07/08/2015
Ville engloutie (bis,4)
Assise sur le banc des rêves de vacances
dans la transparence des gouttes de pluie,
pendant ma transhumance imaginaire vers un soleil mouillé,
dont l'or brillait entre les gouttes,
soleil du Diable qui bat sa femme parce qu’elle est trop belle,
j'ai cru apercevoir, derrière le miroir,
là où l'horizon se retire au fond du ciel,
le reflet d'une ville engloutie,
dont la respiration
faisait comme une brume au dessus de la mer.
Aurai-je le courage de tenter le voyage,
vers la cité perdue dont tinte encore la cloche,
pour ceux qui savent entendre ?
Ariaga
08:00 Publié dans arts, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, écriture, voyage, vacances, jung, ville, légende, fantastique