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24/01/2017
Laboratoire
Dessin ÉPHÊME
Le mot LABORATOIRE, souvent employé sur ce blog, est d'une richesse exceptionnelle si on "joue" avec lui sur le mode "langue des oiseaux" des anciens alchimistes. La vue et les sons sont convoqués. Je vous donne ce qui m'est venu en quelques minutes mais je suis certaine que d'autres amplifieront (çà c'est Jung) encore plus.
ORATOIRE, c'est le premier pour quiconque s'intéresse à l'alchimie, l'oratoire étant le lieu du laboratoire où priait l'alchimiste.
LABO, c'est tellement évident ...
RAT, hélas !
OR, on reste dans l'alchimie et la recherche de l'or réel ou philosophal.
LA, une note importante qui donne le ton du mot.
TOI, il n'y a pas de moi sans toi.
IRE, un peu de colère, à la fin quand la recherche s'éternise et n'aboutit pas.
.........
Il faudrait mettre un peu d'ordre dans tout cela mais je le donne comme c'est venu.
J'entends aussi labeur, labourer, et cela me fait penser qu'il ne faut pas oublier de labourer sa terre intérieure. ... et beau, comme l'est la recherche de la vérité.
Ariaga
Sur le site C.G.Jung, rêve alchimie homéopathie j'ai publié un texte intitulé La mort du héros avec une belle illustration de Éphême.
17:41 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : écriture, jeux de mots, philosophie, alchimie, art, ariaga, jung
Commentaires
Pour des visions plus idylliques j'aime à penser à Bora et même si possible deux fois , Lagon dit on !
Bola ça fait plus argentin mais pas argentique pour attraper quelques animaux courant bien vite dans la pampa, et les gauchos pas gaucher ne sont pas si mauvais avec ces trois boules au bout de lanières de cuir. Pour autant il manque un l. Sinon ce serait aussi délicieux que des croquettes.
Bor sans d ou e et l'on choit en pensant aux barres de contrôle des réacteurs.
j'en laisse pour ne pas que ces manœuvres sans cornues ne distillent pas de méphitiques propos.
Écrit par : Thierry | 24/01/2017
Les labeurs font partie de nos vies. Je viens de passer 3 h 1/2 au jardin, sous le soleil et une température de 9 ° à remuer la terre et les cailloux, à enlever des racines de divers végétaux. A faire un petit muret de pierres là où j'ai prévu. Mais ce n'est pas terminé. Je n'ai pas trouvé d'OR dans mon jardin. Je n'ai pas trouvé de RAT. J'ai entendu quelques notes de musique, le chant des tourterelles qui se parlaient d'un arbre à un autre comme le font les indiens. Mais leur chant était-il composé de la note LA ? Voilà mes pensées du soir après cet après midi de LABEUR. Bonne soirée Ariaga.
Écrit par : Elisabeth | 24/01/2017
Je crois que tu as presque épuisé le sujet, Ariaga... Avec ce mot, je reste sous le charme à la fois du "labourage" auquel on s'y consacre, et du "rat" qui n'est point "rature". On peut y ajouter une pensée pour le "labe" d'astro-labe et de lab-yrinthe, et préciser que "là" séjournent de "beaux rats" tel celui que nous a dessiné Ephême. Il y a encore ce merveilleux futur du verbe "ouïr" qui me revient des vers d'Apollinaire dans "Le Brasier" :
"Et le troupeau de sphinx regagne la sphingerie
À petits pas Il orra le chant du pâtre toute la vie"...
Et pour finir, il est vrai que l'OR est vraiment central dans ce mot, et si j'ai tendance à penser qu'il est suivi de "à toi", la terminaison "toire" donne vraiment l'impression d'un cercle qui se referme sur soi-même, voire d'une sphère, d'un globe lumineux. En effet les lettres de ce mots sont très claires et leur prononciation très fluide, je les vois blanches et blondes, coulant comme l'eau.
Écrit par : Aloysia | 24/01/2017
@ Thierry, je n'en attendais pas moins de toi, nous emmener en Polynésie et dans la pampa ...
Écrit par : Ariaga | 25/01/2017
@ @Élisabeth, lire ton commentaire a été un plaisir, tu sais bien jouer.
Écrit par : Ariaga | 25/01/2017
@ Aloysia, je suis vraiment émerveillée par le travail effectué dans les commentaires, le tien étant un bel exemple. Je l'ai lu deux fois, c'est de la poésie.
Écrit par : Ariaga | 25/01/2017
Hello Ariaga et ami (e)s du Laboratoire du Rêve et de ...
Labor (labeur), le travail donc de l'alchimiste dans son oratoire.
