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25/09/2017
Train à grande vitesse
Elle est la passagère d'un train qui va de plus en plus vite dans le paysage de la vie vers une destination inconnue.
Fascination, curiosité.
Le temps est précieux, les mots pleins sont difficiles à extraire car enfouis profondément dans les strates de l'habitude.
Parfois vient le besoin de se saouler de diversions pour oublier l'extérieur que la vitesse brouille.
Peut-être qu'elle a de l'eau dans les yeux.
Parfois aussi s'installe l'impatience de l'arrivée ...où que ce soit.
Ariaga
15:56 Publié dans Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, Philosophie, photo, poésie, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : écriture, philosophie, pensées, trains, voyage, ariaga, jung, poésie
Commentaires
les mots tout comme l'eau fraîche d'une rivière apporte beaucoup au monde !
Écrit par : Jerry OX | 25/09/2017
Magnifique texte que je pourrais mettre pour partie au «il»
Malgré tout pas impatient de l'arrivée ni anxieux de celle-ci, c'est rassurant au moins une chose de certaine dans cette vie : il y a un arrêt ! Après les correspondances on aura bien le temps de voir.
Je t'embrasse
Frédéric
Écrit par : Frédéric | 25/09/2017
Et c'est ce que tu vis, là, ce que tu ressens, là, qui est vrai et beau. Il n'y a pas d'arrivée, il n'y a que le mouvement ! La fuite constatée, et ce repos profond de celle qui constate...
Bises, Ariaga.
Écrit par : Aloysia | 25/09/2017
Ce n'est pas l'arrivée qui est importante mais le chemin emprunté pour l'atteindre. C'est sûr qu'un jour il y aura un terminus pour chacun !!
En attendant profitons du paysage que l'on voit à travers la vitre du train.
Écrit par : Daniel | 26/09/2017
touchée.
Écrit par : la Mère Castor | 27/09/2017
Frédéric m'a volé mon commentaire! Ton texte est magnifique, tu sais trouver les mots pour dire les choses enfouies qu'on a tant de mal, souvent, à formuler. (enfin je devrais dire "je": j'ai du mal à formuler)
Il ne se passe pas une journée, je crois, sans que je pense à toi. Prends soin de toi mon amie.
Écrit par : Ambre | 27/09/2017
Oui, tout va vite. De plus en plus vite. Le présent devient fragile. Ce n'est pas facile de vivre l'instant !
Écrit par : Binh An | 27/09/2017
@ Jerry OX, oui, à condition qu'ils ne soient pas des répétitions vides de sens.
Écrit par : Ariaga | 28/09/2017
@ Frédéric, oui et cet arrêt est très important car j'ai l'intuition que le bref temps où nous y restons doit être le plus utile possible pour notre propre évolution et celle des autres car tout est relié.
Écrit par : Ariaga | 28/09/2017
@ Aloysia, j'aime beaucoup ton idée sur le mouvement perpétuel c'est Cosmique ...
Écrit par : Ariaga | 28/09/2017
@ Daniel, je profite au maximum du paysage mais je trouve que le train va de plus en plus vite ce qui brouille ma vision.Tu me diras, c'est bien, car je m'attache de moins en moins aux détails !
Écrit par : Ariaga | 28/09/2017
Je ne cherche pas le point d'arrivée. Je marche tout en respirant chaque instant..j'aime ton texte plein de vibrations.
Écrit par : Sedna | 28/09/2017
Tout va si vite, peut-être faut-il se tourner un peu vers la marche à pieds pour ralentir le cours de la vie ? Bises, à bientôt Ariaga. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 28/09/2017
Il y a des moments où tout semble aller vite, de plus en plus vite. D'autres moments, rares, où tout semble stagner. Le temps est précieux, bien sûr, les journées ne font que 24 h. On a tous besoin de se saouler, de moments de folies, d'heures où l'on peut paresser. Quand on voyage, on pense au moment où l'on va arriver. Parfois on s'ennuie tellement qu'on a hâte de voir la fin du voyage. Bonne soirée Ariaga.
