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14/08/2015
Rêve de bancs (bis,10)
Mais je me tais… L’alchimiste fofolle arrive… Elle ne doit rien deviner. Chutttt."
Post scriptum d'Ariaga : L'alchimiste fofolle n'a pas réussi à insérer la peinture de Éphême en entier dans la colonne du blog. Vous pouvez la voir non amputée dans l'album photo.
09:07 Publié dans Alchimie, CONTRIBUTIONS, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Nostalgie, poésie, rêve, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : voyage, vacances, poésie, rêve, alchimie, jung, art, écriture
Commentaires
C'est très beau, voyage intérieur...
Écrit par : Miche | 14/08/2015
le banc n'est pas un poison et il ne fait pas sept lieux de long mais on peut faire des bonds, certes pas de marsupiaux.
Écrit par : THierry | 14/08/2015
J'aime cette introspection. Le dernier paragraphe est très poétique. Encore !
Écrit par : Sedna | 14/08/2015
Félicitations à Ephême toujours aussi talentueux en dessin qu'en imaination, qu'en écriture. J'adore. Merci à tous les deux. Bises à l'alchimiste que je ne dirai pas fofolle mais sage !
Écrit par : danae | 14/08/2015
et si la folie était une sagesse qui ne saurait se taire
et dans quel référentiel de normalité sommes nous donc tombés
pour décider, enfermer et traiter.
Les camisoles sont elles toujours justifiées quand la rudesse de la vie , le manque d'attention , de présence d'amour a abimé jusqu'au point de non retour des êtres fragiles et devenus brisé.
La relecture de quelques auteurs en passant par Érasme et Foucault peut utilement servir à mettre le curseur en un endroit inattendu, le côté pathogène de la société pour certains, moins bien lotis.
Je vois Ephême que ton art se maintient , toujours aussi surprenant et dans ce cas présent, envoutant.
Merci Ariaga depuis des piles de carton, de mettre encore la main à la pâte et nous donner de belles et souples galettes à travailler, mais le récit fort bien conduit et construit d'Ephême met l'eau à la bouche dans ces résurgences improbables mais pas imprononçables.
Écrit par : Thierry | 14/08/2015
De ces plafonds marmoréens ces saillies et entailles, si douces soient elles, profilent des lombrics mêlés à des alambics. Cyclope m'était conté alors la fumée se dissiperait elle dans le brouillard de sicles accumulés ?
Qui dodeline de la crête pendant qu'au dessus les dolines s'envasent ?
les vasques de cette vaste esplanade ne sont pas le reflet de la nef des fous. Aux éclats répondent les échos portés et sombres mais laissons faire la nature et ses manifestations avides mais debout.
On sent le géologue qui manie le lexique faute d'avoir pu aller au Mexique explorer les grottes géantes aux nombreux cristaux hors taille.
La pierre se construit dans un cycle de dissolution recristallisation qui ménage les effets les plus beaux et les plus insolites, quand le solitaire se promène nez en l'air vers les voutes pas étoilées.
Calcite est récalcitrante même si se dissous sous le citron pressé mais d'autres minéraux engobés et revêtus sont comme parés pour aller à la noce sous la bosse arrondie.
Écrit par : Thierry | 15/08/2015
De ces plafonds marmoréens ces saillies et entailles, si douces soient elles, profilent des lombrics mêlés à des alambics. Cyclope m'était conté alors la fumée se dissiperait elle dans le brouillard de sicles accumulés ?
Qui dodeline de la crête pendant qu'au dessus les dolines s'envasent ?
les vasques de cette vaste esplanade ne sont pas le reflet de la nef des fous. Aux éclats répondent les échos portés et sombres mais laissons faire la nature et ses manifestations avides mais debout.
On sent le géologue qui manie le lexique faute d'avoir pu aller au Mexique explorer les grottes géantes aux nombreux cristaux hors taille.
La pierre se construit dans un cycle de dissolution recristallisation qui ménage les effets les plus beaux et les plus insolites, quand le solitaire se promène nez en l'air vers les voutes pas étoilées.
Calcite est récalcitrante même si se dissous sous le citron pressé mais d'autres minéraux engobés et revêtus sont comme parés pour aller à la noce sous la bosse arrondie.
Écrit par : Thierry | 15/08/2015
un doublon s'entrechoque comme des pampilles tintinnabulent
Écrit par : Thierry | 15/08/2015
Tu as bien fait de publier ce texte d'Ephême, il est magnifique.
Mais pour revenir à ma première impression, il est toujours dans le ventre maternel semble-t-il. La naissance n'est pas encore pour aujourd'hui. Flûte. J'aimerais respirer l'air du LARGE...
Ce n'est pas grave ; c'est très beau ! Bises et bon déménagement.
Écrit par : Aloysia | 15/08/2015
Lutte, héros des profondeur et que l'émergence ne se fasse pas dans l'urgence, car la maturation n'évite pas la saturation... des couleurs et odeurs.
Du bas vient la menace même pour ceux tenaces qui résistent à l'envie de déguerpir , quand l'eau monte, avant la perte, il faut assurer son salut, pas seulement celui de son âme.
Merci Aloysia pour cette fenêtre
désolé pour la répétition , pas une blague de carabin, même obstétricien obstiné des mots.
Écrit par : Thierry | 15/08/2015
Ah ! Te voilà donc, Thierry ; mais toujours sans lien internet...
Écrit par : Aloysia | 17/08/2015
si tu cherches à thierry jamin tu vas en trouver deux
lequel est le bon ?
Écrit par : Thierry | 17/08/2015
Le banc se sent si seul qu'il imagine..... il fallait l'inventer, j'aime bien cette histoire.
Écrit par : elisabeth | 22/08/2015
Où est l'album photo ?
Écrit par : elisabeth | 22/08/2015