Les rats de laboratoires, c'est trop de souffrance, ce sont aussi des singes, des chiens et des hommes. Alors pourquoi pas Râ, le dieu du soleil visible, car après tout l'alchimiste ne cherche-t-il pas à retrouver la lumière « prisonnière » au cœur de la matière ?
Écrit par : Miche | 26/01/2017
Je n'ai hélas pas l'esprit assez fécond sur ce mot qui n'évoque pour moi que recherche, maladie et progrès de la médecine mais j'ai pris plaisir à te lire ainsi que les commentaires (que je delaisse habituellement).
Écrit par : Chinou | 26/01/2017
Ce mot n'a rien de très poétique en lui même, mais tu sais lui donner tant de vertus qu'il en devient agréable. Chercher, n'est-ce pas l'oeuvre de toute une vie ? Amitiés. Joëlle
Écrit par : JC | 26/01/2017
Un travail poétique autour de ce mot qui nous entraîne habituellement dans des sphères plutôt médicales ou scientifiques.. J'aime assez l'aspect labour intérieur. Il y a du travail pour tous dans ce domaine.. Ire : aussi, les laboratoires sont des usines à fric.. et je ne supporte pas que l'on utilise des Rats ou autres animaux à des fins scientifiques.
Écrit par : Sedna | 26/01/2017
Labo c'est ballot j'aurai préféré avec lavabo
mais cabinet d'expérience c'est plus ancien
enfin il n'y a pas toujours eu l'eau courante
et puis que ce soit pour confectionner des remèdes
ou encore se livrer à des expérimentations
en construisant des montages il faut parfois
des assistants qui ne tiennent pas la chandelle
mais servent de laborantins.
Maintenant on va au labo d'analyses
aux tenants bio médicaux mais quand
les médecins étaient des physiciens
et les physiciens des embryons de physiciens
les chimistes plus tout à fait des alchimistes
il y avait des lobes aléatoires.
l'époque des e labs est là
pourtant dans laboratoire il y a boite et à boire aussi
des pipettes, des tubes à essais, des ballons
des erlenmeyer mais aussi des éprouvettes
des pinces et des becs bunsen, des colonnes à distiller
des vigreux, des ampoules, des capillaires etc.
dans les oblats on les a oubliés
Écrit par : Thierry | 26/01/2017
Sans doute l’illustration…j’ai de suite pensé au film d’Alain Resnais, (Mon oncle d'Amérique) et bien sûr aux recherches du Professeur Laborit.
Sinon le mot n’est pas de mes préférés sans que je ne sache trop pourquoi ; peut-être de mauvais souvenirs de collégien ?
Mais le mot en titre de ton blogue – et surtout son contenu - me propose depuis pas mal de temps une autre approche du laboratoire, riche en échanges et partages. Ce labo-là me convient et même me comble.
Écrit par : Louis-Paul | 26/01/2017
Je suis à mille lieues de l'alchimie,
Mais ce matin si froid,
LABO me dit LABEUR,
BORA me dit BEAUX DRAPS,
TOI c'est TOI,
As-tu besoin que je te le REdise!
An
Écrit par : Binh An | 27/01/2017
@ Miche, quand je pense que je n'avais pas vu RÂ, heureuse ment que j'ai des lectrices comme toi .
Écrit par : Ariaga | 27/01/2017
@ Chinou, les commentaires ce sont cinquante pour cent du Laboratoire. Sans eux il y a longtemps que j'aurais abandonné le blog pour me consacrer uniquement à Jung.
Écrit par : Ariaga | 27/01/2017
@ JC, oui, nous sommes d'éternels chercheurs et je pense que les réponses sont là mais que nous ne les voyons pas en une seule vie. Il faut encore et encore apprendre.
Écrit par : Ariaga | 27/01/2017
@ Sedna, je partage ton IRE.
Écrit par : Ariaga | 27/01/2017
Bonjour Ariaga,
Vous avez choisi un fort beau mot que j'écouterai comme vous dans la langue des oiseaux.
Ainsi j'entends comme tout un chacun " Labor" qui veut dire travail, un travail persévérant, qui requiert les plus hautes capacités, comme Hercule le montra dans ses douzes travaux, qui sont l'image du travail que nous demande le Soi pour réaliser l'individuation, le mariage intérieur ou union de l'âme avec son dieu, symbolisé par l'image de l'or.
Comme premier travail je proposerai pour ma part d'écouter ses rêves et
d'en chercher l'interprétation, et ce sur un long terme. Et Dieu sait que ce n'est pas facile.
Le deuxième travail est donné par la suite des syllabes de laboratoire :
comme vous j'entends tout simplement et immédiatement " oratoire". Oratoire désigne le lieu de la prière intérieure, le moment où l'on se recueille dans le silence. Cette prière s'appelle l'oraison, qui est la prière personnelle où l'âme exprime son désir d'accueillir et de s'unir à son dieu.
