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10/03/2015

Les "yeux" de Michel Serres

philosophie,livres,Michel Serres,art,société,amour,spiritualité

Michel Serres fait partie d'une catégorie d'êtres qui compte très peu de représentants : Les philosophes. Il y a des penseurs, des commentateurs de textes, et même de quelques lignes d'un texte, des beaux parleurs etc. Ceux là ne sont point des philosophes.

Michel Serres propose, depuis des années et dans de nombreux ouvrages, une réflexion originale, un regard bien à lui, sur les sujets les plus variés (science, société, nature, vie quotidienne) et une éthique ; bref, un système philosophique complet. Pour moi, c'est cela un philosophe.

Son dernier ouvrage qui fut un cadeau de Noël (merci !) s'appelle Yeux. Publié aux éditions Le pommier, il est superbement illustré et je le déguste lentement comme un délicieux bonbon de l'esprit et du regard.

Michel Serres s’interroge, en partant comme il le fait souvent dans de multiples directions, au sujet du regard et de la représentation. Qu'est-ce que voir et être vu, que voient les les hommes, les animaux et même les choses. Entre autres sujets, il imagine un monde où des milliards d'yeux nous regardent, fait naître la lumière de l'ombre et nous parle du regard de l'amour. Ce livre est un monde.

Et si la philosophie c'était aussi l'émotion donnée et ressentie ...

Ariaga

Commentaires

En effet, rencontrer un véritable philosophe est d'une grande importance... Mais le philosophe s'arrête au seuil de la Conscience, là où règne encore la Connaissance. Or l'Eveil, puis la Réalisation de Soi, sont au-delà de la Conscience ; au-delà de la Connaissance et de l'Ignorance. Il nous est donc impossible d'y accéder par nous-mêmes. Et comme je te le dis en réponse à ton commentaire (tu peux aller voir, mais je vais répéter un peu...) bien que le véritable Maître soit effectivement invisible, ce n'est pas à l'intérieur de nous-mêmes que nous pouvons le trouver, car en nous fouillant nous ne trouverons jamais que notre conscience et son ego. Certes des Maîtres du passé comme Jésus sont à notre portée, et de grands saints ont atteint la réalisation et s'abandonnant à Jésus seul, malgré son absence ; cela fut possible dans la mesure où ils se sont réellement reniés eux-mêmes, en s'imaginant Jésus réellement présent. Mais la rencontre avec un maître incarné est une grande bénédiction lorsqu'elle se produit ; c'est certes un fait rarissime, mais tandis que ton intellect braqué te crie "danger" parce qu'il se sent justement menacé, ton coeur te souffle, lui, que tu as trouvé. Et si c'est vraiment le cas, tu l'entends très distinctement.
Bises et bonne fin de soirée, ma chère Ariaga.

Écrit par : Aloysia | 10/03/2015

Un livre d'yeux...
Dieu que ça nous manquait ! :-)

Écrit par : La Licorne | 10/03/2015

Merci de me signaler ce livre ! J'aime beaucoup Michel Serres.

Écrit par : Bonheur du Jour | 11/03/2015

Bonjour Ariaga,
Comme toi j'aime le regard de ce philosophe qui se pose avec une grande sensibilité et une grande douceur sur le monde, et j'aime ses analyses si fines et si profondément poétiques avec ce décloisonnement des disciplines qui permet tant de force et d'intelligence dans ses écrits.
Par contre, je ne pense pas que le rôle d'un philosophe consiste à livrer clé en main un système, pas plus qu'une panoplie complète du bien vivre. Le philosophe, se distingue du gourou en ceci que pour l'amour du vrai, il est celui qui dit aussi parfois "je ne sais pas, je n'ai pas de solution". Et parce qu'il est amoureux du vrai, il ne ment pas et ne fuit pas en face de tout ce qui est inéluctable dans la vie, comme la mort par exemple.

Écrit par : Juliette | 11/03/2015

L'un de ces hommes que j'aime lire mais aussi regarder, écouter...
Je note ce livre, j'avais beaucoup aimé "Petite Poucette" et ton 3ème paragraphe m'a donné envie.

