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07/06/2013

Prisonniers du mur

écriture,philosophie,pensée,jung,prison

La manière de penser acquise fait de nous des prisonniers enfermés entre des murs de processus et de codes.

Il nous reste une liberté : creuser patiemment pour essayer de percer quelques trous qui nous permettront de jeter un regard de l'autre côté du mur. C.G.JUNG a passé sa vie à creuser ...

Ariaga

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Commentaires

Le jeu consiste à détricoter tout ce que l'éducation a méticuleusement construit autour de notre coeur.
A détricoter tous les multiples conditionnements, et surtout, à prendre conscience de toutes les barrières que nous avons nous même érigées pour nous protéger ou, tout simplement, pour être en conformité avec ce que l'on attendait de nous...
Travailler sans cesse, sans relâche, avec un détermination sans faille pour bousculer toutes ses entraves.
Jusqu'au jour où... le mur craque...
Alors le mot Liberté prend toute son ampleur...
Belle soirée, Ariaga.
Jacques

Écrit par : Jacques | 07/06/2013

il y a un mot pour cela - Déconditionnement -
la socialisation et la sociabilisation ont un prix
avec l'âge le vernis craque et le crépis se gondole
un sacré prix pour, sans parler de petit mur jaune
égratigner quelques consciences averties et pas affadies
par l'existence que la conformité et la conformation
par le passage au pli, au moule, nous éloigne un peu plus
de nous chaque fois et qu'une vie pour se retrouver
, il n'y a rien de trop , sans aller au galop !

Écrit par : Thierry | 07/06/2013

Tellement lourds ces codes, tellement pesants ces bénéfices secondaires.... Le chemin vers la liberté est long mais nécessaire.

Écrit par : Bonheur du jour | 07/06/2013

Bonjour très chère Ariaga

Comme je te répondais sur mon blog ( http://zemapprentimaitrezen.wordpress.com/2013/06/03/zem-13/ ) car finalement il y a "lien" entre les deux sujets même si complètement différents en apparence, le risque de creuser c'est encore de construire. Car creuser impose de l'ingénierie, de la recherche, de la reflexion, de la prudence (il faut étayer)
et que la déconstruction, le déconditionnement , comme très bien dans les commentaires ci-dessus, soient unenouvelle construction.

Marshall Rosenberg dit (dans l'autre sens, j'inverse intentionnellement) les mots sont des murs, mais ils peuvent être des fenêtres. Et si le mental arrête de penser à ces murs comme des murs, ils peuvent s'ouvrir tout seul. Je pense à des moines Tibétains prisonniers dans les geoles chinoises qui ont expliqué comment par la méditation ils n'étaient pas enfermés (même si physiquement ils l'étaient bien)

je t'embrasse, ainsi que tous ceux qui passent ici et déposent tous ces mots si riches.

Écrit par : Frédéric | 07/06/2013

Une poule sur un mur qui picore du pain dur, picoti, picota...

Pour que le pain ait des trous il faut que la pâte lève bien. L’essentiel est donc, je crois, d’ajouter à la lourde pâte de nos petits savoirs conscients et de nos grandes ignorances de nous-mêmes le levain venant de l’inconscient, venant de l’au-delà du domaine conscient dans lequel nous complaisons trop facilement dans d’étroites et frileuses limites.
Levain provenant du monde intérieur, levain des rêves accueillis et pris en compte, levains des imaginations actives, par exemple.
Lorsque ce levain est dans la pâte, ce qui est aussi le cas au cours des authentiques méditations des moines bouddhistes, tous les ingrédients contenus dans la pâte, pensées, sensations, sentiments, intuitions, etc., tous les ingrédients concourent à faire un bon pain souple et pourvu de nombreux « trous ».

Écrit par : Amezeg | 07/06/2013

Petit oubli - Dans mon précédent commentaire il manquait un NOUS (pour faire Nounou...?) :
"....venant de l’au-delà du domaine conscient dans lequel NOUS NOUS complaisons trop facilement dans d’étroites et frileuses limites."

