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23/06/2013
Lectures alchimiques
On peut lire des bibliothèques entières d'ouvrages alchimiques, si on ne devient pas un vivant athanor sur lequel mijote le vase de l'expérience personnelle, aucune Oeuvre ne sera accomplie.
Ariaga
19:24 Publié dans Alchimie, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : écriture, philosophie, alchimie, lecture, société
Commentaires
Le Grand Oeuvre, ne serait-ce pas "notre" vie et l'athanor, "la" vie ?
Écrit par : Frédéric | 23/06/2013
Retrouver le niveau de l'expérience, c'est "voir" le lien d'interactions qui nous fait.
Je ne peux connaître le gout de la pomme, qu'en croquant dedans. Mais dans l'instant où cela se réalise, il n'y a pas : la pomme et moi...
Je pense que ce que tu appelles "l'oeuvre" se réalise toujours, nous en sommes conscients ou pas.
Merci à toi, Ariaga.
Écrit par : Miche | 24/06/2013
Là, tu vas faire plaisir à Amezeg...
L'injonction "laisser advenir" suppose déjà une ouverture à l'expérience, donc l'inconnu...la coopération peut aller au delà d'ailleurs mais c'est un autre sujet.
Jean
Écrit par : Jean | 24/06/2013
La vie ne peut se contenter de lectures. L'action et la façon d'être sont encore plus importantes. Rien ne remplace l'expérience. Bonne journée Ariaga.
Écrit par : Daniel | 24/06/2013
La Vie est le Livre que seul l'Alchimiste peut décrypter, car Il pénètre la Lettre... Belle semaine, chère âmie Ariaga
Écrit par : Phène | 24/06/2013
Alors là, je suis complétement largué... Bonne journée avec bises
Écrit par : patriarch | 24/06/2013
Il me vient une idée en te lisant chère Ariaga, il arrive un moment sur le chemin où il faut laisser les lectures de côté et faire sa propre alchimie intérieure.
Virtuellement pourquoi pas brûler les livres sous le "chaudron" pour alimenter l'Athanor à pleine puissance, alors nous pourrions ainsi peut être appréhender notre vrai SOI en y ajoutant avec nos propres expériences, nos connaissances, notre réflexion,notre quête intérieure, bref oeuvrer dans le laboratoire, pour notre propre évolution.
Je t'embrasse Amie
Écrit par : mariedumonde | 24/06/2013
Il me vient une idée en te lisant chère Ariaga, il arrive un moment sur le chemin où il faut laisser les lectures de côté et faire sa propre alchimie intérieure.
Virtuellement pourquoi pas brûler les livres sous le "chaudron" pour alimenter l'Athanor à pleine puissance, alors nous pourrions ainsi peut être appréhender notre vrai SOI en y ajoutant avec nos propres expériences, nos connaissances, notre réflexion,notre quête intérieure, bref oeuvrer dans le laboratoire, pour notre propre évolution.
Je t'embrasse Amie
Écrit par : mariedumonde | 24/06/2013
excuse j'ai rien fait ou voulu faire pour ce doublon...
Écrit par : mariedumonde | 24/06/2013
Au cours d’un entretien accordé, je crois, à Fraser Boa, Marie-Louise von Franz dit que l’alchimie est venue compenser, en Occident, la non-reconnaissance ou la reconnaissance insuffisante par le christianisme de trois aspects importants de la réalité : LA MATIÈRE, LE MAL, L’OMBRE* DU FÉMININ (*son aspect lumineux ayant, lui, été accepté et reconnu par le christianisme).
La bonne reconnaissance de ces trois aspects de la réalité est nécessaire à la réalisation par les occidentaux de leur totalité humaine physique et psychique. L’alchimie, la voie des images (rêves, imaginations actives,...), offre l’avantage, pour les occidentaux, de leur permettre une reconnaissance efficace, une bonne intégration de ces aspects négligés ou rejetés par leur tradition religieuse et culturelle.
Nous sommes tous comme des plantes poussant dans un substrat religieux et culturel particulier, chrétien, bouddhiste, etc. Ce substrat nous nourrit et nous forme (ou nous déforme) mais ne nous apporte pas à coup sûr tout ce qui nous est nécessaire.
D’autres voies, plus sèches, voies sans images, ne permettent peut-être pas, aux occidentaux, de compenser, de "réparer" aussi bien ce déficit de réalité que la tradition chrétienne leur a légué. Ces voies sèches risquent de renforcer, pour les occidentaux qui les suivent, l’oubli ou le rejet de ces aspects cités plus haut qu’ils jugeraient n’être pas assez spirituels, pas assez "bons", pas assez lumineux, pour être dignes de reconnaissance et d’intégration.
