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02/07/2018

C.G.Jung : Derrière le masque

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Photo Ariaga

Vous avez compris, amis, que je poursuis un grand retour vers les textes de Jung. J'abandonne aujourd'hui le Livre Rouge pour un livre fondateur que je n'avais pas ouvert depuis longtemps. Il s'agit de : Les Racines de la conscience. Selon une habitude que certains connaissent j'ai ouvert le livre au hasard (p.45). Et j'ai pris une grande claque (j'avais du oublier de regarder dans le miroir ces derniers temps) que je partage avec vous. Ariaga.

***

" Qui regarde dans le miroir de l'eau  aperçoit, il est vrai, tout d'abord sa propre image. Qui va vers soi même risque de se rencontrer soi même. Le miroir ne flatte pas, il montre fidèlement ce qui regarde en lui, à savoir le visage que nous ne montrons jamais au monde, parce que nous le dissimulons à l'aide de la persona, du masque du comédien. Le miroir, lui, se trouve derrière le masque et dévoile le vrai visage. C'est la première épreuve du courage sur le chemin intérieur, épreuve qui suffit pour effaroucher la plupart, car la rencontre avec soi-même est de ces choses désagréables auxquelles on se soustrait tant que l'on a la possibilité de projeter sur l'entourage tout ce qui est négatif."

 

Commentaires

Photo joliment cadrée Ariaga, belle fin de journée ;-)

Écrit par : Joëlle | 02/07/2018

La rencontre avec soi même demande lucidité et abnégation. C'est une démarche de la maturité .

Écrit par : daniel | 02/07/2018

Il n'est pas certain que le miroir ne soit pas flatteur pour la plupart de ceux qui s'y réfèrent. Une photo prise par surprise est beaucoup plus révélatrice, s'il s'agit d'administrer quelque claque... Jung évoque ici un miroir qui est des plus difficiles à rencontrer, celui de l'auto-observation parfaitement neutre autant que pénétrante ... et surtout, prolongée. S'y apercevoir réellement n'est pas donné à tout le monde, et Daniel a raison de souligner qu'il s'agit d'une démarche de la maturité. J'aime beaucoup la dernière phrase, qui demande à être méditée : "la rencontre avec soi-même est de ces choses désagréables auxquelles on se soustrait tant que l'on a la possibilité de projeter sur l'entourage tout ce qui est négatif"...

Écrit par : Mayalila | 02/07/2018

ne pas se juger ne pas juger les autres ...s'accepter...s'estimer
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 02/07/2018

Ce regard dans le miroir, pour peu qu'il ne soit miroir aux alouettes nous est bien beau messager ma foi ...
Certes impitoyable parfois mais il a le mérite de nous donner rendez-vous avec nos ombres et lumières à l'instar de ta photo ...
Pensées douces vers toi, Mon Ariaga :-)

Écrit par : Kaïkan | 03/07/2018

Je contourne souvent ce miroir pour ne pas affronter mes vieux démons. Je ne suis pas en accord avec tout ce que j'ai fait ou pas, d'ailleurs..Alors, ce sujet très intéressant m'interpelle une nouvelle fois ... mais je vais encore me cacher derrière ma poésie.

Écrit par : Sedna | 03/07/2018

bonjour chère Ariaga,

Je suis impatiente de voir quel sujet tu vas nous sortir de ton "chapeau" le j'ai ouvert le livre au hasard (p.45) marche toujours bien je le pratique souvent dans mes lectures. C'est impressionnant.
"la rencontre avec soi-même est de ces choses désagréables auxquelles on se soustrait tant que l'on a la possibilité de projeter sur l'entourage tout ce qui est négatif." Certes c'est très vrai, mais si , la maturité aidant, on en vient après bien des efforts à ne plus projeter etc.... on peut vérifier dans le miroir notre propre reflet s'améliore et le changement peut être bluffant.

je t'embrasse amie

Écrit par : mariedumonde | 03/07/2018

ce que j'aime c'est en regardant nos fréres et soeurs d'ages
et là nous rencontrons des voyages différents au coeur de soi-même et là soudain , nus nous rendons compte que nos éprouvants travaux de longues et sinueuses psychanalyses ont creuser une rivière avec des belles rives et si l'on se perd c'est le bonheur de ne pas s'être enfermée dans des défenses qui obstruent toutes pousses de bourgeons de greffe, le moule se répètent dans de la complaisance , ou dépression très grave, mais le chemin pris de soi à soi il y avait l'impasse de sa fuite, de la fuite de l'autre et et et
Nous sommes obligés de passer chemin la route est longue encore mais avec nos douleurs physiques, notre point d'hyper réalité de l'observation, si pas de main à la patte on va toucher à notre patrimoine acquis du travail analytique et nous savons que sans demande au moins trois fois renouveler nous ne pouvons rien faire. Comme c'est tristesse de constater notre impuissance. mais ...