Écrit par : Louis-Paul | 11/03/2015

Il m'arrive souvent de regarder sans voir .....Pourtant appréhender le monde avec ses sens , plutôt que son mental, nous permet d'approcher la réalité de ce qui nous entoure....

Écrit par : Daniel | 11/03/2015

Bonjour Ariaga, tous,

J'ai de très rares représentants vivants de "mon archétype du vieux sage", source d'inspiration, aspiration...
Michel Serres et Edgard Morin en font partie.

Je mets ce livre dans ma liste "d'attente".

Bises amicales,
Jean

Écrit par : Jean Bissur | 11/03/2015

Ce doit être une grande épreuve initiatique d’aller vers le lâcher-prise lorsque la vie vous a nommé Serres... :-)

Écrit par : Amezeg | 11/03/2015

Quand on a un regard d'aigle , on s'en sert
on est d'ailleurs toujours le perçant de quelqu'un
des fois c'est le candide !

Écrit par : Thierry | 11/03/2015

Je me suis dit après mon envoi: ça va probablement "intéresser" Thierry... ;-)

Écrit par : Amezeg | 11/03/2015

@ ARIAGA À TOUS, je m'en veux un peu de susciter un désir d'achat avec cette note car (je rappelle que c'est un cadeau) vu la beauté de l'ouvrage il doit être assez cher et tout le monde n'a pas les moyens. Cependant je crois que, avec la notoriété de Michel Serres on va rapidement le trouver en prêt ou au mois à consulter dans les médiathèques et bibliothèques publiques.

Écrit par : Ariaga | 11/03/2015

Je suis honoré...de serres , Amezeg , mais de là à travailler les cultivars !

Écrit par : Thierry | 11/03/2015

@ Aloysia, quand je fouille dans mes profondeurs je trouve beaucoup plus que la conscience et le moi mais je crois que nous rentrons dans un domaine à la fois analytique et spirituel très personnel. Ce qui est enrichissant ce sont les opinions différentes et j'apprécie fort que tu argumentes sur ce que je propose.

Écrit par : Ariaga | 12/03/2015

@ La Licorne, tu parles comme un alchimiste oiseau !

Écrit par : Ariaga | 12/03/2015

@ Bonheur du jour, merci d'être venue me rappeler que je dois aller plus souvent chez toi prendre ma dose de bonheur.

Écrit par : Ariaga | 12/03/2015

@ Juliette, d'abord, j'ai passé un petit temps sur ton blog qui me semble mériter toute mon attention et je vais y retourner dès que possible. Moi non plus je ne pense pas qu'un philosophe doive livre clefs en main un système mais je lui demande d'aborder tant qu'il le peut les divers aspects de la vie et de ne pas s'échapper par le haut. les systèmes ne servent à rien car d'autres systèmes viennent les remettre en cause. Heureusement !

Écrit par : Ariaga | 12/03/2015

@ Louis Paul, tu ne seras pas déçu.

Écrit par : Ariaga | 12/03/2015

Ce livre est un monde, Mon Ariaga ...

Le monde nous est livre ouvert ...
Livre ouvert sur le spirituel en chaque chose ...
Juste ouvrir les yeux de l'âme et savourer, comme tu le dis si bien ...

Et sourire de l'intérieur, avoir les yeux qui pétillent ou parfois s'embrument ...

Sourire et faire un signe de la main ...
Aimer tout simplement ...

Écrit par : Kaikan | 13/03/2015

Coucou Ariaga, après tous ces commentaires très intéressants, je te fais un petit clin d'oeil ! Oui on peut voir avec les yeux, mais c'est mieux de voir avec le coeur !!! Je t'embrasse

Écrit par : danae | 13/03/2015

Jolie recommandation..Les philosophes font du bien à nos âmes surtout en ce moment où parfois même notre socle est ébranlé.

Écrit par : Sedna | 13/03/2015

Bonjour chère Ariaga,

Ici, je serre mon regard sur ton article.
Là, j'y vois une invitation à philosopher.
Enfin, c'est toujours un baume pour mon coeur de te voir te promener sur mon espace silencieux pour y déposer les mots de ton coeur.

