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18/07/2018

Au pays de l'insolite

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Au moment des vacances, ceux qui ne partent pas physiquement peuvent partir au Pays de l'Imaginaire. Nous l'avons souvent fait sur ce blog.

Je propose que nous nous évadions en plongeant dans l'univers de photos insolites qui excitent l'imagination. Le photographe Louis-Paul Fallot a bien voulu s'associer à cette évasion et il m'a communiqué cette extraordinaire photo.

J'invite ceux qui ont quelque chose  (un ressenti,une évocation, un commentaire etc) à dire au sujet de cette photo à l'écrire de manière brève. Une histoire va ainsi émerger (ou non !)  qui va nous emmener ailleurs.

Évidemment j'ai vu quelque chose et personne ne s'étonnera si c'est inspiré par mon cher C.G.Jung !

 Ariaga

Commentaires

Sur cette improbable photo j'ai vu, oui vraiment vu, ce que je ne pensais jamais voir. Se dessinant dans les eaux sombres m'est apparu l'Esprit des Profondeurs que Jung évoque dans le Livre Rouge. Il avait un double visage de vie et de mort et j'en frémis encore.

Écrit par : Ariaga | 18/07/2018

Je l’ai reconnu à l’instant même où l’image s’ouvrait comme la fleur d’un souvenir intime réveillé par un baiser. C’est l’enfant du Erlkönig, l'enfant ravi par le "Roi des Aulnes" dans les bras de son père. Il est là, enfoui dans le monde souterrain, au cœur d’une tourbière gorgée d’eau entre les arbres dégoulinant d’épiphytes et de mousses glauques. Je pourrais presque le toucher, le consoler, mais ce matin naissant la glace qui recouvre la mare du maléfice est plus forte que tout amour. Et lui à qui le roi prédisait les chants et les danses de ses filles magiques ne peut que deviner de son regard éteint le miracle de la vie qui se penche, fragile, au dessus de lui.

Écrit par : ÉPHÊME | 18/07/2018

Du profond d'elle-même, à travers le voile de sa conscience, elle regarde la fleur jaillie à l'extérieur...

Écrit par : Mayalila | 18/07/2018

je reviendraima belle je ne suis pas dans la disposition de naviguer
je pars chez liedle acheter une machine coudre
bisous
merci l'image est très belle

Écrit par : lamangou | 19/07/2018

Je vois le visage d'une belle jeune fille, toute fraîche et innocente qui regarde le monde.

Écrit par : daniel | 19/07/2018

@ Daniel, moi je vois comme toi du côté droit mais à gauche, à "la main gauche de la nuit", comme disait Ursula le Guin, je vois une descente vers les abimes.

Écrit par : Ariaga | 19/07/2018

Des grappes de nuit surgissent et glissent irrémédiablement vers le gouffre du temps...

Écrit par : Sedna | 19/07/2018

Des yeux qui regardent, des bouches qui s'ouvrent...

Écrit par : elisabeth | 19/07/2018

Explosion festive en forme de bouquets dans la suite d'un weekend enluminé , des marches vers un blanc laiteux

Écrit par : Thierry | 19/07/2018

Bonsoir Ariaga
Belle paréïdolie que je ne suis certainement pas la seule à voir émerger des eaux froides de ce plan d'eau ; Ce visage inquiète : un oeil cherche la surface, s'assure qu'elle est accessible, et l'autre accroche le regard du second visage (plus bas,à droite ) l'incitant à ne pas sombrer, à garder courage. Non , l'enfant ne va pas se noyer, sa mère est là....le cauchemar se termine

Écrit par : Chinou | 19/07/2018

@ Chinou, mais oui, il est là ce second visage que je n'avais pas vu. Un peu angoissant ton histoire ...mais j'aime !

Écrit par : Ariaga | 19/07/2018

Oui c'est vrai je vois l'esprit des profondeurs, mais ce côté sombre ne m'effraie pas, je le ressens plutôt souffrant que malveillant.

Cette période de vacances me rend nostalgique je repense à l'année où nous avions bien délirés avec nos bancs. divers et variés......
Je t'embrasse amie

Écrit par : mariedumonde | 19/07/2018

C'est la même qui est vue à la fois de face et de profil, comme dans certains tableaux de Picasso, non pour je ne sais quelle histoire de mère ou de chute, mais parce qu'elle est vue pour ce qu'elle est : une figure éphémère, mortelle, qui n'est pas la réalité de ce qui regarde en ce moment par ces yeux, à travers le voile du mental, mais seulement une image.

Écrit par : Mayalila | 19/07/2018

@ Mayalila, Je le sens bien cette comparaison avec un tableau de Picasso, merci pour tes apports . Louis-Paul Fallot qui a pris, je dirais même a été pris, par cette photo sera content de toutes les "explications" des lecteurs de ce blog.

Écrit par : Ariaga | 20/07/2018

@ mariedumonde, je me demande si l'"esprit de la profondeur" ne regarde pas avec tristesse l'"esprit du temps" qui est ce monde superficiel dans lequel nous vivons.

Écrit par : Ariaga | 20/07/2018

Ne serait-ce pas Alphée à la recherche d'Aréthuse?

