Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« C.G.Jung parle à son âme | Page d'accueil | Bonnes fêtes à tous les amis du Laboratoire »

09/12/2017

L'écume des rêves

écriture,rêve,philosphie,poésie,pensées,art

 Peinture de Éphême pour illustrer un texte du site C.G.Jung : rêve alchimie,homéopathie

 

À la crête de la grande vague de l'eau des origines blanchit l’écume des rêves.

La vague est puissante, les embruns font pleurer, quand elle déferle sur les rivages de notre savoir et emporte les béquilles de la raison.

Ariaga

Commentaires

Belle pensée.
Merci de ta visite et bonne fin de semaine.
Amicalement.

Écrit par : dom | 09/12/2017

Superbe representation et mots accompagnant ce splendide
et emporte les béquilles de la raison.
Je ne pourrai dire çà aujourd’hui du rêve ayant consacré beaucoup d’années à me livrer à traduire ses hiéroglyphe et avoir fait de mon inconsient un allié.
C’est le girophare du pompiers pour tracer la route et régler ce qui est très iùmôrtant à entendre
On dirait ton tableau le radeau un peu de la méduse

Je t’embrasse
Merci de tes billets
Je t’embrasse très fort et te serre fort aussi dans mes bras

Écrit par : lamangou | 09/12/2017

Très beau texte poétique. Le rêve est parfois au seuil de la liberté. Juste ouvrir la porte pour demeurer entre deux nuages de déraison..

Écrit par : Sedna | 09/12/2017

C'est une vague qui nous interpelle et qui n'est pas tout à fait prête à s'interrompre!

Écrit par : alezandro | 09/12/2017

C'est très beau ...

Écrit par : Miche | 10/12/2017

Onirique, on y risque presque tout
pas finir comme un légume
à s'emporter à tout va
l'atout maitre
c'est de garder la direction
même si le cœur se soulève
avec dilection
pas de la délectation
dans la lactation sans pareil
qui n'est pas incantation
laissons décanter
pour nous réenchanter
le vague nous nourrit
comme le chaos

et merci à Ephême pour ce magnifique dessin

Écrit par : Thierry | 10/12/2017

Rompre ou emporter
se laisser emporter
au loin flou et mousseux
les cum c'est des avec
qui ne nous laissent pas insensibles
et puis dans le flexible
il y a la grâce comme l'horreur
transporté en honneur
recevons la masse vivante
qui nous laisse frétillant
un moment vivifiant
comme les hauts et les bas
de la vie
un sacré contraste
qu'on trace at qui rend
parfois triste

Écrit par : Thierry | 10/12/2017

Tout simplement BEAU.
Peinture et mots.

Écrit par : Maria-D | 10/12/2017

@ Dom, j'étais allée sur ton blog (je ne sais plus lequel) en cliquant sur un commentaire mais maintenant que je veux y retourner on me demande un mot de passe ???...

Écrit par : Ariaga | 10/12/2017

@ Lamangou, Merci, c'est trop ... Je rougis.

Écrit par : Ariaga | 10/12/2017

@ Sedna, quelle belle idée que celle d'élire domicile entre deux nuages de déraison.

Écrit par : Ariaga | 10/12/2017

@ Miche, merci venant de toi, j'y crois un peu.

Écrit par : Ariaga | 10/12/2017

Les béquilles de la raison sont en effet très fragiles ; la passion, l'amour, le stress, la tristesse, les conflits.... peuvent nous faire perdre l'équilibre et entamer une descente aux enfers. Mais parfois également, une passion peut nous aider à surmonter les problèmes du quotidien.

Écrit par : Chinou | 10/12/2017

Merci, Ariaga, pour ce magnifique poème en prose qui dit en peu de mots tout le tragique et la beauté de notre existence...
Merci aussi à Ephême pour sa belle illustration.