Silencieuse sympathie, Jack

Écrit par : L'Expérience Silencieuse | 14/03/2015

Regard et interprétation, égards et hangars
égaré et rangé, la perception est trompeuse entre la parallaxe et la profondeur de champ, il y a de quoi labourer l'erreur, estimer les distances, les hauteurs, sans repères, pas facile.

Et puis les effets d'optique sont nombreux qui induisent des impressions fausses, des fausses routes et des culs de sac.

Le décryptage est tellement influencé par ce qu'on a comme modèle dans la tête, me rappelle le test de Rorschach, sur les ailes du vent et surtout celles d l'imagination.

Désir… sur les ailes de l’imagination

Qu’est ce qui sous-tend ma démarche,
Qu’est ce qui me tend vers l’Univers
Est-ce l’espoir d’une vie ailleurs
D’un nouveau commencement, d’un meilleur
Avec lui le désir est il un commencement
Ou bien encore est ce une fin
Pourquoi ce sujet me polarise t il
Donnant soudain plus de gravité à mes propos
Alors que j’œuvre dans ma sphère sans repos
Est ce pour mieux me situer
Dans l’espace et dans le temps
Minuscule point au milieu de tout et de rien
Happé par les mots mes vœux, mes souhaits
En disent long sur mes raisons de me tourner
A nouveau vers cet extérieur qui m’est inconnu
Voire étranger mais que j’appelle de ma ferveur
Ah comme le réceptacle de tant de savoirs
Il faut plonger à pleins regards
et se forger de nouveaux outils
pour entrevoir une lueur, un mince objet
pas seulement celui de notre désir
mais celui qui nous révèle à nous même
les mystères de l’ombre, ou la genèse du temps
encore et encore, insatiablement je veux donner
du temps pour voir, du temps pour croire
et dans ce ballet étrange des comètes
trouver ma place et la bonne distance
pour éviter au monde certaines carences
plus d’âme et de rêveries mais aussi
plus de compréhension globale
de capacité d’anticipation
et d’accompagnement
sur la route des étoiles

Écrit par : Thierry | 14/03/2015

Les yeux de l'Intemporel qui voient à travers le Temps illuminent l'ombre ....et Serres s'ouvre et offre son Amour sur l'autel de la Vie...

Écrit par : Icare | 14/03/2015

La personne qui t'a offert ce livre devait bien te connaitre. Tu te régales de lire. Merci pour la découverte. Je connais de nom Michel Serres mais je n'ai pas lu de ses livres. Bon week end à toi.

Écrit par : elisabeth | 14/03/2015

@ Kaïkan, j'aime tellement quand tu viens exprimer ici ta belle sensibilité.
Viens plus souvent, tu me fais du bien.

Écrit par : Ariaga | 14/03/2015

@ L'expérience silencieuse, il m'arrive te te perdre dans le silence mais c'est toujours un grand bonheur quand nous renouons le fil.

Écrit par : Ariaga | 14/03/2015

@Thierry, alors LÀ tu fais très fort ... Merci.

Écrit par : Ariaga | 14/03/2015

e dit : Vous aimez Michel Serres ! si vous ne l'avez pas encore fait le dernier livre de Michel Serres. et il est là chez toiBonjour Ariaga,
je viens de me lacter , de la citation d'un extrait de la lettre où young confie son doute de la conscience de lui m^me à la fin de son grand parcours ..."claire à la question que je suis. Je suis et je reste dans le doute sur moi-même, et cela d'autant plus que j'ai davantage essayé d'exprimer des choses précises. Tout se passe comme si, ce faisant, on s'éloignait encore plus de la connaissance de soi même ! "... c'est très troublant et en même temps quel cadeau. je fais un travail analytique sur moi depuis très longtemps. Lacan fut la voie du commencement et une dame Youngienne me permit de redresser une barre planter dans un voyage douloureux comme peut l'être l'analyse mais quand on se dévide comme un poulet avec comme repére que des rots et des coups de rayons ou les pages qui se tourne de l'analyste n'ayant pas fait le deuil de son pére L ect...Lacan
je dois beaucoup aux travaux de recherches de Young....
et lire cette phrase me fait plaisir rassure quand nous pouvons nous poser nous aussi la question en ayant fait la route sur les voies de cette quête et non comme un rot d'une humeur désabusée.

