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06/12/2013

Goethe, Nietzsche...

 

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Choix, par Ariaga,  de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.

 

" L'alchimie atteignit un dernier sommet et, avec lui, un tournant historique, dans le Faust de Goethe, qui, du début à la fin, baigne dans la pensée alchimique. " (p. 601)

***

" Il a fallu un Nietzsche pour révéler dans toute sa fragilité la conception scolaire que l'Europe avait de l'Antiquité ! "(p. 120)

***

" Dans l'Antiquité, le monde de la matière était rempli par la projection d'un secret psychique qui, à cette époque, apparaissait comme le secret de la matière  et qui persista  comme tel jusqu'au déclin de l'alchimie au XVIII° siècle. Nietzsche, avec son intuition extatique, tenta précisément d'arracher le secret du surhomme à la pierre dans laquelle il avait dormi jusque-là. " (p. 380)

***

" De même que Nietzsche à veillé à ce que personne ne tienne le surhomme pour une sorte d'idéal spirituel ou moral de l'homme, de même l'alchimiste insiste sur le fait que le teinture ou eau divine est loin de n'avoir qu'une action curative et ennoblissante , mais que la préparation peut aussi agir comme un poison mortel qui pénètre les corps de la même façon que l'esprit (pneuma) pénètre sa pierre." (p. 382)

***

" Le péché de Faust était l'identification avec ce qui devait être transformé et qui avait été transformé. L'erreur de Nietzsche fut l'identification avec le surhomme Zarathoustra, avec la partie de la personnalité parvenant à la conscience. Car peut-on parler de Zarathoustra comme d'une partie de la personnalité ? N'est-il pas le surhumain, ce que l'homme n'est pas, bien qu'il y participe, il est vrai. Dieu est-il réellement mort lorsque Nietzsche proclame qu'il a disparu ? N'est il pas réapparu sous le masque du " surhumain " ? " (p. 603)

À suivre ...

Commentaires

Magnifique photo condensé de reflets qui interrogent..
et de citations qui interpellent et questionnent ce qu'est l'humanité.

Goethe dans son second Faust interroge la part diabolique de la technique et du calcul, en cela pas très éloigné de Blaise Pascal :
quid de la notion de progrès ?
en dehors de la part divine quid du devenir de l'homme ?

La vision qu'on a de Nietzsche est entachée des falsifications de sa soeur, toutefois le problème qu'avait le philosophe avec son père, l'énigme du père (in http://leportique.revues.org/336) peut expliquer quelque peu de sa pensée, à se glisser sous le masque du " surhumain "
( pour le reste il était visionnaire et sa vision de l'avenir et de la possible tragédie et désolation du fait de" l'esprit des machines "l'a rendu fou.)

"le père de Friedrich Nietzsche était pasteur. Il n'avait que 5 ans quand celui-ci est mort. Jamais il ne reniera ses origines : "Mon sang, écrit-il, est parent du sang des prêtres." Ce qui ne l'empêche pas de manifester assez rapidement son opposition à la foi chrétienne parce qu'elle enseigne, dit-il, "le mépris de la vie." Son père lui a transmis, pense-t-il, "un idéal ascétique, un idéal de mort, car l'ascèse est une forme de suicide, une lente mise à mort de soi-même."

in
http://leon.paillot.pagesperso-orange.fr/Dieu06.htm

Écrit par : Jacqueline W. | 06/12/2013

La domination du père mort

Plusieurs indices nous montrent la domination du père mort dans les symptômes de la psychose du philosophe :

1) Les symptômes de l’hypocondrie de Nietzsche : migraines et myopie sont des syndromes hérités du père. Karl Ludwig Nietzsche est mort d’une tumeur au cerveau. Cette affection se manifesta par de violents maux de tête, des vomissements, des troubles visuels et des manifestations aphasiques. Ces symptômes ressemblent à la maladie que Nietzsche traversera toute sa vie dans les phases dépressives. Qu’il s’agisse d’hérédité physiologique ou non, on ne peut évacuer l’idée d’une répétition de la mort du père au cœur même des troubles de la maladie du fils. Commémoration d’un réel, répétition, similarité de destin. L’ombre du père plane sur la santé permanente du philosophe. Le père comme « au-delà » menace le présent dont il ne fait plus qu’une ombre. Nous ne cesserons d’en retrouver la confirmation dans les moments cruciaux de la vie du philosophe.

