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29/08/2015

Train de bancs (bis,22)

 

Tout l'été, courageusement, le train de bancs des voyages imaginaires du Laboratoire du Rêve et de L'Alchimie Spirituelle a bravement circulé, utilisant comme carburant un mélange, parfois explosif, d'amour, d'amitiés hors du temps, d'apports en tous genres envoyés par des lecteurs dont certains n'ont pas de blogs. Aujourd'hui le train va partir, se servant de quelques photos pour nous emmener très loin...

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Le train est devenu si long, à force d'accueillir chaque jour de nouveaux bancs, qu'on n'en voit plus le bout. (Photo Mariedumonde)

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Et il faut toute la force de l'imagination des voyageurs pour le mouvoir grâce à son banc locomotive à roue unique. (Photo Mariedumonde)

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Parfois le train s'arrête et, à la veillée, on se raconte des histoires de très antiques bancs dont le souvenir perdure dans les légendes. (Photo Mariedumonde)

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Et quand les voyageurs, abreuvés de bonheur, de mots, d'évasions en des mondes sans barrières, donnent trop de puissance à leur imaginaire les bans deviennent ivres et dansent dans les virages...(Photo Diane Debailleux)
 
Shambhala two.jpg

Et puis le train ralentit et, doucement, pénètre dans le Royaume de Shambhala au coeur du blog de Danae. Est venu le temps de la méditation, de la sérénité et de la lumière. Il ne lui reste plus qu'une étape à franchir, dans une mobile immobilité,  pour arriver à  l'ultime but de son voyage. (Création numérique Muttifree)

Commentaires

Coucou Ariaga, cela fait du bien de se rappeler de cette année où le train des bancs a trouvé sa place dans le laboratoire !
J'espère que tout va bien pour toi, je ne t'oublie pas. Bises

Écrit par : danae | 29/08/2015

Quand on cale le banc il n'est plus bancal !

Roland dans sa chambre ne cherchait pas son coffre ni son banc

quand le bancroche il ne se décroche pas

la banche n'attendait plus que le bloc pour brancher

La bancelle ne pouvait soutenir complétement le postérieur de monsieur

tirer à blanc un train de banc ce n'est pas faire parler la poudre ni aller au charbon

Félicitations à marie du monde pour ces superbes photos dans le sens de la continuité du voyage commencé, à perte de vue , ou comme sur des roulettes, pour le minéral en son royaume le roi d’Écosse trônait sur la pierre de Scone, on n'en fera pas un petit déjeuner pour autant!

Bises à toi Ariaga, je m'en vais dans une semaine faire une lecture présentation à Lectoure de mon opus, je sens que je vais avoir un trac fou.

Écrit par : Thierry | 29/08/2015

Quand le banc se prend les pieds en divergence il perd son équilibre

quand les bancs convergent, ils convainquent

les bancs qu'on voie forment parfois de longs convois pour un voyage à nul autre pareil, le convoyage n'a pas besoin de chef de train ou de contrôleur

Écrit par : Thierry | 29/08/2015

Longtemps les bancs avaient fumé après la pluie
quand le bois exhalait ces panaches de fraicheur
les écailles sans être de tortues étaient bien tordues
la peinture partie montraient le saillant de la fibre
et l'assaillant un peu trop ardent y aurait laissé
à vouloir trop vite prendre congé un bout de tissu
échancrure pour épissure le rabot souvent manquait
mais ces parcours et ces aventures lui seul aventureux
pouvait les raconter ces passages, pas à niveau
ces instants uniques, par des témoignages du vécu
certains avaient passé plus de temps, par nécessité
épuisés de trop d'incertitudes ils devaient se poser
le repos est salutaire quand le salut est dans le taire
et si les talus ne servaient pas non plus de vestiaires
on imaginait sans peine les allures de bestiaires
le train n'avait pas de pousse boeufs comme dans l'ouest
mais en Laponie c'était sans acrimonie pour les rennes
ailleurs selon les habitudes on se protégeait des déjections
sans pour autant balancer à tout va un certain répulsif
il y avait juste un aspect sanitaire enfin presque
parce que quand on avait enclos ou hérissé de pointes
dans certains municipalités c'était à la liberté
qu'on s'était attaqué fort impudemment
pour faire cesser des troubles
on avait semé la consternation
une nation ne se prosterne pas
même devant un banc
mais de là à faire payer
les pauvres

Écrit par : Thierry | 29/08/2015

J espère que tu es bien emménagée et que tu vas pouvoir enfin t'asseoir sur le banc et contempler..

Écrit par : Sedna | 30/08/2015

Ariaga
nous avons mené bon train,
c'était une course de fond
les fondrières n'ont pas empêché
aujourd'hui comme hier
notre train d'avancer
nous ne nous sommes pas dépêchés
et même pas éméchés
de cette ivresse du voyage
de ce grand air administré
dans le fossé nous n'avons pas versé
et grâce à toi nous n'avons pas manqué
de carburant pour le trajet
ça valait le coup ensemble
le voyage de la solidarité

Écrit par : Thierry | 02/09/2015

Train de planches assemblées, équarries et fixés par des goujons à tête ronde qui protègent les vêtements.
Pas un échafaudage mais presque un tremplin pour voir loin, et aussi prendre soin de la conversation quand convergent les passants.

Il y avait bien des trains de bois flottants qui descendaient les rivières et les lacs, plus ou moins bien fixés en radeaux.

Et puis la schlitte aussi dans les forêts profondes pour débarder de gros morceaux freinés à la force des jambes.

Alors entre madriers et bastaings, la madera madura pouvait bien être transformée en bois d'usage .

les trains n'en finissaient pas et les baraques en planche si souvent chantées pouvaient commencer.

Écrit par : Thierry | 02/09/2015