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21/07/2016
Peut-on échapper au jugement?
Oiseau-bavard, Ariaga
Dès que l'on pense, on juge en un tribunal intérieur qui siège en permanence. C'est vrai, c'est faux, c'est bon c'est mauvais, c'est laid c'est beau, c'est désirable, ce ne l'est pas ...et patati et patata ...
Y aurait t-il un moyen d'y échapper ? Je n'en vois qu'un : l'amour inconditionnel envers tout ce qui EST. Mais je crois aussi que seuls des êtres exceptionnels y parviennent et ce n'est pas mon cas. Il me faudra encore des vies pour y parvenir ...
Ariaga
18:05 Publié dans amour, La vie quotidienne, Pensées, interrogations, aphorismes, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : écriture, philosophie, spiritualité, jung, pensées, jugement, amour
Commentaires
Et si le désir de classification, de compartimentage, de systématique diraient des scientifiques répondait d'abord au besoin de catégoriser pour structurer et distinguer, discerner mais aussi mettre en boite.
Mais ce rangement, ces attributions qui nomment, renvoient à la nature même des éléments du monde.
Par contre les adjectifs qualificatifs ou disqualificatifs, les mentions infamantes ou péjoratives se mesurent à quelle aune et selon quelle échelle ?
Quel référentiel est utilisé pour définir des relations d'ordre et des oppositions, des antagonismes, et pourquoi le regard ne pourrait il être que critique et proche du jugement ?
cela ne résulte t il pas de préjugés sans connaissance suffisante qui permettrait de connaitre les déterminants, les justificatifs, je ne parle pas d'excuses pour autant, d'une situation ou d'un comportement.
Seulement voilà nous sommes souvent aveugles ou aveuglés et ne voyons pas juste, nous interprétons même inconsciemment, et projetons au delà des faits, des impressions, des ressentis subordonnés à notre état du moment également.
quel dommage ne pas chercher à mieux connaitre l'autre, même si ça prend du temps.
La bienveillance n'est pas la même partout, la tolérance n'est pas également partagée, pourtant nous en avons tellement besoin en en faisant bon usage.
Écrit par : Thierry | 21/07/2016
Tolérance, quand tu nous parles.. Je t'écoute.. Mais j'ai encore du chemin avant de ne porter aucun jugement..
Écrit par : Sedna | 21/07/2016
Nous ne sommes pas UN, nous sommes multiples...
Écrit par : Miche | 22/07/2016
@Miche,pour moi ce sont des fragments de Totalité qui sont eux même totalités mais c'est juste ce que je pense ...
Écrit par : Ariaga | 22/07/2016
Fragmentés, segmentés, augmentés de notre multitude
sans besoin d'artefacts modernes (réalité augmentée)
pas de mots ternes mais des brillances internes
auxquelles il ne convient pas de mettre un terme
chauffé à blanc par l'imagination
comment s'échapper de mille rets qui convergent
l'étau les rend plus insaisissables que jamais
comme les grains de sable que l'on voudrait pétrir
le fat rime avec aisance et pose allégrement
mais le rat trime dans la soupente à gagner sa pitance
et gageons que d'humeur engageante,
vaut mieux que rageante
il y aura matière sans faire intervenir de tiers
à ne pas tout couper en quatre
pour décupler l'effet ou découpler les causes
au moment du jugement dernier
je ne serai pas le premier
à prendre ce chemin
d'autorité
qui peut être évité
Écrit par : Thierry | 22/07/2016
Ariaga tu parles d'or.
Écrit par : aloysia | 22/07/2016
ma chére Ariaga tu as du reprendre des formes pour aborder un sujet si compliqué à appliquer à 100 /° chaque jour.
C'est beau , cela me fait sourire.
avec une immense tendresse. je reviendrai plus tôt dans la journée
mes forces sont un peu elimées d'un jour densément remplie en femme d'affaire, et paroles tendues à qui la dmeande par sa panique alors je vais reposé le gros oiseau
belle soirée au frais les yeux perdues dans ta chaine pyréénées
Écrit par : lamangou | 22/07/2016
Je souris car je viens de poster un billet qui parle d'amour inconditionnel. Oui, l'amour inconditionnel existe, le jeune couple dont je parle en est la preuve. Ils seront sûrement "jugés", "critiqués", mais peu importe, l'amour est là, et il leur appartient.
Belle fin de semaine, Ariaga. Amitiés.
Écrit par : Françoise | 22/07/2016
On juge et on condamne....On juge et on exclut......Juger c'est se dispenser de faire sa propre auto critique....
