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22/08/2012

L'ÉVASION vaisseau de l'espace

Etoiles dans la Carène.jpg

Étoiles dans la Carène ; crédit image : ESO, F. Milour et autres

Un grand silence et un peu d'ennui planent sur l'Évasion.
Les bateaux en bouteille se font plus rares, nous en avons délivré tellement. Nous sommes loin du Pérou, la visite du Musée Imaginaire nous laisse pensifs et muets. Les tziganes sont repartis, emmenant avec eux une partie du sens du Voyage.
La nuit est chaude. Tous les voyageurs de l'imaginaire sont montés sur le pont à la recherche d'un peu de fraîcheur pour contempler la voûte étoilée. C'est tellement grand et beau que la terre semble un grain de sable ; tous ressentent une aspiration vers l'infini. Ce besoin doit être une force de création très puissante car, vous ne me croirez peut-être pas mais c'est vrai, des événements extraordinaires surviennent.
Nous somme éblouis par des lumières incandescentes, nous nous sentons à la fois dedans et dehors de nos corps. Un immense hublot s'ouvre aspirant l'Évasion qui devient un immatériel vaisseau spatial nous emportant tous dans un ultime voyage cosmique.
La peur pourrait s'emparer des voyageurs mais un homme providentiel apparaît qui va nous guider. Il s'appelle LECHANTDUPAIN.
Ariaga

Commentaires

Alors là Ariaga tu fais fort, et c'est loin de me déplaire !!!!

ça y est je nous ai déjà vu "décoller"!!!
l'EVASION file en direction de l'espace éclairé par une belle pleine lune Wouah ça "décoiffe"!

Quelles belles rencontres allons nous faire !
Je fais partie de ceux qui pensent que nous ne sommes pas les seuls dans l'Univers, et que sous d'autre formes que l'humain des intelligences peut être bien plus avancées que nous.......

Merci pour "le Chant du Pain" je suis allé sur son site Passionnant.............On va se régaler!

Je vous embrasse tous et un bisou spécial pour toi chère Ariaga

Écrit par : mariedumonde | 22/08/2012

@ Mariedumonde, moi aussi je crois que ce serait bien vaniteux de croire que cet univers n'existe que pour une seule intelligence la nôtre. Et pourtant c'est pour avoir pensé cela que Giordano Bruno a fini sur le bûcher !

Écrit par : ariaga | 22/08/2012

J'adore!

Bonne continuation.

Marie.

Écrit par : CPAM Toulouse | 22/08/2012

J'étais sur qu'il finirait par s'envoler ce bateau !

bises
(Virginie)

Écrit par : La tortue | 22/08/2012

@Marie du Monde, Ariaga nous a prévu un voyage extraordinaire pour l’Évasion ! A ne plus où savoir donner de la tête ! :)

Écrit par : lechantdupain | 22/08/2012

@Marie du CPAM, Bon voyage sur ce nouveau parcours de l’Évasion !

Écrit par : lechantdupain | 22/08/2012

@Virginie la tortue Oui il vole mais pas dans la direction de la constellation de la Tortue (au vu de la vidéo de Dupontel) qui était le nom du temps des Babyloniens de la constellation du Cancer... :)

Écrit par : lechantdupain | 22/08/2012

Petite précision technique : cette image a été choisie car des étoiles de toutes couleurs éclairent les nuages de gaz interstellaires. Et aussi pour évoquer l’Évasion, nous regardons des étoiles situées dans l'un des bras spiraux de notre galaxie, la Carène ! La vue est centrée sur une étoile entourée d'une nébuleuse, celle-ci émet périodiquement des poussières dans l'espace, probablement par suite d'interaction avec une autre étoile compagne. Les étoiles vivent souvent par couple ou plus dans l'espace ! Bon voyage !

Écrit par : lechantdupain | 22/08/2012

Le voyage astral repeint le monde aux couleurs de l'imaginaire, après être passé en bassin de radoub nous avons calfaté et colmaté et maintenant nous allons nous hisser du col pour mater...le ciel.