Mais qui se recueille encore dans la prière d'adoration ?
C'est bien ce que fait celui qui cherche à interpréter son rêve et qui met tout son amour à comprendre l'expression de son dieu qui l'habite.
C'est aussi ce que chacun peut faire humblement en s'occupant du labeur des tâches quotidiennes, le ménage, le jardin, ces tâches plus ou moins fastidieuses, qui sont, au plus profond, la marque de l'amour qu'on porte à l'autre. Pendant ces tâches, l'âme chante aussi son amour à son dieu. Le vieux conte l'exprime clairement : l'âme, celle qui épouse le prince charmant, s'appelle Cendrillon. Aucune image ne saurait mieux décrire " le caractère ingrat, dépouillé, humiliant de la phase centrale du travail", comme l'écrit l'alchimiste Etienne Perrot dans " Les trois pommes d'or".
J'en viens donc à ce travail ingrat et humiliant.
En effet, laboratoire contient aussi l'association or et rat, comme vous l'avez signalé.
Vous relevez la présence de "or", métal inaltérable, symbole de la divinité dans les rêves.
Et juste à côté se trouve "rat", que, avec un "hélas", vous avez choisi pour illustrer votre post.
Chez les Grecs par exemple le rat accompagnait le dieu Appolon, dieu du soleil, dieu de la peste : double aspect du dieu, bien connu aussi par les Juifs.
Voici ce que proclame Dieu qui s'exprime par la bouche de Moïse.
( Deutéronome, ch.32, v.39 et suivants).
"Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et Je guéris, Et personne ne délivre de ma main."
On se trouve là face à un dieu instinctif, qui se venge, qui punit, qui tue, et qui fait vivre,... dieu de lumière et d'ombre.
Ainsi, l'or est lié au rat, la divinité intérieure se rencontre aussi dans la vie instinctive intelligente, méprisée et crainte, dans l'ombre et le mal. C'est bien là ce que Jung n'a cessé de dire et de montrer ; c'est bien là encore ce dont les rêves actuels nous avertissent de façon inquiétante.
Jung dans " L'homme à la découverte de son âme", p 330 explique :
"L'homme, en une certaine acception, n'est pas bon ; en dépit de tout ce qu'on en peut prétendre, il ne l'est pas, et il vaut mieux, dès lors, en avoir conscience et se demander comment incorporer de façon sensée cet aspect de la nature humaine dans son tout."
Puis il poursuit :
" ...on ne peut être absous de pêchés que l'on a pas commis".
C'est exactement ce que disait dernièrement un rêve à une rêveuse qui cherchait la perfection et fuyait son rat intérieur :
" Sans péché, il n'y a pas de rédemption".
Telle est cette voie où les rêves nous guident dans notre laboratoire intérieur, la voie alchimique dans un dur labeur.
Il n'y a pas de lumière sans ombre, il n'y a pas d'or sans rat.
La divinité est liée à l'ombre, inséparablement. Quand on vit trop dans la lumière, dans un monde de pensée rationnel qui se veut supérieur, c'est dans les couches inférieures, dans l'animal qui est en soi, c'est dans son ombre que l'on rencontre le divin en soi.
Voilà la grand leçon des rêves et de l'alchimie, que, dans la bienséance, on se garde bien de pratiquer. Voilà cependant, ce dont nous avons le plus grand besoin. C'est même le problème vital de notre société en décomposition.
Avec mon amitié alchimique
Christiane
Écrit par : Christiane Riedel | 27/01/2017
Ariaga
il y a rabot et aratoire aussi qui n'attendaient que l'art oratoire pour s'exprimer.
ils sont vraiment dans le sujet du travail, laborare, lavoro puisqu'ils traitent du travail de la matière, en enlevant ou la retournant pour l'enrichir, la dégrossir , en faire sortir quelques chose de nouveau dans un acte créateur artistique ou nourricier , mais n'est ce pas un peu la même chose finalement.
Rat beau même si maintenant c'est d'un coup de souris qu'on gomme et détaille et même si charrue dans les brancards on arrive à semer d'abondance la nouveauté qui ressource ou bien mettre en évidence les nœuds et le fil du bois.
On fait chanter la matière qui vibre et on fait verser du soc dans un retournement de situation qui ne manque pas de profondeur mais qui pourrait appauvrir la terre si on dégrade ce milieu vivant et habité par tant d'espèces utiles et symbiotiques.
la suite viendra en temps et en heure ...
Écrit par : Thierry | 28/01/2017
@ ARIAGA À TOUS, j'ai du m'éloigner de l'ordi et je ne peux aujourd'hui répondre aux commentaires mais je dois vous dire que je les trouve formidables et, pour certains bien supérieurs à ma note !!!!!