Quand les papyrus, sur l'au, s'élancent,
La fontaine fredonne l'histoire
D'Aréthuse, la nymphe en errance
Qui source devint par désespoir.

Bel Alphée, se diluent tes amours
Quand les papyrus sur l'eau s'élance
Tu te fais ruisseau et tu enlaces
Ta frêle naïade pour toujours.

La photo m'a fait penser à ce poème écrit le 08/08/2010
je t'en ai mis un extrait

Écrit par : Marie Minoza | 20/07/2018

Une photo remarquable ! elle à d'abord évoqué chez moi quelques brèves impressions d'enfance, l'été, aux bords d'étangs ou de coins de rivières stagnantes.
Mais en y regardant bien il y a un visage argenté mélancolique et qui semble observer la fleur et qui du coup donne une dimension mystique à la photo. L'esprit de l'eau observant le monde réel.

X

Écrit par : X | 20/07/2018

Bonjour Ariaga, voila une belle idée que de partir au pays Imaginaire l'espace d'un été ou davantage puisque c'est l'imaginaire qui nous guide. J'adore cette photo apaisante et qui ressource illico !

Écrit par : Jerry OX | 20/07/2018

Après nos différents échanges, je remercie en premier Ariaga de publier cette photo sur son blogue et de susciter ainsi par son texte "des ressentis, évocations, écritures… " exprimés dans vos commentaires que je lis ici avec toujours avec plaisir et en y ajoutant cette fois beaucoup d’émotion. Car cette photo – comme "une apparition" alors que je prenais d’autres photos dans ce sous-bois des marais – m’a beaucoup troublé et laissé sans "écriture ". Je suis vraiment heureux d’y lire ce qu’elle vous inspire et qui m’aide également à travers vos regards multiples ; vos textes sont très beaux et précieux pour moi dans leur diversité, merci.

Écrit par : Louis-Paul | 20/07/2018

Cette photo est si belle, en équilibre de l'ombre et de la lumière... qu'elle me laisse sans voix... si paisible, rien à dire...
Demain peut-être...
Bon voyage les ami(e)s.

Écrit par : Miche | 21/07/2018

Derrière le miroir, nos anciennes vies !

Écrit par : Ulysse | 21/07/2018

Personnage aquatique,
À quoi bon
Quitte Ton masque

Écrit par : Frédéric | 21/07/2018

@ Louis-Paul, moi aussi , ami, je suis passionnée par cette photo et je suis fière que tu ai choisi de me la communiquer. Le commentaires sont très intéressants et enrichissants.

Écrit par : Ariaga | 22/07/2018

Un beau visage couronné... une merveille, merci Ariaga pour ce beau voyage. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 23/07/2018

@ Et si c’était , venu des profondeurs de l'inconscient, le visage à la fois charmant et inquiétant de l' Anima ?

Écrit par : Ariaga | 24/07/2018

Ephême va t il nous concocter un dessin dont il a le secret, sous les cocotiers ou pas pour nous évader ?

Écrit par : Thierry | 24/07/2018

Miroir de l'âme
De la mère et son enfant
Dans l'eau turquoise

Écrit par : Francine | 24/07/2018

Derrière le miroir , nos anciennes vies !

Écrit par : Ulysse | 24/07/2018

c'est vrai que c'est une photo magnifique !!!
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 25/07/2018

Je rejoins Tilk dans son commentaire, bonne journée Ariaga

Écrit par : Joëlle | 26/07/2018

nuit bleue étoilée
visage venu d'ailleurs
regard du monde

Écrit par : Maria-D | 30/07/2018

@ ARIAGA À TOUS, je signale que Louis-Paul Fallot sur son blog : Le blog de Louis-Paul à posté un texte qui reprends cette note et une partie des commentaires. http://www.louispaulfallot.fr/

Écrit par : Ariaga | 01/08/2018

Merci à Francine et Maria-D pour votre ressenti poétique.

Écrit par : Ariaga | 03/08/2018

J'ai pris ce "voyage vers l'insolite" sur la fin et je découvre sur ton blog le travail de Louis-Paul dont je respecte la qualité et la belle humanité qui caractérise cet artiste. Comment ne pas être pour le moins songeur et interrogatif devant cette photo et la force d'interpellation qui la caractérise? Ce visage qui se dessine et s'impose à nous, par photographe interposé, est pour moi l'expression d'une présence que seuls, ceux ou celles qui sont prêts à accepter cette invitation intérieure à croire à une immortalité des âmes, savent déceler dans une constellation éclatante de doutes. Me vient à l'esprit ce mot de René Char : "Nous sommes dans l'inconcevable mais avec des repères éblouissants."

Écrit par : alezandro | 11/08/2018

Asymétrie et fragmentation, un visage douloureux qui attire le regard.
On dirait que la douleur exprime sa puissance sa beauté et/ou sa laideur pour se faire remarquer, et peut-être même que c'est une nécessité...

Écrit par : heidi rettmeyer | 26/07/2020

Asymétrie et fragmentation, un visage douloureux qui attire le regard.
On dirait que la douleur exprime sa puissance sa beauté et/ou sa laideur pour se faire remarquer, et peut-être même que c'est une nécessité...

Écrit par : heidi rettmeyer | 26/07/2020

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