Dans la grande série des images originales, pour ce qui concerne le voyage dans l'espace, il convient de rappeler le vaisseau pas fantôme de lucian of Samasota au 2éme siècle ac dans vera historia où il décrit un navire qui est poussé hors de l'eau par une violente tempête et emmené jusqu'à la lune , il y a aussi la nouvelle de Percy Greg écrite en 1880 "across the zodiac" où le héros voyage jusqu'à Mars dans un grand vaisseau propulsé par un dispositif à antigravité appelé "apergy"

ces références sont tirées d'un livre que j'adore, ramené du Marshall space flight center à Hunstville en Alabama du nord, il s'agit du très précieux "Space travel, a history" an update of history of rocketry and space travel de wernher von braun , frederick I ordway III et dave dooling.

aspiré et inspiré nous voici dans la nuit du cosmos mais nous savons comme le vent et la voile, que le soleil et la toile nous tendent la main pour une course au large avec la seule pressions photonique comme moteur, après Ikaros et bien d'autres nous essaierons juste de ne pas nous approcher trop près du soleil.

Merci à jean jacques pour cette incursion dans un monde qui lui est si familier et nous enchante, la nuit, les songes et les étoiles, l'envie qui nous taraude et le doute qui nous ronge, faut il s'élancer et quelle sera la vitesse d'évasion ?

Écrit par : Thierry | 22/08/2012

j'ai envoyé un com mais un peu long, je me suis paumé en chemin dans l'immensité galactique , au secours, un trou noir m'a piégé qui va me sortir de la ?

Écrit par : Thierry | 22/08/2012

ça coince

Écrit par : Thierry | 22/08/2012

Sourire Thierry et merci pour ce commentaire, plein d'enseignement et de culture. Il est sorti des limbes et brille de sa lumière sur le pont de l’Évasion !

Écrit par : lechantdupain | 22/08/2012

@ Thierry, j'espère que tu n'es pas coincé dans la grande faille spatio-temporelle sinon Lechantdupain et moi devrons envoyer le Vaisseau pour te délivrer ...

Écrit par : ariaga | 22/08/2012

ce qui me plait le plus dans la théorie des cordes, c'est les multivers :)

Écrit par : Thierry | 22/08/2012

Le partage est un devoir, je ne sais rien que d'autres m'ont appris !
non Ariaga je défaille juste à cause de la canicule , pour les membrures elles sont bien accrochées mais dans le mariage réussi il y a l'ouverture de la coiffe, sinon pas besoin de formes aérodynamique, il suffit d'une bonne impulsion prolongée on se meut et on s'émeut.
bonne soirée à tous les membres d'équipage enrôlés mais pas enroulés, pas besoin de couverture !

Écrit par : Thierry | 22/08/2012

Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia, flotter comme un grand lys.

Écrit par : la gaillarde conteuse | 22/08/2012

Arthur Rimbaud, bien sûr, Arthur Rimbaud

Écrit par : la gaillarde conteuse | 22/08/2012

Les étoiles montent à la tête de l’équipage encore plus vite que les vapeurs du rhum. C’est une pluie de commentaires lumineux qui traverse le ciel de l’Evasion ! Quel régal ! Vivement la suite !

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 22/08/2012

Mes yeux sont éblouis par ces visions célestes. J'aurais bien envie de rester sur le vaisseau sans redescendre sur la terre ! Merci à Chant du pain, son blog est très instructif et je n'oublie pas Ephême pour son très beau reportage sur les musées . Bises Ariaga

Écrit par : danae | 23/08/2012

Des collages de différents âges se superposent mais la profondeur de champs manque et on a du mal à apprécier les positions respectives des feux qui brillent, les céphéides offrent un étalon pour la distance après c'est la fuite en avant dans le grand mouvement d'expansion, le fonc lui même est discontinu mais refléte les premiers âges.

Écrit par : Thierry | 23/08/2012

À l'heure où sur la mer le soir silencieux
Efface les lointaines voiles,
Où, lente, se déploie, en marche dans les cieux,
L'armée immense des étoiles,
Ne songes-tu jamais que ce clair firmament,
Comme la mer a ses désastres ?
Que, vaisseaux envahis par l'ombre, à tout moment,
Naufragent et meurent ses astres ?

Auguste Dorchain

Écrit par : la gaillarde conteuse | 23/08/2012

la gaillarde conteuse, j'aime beaucoup ce poème qui me fait terriblement penser au fleuve impérieux de l'humanité, hommes uniques broyés par le courant du temps après quelque paillettes phosphorescentes de vanité, de douleur, ou, pour les plus chanceux, de contacts avec l'Univers.

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 23/08/2012

Très fort! Et en ces moments où ici les chaleurs nocturnes égalent les diurnes, j'ai vraiment besoin d'autres galaxies que celles des rêves d'un mauvais sommeil...Et puis, doublement "très fort" parce que maintenant, il y a le choix pour l'histoire de l'Evasion d'y mettre le mot FIN ou le mot SUITE. Nous verrons bien...