2) « L’échec professionnel » de la période de Bâle où Nietzsche fait le choix définitif de la philosophie est lié à la progression endogène de la pulsion de mort. Nietzsche va nous en fournir lui-même l’explication dans Ecce Homo dès les premières lignes de son livre à partir de cette phrase : « Je suis pour m’exprimer sous une forme énigmatique, déjà mort en tant que je suis mon propre père ; ce que je tiens de ma mère vit encore et vieillit en moi. » [17] Cette énigme tend à confirmer que Nietzsche se vivait déjà mort par identification au père. Quelques lignes plus bas nous le confirment : « Mon père est mort à l’âge de 36 ans (en français dans le texte). Il était délicat, bienveillant et morbide, tel un être qui n’est prédestiné qu’à passer – évoquant plutôt l’image d’un bienveillant souvenir de la vie que la vie elle-même. Son existence déclina au même âge que la mienne : à trente-six ans je parvins au point inférieur de ma vitalité. Je vivais encore mais sans être capable de voir à trois pas devant moi. A cette époque – c’était en 1879 – j’abandonnais mon poste de professeur à Bâle, je vécus comme une ombre…[18] » Le fait que le père de Nietzsche soit mort jeune a fait planer sur la vie de Nietzsche une menace constante[19]. L’imminence de la mort et la prédestination à une fin prématurée sont donc à l’origine du moment crucial du choix de son existence chez Nietzsche et c’est donc à la progression de la psychose que l’on doit cette réorientation. La nouvelle existence de Nietzsche, entièrement disponible à la création de son œuvre s’accompagne d’une errance européenne que le philosophe transforme en quête spirituelle. Dans cette errance le philosophe sort d’Allemagne et gagne progressivement la méditerranée et l’Italie (vers la Grèce, berceau de Dionysos ?). Cette errance est liée à la forclusion du nom du père, un exil du père en quelque sorte, autant sur le plan géographique que sur le plan intellectuel[20], à la recherche du dépassement de l’Allemagne et du christianisme – les signifiants attachés à la transmission familiale dont Nietzsche rêve la destruction et pas simplement le surmontement.

3) La forclusion du nom du père produit dans Ecce Homo un délire de filiation : Nietzsche refuse le signifiant Allemand. Il s’invente une filiation polonaise[21]. Ce rejet de sa filiation, s’il a quelque de drôle dans sa littérature parce qu’il se donne des alibis philosophiques, est en même temps délirant. D’après une étude rigoureuse de sa généalogie effectuée par Charles Andler, la famille Nietzsche est entièrement allemande. Ces éléments nous mettent en présence d’une pensée de l’abjection du nom propre.

4) Nous émettons l’hypothèse que la solitude de Nietzsche est liée à l’absence de l’opérateur phallique[22] et que la musique étayait chez lui le vide de la métaphore phallique. La musique nous mène directement sur la trace du père. Nietzsche place l’improvisation musicale au dessus du plaisir sexuel. L’improvisation était aussi pour le père de Nietzsche ce qu’il prisait le plus. Il est à noter que Wagner (qui incarne incontestablement une figure du père) trouvait ridicules les improvisations du philosophe et que la seule tentative de publication d’une partition musicale se solde par un échec cuisant dans lequel l’éditeur trouve monstrueuse et entièrement discordante sa musique. Cette discordance échappait à Nietzsche qui se prenait pour un grand improvisateur. Ce « malentendu » nous semble intéressant parce qu’il dénote la discordance bien plus profonde de l’introjection de l’image du père qui nous mène sur la voix de la mégalomanie. Ce ratage central de l’introjection du père amène le sujet à une suite d’identifications mégalomaniaques destinées à combler le vide dépressif du moi et le vide de la métaphore paternelle.

in http://www.webnietzsche.fr/melancolie.htm

Écrit par : Jacqueline W. | 06/12/2013

l’origine du Cheval de Turin il y a un épisode fameux. Le 3 janvier 1889, sur la piazza Alberto de Turin, Friedrich Nietzsche est pris d’une fulgurante crise d’empathie pour un cheval battu par son cocher, se jetant à son cou avant de s’effondrer en sanglots. On sait ce qu’il advint de Nietzsche, plongeant dans une folie dont sa mort seule, dix ans plus tard, devrait le délivrer. Qu’advint-il du cheval ? Cette question, simple et magnifique, est le prétexte du neuvième film du Hongrois Béla Tarr.

in http://www.revue-etudes.com/Cinema/Le_cheval_de_Turin/7502/14275

Écrit par : Jacqueline W. | 06/12/2013

Ne pas confondre le reflet avec la source de lumière sans laquelle il n’existerait pas...?

