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20/08/2015

Du carburant pour le voyage (bis,14)

 

 

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   C. G. Jung, que je préfère appeler Carl Gustav, car il fait partie de mes amis intérieurs, est, depuis le début des vacances imaginaires, assis sur le banc principal, on pourrait dire la locomotive du train de voyage des bancs. Lui, si présent sur le blog, s'est montré très discret depuis le départ. Je crois qu'il nous observait avec son sourire ironique si séduisant. Et puis il a entendu parler de carburant de moteur, de tout ce qui pouvait propulser les bancs des voyages imaginaires. Alors il s'est levé et nous a parlé , avec un peu d'impatience. Et que faites vous de l'imagination active, le meilleur moteur pour voyager au pays de l'inconscient ?  Enseignez nous donc, ont dit en choeur les passagers des bancs. Carl Gustav s'est alors exprimé et, en prenant quelques libertés, imagination oblige il a dit :

 

D'abord, si certains d'entre vous veulent en savoir plus  sur les voyages vers ailleurs lisez le chapitre "Le voyage dans l'au-delà" du livre de Marie-Louise von Franz C.G.Jung , son mythe en notre temps (Buchet/Chastel). Pour ce qui est de l'iimagination active, allongez vous sur le banc, et laissez venir tout ce qui émerge de l'inconscient. Accueillez, comme si c'était vrai, les émotions, les phantasmes, les pensées obsédantes, les images de rêves. Vous verrez, ces éléments que vous laisserez émerger emploieront souvent pour s'exprimer un langage étrange, pathétique ou ridicule. Vous pourrez être choqués, vous dire : mais comment est-ce que je peux imaginer des choses pareilles ? Pas besoin de comprendre, recevez comme un cadeau. Vous pouvez dialoguer avec ces éléments qui remontent à la surface et surtout en profiter pour exprimer toute la puissance de votre imagination. Écrivez les, dessinez les, vous pouvez même les danser...et surtout soyez spontanés, ne cherchez pas à trop bien faire, à esthétiser. Laissez simplement se réunir harmonieusement les deux tendances du conscient et de l'inconscient et votre iimagination voyagera comme celle des grands artistes dont les cloisons avec les richesses de l'inconscient sont plus minces que chez les autres humains.

 

  Je sens que le train de banc va prendre de la vitesse. Carl Gustav qui a déjà fait le plus grand Voyage, celui du passage dans l'au-delà, nous a donné une nouvelle impulsion. L'imagination active est un super carburant. 

              Ariaga

Commentaires

Laisser venir et accueillir... Que de surprises peuvent ainsi remonter à la surface de la vie ! Bises Ariaga, de belles pensées vers toi. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 20/08/2015

Carburant, moteur, combustible , mouvement
le train de bancs avance Cahin Caha et s'ébranle dans la pampa.

Regardant une superbe émission sur la Bolivie, ses salars et la liaison enfin retrouvée vers l'Argentine, je me disais que ces bancs de bois et ces cimetières de locomotive étaient des éléments du paysage mais aussi des dopants naturels de l'imagination, mis à part le Sorotche , le mal des montagnes qui fait qu'on plane haut dans l'altiplano.

Les mines du Potosi et les variétés de pommes de terre complètes l'ensemble avec la richesse minérale lithiée des salars en prime (pas de risque) et finalement les batteries et la tractions électriques des bancs pourrait y prendre place aussi et pas de guerre lasse (cette guerre des phosphates entre la Bolivie et le chili qui a privé le premier d'un débouché maritime et oblige la marine nationale à manœuvrer des indignes bateaux sur le lac Titicaca.

Des trains pas comme les autres, disent ils ? Assurément et le concept de la lévitation modernisé pour les skate boards pourraient redonner une seconde jeunesse aux bancs volant dignes héritiers des tapis.

Pourtant le mouvement ne suffit pas, la propulsion est une chose et le guidage, la direction en est une autre, en toute discrétion le GPS fera son œuvre comme la boussole et la rose des vents.

Finalement l'éventail est large.

Écrit par : THierry | 20/08/2015

Bonjour chère Ariaga....le train de l'imagination nous conduit où l'on n'oserait à peine aller en réalité !
J'aime beaucoup cette phrase de Daphné du Maurier :"Les gens et les objets disparaissent, pas les lieux."
Mes amicales pensées.

Écrit par : Hécate | 20/08/2015

Juste j’imagine.
J’arrive dans un village (avec un lac pas loin bien sûr) et je vois un vieux monsieur assis sur un banc. Nous échangeons quelques mots puis – avant de le quitter- je lui demande s’il veut bien me dire son nom. Lui de me répondre : "Carl Gustav mon garçon, cela ira." J’imagine…

Écrit par : Louis-Paul | 20/08/2015

Si le banc est en teck, l'huile du même nom saura lui conférer tout l'allant nécessaire.

Écrit par : Thierry | 20/08/2015