Écrit par : Louis-Paul | 23/08/2012

Décidément, Ephême, nous voguons sur la même longueur d'onde... c'est exactement ce que m'inspire ce poème. J'aime bien tes "paillettes phosphorescentes de vanité", quelle magnifique image... !!
Merci à toi et à vous tous, compagnons de ce voyage unique que j'apprécie infiniment.
Chaud, Louis-Paul ? Oh que oui, mais en fermant les yeux sur le pont de ce bateau pas du tout ordinaire, où tout devient possible, il convient d'apprécier cette fraîcheur astrale, qui nous enrobe t qui ressemble, il me semble, à l'intérieur des crevasses des glaciers, d'un inénarrable bleu...
ça va mieux ??

Écrit par : la gaillarde conteuse | 23/08/2012

@ ARIAGA À TOUS, Chut ! Je vous écoute . Il se passe ici de belles choses et je préfère laisser les passagers dialoguer entre eux. Je pense aussi à tous les "silencieux", nombreux, je peux vous l'assurer, qui participent à ce voyage. MERCI.

Écrit par : ariaga | 23/08/2012

les étoiles scintillent,
et nos yeux brillent dans le noir,
de joie et d'admiration,
ils sont béants
elles sont géantes
et même si ce ne sont que de lointain rêves
qu'il n'est pas facile de donner corps à une réalité
qu'on n'est pas prêt d'aller les visiter
elles alimentent l'échappement libre

Écrit par : Thierry | 23/08/2012

@la gaillarde conteuse
Oui oui, ça va mieux, merci de tes explications...lumineuses, de la fraîcheur astrale et...du bleu. Bonne fin de semaine à tous les équipages.

Écrit par : Louis-Paul | 23/08/2012

Chut... Je fais partie des silencieux ... Merci pour ce voyage enchanteur ... Echo du voyage que j'ai fait en juillet à Madagascar avec entre autres quatre jours de descente en bateau de la Tsiribihina avec trois nuits en bivouac où j'ai admiré en pleine nuit le ciel étoilé vu de l'hémisphère sud.

Écrit par : Francine Plantet | 23/08/2012

le ciel n'est pas un grand cadastre
ni même le résultat d'un seul désastre
ce ne sont point des bornes milliaires
qui délimitent un champs d'étoiles
mais quand on respire profondément
on entend ce chant descendre de la voute
non pas qu'il nous montre la route
mais il assemble les divers éléments
d'une profonde contemplation
qui nous éloigne de nous

Écrit par : Thierry | 23/08/2012

Et bien le pont de l’Évasion chante de vos poèmes . Merci beaucoup d'agrémenter ainsi le voyage. Ephème nos étoiles filent et nous permettent de faire les plus beaux vœux d'harmonie, merci d'en faire partie !

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Merci beaucoup Danae d'apprécier les lumières d'où qu'elles proviennent ! Dans l'espace un des astéroïdes situé entre Mars et Jupiter porte ce nom (Danae 61) !

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Merci beaucoup la Gaillarde de partager ici tes mots. Puisque Ophélie est citée voici un fusain Ophélie dessiné par l'artiste qui me parle le plus : http://farm8.staticflickr.com/7125/7153806529_216fb80f32_b.jpg

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Puissent les notes d' Ariaga plairent à Louis-Paul, merci et bonne fin de semaine !

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

http://farm8.staticflickr.com/7125/7153806529_216fb80f32_b.jpg, à l'attention de La Gaillarde pour la remercier de partager ses mots, Ophélie fusain de Redon

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Bienvenue sur cet autre bateau plus virtuel Francine !

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Et bien sur, merci Thierry pour ta vigilance ! :)

Écrit par : lechantdupain | 23/08/2012

Grand merci lechantdupain pour cette Ophélie.
Quel oeil, quel splendide oeil, ouvert sur l'éternité, brillant, profond.

Écrit par : la gaillarde conteuse | 23/08/2012

Merci le chant du pain, je ne savais pas qu'il y avait un astéroïde avec mon nom ! Moi c'est danaé 29 car j'habite le finistère ! Amitiés

Écrit par : danae | 24/08/2012

Merci d'apprécier La gaillarde !

Écrit par : lechantdupain | 24/08/2012

Sourire Danae, et maintenant tu regarderas le ciel un tout petit peu différemment ! :) Amitiés

Écrit par : lechantdupain | 24/08/2012

Un voyage dans l'espace pour retrouver la fraîcheur qui manque en ce moment dans mon sud : voilà ce qu'il me faut. Je vais suivre le lien. Bon week end.