Écrit par : Pascal | 06/12/2013

Je suis heureux de déposer un petit mot juste après Pascal! (sourire) Nous dirons que c'est pour "l'intimidation" en voyant la densité des commentaires. Et aussi parce que je ne suis pas trop sur les blogues en ce moment. Amitiés.

Écrit par : Louis-Paul | 06/12/2013

Nietzsche fut frappé dans la réalité par la vue d'un cheval qu'un homme martyrisait et auquel il s'est sans doute identifié, il a intériorisé la scène, mais ce fut le coup de grâce : le cheval ( symbole du père) comme mourant sous ses yeux, lui ne pouvant rien y faire qu'avoir une immense compassion d'homme à genou (attitude toute religieuse dans l'esprit de celle du père)
s'en fut trop pour lui : il en devint fou, pulvérisé de l"intérieur, ni vivant ni mort, en quelque sorte et quelque part il devient ce type de surhomme qu'il cherchait tant ...l'ombre de lui-même...infiniment reflété dans chaque dodelinement , pianotement, clignement d'yeux de sa folie
Nietzsche - 'Last Days' Footage - 1899
http://www.dailymotion.com/video/x13ej6_nietzsche-last-days-footage-1899_shortfilms

Écrit par : Jacqueline W. | 06/12/2013

Coucou Ariaga, je m'interroge sur ta photo, on croirait un extraterrestre casqué ! Sinon pour le texte, je laisse aux autres le plaisir de commenter. Je te remercie de me suivre dans mes voyages terrestres. Je t'embrasse

Écrit par : danae | 06/12/2013

@ Danae, et si c'était une "vision" du surhomme ?

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

@ Jacqueline W. j'étais certaine que tu serais inspirée par Goethe et Nietzsche. Je suis contente que ma photo ait attiré ton attention.

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

@ Pascal, un prénom inspirant et le commentaire lui va bien .

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

@ Louis -Paul, tu ne m'a pas l'air d'être du genre à te laisser intimider. C'est vrai qu'il y a des moments où, après tant d'années consacrées au Laboratoire il y a des moments, comme toi, où j'ai du mal à être assez présente sur les blogs. J'espère que l'on e m'en veut pas.

Écrit par : ariaga | 06/12/2013

Pour faire très court, je dirais que Nietzsche a eu une vision "géniale", la vision de l'humanité progressant vers la sur-humanité, c'est-à-dire un nouveau "stade"...
Il voulait parler d'un "homme" au-dessus de ce que nous connaissons , d'un homme qui n'a pas grand chose à voir avec l' "homme actuel".

Mais très peu de gens ont compris ce qu'il voulait dire et la notion de "surhomme", à chaque fois qu'on l'a reprise, a été encore et encore déformée...
http://www.centrebouddhisteparis.org/Sangharakshita/Nietzsche/l_homme_superieur.html

De la même façon, peu de gens comprennent de quoi s'occupe vraiment l'alchimie...et ce vers quoi elle tend...la transformation de l'homme.

Il y a autant de différence entre l'homme et le surhomme qu'entre le "plomb" et "l'or".

Écrit par : La Licorne | 06/12/2013

« Derrière tes sentiments et tes pensées, mon frère, se tient un maître plus puissant, un sage inconnu - il s’appelle Soi. Il habite ton corps, il est ton corps. »
Ainsi parlait Zarathoustra

Nietzsche découvre ce qui se cache "derrière le Moi" mais son problème est sans doute que malgré ses intuitions très justes sur les "hauteurs" de l'homme, il n'arrive pas à les "rattacher" aux réalités concrètes, car il n'est pas assez "ancré" dans la réalité.
Il n'arrive pas à unir la "Terre" et le "Ciel"...

L'alchimie parle de "spiritualiser la matière" et de "corporifier l'esprit"...de ces deux opérations, si l'on ne retient que la première, la tentative est vouée à l'échec...

Etre un "pont" entre la Terre et le Ciel, la matière et l'esprit, le corps et le Soi supérieur, l'homme-animal et le sur-homme, la "bête" et l'Ange : telle est la vocation de l'homme qui participe des deux "mondes"...

Beaucoup restent "englués" dans le "matérialisme" sans rien apercevoir d'autre...mais Nietzsche s'est affronté au problème inverse, il n'est pas "redescendu" du Ciel entrevu.
Il a perçu l'Homme avec un grand H, mais ne l'a pas relié à l'homme (avec un petit h) tel qu'il est.