Écrit par : Aloysia | 10/12/2017

Va savoir, Ariaga en quels méandres se nourrissent nos rêves lorsquIls se délestent des béquilles ? Sans doute en font-ils des mâts jumeaux pour naviguer de concert ;-))

Écrit par : Kaïkan | 10/12/2017

Un cercle bleu vert comme la terre vue du ciel ...
Un graphisme et des couleurs comme le décor d'assiette ancienne ...,
Force du mouvement et calme mêlés ...
Tout pour méditer sur l'écume des jours ...
En se laissant emporter par la vague déferlante.

Écrit par : Francine | 11/12/2017

J'aime ces contrées, elles nous emportent si loin... Bravo à Ephème, douce soirée Ariaga. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 11/12/2017

j'adore ce tableau
besos
tilk

Écrit par : tilk | 11/12/2017

alors là... Une plage, des béquilles et des embruns. Même vague pour des sujets différents. Peut on croire au hasard ? Je ne crois pas.

Écrit par : la Mère Castor | 13/12/2017

Thierry, j'aime ce que tu as écrit sur ce thème.

Écrit par : Ariaga | 14/12/2017

@ Maria-D, je suis comblée par ton commentaire. Je sais que tu ne dispense pas tes mots ...

Écrit par : Ariaga | 14/12/2017

Merci à TOUS pour vos commentaires sur cette "assiette" dramatique dont une part de la vérité vient d'un "coup de vent" force 8 rafale 10 qui nous est tombé dessus, sous forme d'un mur noir se précipitant vers nous, à l'est de la Sardaigne alors que nous voguions paisiblement sur le voilier (excellent, heureusement) de 11 m du père de mon meilleur ami. La radio météo italienne était si catastrophique que nous n'avions rien compris. Mon père, officier de marine, m'avait raconté sa première tempête.... Là, j'étais dedans, sachant tout de même qu'un très bon bateau du XX° siècle était un miracle de sécurité par rapport aux vaisseaux du XVII°. Je suis allé changer à l'avant, bien longé, avec la sœur de mon copain, le petit foc contre le "tourmentin", qu'il n'avait utilisé que deux fois en 20 ans. Je n'avais absolument pas peur, fasciné par la beauté de la magie démente des éléments. La mer fumait, laiteuse comme le sperme sorti des testicules colériques de Poseïdon, rugissait, frissonnait, éructait comme un fou en crise, le vent tentait de couvrir de ses hurlements tout espérance, alors que coincé dans le balcon avant on démontait le foc puis endraillait (?) l'autre voile. À chaque plongée dans une vague un mur d'eau sublime me frôlait. Nous sommes passés à côté d'un paquebot de touristes qui nous ont vus surement dans l'état de l'assiette dans les prochaines minutes. Et tout ce temps je pensais à mon aimée...qui serait peut-être morte d'angoisse dans ce chaudron bouillonnant, et à son amour capable de vaincre l'outre des vents.
Merci, vous m'avais (re)donnez envie d'écrire sur le blog.
ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 14/12/2017

Les émotions fortes sont de bons moteurs de créations artistiques, et inversement l'art aide à dépasser les difficultés à l'origine de ces émotions. Mais parfois entre les deux il y a un blocage et un petit coup de pouce fait du bien.

Écrit par : Francine | 14/12/2017

merci Epheme pour ton texte quel plaisir de te lire

Écrit par : Thierry | 14/12/2017

@ Chinou, l’essentiel c'est de ne pas rester immobile et ton commentaire le montre bien.

Écrit par : Ariaga | 15/12/2017

@ Merci pour ton élogieux commentaire, fidèle amie.

Écrit par : Ariaga | 15/12/2017

enrhumé ça donnerait les cubes des trêves pas seulement celle des confiseurs déconfis roulés mais pas dans la farine mais par la forte houle là où la moule marine.