et "yeux".
j'étais dans le bus entrain de relire quelques fondamentaux de Françoise Dolto et je reçus la phrase gentillement dites de mon voisin d'en face.
Vous parle-t-elle encore ?
je prends le temps de lui répondre car complexe à qui je parle quels mots vais employer beaucoup d'êtres l'on côtoyait...
Alors il se présente je suis psychanalyste.
ravie de parler avec un psychanalyste dans l'autobus.

et avant de se quitter il était arrivé à son port il me dit vous connaissez Michel Serres avez vous lu son dernier livre?
et il est là aussi chez toi.
il me tarde dans quelques temps de pouvoir le trouver.

je suis ravie de tes clins d’œil et de mes visites chez toi et de ta bandes de chers lecteurs que l'on suit au fil de tes billets.

merci de ton bel abreuvoir de sagesse de pleinité , du sens passer au taille crayon de l'essentiel
Je t'embrasse fort Ariaga. Françoise

Écrit par : lamangou | 15/03/2015

je viens de me « lacter » de la citation d'un extrait de la lettre où Young confie son doute de la conscience de lui même à la fin de son grand parcours ..."claire à la question que je suis. Je suis et je reste dans le doute sur moi-même, et cela d'autant plus que j'ai davantage essayé d'exprimer des choses précises. Tout se passe comme si, ce faisant, on s'éloignait encore plus de la connaissance de soi même ! "...
c'est très troublant et en même temps quel cadeau. je fais un travail analytique sur moi depuis très longtemps. Lacan fut la voie du commencement et une dame Youngienne me permit de redresser une barre planter dans un voyage douloureux comme peut l'être l'analyse mais quand on se dévide comme un poulet avec comme repère que des rots et des coups de rayons ou les pages qui se tourne de l'analyste n'ayant pas fait le deuil de son père Lacan
je dois beaucoup aux travaux de recherches de Young....
et lire cette phrase me fait plaisir rassure quand nous pouvons nous poser nous aussi la question en ayant fait la route sur les voies de cette quête et non comme un rot d'une humeur désabusée.
et "yeux".
J’étais dans le bus entrain de relire quelques fondamentaux de Françoise Dolto et je reçus la phrase gentillement dites de mon voisin d'en face.
Vous parle-t-elle encore ?
je prends le temps de lui répondre car complexe à qui je parle quels mots vais employer beaucoup d'êtres l'on côtoyait...
Alors il se présente je suis psychanalyste.
ravie de parler avec un psychanalyste dans l'autobus.
avant de se quitter il était arrivé à son port il me dit vous connaissez Michel Serres avez vous lu son dernier livre?
et il est là aussi chez toi.
il me tarde dans quelques temps de pouvoir le trouver.

je suis ravie de tes clins d’œil et de mes visites chez toi et de ta bandes de chers lecteurs que l'on suit au fil de tes billets.

merci de ton bel abreuvoir de sagesse de pleinité , du sens passer au taille crayon de l'essentiel
Je t'embrasse fort Ariaga. Françoise

je suis ravie de tes clins d’œil et de mes visites chez toi et de ta bandes de chers lecteurs que l'on suit au fil de tes billets.

Écrit par : lamangou | 15/03/2015

Nous n'avons pas la meilleure vision qui soit, ni en précision, ni en panoramique, ni en longueur d'onde, mais nous avons une vision adaptée ...à l'aplatissement de la face, à la bascule du sphénoïde pour voir et saisir, appréhender et réagir, se mouvoir et bondir.

Plus nocturnes, nous ne sommes pas des indiens, pas des aigles à quoi sert d'aller trop loin, non notre monde est circonscrit à l'appréhendable:

- que ce soit les couleurs pour la végétation qui nous aide dans notre station, avant même que d'atteindre le terminus et nous permet de cueillir, mais l'odorat est là aussi qui libère des effluves aromatiques et alcoolisées

- que ce soit le relief et notre vision stéréoscopique qui permet de toucher dans le fond , dans l'épaisseur et de donner une autre dimension à la perception entre contours et formes

- que ce soit le panoramique qui en mettant nos yeux suffisamment au coin du visage nous ouvre des perspectives et des angles dans cette latéralité qui peut éviter la létalité

Et puis nos autres sens complètent bien la vue pour le bipède que nous sommes au dessus des herbages dans la savane, pour repérer des proies, s'orienter vers des points fixes et construire par avance un parcours en conscience.

