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21/08/2015

Explosion!(bis,15)

 

 

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   Chers compagnons des vacances imaginaires, chers voyageurs des bancs du train du rêve, je crois que les effets conjugués de notre imagination active et de nos divers phantasmes d'évasion ont été trop puissants.  Aslè m'avait bien parlé d'un moyen explosif, le grisou, pour propulser la locomotive, je ne savais pas que ses idées avaient autant de force ! 
   Mon cher Athanor-Ordinateur, qui semblait si heureux du Léopard que je lui avais offert, a du se trouver dépassé par toutes les énergies que lui offraient si généreusement les lecteurs, surtout ceux qui viennent déposer sur le banc leurs mots, ces mots qui servent de carburant pour nos voyages sans limites. C'était trop, trop fort, trop beau et, hier soir, la batterie d'Athanor, son propulseur pour s'éloigner du banc, a tout simplement explosé! Athanor est solide et fidèle et son corps fixe n'a pas été endommagé. J'étais quand même quelque peu secouée... Dès ce matin, un grand sorcier de mes amis a prodigué ses soins et le train et les voyageurs, un peu choqués, sont repartis grâce à un Athanor moins mobile mais toujours aussi vaillant. 
   Vous voyez chers amis que l'on peut vivre de dangereuses aventures sans quitter son bureau...son banc plutôt.
              Ariaga

Commentaires

au pied de mon banc, je vivais heureux, personne ne m'avais mis au ban . Le banneret tenait fièrement mes couleurs .
Mais le magma informe laissait couler et couver de dures et rudes réalités de par ce monde, de folie et violence !
la lance...à incendie, brandie pour éteindre toutes ces situations, climatiques, sociales, géopolitiques, liées aux activités pyrophoriques de Gaia ne pouvait nous laisser euphoriques.
Athanor qui ne perdit pas le nord et qui dans son ardeur matinale soufflait déjà des remugles comme dans un bugle.

merci Ariaga d'ouvrir tout grand ces fenêtres, on change d'air, on chante un autre air, les trouvères sont convoqués.

Thierry Gustave (avec un e je sais !)

Écrit par : THierry | 21/08/2015

de la convection à la conviction , le rougeoiement s'active

Écrit par : THierry | 21/08/2015

La spirale du temps s'étend et l'inspire hâlé du Erta Alé dans le Danakil
nous fait penser à un grill aux résistances chauffantes portées à l’incandescence.

Le rougeoiement compulsif et les coques dorées qui s'en détachent décachètent le secret en fusion rapide et tournoyante, alors le fond noir piqué de ci de là convulse et de cette vulve nait la matière fusionnelle.

Un canari nous sauverait d'un coup de ce gaz explosif qui exsude de la roche carbonifère mais le front plissé des anticlinaux nous incline à la plus grande des prudences.

Écrit par : Thierry | 21/08/2015

Je te croyais en plein voyage, déracinée, jambes en l'air sur une charrette chargée à bloc !! Et voici que l'athanor-ordi continue de fournir non stop, avec l'ami-Thierry pour interlocuteur ! J'espère que tout ce passe bien, chère Ariaga ; tu discutes du haut de ton "Château ambulant", c'est donc que tout va bien .

Écrit par : Aloysia | 22/08/2015

Il y a dans les soufflures et les boursouflures, des souillures magmatiques des scories spasmodiques, et dans les spasmes maudits de la matière en fusion qui dégaze et relâche ses vapeurs méphitiques il y a inscrit en creux un développement à venir.

Alors lapilli, pouzzolanes et fumerolles s'associent et dévalent les pentes péléennes en longs panaches qui estourbissent, tranchent et hachent, recèlent des forces cachées, insoupçonnées et ce mélange si chaud qu'il ébouillante en nuées ardentes paroxystiques.

Les coulées pyroclastiques renforcées par les lahars ont tout balayé, consumé, dissous, lessivé.

1902 le feu a parlé, Saint pierre est détruit

le beau film d'époque que j'ai pu montrer à mes élèves à Barcelone en 1983 contait ce traqique destin et le rescapé, le prisonnier à l'abri des murs d'une geôle .

Mon cousin Henri descendant d'habitants du sud aussi me l'a raconté comme une transmission orale nécessaire.

j'attends encore d'y aller voir les pics d'extrusion andésitiques et la trachyte

Écrit par : Thierry | 22/08/2015

J'espère que tu n'as pas été brûlée. Tu nous l'aurais dit. Bon week end.

Écrit par : elisabeth | 22/08/2015