Frêle esquif qui frôle le sombre récif et qui fait du récitatif dans un décor d'apocalypse haut en couleurs mais pas au point d'avaler des couleuvres

Garder un cap dans de telles conditions semble tout bonnement illusoire et quand les voiles ressemblent à des passoires et que le pressoir marin donne toute sa puissance il n'est point de gueuloir pour se mettre en bouche les mots de la peur, ramassés et tassés.

Tresser, presser, dresser dans les filins du sauvetage, modeste ligne de vie pas sur la main, et vent debout quand tous les éléments sont contre nous et bien trop contre d'ailleurs, on enfonce des coins mais on ne peut faire le point tant tout est instable, fugace et mal fixé?

Écrit par : Thierry | 15/12/2017

@ Kaïkan, ton navire continue d'avancer malgré les tempêtes.

Écrit par : Ariaga | 16/12/2017

@ Francine, merci pour ce beau commentaire/poème.

Écrit par : Ariaga | 16/12/2017

@ plumes d'Anges, les peintures de mon frère sont, effet, source d'inspiration.

Écrit par : Ariaga | 16/12/2017

merci pour ce double voyage-texte et peinture- au cœur de l'écume.

Ça tangue, la vie…

Écrit par : venezia | 17/12/2017

Quand la lame fond elle ne s'étale pas
et c'est l'alarme alors on détale
et comme des pétales qui s'épanouissent
il y a des myriades d'éclats qui s'évanouissent
opale est sente dans ces layons côtelés
à peine la manœuvre a t on amorcé
irisées mais pas encore arasées
ce qui est ferme déferle et parfois démâte
alors mat ou brillant l'écume flocule
tandis que face au danger on recule
mais le plat bord est bien maigre protection

Écrit par : Thierry | 17/12/2017

@ Tilk, j'aime beaucoup ton dernier texte sur ton blog. Merci.

Écrit par : Ariaga | 17/12/2017

Bravo Ephême, ton texte et surtout, ton témoignage, est aussi magnifique que ta création graphique.

Écrit par : Aloysia | 19/12/2017

@ Mère Castor, tu as bien raison, le hasard n'existe pas !

Écrit par : Ariaga | 20/12/2017

@ Éphême, merci, petit frère, d'avoir choisi ce lieu pour t'exprimer comme tu sais si bien le faire.

Écrit par : Ariaga | 20/12/2017

@ Francine, à quand ton prochain tableau ?

Écrit par : Ariaga | 20/12/2017

@ Venezia, merci Princesse au petit pois pour ta visite et ton joli texte.

Écrit par : Ariaga | 20/12/2017

une déferlante(maladie) qui nous emporte inexorablement !!!
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 20/12/2017

Les rhumes des crèves ne nous permettent pas de nous retirer sur la gréve et dans ce tumulte mugissant les crêtes ne se chevauchent pas facilement car pour dompter la vague avaleuse il faut plus que manier le rouleau à tapisserie

Écrit par : Thierry | 20/12/2017

Tu as choisi, comme toujours, une belle illustration pour tes mots qui nous emportent. L'écume des rêves reste longtemps présente dans notre tête. Bonne soirée Ariaga et merci pour tes messages de soutien.

Écrit par : elisabeth | 21/12/2017

Passe de très bonnes fêtes de Noel avec tes proches et beaucoup de joies!

Écrit par : alezandro | 22/12/2017

Joyeux Noël Ariaga à toi et aux tiens

Écrit par : Sedna | 24/12/2017

Notre vie comme dans un chaudron
et puis à la surface cette mince pellicule
une interface pas comme les autres
où flocule notre pensée pendant qu'on inocule
dans la pesée, mettant en balance
ce qui n'est pas billevesées et le reste
oui plus qu'un zeste, une sorte de test
au ras de la ligne de flottaison
ou bien de déraison
sans se laisser arraisonner
nous ne voulons ni flibustiers ni corsaires
et c'est dans la précision du détail
qu'émerge alors la figure symbolique

Écrit par : Thierry | 31/03/2018

Écrire un commentaire