Écrit par : Amezeg | 07/06/2013

Lors des soirées méditation et pleine conscience où je me rends régulièrement, j'apprends à percer quelques trous dans ce mur m'enfermant depuis des années dans des habitudes et un ronron quotidien qui ne me satisfont plus car trop limités et restreints, et je commence à apercevoir de l'autre côté. C'est bon… :-)

Écrit par : Françoise | 07/06/2013

et quelle liberté... Percer notre trou dans la terre nourricière comme un ver dans le cadavre de nos parents... eh eh, comprenne qui pourra en faisant attention à ne pas créer d'autres murs illusoires... Bises Ariaga ! :)

Écrit par : lechantdupain | 07/06/2013

Ta première "bulle" me plaît beaucoup :
Voilà bien en effet le début de tout...comprendre que nous nous enfermons nous-mêmes dans une manière de penser...le premier "pas" libérateur étant de devenir conscient de cette "prison mentale"...invisible mais réelle.

Cela fait bien une dizaine d'années que cette réflexion me taraude...Comment changer notre manière de penser (et de voir)?

Certains appellent cela "changer de paradigme"...

Écrit par : La Licorne | 07/06/2013

Ah... les pensées et les certitudes... Beaucoup d'entre nous ne veulent pas se remettre en question, d'autres n'en ont pas le courage... Ceux qui restent se doivent de tomber dans l'autosatisfaction de leur démarche... en clair nous sommes notre propre handicap dans notre rééducation à marcher.

Écrit par : Le rônin | 08/06/2013

Chère Ariaga,

Les bulles ouvrent donc des brèches… elles oxygènent

merci pour la bouffée d'air frais

Écrit par : venezia | 08/06/2013

Bonjour amie,
oui nous sommes prisonniers de nos codes mais nécessairement quand nous pouvons nous libérer de quelques uns nous en recréons d'autres, c'est une recherche qui ma nature est éternelle
Bon week-end
Bises amicales
Daniel

Écrit par : bichon39 | 08/06/2013

En toute circonstance nous sommes libre d'aimer et de laisser la lumière entrer :)
je t'embrasse Ariaga

Écrit par : plume bleue | 08/06/2013

@ Jacques, tout à fait d'accord avec ce que tu écris. Je pense que c'est ce qui est arrivé à Jung. Le problème est de trouver comment communiquer cette expérience.

Écrit par : ariaga | 08/06/2013

@ Thierry, je pense que nous avons plusieurs chances mais chacune doit être vécue intensément.

Écrit par : ariaga | 08/06/2013

@ Frédéric, très juste il ne suffit pas de détruire, il faut reconstruire. Grand merci pour ta réponse sur ton blog au sujet du vide et du plein ...

Écrit par : ariaga | 08/06/2013

@ Bonheur du jour, c'est toujours un joli moment d'aller lire tes propos à la fois si simples et si plein de sens sur l'alchimie du quotidien.

Écrit par : ariaga | 08/06/2013

Coucou Ariaga, sois prudente, ne va pas tomber du haut des tours...bisou et bon week end...

Écrit par : le Pierrot | 08/06/2013

@ Amezeg, ta réflexion est toujours aussi intéressante, originale et je dirai même, pour aujourd'hui, très poétique.

Écrit par : ariaga | 08/06/2013

Dans Beckett, il est souvent question de mur. Je ne sais plus quel personnage découvre qu'en se heutant au mur, que c' est creux...que derrière il y a le vide...
Bon dimanche chère Ariaga. Amitiés.

Écrit par : Hécate | 09/06/2013

Au pied du mur on n'est pas roi,
la paroi est là souvent froide et surtout roide
c'est au pied du mur qu'on voit le maçon
on peut taper dans le mur
ébranlera t on ses convicitions ?

Écrit par : Thierry | 09/06/2013

Creuser, creuser encore et toujours, m'émerveiller de chaque chose, petite ou grande, sonder le mystère de la vie et de la mort, telle est ma quête ... En vénération et modestie ...
Tendres pensées pour toi, Mon Ariaga ;-))

Écrit par : Kaïkan | 09/06/2013

La grande affaire n’est pas, à mon avis, de creuser mais plutôt de savoir "se faire creux" pour accueillir ce qui veut être reçu dans l’espace intérieur qui lui est ainsi offert. « Videz les têtes, remplissez les ventres ! » dit le vieil adage taoîste. Lorsque les têtes se vident de leurs murs de conscience raide et bétonnée pour laisser venir et accueillir ce qui vient du Ventre du Monde, c’est à dire ce qui vient de la grande matrice universelle, les ventres se remplissent de ce qui nourrira la transformation en direction d’une liberté nouvelle. Nietzsche parlait, je crois, d’être libre dans une nécessité toute pleine d’amour. Cet amour ne serait-il pas l’accueil de ce* qui dépasse la conscience limitée et qui lui demande de « se creuser » afin de lui faire place.