Écrit par : lamangou | 06/07/2018

Prenons notre courage à demain, osons affronter notre propre vraie image dans le miroir instituant de l'eau ! Bonne soirée à toi. Bises. Joëlle

Écrit par : JC | 06/07/2018

C'est un hasard d'une grande profondeur qui t'a fait ouvrir le livre à cette page... une page de la vie que nous sommes ou serons forcé(e)s de décrypter un jour en nous. Je suis d'accord avec Daniel, c'est avec le temps que l'on sent la nécessité de faire ce travail en soi, après avoir accumulé de nombreuses et nécessaires expériences. Merci Ariaga de susciter en nous ces réflexions oh combien importantes. Bises estivales. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 08/07/2018

Représentation pas parfaite et même inversée qui livre et délivre une image de plus toujours changeante où avec le souci du détail on pourra toujours bomber le poitrail.

On ne lit pas à livre ouvert dans les stigmates du temps et des plis aux rides les ridules n'ont rien de ridicules qui culbutent les versions modernes et anciennes.

Oh bien sûr on n'aime pas toujours ce qu'on y trouve et le vertige que l'on éprouve parfois nous éloigne non des réalités mais de cette capacité à habiter notre enveloppe charnelle.

L'acceptation sans reptation du serpent ne doit pas nous faire verser dans l’Ouroboros

Écrit par : Thierry | 08/07/2018

Dans le mi roir je ne me vois qu'à moitié, pas coupé des réalités uniquement par la réflexion qu'engendre le chemin de la lumière qui éclaire d'un jour nouveau la physionomie du seul protagoniste mais de cette source jaillissent des impressions lacunaires sur notre être sans que le néant ne puisse nous faire nier l'inanité de nos efforts pour nous reconnaitre ...enfin

Écrit par : Thierry | 08/07/2018

Ce qui est incroyable, c'est que je viens de lire ta Note APRES t'avoir écrit comme indiqué dans mon blogue...Je m'excuse pout tes autres lecteurs de ce commentaire un peu décalé ou du moins mystérieux.

Écrit par : Louis-Paul | 08/07/2018

L'enfant se découvre au fur et à mesure qu'il grandit. Tout petit, s'il regarde dans un miroir, il croit que c'est un autre. Il ne sait pas encore que c'est lui. Bonne semaine Ariaga.

Écrit par : elisabeth | 09/07/2018

@ Joëlle, Tes photos et tableaux sont toujours aussi beaux.

Écrit par : Ariaga | 10/07/2018

@ Daniel, je ne suis pas certaine que cela soit réservé à la maturité (voir certains poètes) mais je dois y réfléchir ...

Écrit par : Ariaga | 10/07/2018

@ Mayalila moi aussi j'aime la dernière phrase du texte. Merci pour ta visite.

Écrit par : Ariaga | 10/07/2018

@ Tilk, tu es un sage mon ami.

Écrit par : Ariaga | 10/07/2018

J'aime me dire qu'il est parfois agréable de se rencontrer :), Et qu'il nous est agréable de voir aussi la beauté en l'autre.
Heureusement qu'au plus profond, nous sommes amour, un amour recouvert de poussière certe, mais un amour pur . Alors cela vaut le coup d’affronter ces kilos de poussière qui nous encombre pour que brille le diamant qui se trouve à l’intérieur :)
Je t'embrasse bel âme

Écrit par : plume bleue | 12/07/2018

Le miroir est le reflet de l’âme également et tu as bien raison de préciser qu'il faut se soustraire du négatif si l'on veut avancer. Tu as de bien belles lectures,Ariaga ! je ne connais pas "Les Racines de la conscience " mais cela doit être assez passionnant et assez révolutionnaire aussi sur ce que l'on y trouve comme révélation sur soi.

Écrit par : Jerry OX | 12/07/2018

Ta photo est magnifique, Ariaga, j'adore!
Belle journée à toi, douces et amicales pensées.

Écrit par : Ambre | 13/07/2018

@ ARIAGA À TOUS, je vous lis mais je ne peux, en ce moment, faire des réponses individuelles. Je veux juste vous dire combien je suis sensible à ces liens qui nous unissent, pour certains, depuis de longues années.

Écrit par : Ariaga | 15/07/2018

trop sage pour être fou
et trop fou pour être sage
et être avec les autres....
muchos besos
tilk

Écrit par : tilk | 16/07/2018

Derrière le masque, Mon Ariaga, il y a des rires et du bonheur ...
Pensées belles vers toi

Écrit par : Kaïkan | 17/07/2018

Grimés rimés et même arrimés au monde
il faut faire bonne figure qu'on soit ou pas en pays ligure
sans totem ni sachem nous montrons ce que nous voulons
jeux de rôle et drôle de jeu
couvre visage et mascarade
pouvons nous rester en rade
Histrio pouvons nous faire le trio
ce n'est pas une frontière ou seulement d'apparence
et puis bien des gens se cachent derrière des lunettes de soleil

Quand on risque de faire ou d'avoir le masque
alors il vaut mieux le porter

Écrit par : Thierry | 17/07/2018

Très fort, merci !

Écrit par : Ray | 03/08/2018

@ Ray, merci à toi !

Écrit par : Ariaga | 03/08/2018

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