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13/10/2007

Chanteur de charme

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   Je suis plutôt campagne, mais j'aime aussi rôder dans la ville presque déserte à l'heure de midi. Je l'ai vu assis sur les marches du vieux kiosque à musique et je l'ai trouvé " beau ". J'aime parler aux inconnus. Je lui ai demandé si je pouvais le photographier et éventuellement le publier sur mon blog. Il a accepté et puis nous avons échangé... Parlant de ses activités il m'a dit : " Je suis chanteur de charme." Cela a fait vibrer une corde en moi et, en souvenir du court moment passé  avec cet inconnu, j'ai écrit une petite chanson d'amour ...  pour chanteur de charme. 

 

J'étais faible, comme une enfant

Mon corps léger,  flottait absent 

Et je dormais, dans un lit frais

Roulée en boule , toute fermée.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau 

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Tu es venu, genre prince triste

Ou peut-être même, le style artiste

Me tendre une coupe, remplie d'étoiles 

Qui m'a brûlée, jusqu'à la moëlle.

 

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

 

Il est passé, le bel Été

Où m'ennivraient , les fleurs poivrées

Quand je tremblais, sous ton regard

Souffle coupé, rien qu'à te voir

Mais toujours, mon amour

       Dans tes mains je palpite, comme un oiseau

       Dans tes mains mon coeur bat, à en mourir...

       Ariaga
 

Commentaires

ma chère ariaga, venir me reposer aussi chez toi, et plus encore à tes mots d'aujourd'hui que j'apprécie, comme d'habitude... les miens se sont envolés et je viens aussi me ressourcer à tes paroles qui me touchent, merci pour ce bel intermède et bon dimanche !

Écrit par : marie.l | 13/10/2007

Tu as trouvé un prince, tu l'as trouvé beau, beau pour toi seule. J'aime ....

Écrit par : elisabeth | 13/10/2007

C'est vrai qu'il est beau et plein de charme!
Quel bonheur de venir faire une petit escale chez toi ou tout est douceur et calme!
Je te remercie pour tes passages sur mon modeste blog, j'apprécie vraiment.
Merci Ariaga bon dimanche.
Bise.

Écrit par : Lhuna | 13/10/2007

presque trop brulante pour une cansonette de charme, ta chanson.
Et lui se fond si bien dans son entourage, camaïeu de miel bruni

Écrit par : brigetoun | 13/10/2007

Belle inspiration !

Écrit par : Tietie007 | 14/10/2007

Bonjour Ariaga, magnifique poème, ton chanteur de charme me fait penser à Raymond Devos, qui disait dans un des sketchs qu'il aurait aimé être un chanteur de charme, sans doute ce dont nous rêvons tous !

Écrit par : Ray | 14/10/2007

Qu’il est beau ce poète qui inspira les doux mots de la chanson d’Ariaga…tu me fais rêver à me promener dans le tendre de tes pensées, ces rues aux mots si bien dessinés jusqu’à ce kiosque qui résonne des couleurs de l’automne, et de tous ces mots qui s’abandonnent.

Je souris fort et très d’être l’inconnu avec toi qui partager ton grand coup de coeur soufflé de l’Athanor…

Ô

"Ton" Aslé...

Écrit par : aslé | 14/10/2007

Magnifique Rencontre, interaction alchimique pour qui sait et qui aime parler, à l'Inconnu ... la note du chanteur de charme a ce jour là, en cet instant là, crée son oeuvre de Joie.

Merci pour ce partage Ariaga,

Infinie tendresse

Écrit par : Muttifree | 14/10/2007

Voici des mots "hommage" pour un homme qui pratique sans doute le plus beu métier du monde...merci Ariaga

Écrit par : muse | 14/10/2007

Rafraichissante et sympathique cette note !
Et puis rien que cette ville déserte à midi, moi ça me fait rêver... excusez l'affreux parigot chère Ariaga. ;)

Écrit par : Ezrah | 14/10/2007

La poésie de la vie est partout si on prend le temps de regarder...et parfois, au détour du chemin les souvenirs ressurgissent .....

Écrit par : alb | 15/10/2007

chère Ariaga,

Le portrait de cet homme m'a beaucoup touché et c'est fou comme j'ai eu un sentiment fort de déja vu... en d'autres circonstances....
En tout cas ton poëme est beau et fort et il y a forcément quelqu'un sur terre qui doit être heureux d'être aimé de toi...
merci ariaga de nous faire partager cela, le bonheur n'est-il pas fait de tels moments de petits bonheur dans l'ici et maintenant ?
je t'embrasse
marie

Écrit par : mariedumonde | 15/10/2007

Incorrigible Ariaga !
T'as mère ne t'a donc rien appris concernant les inconnus ?
Je t'aime ! ;)

Écrit par : cile | 15/10/2007

"Quand je tremblais, sous ton regard Souffle coupé, rien qu'à te voir"...

