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29/06/2007

Marie-Gabrielle MONTANT et l'anomalie

   Marie-Gabrielle, une fidèle du Laboratoire (voir mes liens), ce qui est naturel pour une chercheuse d'or qui fusionne et transmute les mots du cratère de sa vie quotidienne qu'elle chauffe à blanc sur l'athanor de l'inconscient, a écrit deux ouvrages poétiques aux Editions du Cygne : Le livre de l'anomalie (2006) et  mi-parcours (2007).
   J'ai lu ces livres il y a déjà un moment et je voulais vous en rendre compte, comme je l'avais fait pour Le sourire de Cézanne de Raymond Alcovère, un autre de mes liens, mais, peut-être trop touchée ou concernée, j'ai été incapable de trouver les termes justes pour raconter ce qui, pour certains, doit ressembler à un ovni. Je viens seulement de comprendre qu'il m'était impossible de remplacer les mots de Marie-Gabrielle par les miens et je vais donc vous donner une sorte d'émanation alchimique du Livre de l'anomalie en utilisant quelques unes des phrases qui se sont enroulées autour de mon esprit comme les lianes dans la forêt vierge. 
  
   " Entrer en matière, naturellement, comme une fleur qui se relève, sous l'effet de l'eau lourde à son pied."..." Quatre de ces grands mots forts et bien dimensionnés faciles à abuser - mort, résurrection, lumière et expression - étaient tout ce qu'il me restait parce que vous construisiez la prison de malheur sur le silence de tombe..."
" Chercheuse d'or - prenant l'eau pour le plâtre...je le détourne en le modelant, inaugurant et frappant ..." " Mon coeur pétales pâlis de seins trop lourds, je ne peux plus sentir...et je peux ressentir."..." ce sont mes émotions qui créent la combustion.
" Jamais je n'irai droit en manteau de velours, enveloppée de soie ! ..." Vois tu écartelé mon vêtement usé ? "...
" La matière m'échappe -  c'est atroce ! " ... "Avant de continuer j'enjambe les fondations du temps ... "
" J'honnis cette tourbière où je baigne à présent et rejette en arrière mes pensées de vingt ans m'accrochant à la pierre - qui dit : " infiniment !"...
" Toucher gluant mais qu'importe ! s'il est percutant...la vie n'a de limites qu'au milieu des vivants : mon esprit a dit oui."
" La porte des verrous que je n'ouvrirai pas.
Les barreaux de ma vie ont fait partie de moi, ayant enseveli ma solitude en toi."...
" L'instant que je partage est ma mort d'autrefois "...
" L'anomalie...c'est moi : densité poids vérité du moi...solidité de roi ."
 
Pardon Marie-Gabrielle de n'avoir recueilli que la fumée du cratère.
Si vous êtes rentrés dans le monde de l'"anomalie" , vu à travers mon regard déformant , vous poursuivrez, tout naturellement, le voyage sur les voies poétiques de  mi- parcours.
 
       Ariaga
 
 
 
 

Commentaires

Ariaga, merci pour ce très bon sourire. Tu as réussi à transformer les ombres qui se projettaient sans moi en un spectacle parlant... et tes images de la Terre m'ont si réellement séduite. Votre athanor...

(je crois que c'est : "la porte a des verrous que...").

Je suis profondément émue, et heureusement distraite par tant d'humour... et de talent aussi.

Je t'embrasse vraiment bien fort, et souhaite un heureux week-end, Ariaga - ainsi qu'à tous tes amis d'ici.

Écrit par : Marie Gabrielle | 29/06/2007

Bonsoir ariaga
merci de partager ces textes, tu sais combien ça peut me parler, me coller à la peau et à l'esprit, ça me touche beaucoup de lire ça.

Écrit par : gaiia | 30/06/2007

Et c' est vrai, qu' ils sont denses ces mots, comme une danse lourde de sens, comme de nouvelles arabesques à inscrire aux lendemains de corps inédits à afficher ...

Écrit par : Kaïkan | 01/07/2007

merci de ton commentaire ariaga, c'est encourageant, je veux dire par là qu'il m'est difficile d'évaluer cette capacité à prendre de la distance, je suppose que c'est normal et que c'est toujours plus difficile lorsqu'il s'agit de sa propre histoire... La thérapie m'aide tellement.
Je me sens légère en ce moment, depuis dix jours à peu près, j'aime cette période transitoire qui se reproduit à chaque nouvelle révélation ou "découverte" de mon passé.
la période de prise de conscience est extrêment douloureuse, elle engendre des remises en questions constantes, le retour de mes vieux modes de défense (culpabilité, doute, négation, déni...fuite) et puis il y a la révélation qui se fait en général chez le psy, sinon j'attends de le voir. et enfin, cette période que je dis "aimer", celle où je me sens légère, prète à tout, j'ai l'impression d'avoir la vie devant moi, comme si je sortais d'un entaunoir par le haut....

Écrit par : gaiia | 01/07/2007

A repasser sur le blog de Clidre, je suis tombé sur ton commentaire et l'envie m'a pris de consulter ton blog. C'est une joie que d'en découvrir un sur les fondamentaux de l'âme ! Je le suivrais avec plaisir. Tu as aussi désormais accès au mien : Alchemia. J'y exprime plus mon quotidien, avec cette touche de littérarisation que j'aime appliquer au vécu pour le transmuter, et de nombreuses évocations de l'alchimie de l'âme. Enfin je voulais te demander si tu connaissais Clidre, pour être allée sur son blog.

Cordialement,
Nathanael

Écrit par : Nathanael | 01/07/2007

j'aime bien aussi ce qu'elle ecris…

Écrit par : yoyostereo™ | 02/07/2007

@ Marie Gabrielle, heureuse que tu ne sois pas trop déçue
@ Yoyostero nous partageons un gout commun c'est un début...j'ai été visiter ton blog et je m'y suis bien trouvée.

@ Gaiia, tes visites me font toujours plaisir et ta manière de t'exprimer en prenant de plus en plus de "hauteur" vis à vis de l'extérieur pour te concentrer su l'intérieur. Et puis tes moments de bonheur qui me donnent de la joie par riciochet

@ Kaïkan Toi aussi tu n'es pas mal dans le genre "dense" j'ai de la chance d'avoir une petite bande d'amies de blog qui sont des poétesses de talent.

@ Nathanael, j'ai visité ton blog et je l'ai apprécié. Je compte y retourner très bientôt. Je ne connais Clidre (dans mes liens) que par un intérêt commun pour Jung et parce que cela m'intéresse de voir évoluer un si jeune garçon. Mais j'ai du mal avec son genre de skyblog où je me perds et avec lequel on ne peut pas faire de véritable liens. A bientôt, j'espère.

Écrit par : ariaga | 02/07/2007

Ariaga bonsoir... je ne suis pas déçue du tout, seulement un peu incapable (puisqu'en repos ?) de dire tout, de tenter d'échapper à tout ce que toi tu as dit que je reçois comme un parfum, une atmosphère de détente qui me paraît profonde...

Je suis par ailleurs très heureuse de découvrir les personnes qui se sont arrêtées sur cet article, et très touchée en effet par leur "densité", comme tu as su l'expimer bien.

(j'ai aussi la nuque un peu lasse, et repasserai plus tard).

Bonne soirée à tous, et de doux baisers, Ariaga...

Écrit par : Marie Gabrielle | 02/07/2007