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14/02/2011
Philémon et Beaucis
Aimer un corps ancien qui raconte une histoire
et se feuillette encore comme un livre de vie
cette robe de peau brodée de cicatrices
et les veines gonflées de ces mains toujours tendres
qui dessinent un chemin vers le grand lâcher prise ...
Ariaga
10:24 Publié dans Alchimie, amour, poésie | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : amour, poésie, écriture, art, beauté, philosophie
Commentaires
Nos feuillages mêlés à jamais scellent notre Amour...
Écrit par : Phène | 14/02/2011
Magnifique, Ariaga... Les corps anciens, avec leurs mains d'arbre, leurs yeux de pluie, sont en effet si émouvants. Ils parlent du renoncement progressif qu'il nous faut tous intégrer, pour à l'instant dernier, peur ou colère évanouies, espérer laisser toute la place à l'amour...
Je t'embrasse, dame de cœur.
Écrit par : Sophie | 14/02/2011
Beau...
Écrit par : Nathamsa | 14/02/2011
En ce jour où les amoureux se tiennent par la main, je pense à toi qui n'a plus que le souvenir de ces jours heureux mais la vie est ainsi, rien ne dure sur cette terre et il faut s'en accomoder. Je t'embrasse bien fort Ariaga
Écrit par : danae | 14/02/2011
Ce bref poème dit pudiquement tant de choses... J'aime. Il faut redevenir un être après le vide, et rebondir sur le réel, même si l'on n'en a pas envie.
BISES
ÉPHÊME
Écrit par : ÉPHÊME | 14/02/2011
Quelle belle photo pour illustrer tes mots si empreints de vie !
Amitiés.
Écrit par : pseud | 15/02/2011
Incroyablement intime
et dans le silence l'écoute sublime
merci de cette confiance
Écrit par : Thierry | 15/02/2011
Merci pour ces mots.
La vieillesse et l'enfance partagent une candeur pure qui me désarme.
Écrit par : Jean Bissur | 15/02/2011
Sourires, car ce qu'il y a de bien, est de le faire à deux...Nos rides sont nos marques mais le sourire reste le même.... Bises !
Écrit par : patriarch | 15/02/2011
Tendres mots... Bises Ariaga !
Écrit par : lechantdupain | 16/02/2011
C'est aux marches du temple que s'ouvre l'œil divin
Lisant à cœur ouvert dans les vieux parchemins
L'accueil et l'abandon aux présences sacrées,
Dans le mystère du temps à l'œuvre mordorée…
Écrit par : Amezeg | 16/02/2011
@ Sophie, tes commentaires sont aussi beaux que tes textes. Même si je ne te le dis pas chaque fois, ce serait monotone, je veux que tu le saches.
Écrit par : ariaga | 16/02/2011
@ Thierry, c'est incroyable ce que tu as appris à concentrer l'expression de tes émotions. J'aime ...
Écrit par : ariaga | 16/02/2011
@ Amezeg, poète ? Je crois ...
Écrit par : ariaga | 16/02/2011
@Ariaga : la longueur devient fatiguante est verbeuse
la concision est la preuve de la concentration unique
et la plus pure expression obtenue
je suis content que cette expression t'agrée
dans l'alambic je continue de distiller en bon petit fils de vigneron
et je fais bouillir l'écru aussi sans faire reluire l'écu
si c'est la tête de cuvée, c'est fort ...naturel
Écrit par : Thierry | 16/02/2011
nous en prenons le chemin des philemon et baucis.nous etions ensembles jeunes du même pays avec des vies separées puis il y a vingt cinq ans nous nous sommes retrouvés encore verts , les jumelles sont arrivées et la vie a continué nos corps ont changés depuis . nous sommes main dans la main nos peaux s'effleurent se touchent , nos regards se croisent , les yeux pétillent encore un bien être est en nous .
un inexplicable ressenti pour l'un , pour l'autre .
Écrit par : lecracleur | 16/02/2011
La beauté de la métamorphose ...
Merveilleuse photographie !
Amicalement .
Écrit par : Hécate | 16/02/2011
Les racines de cet arbre sont comme les tourments de la vie...cet arbre a du beaucoup souffrir, mais il est pourtant bien solide maintenant...bisou Ariaga, bonne journée...
Écrit par : le Pierrot | 17/02/2011
Fil est monde et beau ci séle
dans la reliance infinie qui transcende le temps
dans la douce patience des esprits confondus
quand les corps de déprennent
que ce soit gangrène ou autre
alors le corps palimpseste
raconte une autre histoire
de vertu et de gloire
que ce soit à l'heure de la sieste
ou bien dans le noir
mais ces parcours sinueux
où les branches noueuses
s'accrochent encore
au moindre souvenir
sans déplaisir
mais avec nostalgie
nos corps assagis
et nos esprits brumeux
une sève languissante
mais combien apaisante
un morceau de bravoure
pour préserver l'amour
Écrit par : Thierry | 17/02/2011
Corps mêlés
frères ou soeurs
un cèdre majestueux
un seul être multiple
Écrit par : jeandler | 17/02/2011
je me tais...
cela merite bien un silence...
Écrit par : Peau d'âme | 17/02/2011
@ Thierry, serais tu un adepte du paradoxe ? Merci pour le poème.
Écrit par : ariaga | 19/02/2011
@ Jeandler, tes mots me touchent ...
Écrit par : ariaga | 19/02/2011
@ Le Pierrot, tu vois quand tu veux ...
Écrit par : ariaga | 19/02/2011
@ Lecracleur, ton chemin amoureux, ces destins qui doivent s"'accomplir, les liens de la peau et de l'âme , merci du don.
Écrit par : ariaga | 19/02/2011
Pour l'éternité...
Écrit par : Guern de Bé | 21/02/2011
Un arbre qui n'est plus tout jeune mais qui est devenu très beau, qui se remarque, que l'on voit de loin, tant il est riche du temps passé et qui est toujours là, bien vivant, debout comme un message d'espoir ...
ton texte est très beau Ariaga
Merci pour ton com!
Belle journée!
Écrit par : soleil bleu | 17/03/2011
@ soleil bleu, merci de te visite et de tes mots. Je pense que nous allons nous revoir et je te dis à bientôt.
Écrit par : ariaga | 17/03/2011