De nouveau un poême qui me touche beaucoup, et qui fait résonner en moi comme je pense en chacun d'entre nous des sensations connues, parfois un peu enfouies, perdues dans les oubliettes de nos souvenirs.

Des commentaires, eux aussi, touchants...

Je t'embrasse, ainsi que l'homme que tu aimes quelque part dans le monde.

PS: moi aussi j'aime bien parler aux inconnus :-)

Écrit par : Pimprenelle | 15/10/2007

peut être que sans la barbe et un peu de make up ...

Écrit par : lambert | 16/10/2007

@ Marie.l, ils vont revenir tes mots et le ciel va s'éclaircir. Pour le repos, chez moi, cela dépend des jours...

@ Elisabeth, métaphore, tu sais, mais le personnage et les paroles échangées sont réels.

@ Lhuna, comme je te l'ai dit sur ton blog (maintenant dans mes liens) il n'y a pas de "modeste blog ".

@Brigetoun, c'est vrai, un peu brûlant, mais que veux tu on ne se refait pas.

Écrit par : ariaga | 16/10/2007

@ Tietie007, merci.

@ Ray, moi j'aime surtout ce que ce sympathique homme, avec un sac que l'on ne voit pas sur la photo, faisait de sa vie et de son imaginaire. Il avait l'air vraiment heureux.

@ Aslé, si je le rencontre à nouveau (il y a peu de chance mais la vie a des surprises), je lui ferai part de ton enthousiasme. On a vu des princesses...

@ Muttifree, c'est formidable la manière que tu as de donner à tout une connotation alchimique et spirituelle.

@ Muse, c'est beau ton mot "hommage" au sens de don respectueux, offrande. Je trouve qu'il est souvent galvaudé.

Écrit par : ariaga | 16/10/2007

@ Ezrah, j'ai connu des journées d'aout à Paris où c'était presque désert mais je crois que cela a bien changé. En province, à l'heure de midi, tous les magasins ferment et chacun va déjeuner. C'est le bon moment pour la photo.

@ Alb, c'est vrai, il y a de la poésie partout il suffit de savoir regarder. Un homme qui pose son sac et sa veste et reste immobile dans un kiosque à musique, comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un, est plein de poésie.

@ Mariedumonde, je suis toujours heureuse d'avoir de tes nouvelles. Le sentiment de déjà vu, je crois que c'est parce qu'il est "typique".

@ Cile, non ma mère ne m'as rien appris à ce sujet ni sur quoi que ce soit concernant les surprises de la vie. Elle ne parlait qu'aux gens qui lui avaient été "présentés". Moi aussi je t'aime.

Écrit par : ariaga | 16/10/2007

Belle rencontre en effet, inspirante au point que j'en viens à douter que la rencontre ait précédé la chanson (le texte est si fort !). Bravo pour le geste et merci pour les mots.

Écrit par : Arianil | 16/10/2007

@ Pimprenelle, petite salade poivrée, ta sensibilité poétique est un bonheur pour moi. Sensations, émotions sont le sel de la vie et tout ce qui peut les raviver, même si c'est parfois un peu douloureux, nous rend plus vibrants et aussi plus réceptifs, mieux accordés, à la grande symphonie dont nous sommes une petite note. Bises.

@ Lambert, absolument pas question de changer quoi que ce soit au look de ce brave homme. Je l'ai trouvé "craquant". Bises à Lambi.

Écrit par : ariaga | 16/10/2007

@ Arianil, tu fais erreur, la photo a été prise il y a un bon mois et la "chanson" a commencé à tourner dans ma tête pendant une longue après- midi passée aux urgences où je me faisais beaucoup de soucis pour la santé de l'amour de ma vie. Mais c'est vrai qu'il y a toujours des résurgences....

Écrit par : ariaga | 17/10/2007

Ton com sur le blog de l'Arpenteuse, question de synchro, et me voilà arpentant ici... projetée dans les pas de mon adolescence. Cette ville aux trois collines et ses fantastiques venelles moyen-âgeuses... (hélas en partie goudronnées depuis). As-tu donc croisé ce qui volette encore là-bas de mes rêves d'alors, dans les pavés d'entre Saint-Mathieu et Saint-Melaine? à quelques pas, la bibliothèque et son odeur de cuir et de parquet ciré, y lit-on Jung encore? à quelques pas aussi, un café où Yvon Le Men m'avait dédicacé son dernier recueil de poésie, cela doit faire 20 ans... j'ai l'impression que c'était dans une autre vie. Mais je reviendrai te lire encore dans celle-ci.

Écrit par : kerleane | 25/10/2007

@ Kerleane, merci pour ces impression d'adolescence et ton ressenti de la ville où je vais parfois, moi aussi , sur des traces anciennes. J'ai visité ton blog qui reflète la même sensibilité et une belle manière d'écrire. Et pour ne rien gâcher on y respire aussi une certaine spiritualité.

Écrit par : ariaga | 26/10/2007