Écrit par : Daniel | 22/07/2016
Connais-tu le magnifique livre d'Andrée Chedid : "L'enfant multiple", il parle de ces rencontres belles et singulières qui transforment notre destin... nous sommes tous pétris de multiplicité et diversité culturelle ou autre, il nous faut le découvrir et l'accepter...
;-)
Écrit par : Maria-D | 23/07/2016
Très bon choix de photo.... et texte très pertinent... Moi j'ai du mal en toutes circonstances à "juger", et je n'ai fait dans ma vie que peu de condamnations définitives (même en 40 ans d'enseignement, sans exclure les résultats...). J'y ai vu tant de changements du côté de la balance, du pire au meilleur, et de beaux costumes couvrant les squelettes putrides de parfaites ordures... et l'inverse.... Pour l'amour, c'est un peu différent. Mais ce n'est que mon cas, et je pense que là la confiance intime absolue est la colonne vertébrale de la route. Simple opinion, surtout pas dogme absolu.
À tous à bientôt.
ÉPHÊME
Écrit par : ÉPHÊME | 23/07/2016
Ceux qui jettent des jugements en pagaille ne sont pas mes amis. Même si nous avons des défauts, nous avons des qualités. Nous ne sommes pas responsables de cet état de fait. Nous sommes imparfaits. Alors pourquoi mettre toujours le négatif en avant ? Je te souhaite un très bon week end.
Écrit par : elisabeth | 23/07/2016
l'histoire de la poutre et de la paille éternellement recommencée ....
Écrit par : Thierry | 23/07/2016
Ne pas juger du tout est très difficile...mais on peut, au moins, ne pas juger trop vite...
https://youtu.be/C8Keo97K9cs
C'était mon quart d'heure "humour"...:-)
Écrit par : La Licorne | 23/07/2016
apparences trompeuses, habit qui ne fait pas le moine
tant d'expressions qui montrent les limites de nos tentatives de jugement
Écrit par : Thierry | 24/07/2016
Les vies sont là pour affiner le trésor que nous sommes... non ? Bises Ariaga, à bientôt. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 25/07/2016
On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux. Il me semble impossible de ne pas juger.Mais nous ne sommes pas obliger de croire ce que nos jugements nous disent, et se centrer sur ce que notre coeur nous montre...
cela parait si simple...
Mais c'est si compliqué d’être simple !
bien amicalement
Écrit par : un oiseau de passage | 25/07/2016
juste un oubli pour la citation : Antoine de Saint-Exupéry :)
Écrit par : un oiseau de passage | 25/07/2016
@ Thierry, tu as retrouvé toute ta verve et je m’en félicite.
Écrit par : Ariaga | 25/07/2016
@ Maria-D, je vois que nous aimons les même livres et la diversité.
Écrit par : Ariaga | 25/07/2016
@ la Licorne, merci, en ce moment l'humour est ce qui m'empêche de sombrer. C'est le meilleur médicament.
Écrit par : Ariaga | 25/07/2016
@ Un oiseau de passage, j'aime que l'on se pose ainsi , surtout pour déposer une belle citation. Merci amie oiselle ...
Écrit par : Ariaga | 25/07/2016
@ Daniel, je pense que nous nous jugeons aussi beaucoup nous même mais quand on est à la fois le juge et le jugé c'est compliqué.
Écrit par : Ariaga | 27/07/2016
@ Lamangou, "reprendre des formes", non, j'ai beaucoup maigri !
Écrit par : Ariaga | 27/07/2016
@ Plumes d'Anges, je vois les choses exactement comme cela ... le travail de l'alchimie spirituelle c'est affiner sans cesse pour trouver l'Or véritable.
Écrit par : Ariaga | 27/07/2016
@ Françoise, j'ai été te lire et, en effet, l'exemple est juste et touchant.
Écrit par : Ariaga | 27/07/2016
Bonjour,
Merci pour ton passage sur mon blog. Je suis ravie de découvrir le tien.
Tu as raison, voilà bien une chose qui demande un long travail sur soi que de parvenir à ne plus juger. Je me demande parfois si ce n'est pas comme le pardon, une sorte de grâce qui nous est accordée à force de travail intérieur sincère. Belle fin de semaine à toi. Cordialement. Joëlle
Écrit par : JC | 30/07/2016
@ JC, je crois que l'on peut, à force de travail intérieur cesser de juger quand on réfléchit mais dans l'immédiat, dès que l'on pense, on juge.
Écrit par : Ariaga | 30/07/2016