N.B. Ces voies ne présentent pas le même risque pour des personnes issues d’une tradition religieuse et culturelle qui n’a pas ignoré ou rejeté ces mêmes aspects de la réalité.
Écrit par : Amezeg | 24/06/2013
Moi, je ne sais pas lire, alors...mais je sais t'embrasser Ariaga, tu sais ?
Écrit par : le Pierrot | 24/06/2013
@ Frédéric, je répondrais volontiers oui.
Écrit par : ariaga | 24/06/2013
@ Miche, tu le dis bien, on ne peut connaître le gout de la pomme qu'en croquant dedans.
Écrit par : ariaga | 24/06/2013
@ Jean, si je fais plaisir à Amezeg ...
Écrit par : ariaga | 24/06/2013
@ Daniel, je ne peux qu'être d'accord avec toi.
Écrit par : ariaga | 24/06/2013
Certains ne savent pas lire mais ils peuvent épeler très bien !
Écrit par : Thierry | 24/06/2013
@ Phène, que voilà une belle formulation, ami Phène.
Écrit par : ariaga | 24/06/2013
être le four ou mijote la salsa ....j'aime cette idée
besos
tilk
Écrit par : tilk | 25/06/2013
@ Tilk, merci, après les gros soucis de santé que tu as eus c'est un grand plaisir de te revoir ici.
Écrit par : ariaga | 25/06/2013
@ Phène, tu voles haut ...
Écrit par : ariaga | 25/06/2013
@ Patriarch, alors largue les amarres, ta seule visite me fait plaisir.
Écrit par : ariaga | 25/06/2013
@ Mariedumonde, je trouve que ce que tu écris là mérite d'être lu deux fois tellement j'y crois alors je laisse le doublon.
Écrit par : ariaga | 25/06/2013
@ Amezeg,très juste aux sujet des religions qui apportent un support.
Écrit par : ariaga | 26/06/2013
Les religions apportent un support parfois déficient et donc un terreau parfois incomplètement nourricier. Des mouvements de compensation de la déficience naissent alors spontanément hors des religions ou aux marges de celles-ci et tendent à nourrir en l’homme ce que les religions n’ont pas nourri en lui.
Cette compensation naissant spontanément rappelle la maxime qui affirme que " la nature a horreur du vide", que ce vide ait été créé par l’influence d’une religion ou d’une autre façon : la réalité ne doit pas être vidée d’une part de sa substance, d’une part de ce qu’elle est.
Les rêves et les imaginations des alchimistes chrétiens étaient donc des manifestations spontanées de la nature tendant à rétablir en eux, par le moyen d’une prise de conscience, les parts de réalité plus ou moins escamotées par la religion chrétienne et tendant ainsi à leur permettre de parvenir à leur propre totalité humaine, à leur propre plénitude.
Écrit par : Amezeg | 26/06/2013
J'aime bien lire mais quand je lis un ouvrage alchimique, je n'arrive jamais jusqu'à la fin. Je préfère plutôt les romans et les livres documentaires. Mais peut-être que je n'ai pas encore lu le bon livre aussi.
Écrit par : Annuaire | 27/06/2013
Quand je lis certains poètes il me semble être plongée dans une alchimie en fusion. La vie est combustion d'émotions, de visions. Quelques vers suffisent à entr'ouvrir quelque chose d'insoupçonné...en moi.
Amicales pensées chère Ariaga.
Écrit par : Hécate | 27/06/2013
@ Hécate, je vois que tu viens d'écrire un nouveau texte et je me réjouis à l'avance de te lire pendant la fin de semaine.
Écrit par : ariaga | 27/06/2013
@ Amezeg, je ressens bien que c'est notre Grande Mère la Nature qui se manifeste dans certains rêves. elle est le substrat. Je conçois aussi que ceux qui pratiquent sincèrement une religion aient moins besoin de ce ressenti.
Écrit par : ariaga | 27/06/2013
Aux heures qui seront tiennes chère Ariga, j'attends ton regard, oui mes corbeaux ont été sages et ont été attentifs à la mise à jour . Amicalement.
Écrit par : Hécate | 27/06/2013
Ce chemin reste à pied d'oeuvre , en soi une autre nature ,
Miroir de sages lectures , avalant mille couleuvres ,
Au feu se forge l'épreuve , Hors souffle l'âme d'azur ,
Où l'Alchimie perdure , voyagent nos idées neuves ;)
~
NéO~
Écrit par : NéO~ | 03/07/2013
@ Neo, merci pour ton alchimique et poétique commentaire.
Écrit par : ariaga | 04/07/2013