Écrit par : elisabeth | 25/08/2012

Chaque soir, sur ma terrasse, je respire l'infini et si le ciel breton se montre clément je chantonne "as-tu compté les étoiles et les astres radieux", c'était dans une autre vie, ado, autour du feu de camp.
Merci Ariaga de nous faire rêver.

Écrit par : Fanchon | 26/08/2012

Retrouvé un texte de circonstance

Horizons nouveaux mais néanmoins lointains

Faut il être devin pour imaginer que peut être après demain
Un long périple à une vitesse chronométriquement astronomique
Une sonde lointaine à l’autonomie nucléaire bien en main
Pourrait dans la règle des neufs croiser l’ultime et méconnue
Planète, à moins qu’il ne s’agisse d’une planétesimale espèce.
En l’espèce l’espace ménage des surprises et un contresens
Car Pluton serait censé reproduire des températures infernales
Là où l’éloignement ne semble ne donner qu’un froid abyssal.
Tel est le pari incertain qui d’un long voyage en terre lointaine
A pour cible un corps tellurique aux confins de notre système
Si froid qu’on en gèle d’avance et que l’atmosphère condense
En de rares occasions quand s’infléchit sa courbe près du soleil.
Etrange objet, lune minuscule, plus petit que bien des satellites
Il orbite de manière si elliptique que sa nature en est de même
Mais sans être rétrograde il s’incline tant sur l’écliptique
Que l’on se demande quelle mouche là-bas d’ordinaire le pique.
Souhaitons pour ce si long chemin pas directissime mais presque
Que les augures soient favorables et le chemin sans encombres
Ainsi au bout de neuf ans, le neuvième objet, au début inconnu
Pourrait livrer quelques secrets par lui trop longtemps retenus.
Cet élément central d’un doublon si proche mais quasi intersidéral
Sera-t-il un amas troublant et silencieux dans le froid minéral
Où l’avant poste périlleux pour regarder au plus près les autres étoiles ?
Que son compagnon fidèle ne soit pas le passeur de songe
Qui émaille de la quête les aléas entre surprises et mensonges.

Écrit par : Thierry | 31/08/2012

sur le fini et l'infini, là où le lin fini parce que bientôt l'été se dé robe

Horizons infinis

Visibles, invisibles, risibles
Pas définis, pas connus, pas imaginés
Horions, oh rions, haut brion, rez, ras, ris
Ligne ineffable mais pas effroyable
Qui oriente et guide la marche de certains
Limite du visible qui se recule chaque fois
Et laisse imaginer ce qui trouverait après
Au-delà et caché, hors limite ou derrière
Pour la reculer on peut prendre quelque hauteur
Cela suffira t il à éviter de rencontrer la peur
Il y a des voyages sans fins qui débutent
Et des bornes malmenées qui tout autant rebutent
L’or, hissons comme le soleil qui s’y présentent
L’hérisson lui nous communique un frémissement
Le plaisir est lié au désir mais il y a de l’appréhension
L’imagination est sans limite mais le monde est fini
Pourtant sur une sphère on recule sans cesse
Et on renouvelle son horizon à chaque coup de fesse




Combien d’hommes sont partis dans des directions
Croyant trouver au bout ce que leur imagination
Leur avait représenté mais ils durent de fait s’incliner
Devant la rotondité de la terre et entrevoir l’enfer
Combien d’aventuriers sont revenus avec leurs cahiers
N’ayant pas pu consigner tout ce que leurs yeux avaient vu
Et revenus de tout après avoir bu au calice
Combien de voyageurs ont vu se refermer les délices
De la réglisse comme du Santal, du Coprah et des épices
Combien d’explorateurs ont raté des buts et tâté de la peur
Sans jamais trouver l’objet de leur convoitise
Malmenés et éberlués, en guise de friandise
Combien de navigateurs ont testé les vertus célestes
Pas cabotins en cabotage mais à la manœuvre lestes
Combien de vigies ont scruté depuis les huniers
Prêts à annoncer et à faire envoyer les couleurs
Alors que c’est sans provisions qu’ils ont connu la douleur
Combien de marchands et de capitaines ont vécu le scorbut
En guise de purgatoire pour avoir oublier leur but
Et que les vivres ne pouvaient indéfiniment se conserver
Combien de découvreurs ont payé de leur vie
Ces prises de risques insensées avec de telles méprises
Alors que la logistique ne coupe pas le chemin
Mais montre la voie dans une bien comprise maîtrise
Combien d’entrepreneurs ont manqué du sens des réalités
Pour finir en chemise avec des ouvriers complètement alités
Combien de marins et de pasteurs se sont enferrés
Sur des routes barrées qu’ils prétendaient ouvrir
Combien de comédiens ont affronté les planches
Et les ont brûlés avec la plante de leurs pieds fatigués