Écrit par : elisabeth | 28/09/2017
le train n'est pas une rente viagère
mais il ordonne les pensées
au gré de déplacement suffisamment lent
tout se remet en place
comme les souvenirs se remémorent
même du temps des palaces
on ne saurait railler
ce moyen de locomotion
qui génère tant d'émotions
mais plus de panaches de fumée
et sur les rails presque continus
ne se fait plus entendre autant
le cliquetis des jonctions
tout ceci n'est pas fonction
que de la plus haute vitesse
et puis les caténaires entrent en vibration
Écrit par : Thierry | 28/09/2017
@ Mère Castor, tu es la preuve qu'un seul mot plein suffit.
Écrit par : Ariaga | 29/09/2017
@ Ambre, la pensée n'a pas de limite spatiale et les tiennes me parviennent et me font du bien.
Écrit par : Ariaga | 29/09/2017
@ Binh An, l'art a, je crois, ce privilège d'arrêter le temps quand on regarde, par exemple, un beau tableau.
Écrit par : Ariaga | 29/09/2017
Et bien moi je prends le temps de faire une petite halte par ici, bonne journée Ariaga :-)
Écrit par : Joëlle | 29/09/2017
J'aime ces voyages là au coeur de l'imagination, ces voyages immobiles!
Écrit par : alezandro | 30/09/2017
Et si le train ralentissait, s'arrêtait même, dans une clairière... et elle goûtait la joie de marcher lentement, pensant que, peut-être, plus que l'arrivée, son chemin compte ???
Écrit par : :) | 02/10/2017
A propos...dans le vaste univers bloguesque, il existe une station où il fait bon s'arrêter, elle se nomme ARIAGA :))
Joueuses pensées,
Michèle
Écrit par : michèle | 03/10/2017
J'aime pas les trains qui vont vite ! pas le temps de découvrir les paysages ;surtout en automne paré de ses chatoyantes couleurs...
A propos il existe une gare où il fait bon s'arrêter , c'est la station ARIAGA !
Joueuses pensées,
Michèle
Écrit par : michèle | 03/10/2017
Merci pour les commentaires. Je ne suis pas chez moi en ce moment mais dès mon retour je réponds. Bises à tous.
Écrit par : ariaga | 04/10/2017
Je ne peux que reprendre le mot de Mère Castor
Touchée
Mille baisers
Écrit par : Pimprenelle | 05/10/2017
@ Pimprenelle, merci ...
Écrit par : Ariaga | 06/10/2017
@ Michèle, c'est gentil d'aimer ma gare et tu me donnes du courage pour continuer à y faire passer des trains.
Écrit par : Ariaga | 06/10/2017
@ :) on peut aussi rêver de s'arrêter indéfiniment sur le moment le plus beau, dans le paysage le plus beau avec l'âme sœur. Et si c'était cela le paradis, à chacun le sien.
Écrit par : Ariaga | 06/10/2017
@ Alezandro, il y a des moments où je voudrais bien que le voyage soit immobile mais le train m'emporte ...
Écrit par : Ariaga | 06/10/2017
Le train de la vie va trop vite, je voudrais qu'il s'arrête parfois dans quelques gares juste pour savourer l'instant!
Écrit par : Marie Minoza | 06/10/2017
Gare à ceux qui veulent maintenir leur train de vie à vive allure sans faire de pauses. Si les arrêts ne sont pas obligatoires pas plus que les chemins de traverses pour découvrir des sites familiers il est certains que les excès, de vitesse, comme d'autres choses d'ailleurs, peuvent être déplacés et entrainer des conséquences incalculables. Certes tout ce qui est excessif n'est peut être pas insignifiant et tous les trains du monde ne conduisent pas à Katmandou pas plus qu'à Rome d'ailleurs mais les arômes du café torréfié remontent encore du fond des âges quand l'Amérique latine ne savait que faire dans les années trente de ces graines.
Écrit par : Thierry | 06/10/2017