 04/12/2013

bonjour chère amie,

je te visite tous les jours, mais je pense sincèrement que Jung sera pour une autre vie, ce cher Carl c'est l'affaire de toute une incarnation....
Et j'ai entrepris d'autres travaux.......qui m'occupent pas mal...
Je lis les commentaires et tout ce que tu nous fait partager...

Ceci dit que la Terre soit vivante et habitée par l'Esprit de la Vie , me semble tellement évident que je ne trouve rien à ajouter.


chère Ariaga je t'embrasse


je t'embrasse chère Ariaga

Écrit par : mariedumonde | 04/12/2013

Le trésor difficile à atteindre... Je pense l'avoir beaucoup cherché, l'avoir (entre)vu dans son miracle à certains (rares !) instants, et moins le chercher maintenant, car sa recherche exige d'invisibles efforts colossaux, et que, peut-être, l'âge fait sentir la vacuité ou l'impossibilité réelle de la quête, et l'on se contente de ses souvenirs. Commentaires très intéressants.
BISES

Écrit par : ÉPHÊME | 04/12/2013

@ Hécate, merci pour tes encouragements. Je viens de lire ton article sur le livre VS de Zsuzsa Rakovszky. Tu m'a donné une énorme envie de l'avoir en main. Je donne le lien avec ton article :http://lefildarchal.over-blog.fr/article-vs-de-zsuzsa-rakovszky-121368146.html

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

@ Kaïkan, je sais par quelle épreuve tu es passée et je suis heureuse de voir que le fait de bouger, faire des cartons, changer de vie, te donne envie de t'exprimer à nouveau, toi que je considère comme une des meilleure poétesse que je connaisse.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

@ NéO, la poésie est ton langage, le symbole te nourriture, et ta présence sur ce blog me fait vraiment plaisir.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

Chère Ariaga je te remercie bien sincèrement. Et je suis très heureuse que ce livre retienne ton attention. Mes amicales pensées.

Écrit par : Hécate | 04/12/2013

Partage d'une perle de réflexion :

...condition d’être parlant.
Celle-ci, au sein de la conceptualisation de Didier-Weill, réside dans trois dimensions distinctes qui déterminent le lieu du sujet de l’inconscient : l’inouï, l’invisible et l’immatériel
(Didier-Weill, 1998, )
A travers elles, apparaît un lieu supposé de non-savoir,
tant pour le sujet que pour l’Autre, dans la mesure où il échappe aux champs du regard et de la parole de ce dernier.
Le procès du refou-lement originaire, qui signe structurellement l’avènement de l’opération Nom du père, désigne ainsi en son au-delà, une zone d’indétermination psychique, un espace « d’infinitude », véritable terre d’asile étrangère (mais non hostile) au sujet, au sein de laquelle il peut advenir car « là », il n’est pas vu, entendu, ou attendu par l’Autre.
Le pouvoir symboligène du signifiant originaire, se démarque en ce sens de l’injonction surmoïque et de son caractère réducteur, puisqu’il attribue au sujet ce lieu où il est supposé advenir
« autrement »

Écrit par : Jacqueline W. | 04/12/2013

S’il est clair que l’imaginaire procède de la constitution de l’image du corps, ce dernier reste néanmoins subordonné au symbolique : l’image n’existe qu’à être nommée par l’Autre.
Le procès du miroir,
comme celui du refoulement originaire, en sont l’illustration princeps : une parole et une image en se greffant sur le corps, l’arrachent au pur réel, pour le faire advenir à un mixte de réel, de symbolique et d’imaginaire. Dans la droite ligne de la pensée lacanienne, nous privilégions donc un tel procès dans le cadre de notre approche, dans la mesure où bien avant le procès du miroir,
« il confère au corps une consistance pré-spéculaire plus profonde que celle du narcissisme secon-daire ».
(Didier-Weill, 1995, 321)

Écrit par : Jacqueline W. | 04/12/2013

@ Jacqueline W. merci pour toutes les perles de culture que tu déposes sur ce blog. J'ai toujours autant de plaisir à fréquenter le tien où presque chaque jour je découvre du nouveau.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