Des horizons ouverts que nous thésaurisons dans notre cœur
Il y a ceux de l’enfance qui sans constance reviennent encore
Des qui n’avaient pas de limite sure, pas de lignes définies
Des qui permettaient de croire le monde dans son ensemble
Saisissable et assimilable et pourtant il restait à trouver celles-ci
Car pour grandir il faut s’affronter à ses limites et à celles des autres
Des Horizons de rêve et d’aventure il y en a plus dans les livres de genre
Que dans la devanture des agences de voyage
Cette ouverture totale qui jamais ne nous bride et nous permet de croire à notre infinitude, sans être borné c’est l’apanage de la jeunesse qui recule ses limites et qui comme perroquet n’a de cesse d’imiter
Mais ces horizons de la connaissance sont des gouffres profonds
Dont jamais on ne risque vraiment de voir le fond
Pas des tonneaux des danaïdes mais des puits ou s’engouffrent connaissances et univers
Inventons-nous des instruments efficaces et agiles pour reculer encore le monde visible, qu’il y a d’autres limites inaccessibles
Qui viennent ensuite et qui sans barrer le chemin n’assurent pas à tous un destin tranquille.

Écrit par : Thierry | 31/08/2012

Le dernier que je souhaitais partager ici et maintenant, parce que c'est vous

A tous les amants cosmiques !

A vous qui fréquentez le cosmos à vous rompre les os
Monteriez-vous dans des fusées pour être secoué
A vous connaissez le plaisir de filer la queue d’une comète
Ce n’est pas une quenouille et à la chasse on est parfois bredouille
A vous qui rosissez de plaisir en la compagnie scintillante des étoiles
Ne clignez plus ainsi elles en vous pas toutes à l’œil
A vous qui traquez dans l’espoir du grand jour la matière noire
Il faudra se contenter de preuves indirectes, obscure qu’elle est
A ces cortèges de planètes que vous chérissez tant
Vous devez à Kepler ce qui est connu comme la loi des aires
A ce roi soleil éclatant qui nous aveugle pourtant
Nous devons chaleur et bienfaits d’une couronne
A cette lune chère qui contraint les caractères
Nous ferions bien de ne pas essayer de tailler des croupières
A ces astéroïdes qui défilent comme autant de bolides
On aimerait obtenir échantillons et des résultats solides
Vous voulez dire l’attente du savoir et les espoirs mis
Quand pluton déclassée se retrouve isolée, méprisée, éloignée
A la matière primordiale qui bien que sale à perte de vue s’étale
Vous voudriez recueillir du disque proto solaire les thalles
A ces géo-croiseurs dont l’allure vive ne rassurent guère
Faut-il imaginer pouvoir durablement protéger la terre
Que voulez dire au juste qui soit bien audible
Quand du grand réseau vous arrosez mais comme la bible
Avec des champs d’antennes qui pointent dans toutes les directions
Vous n’avez d’yeux que pour le rayonnement fossile
Pas facile de l’attraper, ce n’est pas de la cosmétique
Quant au big bang vous n’êtes pas prêt de l’entendre
Mais regardez donc toutes ces galaxies fuyantes
Qui se décalent fort rapidement vers le rouge
Au fur et à mesure qu’avec Hubble elles détalent
Certaines les céphéides nous donnent de bons repères
Pour calculer distances et éloignement à la recherche de pères
Mais les exo planètes offrent enfin une nouvelle chasse
Qui pour ardue qu’elle soit pourrait in fine nous sortir de la nasse

Écrit par : Thierry | 31/08/2012

Va t on claquer dans le vaisseau qui cloque pendant que l'heure tourne mais laquelle, restera t on clouer dans cette direction ou sera t il bien temps d'aviser pour se rediriger pour digérer de nouvelles données, c'est un vaisseau spécial et spatial, spacieux mais intemporel, pour ne pas être spécieux, il a des écoutilles, de grands hublots qui nous fait ressembler à une hulotte, nous sommes sans culotte, dans des combinaison antigravité qui font circuler notre sirop de vie à la grenadine, nous nous mouvons sans effort, mais nous émouvons malgré un manque certains de confort, devant ces vues renouvelées qui nous transportent doublement d'aise

désolé d'en rajouter mais si je m'envole pas elliptiquement c'est pour saisir l'objet au vol

Écrit par : Thierry | 01/09/2012