Je crois que Jung, étant quelqu'un de beaucoup plus "terrestre", a pu, lui, éviter l'écueil...et aller un peu plus vers la Totalité de l'humain, vers l'union du Très-bas et du Très-haut, l'union du terrestre et du céleste, de l'instinct et du spirituel, du Féminin et du masculin, vers l'union de l'ombre et de la lumière, du "faux Mal" et du "faux Bien", bref, l'union de toutes les facettes qui nous composent.

Écrit par : La Licorne | 07/12/2013

Au fait, j'ai trouvé un bon article sur le sujet :

http://www.paris-philo.com/article-nietzsche-la-promesse-ou-l-aurore-du-surhomme-2-56549701.html

On y lit que Nietzsche a emprunté le terme "surhomme" à...Goethe ! (ce que je ne savais pas)

Et j'en ai trouvé, aussi, un "moins bon" ;-)
http://docroger.over-blog.com/article-18039008.html

Je continue un peu ma réflexion...(c'est samedi, j'ai le temps),
à propos de la partie que tu as surlignée en rouge, Ariaga...

Dieu est-il réellement "mort" ou réapparaît-il sous le masque du "surhumain" ?

Ce qui est "mort", ce n'est pas Dieu (évidemment, Nietzsche n'a pas le pouvoir de le tuer !)...mais une conception : celle d'un Dieu extérieur à l'homme...

Et ce qui réapparaît, c'est une nouvelle conception du divin, un "divin" qui n'est plus séparé de l'homme mais partie intégrante de lui-même (ce qui ne veut pas dire que Dieu est "contenu" dans l'homme mais qu'il y a une passerelle entre "ce qu'il y a dans l'homme" et "Dieu").
Dieu est "accessible" par l'intérieur...

Et cette passerelle, c'est le Soi...qui est à la fois "en" l'homme et plus grand que lui...c'est la partie "divine" de l'être humain...c'est ce qui doit être reconnu pour passer enfin au stade suivant celui du "sur-homme", qui sera le stade de l'homme ayant reconnu et intégré sa partie "divine"...

D'autres que Nietzsche ont d'ailleurs eu cette vision (que le stade humain actuel devait être "dépassé")....c'est le cas de Sri Aurobindo, par exemple.

Écrit par : La Licorne | 07/12/2013

Bonsoir Ariaga ,

Une fois encore ce soi , à travers ton regard ,
plonge l'âme en la mémoire , sous le feu d'hors éclats ,
pour s'affranchir du pas , nul remède ne vaut l'art ,
à cheval et sur le quart , l'entre monde est claire voix.
~
Cette voie sans torts ma foi , demeure source d'Une part ,
mi homme mi bête à voir , ne saurait faire sa loi ,
Tout reste en quête surchoix , de nature sans hasard ,
l'Être naît caillou en mare , l'Onde le transforme au delà.
~
NéO~
~
Amitiés of course

Écrit par : NéO~ | 07/12/2013

transcendance , transe et danse, dépassement de soi vers l'émoi, effacement et simplicité, le sur homme c'est de la superposition ou de la juxtaposition, c'est de la méta position d’abord, pas sous l'effet d'une potion, pas de ponction ni d'injonction, la voie du juste, du beau, du vrai

Écrit par : Thierry | 08/12/2013

@ La Licorne, je te remercie de réfléchir avec autant de profondeur sur les citations de Jung, en particulier dans ton dernier commentaire. Tu sais que je n'aime pas rebondir sur ce que les lecteurs dissent car l'opinion des amis du Laboratoire me semble la plus importante. Je m'en vais faire un tour sur ton nouveau blog pour voir si tes lectures me plaisent toujours autant.

Écrit par : ariaga | 08/12/2013

@ NéO, rts commentaires ne sont pas seulement en vers ils ont un sens profond.

Écrit par : ariaga | 08/12/2013

@ Thierry, je retiens ce que tu dis : " surpassement de soi" vers l'émoi, cela me semble une bonne définition du sur-homme, de l'homme du quotidien qui peut, parfois, prendre de la hauteur.

Écrit par : ariaga | 08/12/2013

Une vilaine grippette a mis mes neurones à plat, mais j'ai plaisir à lire les belles envolées des amis du laboratoire, chère Ariaga... Douce soirée, âmie

Écrit par : Phène | 08/12/2013

On doit tendre vers le "surhomme". Entre deux, on doit se retrouver, imparfait, pour ne pas donner aux autres l'illusion que l'on est parfait et qu'on le sera toujours. Parce que sinon on est foutu ! Bonne fin de week end.

