Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Amour massacré | Page d'accueil | Le Yi King »

22/11/2006

Alchimie et Nature

Le terme "alchimie" a pour origine un mot arabe EL-Kimya, lui- même dérivé de Kemi qui signifie terre noire. Or, Terre Noire était un des noms de l'Egypte ancienne, ce qui conforterait l'idée que l'alchimie y a sa source. C'est Toth, dieu de la mathématique et de la science, qui serait à l'origine de la figure d'Hermès Trismégiste (dont j'ai déjà parlé), lui- même modèle du Mercure médiéval. Après de nombreux chaînons intermédiaires, et un passage déterminant dans la culture arabe, des idées, considérées comme néfastes par l'Eglise chrétienne, ressurgirent, un peu comme un courant souterrain qui remonte à la surface chez les alchimistes du Moyen-Âge.

    Les deux postulats qui servaient de fondement à l'alchimie étaient l'unité de la Nature, et même de l'univers. Cela allait du macrocosme au microcosme. De ce premier postulat découlait que, du fait de leur origine commune, leur différence n'étant qu'une diversification de l'unité. Tout élément pouvait donc se transformer en un autre. Il suffisait pour cela de posséder l'outil de transmutation : La pierre philosophale. L'alchimie décrit donc, dans ses différentes phases, un processus de transformation ayant comme justification le fait que le monde est un. 

Pour ces alchimistes du Moyen-Âge, qui se voulaient très chrétiens, mais sentaient un peu le fagot, la Nature, toute imprégnée de divinité, en vertu du principe : "tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut", était toute puissante. Elle était leur guide, leur étoile, avec l'aide de Dieu. C'était aussi la Mère  de toutes choses, et il n'y a aucun doute  sur sa toute puissance féminine. Dans un monde dominé spirituellement par l'image masculine on peut dire que les alchimistes ont fait remonter à la surface la part féminine de la divinité.

Ce que je vous raconte là n'est qu'une rapide approche du sujet mais à ceux qui se demanderaient pourquoi ces fous, qui passaient une vie entière à travailler et prier ( ils avaient aussi souvent une "soeur" qui travaillait avec eux...), sans, probablement, aller jusqu'au bout de leur quête, me fascinent, je répondrais qu'ils n'étaient pas si fous que cela. Ils n'avaient pas de connaissances scientifiques suffisantes, ils vivaient dans un monde de symboles mais certains scientifiques contemporains ne cherchent-ils pas l'unité de la matière ? D'autres ne  "spiritualisent" t-ils pas cette même matière ? Alors je crois que je vais encore longtemps m'intéresser passionnément à ces fous. Tout au moins à ceux qui ne cherchaient pas seulement à fabriquer de "l'or vulgaire" mais cherchaient cet or dans le secret de la nature et de leur âme.

 

 

 

 

Commentaires

A Ariaga

Je ne sais que dire,
Sinon que les mots me manquent,
Devant tant de rêves,
Et que je voudrais avec vous les partager,
Même dans une vie courte et brève.

Je ne sais que dire,
Sinon que votre esprit,
Me donne envie d'écrire,
Et de vous parler de terres inconnues,
Ou nous partirions vivre loin de tout,
Des hommes et de ce monde de fureur,
Qui assassinent une à une chaque fleur,
Chaque pensée joyeuse,
Chaque pensée chaleureuse.

Je ne sais que dire,
Sinon qu'il y a près de vous comme richesse,
Qu'un seul royaume infini de tendresse,
Et qu'il y a comme seul but à ma vie,
Comme seul ivresse,
Que le plaisir de l'amour
Et de simplement croire qu'il durera toujours.

Écrit par : Stef91 | 23/11/2006