A nous arpenteurs infatigables dressés, transpirant et régulant notre chaleur dans la durée sur de longues distances, notre vision suffit .

Écrit par : Thierry | 15/03/2015

@ Danae, tu as bien raison, les yeux du cœur sont les plus perçants même si parfois le caquetage mental obscurcit leur vision.

Écrit par : Ariaga | 15/03/2015

@ Sedna, oui, pour ceux qui ne sont pas des sophistes avides de paraître intelligents devant l'"opinion".

Écrit par : Ariaga | 15/03/2015

@ Amezeg, tu es un homme d'esprit !

Écrit par : Ariaga | 15/03/2015

@ Icare, oui, c'est sur l'autel de la vie avec un grand V que M. Serres accomplit son oeuvre.Il est complètement en phase avec la Nature,de la cellule à l'immensité cosmique.

Écrit par : Ariaga | 15/03/2015

A partir du 17 mars je ne suis plus sur la toile pour la raison d'une opération région oculaire les messages seront programmés sur trois semaines ou plus selon mon état. je pensais à olivier de SERRES

Écrit par : lecracleur | 15/03/2015

Le Philosophe est l'Œil lui-même ! L'illustration est bien choisie, car le paon symbolise la divinité et l'immortalité dans certains pays de l'Orient... Belle semaine ensoleillée, chère âmie Ariaga

Écrit par : Phène | 16/03/2015

@ lamangou, tu nous racontes là, dans ton style si particulier de jolis phénomènes de synchronicité que auraient bien plu à Jung.

Écrit par : Ariaga | 16/03/2015

Une merveille pour l'esprit et les yeux écarquillés des rêves.

Écrit par : ÉPHÊME | 18/03/2015

@ THierry, j'ai beaucoup apprécié ton dernier texte sur la vision. Merci pour cet apport.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2015

@ Phène, si le philosophe est l'Oeil il y a des moments où je me sens la vue basse. Évidemment je plaisante fidèle ami.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2015

@ Lecracleur, je suis vraiment navrée que tu aies des problèmes graves de vue. Du coup les miens me semblent très relatifs. Je suis ton blog depuis longtemps et j'irai toujours voir tes textes. Si le résultat de l'opération est bon j'espère que tu reviendras.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2015

@ ÉPHÊME, Et aussi une merveille philosophique car les textes sont formidables.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2015

Merci Ariaga
au pays des aveugles, les borgnes sont rois
j'ai un ami aveugle et je dialogue souvent avec lui
je ne sais ce que serai ma vie sans vue, plus de point de vue et d'avis !
Simple constat anatomique
avant c'était voir sans être vu
maintenant c'est voir et être vu
au su et au vu de tous, parfois ça tousse, sur les réseaux pas si sociaux que ça, ou sociables !

je ne voulais pas dire que notre œil ne dépasse pas notre main , il y a des études qui montrent comment les reports de sens fonctionnent , quand on perd la vue par exemple, l'acuité des autres sens se renforce.

Au doigt et à l’œil c'est affirmation souvent gratuite et qui n'engage pas trop.

Que sera la vision de demain alors que la bionisation bat son plein et que le transhumanisme dopé par Google s'étend ?

Aurons nous des prothèses robocopiennes pour voir en infra rouge de nuit et détecter les signatures thermiques ?

quel est la vision des hommes sur le progrès ?

je suis un peu dans le noir et pourtant je suis l'actualité de très près .

Écrit par : Thierry | 18/03/2015

Moi aussi, j'adore écouter Michel Serres.
Quand je traverse un coup de blues, je clique sur Youtube et je l'écoute avec son superbe accent qui me rappelle un oncle disparu.
Je n'ai encore jamais lu ce philosophe.
C'est un tort, mais je lis très peu.
Bonne journée.

Écrit par : PLV | 15/06/2015