Écrit par : elisabeth | 08/12/2013

malgré son poids et son aplomb il peut y avoir du surplomb (pas< fondu dans le surplace) et l'on quitte alors la verticalité pure , aller chercher et toujours plus loin, dans de nouvelles situations et circonstances , le meilleur de soi même, logique de progrès et de doute, de responsabilité et d'efficacité, un défi dans la cité des villes pour un avenir plus

Écrit par : Thierry | 08/12/2013

P. 603 Jung dit une connerie. Il en va ainsi de tous les psychanalystes issue de la branche psychopathologique ou dogmatique.


"L'erreur" ou cette "identification", c'est Jung qui la prête à Nietzsche quand celui-ci par en fait de la seconde globalisation sous l'effet du paradigme Terre qui remplace celui d'homme. Il est explicite dans le Zarathoustra que le surhomme est le "Sens de la Terre".

Écrit par : Anthony LC | 08/12/2013

@Jacqueline Waechter

De plus la psychose, évoquée dans le second commentaire, n'a jamais intéressé la psychanalyse mais davantage la psychiatrie...

Il n'y a pas de pulsion de mort autre connerie viennoise, de ce qu'on appelait le laboratoire de l'Apocalypse ( Pour preuve : tous les scientifiques en sont partie (Wolfgang Pauli, Erwin Schrödinger) de cette alliance réactionnaire entre deux vieilles noblesses d'Europe centrale en réaction à Napoléon.

Doit-on continuer la liste des conneries reprises au livre de Cadiou...

Il faudrait peut-être sortir de la psychanalyse camériste.

Écrit par : Anthony LC | 08/12/2013

Dans votre quatrième commentaire, vous n'êtes pas capable de voir qu'il s'agit de morphing à partir de photos bien connues. Renseignez-vous. D'expérience, il n'y a que les malades, au sens premier du terme, pour oser faire référence à ce subterfuges.

PS : mes commentaires ne sont pas des insultes mais la prise en compte que la psychanalyse est bien l'entretien du malaise de la civilisation dès lors qu'elle interprète. Rappel il y a trois branches dans la psychanalyse, Freud en cite une comme une impasse, la sienne aussi...

Écrit par : Anthony LC | 08/12/2013

les sachant assommants m'indisposent, ils en imposent et s'imposent en maitre oui mais de quoi exactement , de leurs pleines certitudes ?

Écrit par : Thierry | 09/12/2013

@ Thierry, tu parles en sage ...

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

Petit coucou Ariaga, je te souhaite une belle semaine ensoleillée. Bises

Écrit par : danae | 09/12/2013

@ Élisabeth, en effet, on doit tendre vers plus parfait, c'est le but de l'Alchimie Spirituelle et je suis d'accord avec toi, en attendant il faut faire de son mieux pour vivre ici et maintenant.

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

@ Phène, je suis certaine que tes neurones ont de la ressource !

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

Le temps de L’IDENTIFICATION AVEC LE SACHANT peut n’être, dans le meilleur des cas, qu’un passage au cours d’une existence, qu’une inflation qui se dégonflera avec le temps. Dans le pire des cas, elle perdure.
« En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être. », a dit Jung.
Cet autre n’est jamais complaisant à l’égard du " moi je", et ce n’est pas le moindre de ses avantages : il nous conduit peu à peu, à condition que nous nous mettions à l’écoute humble et attentive de ses messages, hors de l’impasse des identifications dont nous ne sommes pas conscients, il brise le cercle fascinant des illusions que nous entretenons sur nous-mêmes.

Écrit par : Amezeg | 09/12/2013

@ Anthony LC, j'espère que cela vous a soulagé de déposer ici vos commentaires. Si oui je suis contente car j'aime rendre service ...

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

Danae, merci, amie voyageuse, de ta fidélité.

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

@ Amezeg, j'adhère sans réserve à ce que tu dis sur l'identification avec le sachant.

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

Ce qui m'énerve le plus c'est le ton péremptoire qu'emploient certains dans une irritation qui l'emporte , ils se prennent tellement au sérieux !
Eh puis cette manière dominatrice de prendre les autres pour des zozos, quel irrespect et manque de courtoisie élémentaire, comme un chien fou dans un jeu de quilles !