Écrit par : Ariaga | 28/01/2017
A bon chat, bon rat et pas besoin de souricière, de tapette ou de mort au rat, raticide pour ratiboiser une population de muridés.
le décompte continue sans mécompte
de laboratoire, entre autre, on tire :
Lait, Traire, Boire qui vont ensemble et se suivent
Loire pour ne pas modifier le cours de la pensée mais humidifier le langage
Lire, Relata qui étirent des lignes pleines de sens, pas des lignes d'eau
Braire ah non surement pas , il y a de l'enthousiasme
Bal, robe pour se donner complétement et s’étourdir délibérément
Râle cela mettrait fin prématurément à la phrase
Orbite c'est en soit déjà une vraie révolution
Tire pour provoquer du mouvement et attirer
Toile pour projeter de belles images et se figurer
Écrit par : Thierry | 29/01/2017
@ Christiane Riedel, Je vous remercie pour ce commentaire qui mériterait d'être une note.C'est un travail remarquable.
Écrit par : Ariaga | 29/01/2017
@ Thierry, tu est dans une forme éblouissante !
Écrit par : Ariaga | 29/01/2017
Oui sans doute, je ne sais pas, Ariaga
je suis tout chose en ce moment, petit chose balloté par le film des événements et qui subit stoïquement...
j'ai mis l'eau à la bouche, pas le dégout, ce n'est pas un incendie mais des rats dévergondés qui nous feraient nous gondoler ça existe et puis tous ne sont pas aussi odieux que cha.
Rat de laboratoire et victimes de vivisection ce sont des victimes faciles
j'en sais quelque chose car dans les études de biologie en général on en sacrifie.
Écrit par : Thierry | 29/01/2017
C'est là
c'est beau
c'est à toi
et il y a un râteau pour rassembler tout ça.
Écrit par : la Mère Castor | 30/01/2017
Le rongeur me laisse songeur, yeux curieux et long appendice caudal il ratisse bien de ci delà et se tapit au chaud; pour autant il ne glapit pas et ne change pas d'habits.
Les ratounets ne sont pas tatoués et préfèrent aux tabourets des sièges plus moelleux et douillets, ce ne sont pas les as de la carambouille mais ils peuvent faire un sort à une citrouille et la ratatiner sans ratiociner.
Des champs où ils défilent sur une seule bannière, à moins d'être séniles, aux temples qui les accueillent, il n'y a rien de vil mais la puce qu'ils hébergent même sur les berges du Gange n'a rien d'électronique mais a propagé la peste bubonique.
Du reste ils on un zeste fromager, peuvent se contenter d'épluchures ou de grumeaux mais aiment aussi taper au garde manger, les resserres cloisonnées les en ont longtemps empêché.
Écrit par : Thierry | 31/01/2017
Oublier Râ ! comme est-ce possible en cette fin de janvier !
Triste temps sans sa Lumière et sa Chaleur !
Néanmoins j'apprécie beaucoup le reste du laboratoire !
Un mot , parmi tant d'autres : le jugement ...le juge ment ? tout un programme !!!
Chaleureuse pensée pour une agréable journée...
( Un "châle" douillet pour une "heureuse" journée )
Écrit par : michèle | 01/02/2017
@ La Mère Castor, bonne idée, nous allons jardiner les mots !
Écrit par : Ariaga | 01/02/2017
@Michèle, peut-être que mon inconscient provoque des oublis pour que d'autres puisse apporter leur lumière.
Écrit par : Ariaga | 01/02/2017
Pourrais-tu m'envoyer ton adresse mail à mon adresse mail à laquelle normalement tu dois pouvoir accéder j'aimerais te faire participer à une chaine poétique
merci
Écrit par : Maria-D | 05/02/2017
Bonjour,
je cherche le sens, en langue des oiseaux, des mots salade et foulard.
merci de m'aider
nathalie
Écrit par : nathalie | 02/11/2017
Bonjour,
je cherche le sens, en langue des oiseaux, des mots salade et foulard.
merci de m'aider
nathalie
Écrit par : nathalie | 02/11/2017
Bonjour, je cherche aussi le sens en langue des oiseaux du mot pharmacie.
merci de m'aider
nathalie
Écrit par : nathalie | 11/11/2017
@ Nathalie, je peux difficilement vous aider car le sens d'un mot en langue des oiseaux correspond à ce que Jung appelle l'amplification. Il s'agit de ce qui, en découpant une mot peut vous venir à l' esprit.Il y a aussi les sons en le prononçant à haute voix. Par exemple dans salade il y a sale; dans foulard il y a foule, lard, etc.Dans pharmacie on entend phare, art, scie etc. C'est à vous de "jouer" avec le mot.
Écrit par : Ariaga | 12/11/2017