*Les rêves, par exemple, que la plupart tiennent aujourd’hui pour des chimères assez négligeables et peu dignes d’intérêt...

Écrit par : Amezeg | 09/06/2013

Le problème est que certains n'ont aucune envie de percer le mur....

Écrit par : ÉPHÊME | 09/06/2013

@ Françoise, tu as la chance d'être le le bon chemin vers la libération.

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

@ lechantdupain " Comme un ver dans le cadavre de nos parents" dis, c'est fort ce que tu écris là ...

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

@ Le ronin, tu as bien raison, nous sommes notre pire ennemi.

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

@ Venézia, je suis certaine que tu t'y connais en bulles de savon (fait maison naturellement).

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

Casser des murs et jeter des ponts, ça drapelle du Hugo !
Les murs sont juste la matérialisation du fait que la liberté est limitée
la contingence la règle et l'enfermement permanent
la certitude aliène plus surement que les questions
le doute raisonnable fait jouer l'émotion
la motion n'est pas que de censure
la sangsue nous glace et se régale

Mais édifier des parois à aussi du bon dans le sentiment tout momentané de protection
tout faire voler en éclat ne veut pas dire pas de réemploi de matériaux
le cycle du temps c'est faire et défaire, bâtir et détruire pour mieux reconstruire
Revenant de saint Just de Valcabrère en Comminges je peut attester de ces palimpseste muraux qui ne sont pas incestueux mais mêlent allégrement époques et matériaux pour recomposer
Car il faut dans le puzzle remplacer et permuter mais cela fait réfléchir

Écrit par : Thierry | 09/06/2013

@ Bichon39, tu dis que quand nous nous libérons des codes nous en créons de nouveaux. Tu m'interpelle et tu ouvres là un sujet de réflexion.

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

@ Plume bleue, oui, mais parfois nous portons un bandeau qui nous empêche de la voir.

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

mes murs ne sont ni religion ,ni racisme .. super ouvert sur la vie et à l'écoute des autres

Écrit par : keyouest | 09/06/2013

@ Hécate, c'est possible qu'il n'y ait que le vide mais il faut aller voir pour être certain ...

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

@ Kaïkan, tu sais combien je suis en harmonie avec ta quête ...

Écrit par : ariaga | 09/06/2013

Les murs nus nous dépriment souvent mais habillés ils ont déjà un côté plus présentable, on ne met pas assez de tapis aux murs, à l'orientale
ça permettrait de s'envoler plus facilement vers nos rêves et autres souhaits de changement et malgré la période ubiquiste ils sont toujours là bien en place.

Écrit par : Thierry | 09/06/2013

@ Èphême, ils ont trop peur de ce qu'ils pourraient voir.

Écrit par : ariaga | 10/06/2013

@ ARIAGA À TOUS, je ne peux pas toujours répondre à tous les commentaires mais je remercie tous ceux qui apportent du combustible à l'athanor. Il y a aussi des fois où je n'ai rien à ajouter car vos mots se suffisent à eux même. Je peux juste faire un coucou ! je vous ai vus.

Écrit par : ariaga | 10/06/2013

Je m'appuie sur ton dernier commentaire (Il y a aussi des fois où je n'ai rien à ajouter car vos mots se suffisent à eux même. ) et à tous ceux qui précèdent...pour juste glisser à travers ce mur un mot d'amitié.

Écrit par : Louis-Paul | 12/06/2013

@Louis-Paul, nous sommes sur la même longueur d'onde.

Écrit par : ariaga | 12/06/2013

Nos pensées ne nous appartenant pas, même avec un travail sur soi "profond" voire très profond, impossible d'être libres...

Mais on peut dénouer légèrement pour mieux respirer !

Je t'embrasse

Écrit par : Lmvie | 13/06/2013

@ Lmvie, dénouer légèrement pour mieux respirer cela me semble un très bon début du travail sur soi.

Écrit par : ariaga | 13/06/2013

Justement je pensais que si on devait retourner dans le milieu scolaire on serait un peu déboussolé car les programmes ont bien changé.

Écrit par : elisabeth | 14/06/2013