Écrit par : Thierry | 09/12/2013

on peut dissocier le fond de la forme mais quand la forme fond que reste il ? être acide, voire agressif , à quoi bon et pour se prouver quoi, ce n'est pas en haussant le ton qu'on se fait mieux entendre!

Écrit par : Thierry | 09/12/2013

@ Toujours autant d'accord avec toi ami Thierry ...

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

Rapide passage en ces jours chargés,

Je tombe sur Nietzsche et Faust chez Ariaga, diantre, je pars en catimini...non sans te faire signe, chère amie.

A bientôt,
Jean

Écrit par : Jean | 09/12/2013

@ Jean, merci de venir quand même alors que tu es en plein changement de lieu. Ce n'est que partie remise pour échanger en Jung.

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

"@Jacqueline Waechter

De plus la psychose, évoquée dans le second commentaire, n'a jamais intéressé la psychanalyse mais davantage la psychiatrie...

Il n'y a pas de pulsion de mort autre connerie viennoise, de ce qu'on appelait le laboratoire de l'Apocalypse ( Pour preuve : tous les scientifiques en sont partie (Wolfgang Pauli, Erwin Schrödinger) de cette alliance réactionnaire entre deux vieilles noblesses d'Europe centrale en réaction à Napoléon.

Doit-on continuer la liste des conneries reprises au livre de Cadiou...

Il faudrait peut-être sortir de la psychanalyse camériste.

Écrit par : Anthony LC | 08/12/2013"

Réponse :

Il est si difficile de tenter de se faire comprendre,
de choisir "des éléments et textes, des citations comme des contradictions" pour pousser un peu plus ailleurs la réflexion, de dire sincèrement ce que l'on ressent sans se faire doucher par...
les "spécialistes"...
(Je ne défends aucune école., je relève simplement ce qui fait sens pour moi et pourrait interroger ici et là...)

Tout le monde s'inspire de pierre Paul ou Jacques un jour où l'autre,
on est tous redevable aux livres et mythes premier, à la bible, à la mythologie et j'en passe...)
je crois qu'être un simple homme de bien, ou femme )
est le plus difficile...
et qu'on est souvent rattrapé par les sommets qu'on cherche tous à atteindre.
Ce n'est que mon opinion, le "on" et le "nous", une simple formule pour m'exprimer.
Les mots nous trahissent en permanence, souvent je pense que le simple balayeur de la rue est plus philosophe que moi,
voir même le fou puisque je crois que l'on est pas loin de me ranger dans cette catégorie...

Bien amicalement à tous et toutes...
Je retourne balayer ma cour
et jardiner, très loin du candide de Voltaire...

Bonne continuation...

Écrit par : Jacqueline W. | 09/12/2013

@ Jacqueline W., tu n'as pas à te justifier de quoi que ce soit. Tes citations sont toujours intéressantes et tu apportes beaucoup au Laboratoire. J'ai pour principe de ne pas supprimer les commentaires qui me déplaisent car je pense que le mieux est qu'ils soient lus et que ceux qui fréquentent le Laboratoire se fassent librement leur opinion ! Je crois que Thierry à dit d'excellents choses en réaction. Et ne balaye surtout pas ton jardin, tu risquerais d'abimer les belles fleurs qui y poussent. Et dis toi bien que ces "certains" qui t'ont attaquée sont de parfaits inconnus venus se faire remarquer sur un blog qui a du succès.

Écrit par : ariaga | 09/12/2013

"...la préparation peut aussi agir comme un poison mortel qui pénètre les corps de la même façon que l'esprit (pneuma) pénètre sa pierre."

C'est que le bien et le mal sont des concepts humains. Dans la nature ni bien, ni mal, tout se rencontre dans l'alchimie naturelle créatrice de l'univers. Naissance et mort.

Amitié, chère Ariaga.

Écrit par : Miche | 10/12/2013

Il y a un tout d'un coup sur ce blog un abruti qui n'emploie que le mot connerie...sans doute en se mirant dans le miroir de son autosatisfaction béaâââte. Qquand on n'en est là, il vaut mieux se câcher sous les draps de sa médiocrité, au lieu d'aassassiner les vrais
connaisseurs du réel, ni âcres ni jaloux. Le fiel ne ronge que son propre corps?

Écrit par : ÉPHÊME | 12/12/2013

j'ai l'impression qu'on est passé de l'âne au coq ! au petit coq même
mais de coquetterie il n'était pas question, d'âneries par contre oui !

Écrit par : Thierry | 12/12/2013