@ Jacques, se manquer, comme on manque un train qui ne repassera pas, c'est en effet une douleur. Krishnamurti est incontournable si on veut faire cesser la chaîne sans fin de la souffrance.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

@ Mariedumonde, tu as excité ma curiosité au sujet de tes travaux. Donne moi des nouvelles.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

@ ÉPHÊME, Ils sont importants les brefs instants de fulgurance et leur qualité peut être un trésor suffisant pour toute une vie. Ces moments ont souvent pour origine l' Amour.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

il existe des bijoux trompeurs où rien n'est lisible
guibulum en sait quelque chose

Écrit par : Thierry | 04/12/2013

@ Thierry, je n'ai pas compris ton dernier commentaire.

Écrit par : ariaga | 04/12/2013

pur moment de joie mais pour la variété des minéraux
la grande oxydation n'y est pas pour rien qui les a multipliés
quand notre sœur Séléné en compte à peine 200 nous en avons plus de 20 fois plus, la vie a donné l'oxygène qui en retour a réagi, enrichi et transformé notre substratum

Écrit par : Thierry | 04/12/2013

désolé d'avoir évoqué le mythe du temple de Salomon sans précautions

Écrit par : Thierry | 04/12/2013

Le bijou de la photo fait penser à une représentation de la déesse mère.
Merci Ariaga pour ton message encourageant sur mon blog.

Écrit par : Francine | 04/12/2013

@ Thierry, tu n'a pas à être désolé, c'est un beau mythe ...

Écrit par : ariaga | 05/12/2013

oui il est formateur , la kabbale et l'arbre des sephirots portent tant de symboles

Écrit par : Thierry | 05/12/2013

Si nous pensons, et nous le pensons fort qu'il y a un trésor à atteindre, tout est difficile, encore que nous puissions avoir besoin de ce défi...
Puis ce moment, où tout est là, sans question...

Belle journée à toi, Ariaga
Amitiés

Écrit par : Miche | 06/12/2013

@ Francine, c'était sincère.

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

@ Miche, tu as raison, il ne faut pas trop vouloir car si nous restons silencieux dans nos désirs fous c'est alors que tout peut nous être donné. Félicitations pour ton blog que je ne peux pas suivre quotidiennement tellement il est riche et rempli de fortes pensées mais qui est l’œuvre d'un vrai chercheur de vérité.

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

Je n'ai pas trouvé de trésor jusqu'à maintenant et je crois que je n'en trouverai pas. Alors qu'il soit difficile ou pas à atteindre, je n'en sais rien. Lol !.

Écrit par : elisabeth | 11/12/2013

@ Élisabeth, et si le trésor était caché en toi ?

Écrit par : ariaga | 11/12/2013

Est-ce vraiment un trésor ?

En ce sens, est-ce qu'il me rendra meilleur de l'avoir découvert ? Ou, bien au contraire, sera-t-il ma perte ? Mon désespoir ? Voire mon désoeuvrement ?

N'est-ce pas la quête qui est plus importante ? Mieux encore, n'est-ce pas la quête que le dit trésor ? Le voyage est-il l'arrivée ? Ou est-il dans le trajet lui-même ?

Lorsque l'archer atteint sa cible, que peut-il viser par la suite ? Le perfectionnement ? Atteindre sa cible avec plus de précision encore ? Renouveler l'exploit ? Combien de temps cela lui prendra-t-il pour qu'il se lasse ?

A moins qu'il ne subsiste plus que le souvenir de la perfection.

Oui, le souvenir. Le souvenir de la trajectoire parfaite que nul ne saurait reproduire. Voilà où est le trésor, dans l'imaginaire. Dans le sentiment que procure l'imaginaire. Au coeur de cet état indicible. Au coeur du coeur. Au contact intime qui suggère l'ineffable. Si le trésor est bien là, quiconque ne peut le décrire. Nos mots sont impuissants.

L'index de Dieu ne touchera jamais le doigt de l'homme. Sa science encore moins. Même si, parfois, son art le frôle.

Le presque parfait doit nous contenter. Un temps de plus que l'homme doit conjuguer dans sa grammaire approximative.

Écrit par : paradox | 22/12/2013