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06/10/2017

Auto punition

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J'ai trouvé cette citation en prenant au hasard, selon mon habitude, un livre dans ma bibliothèque. J'avais, à l'époque oubliée où je l'ai lu, fortement souligné ces lignes, alors il devait bien y avoir une raison ...

" Les humains se punissent indéfiniment, à défaut de ce qu'ils croient devoir être. Ils se maltraitent constamment, et se servent aussi des autres pour se faire du mal. Mais personne ne nous maltraite plus que nous-mêmes, car ce sont le Juge, la Victime et le système de croyances qui nous poussent à agir ainsi. Bien sûr, des gens diront que leur mari ou leur femme , leur père ou leur mère, leur ont infligé de mauvais traitements, mais vous savez comme moi que nous nous automaltraitons encore plus. La manière dont on se juge est la plus sévère qui soit. Lorsqu’on commet une erreur en présence d'autrui, on essaye de la cacher ou de la nier. Mais dès qu'on se retrouve seul, le Juge devient si puissant, la culpabilité si forte, que l'on se sent stupide, mauvais ou dénué de valeur."

Don Miguel Ruiz, les quatre accords Toltèques p. 31

Et il y avait aussi celle-ci que que je trouve d'un délicieux humour noir :

"Si vous avez besoin qu’on vous maltraite, vous trouverez toujours quelqu'un pour le faire."

Bonne journée !

Ariaga

Commentaires

J'ai lu ce très bon livre de Don Miguel Ruiz, "Les accords toltèques". Oui, il a entièrement raison cet homme. C'est avant tout, nous qui nous nous maltraitons, peut-être pour nous punir de quelque chose, dont on ne connaît pas toujours l'origine d'ailleurs. Notre principal bourreau, c'est nous. Le remède, et l'on revient toujours à la même conclusion : apprendre à s'aimer, à se respecter et à s'accepter...
Belle fin de semaine à toi, Ariaga. Amitiés.

Écrit par : Françoise | 06/10/2017

C'est tout à fait vrai...J'ai lu il y a quelques temps "les quatre accords toltèques"...un livre à lire et à méditer...

"Il n'y a pas pire ennemi que soi même."
J'ai oublié l'auteur

Écrit par : Marie Minoza | 06/10/2017

Pourquoi sommes nous si exigeant avec nous même et pas plus doux dans certaines circonstances du moins, pour nous pardonner sans parler d'absoudre ou de dissoudre quoi que ce soit mais dans le pouvoir dissolvant il y aurait une amorce de solution, pas de fine amor mais de grâce que cette armure puisse se fendre ou accepter de prendre des coups sans marquer de bleus incessants cette peau.

Ne rien se passer, se tolérer est une forme d'extrémisme courant mais pourtant au fronton de Delphes , le prend soin de toi est bien là aussi alors l'aurions nous oublié en route, ou en déroute, faute de lauriers ou par insatisfaction chronique à ne pouvoir accepter ce qui est sans en tirer immédiatement des conséquences hâtives et fausses sur nous.

Connaitre et accepter ses limites est une grande force mais cela demande temps et patience pour en arriver à une forme de neutralité bienveillante pour certaines petitesses, bassesses qui hélas font bien partie d ela nature humaine.

Alors après le train et la bête humaine dissipons ces vapeurs délétères qui raniment les peurs et amènent les pleurs dans des souvenirs insoutenables qui devraient être définitivement remisés au rayon des antiquités.

Écrit par : Thierry | 06/10/2017

Tout n'est pas rouillé et pourquoi devrions nous dérouiller ou encore reprendre sans fin des méa culpa quand dans le méat passe la constance des critiques qui nous transporte en auto sur des rivages bien fangeux.

Que ce soit des peintures, pas de guerre, de la protection cathodique (rien à voir avec les médias) ou encore l'utilisation d'inhibiteurs, cette corrosion qui nous mange et fait de notre vie en fer (pas blanc certes) un tas de produits oxydés peut encore être stoppée, annihilée ou au moins réduite car l'interface sans nous faire perdre la face a des moyens de se protéger, sans se voiler certaines difficultés inculquées de bonne heure.

Un peu d'humour d’électro-chimiste sur le retour qui ne cherche de recours ni ne charge à rebours

Écrit par : Thierry | 06/10/2017

C'est amusant, car c'était mon sujet de méditation de ce matin : pourquoi se cramponner au désir de paraître "OK" aux yeux d'une personne dont on suppose qu'elle ne vous a pas jugé "OK"...? Ce qui au bout du compte revient à la constatation que l'on ne vit que dans le jugement, et que peut-être, se répéter devant la glace tous les matins : "tu es qqun de bien !!" pourrait être utile... Première conclusion : le jugement provient de soi-même ; deuxième conclusion : c'est un moyen subtil trouvé par l'ego pour nous obliger à continuer à vivre dans l'illusion de la séparation, car tant que l'on s'obstine à vouloir réparer des blessures on entretient l'idée de corps et d'identités séparées...
J'ai lu les accords Toltèques autrefois et j'ai aimé, mais j'ai complètement oublié ; en fait ce n'était pour moi qu'une surimposition sur d'autres enseignements déjà reçus auparavant. Mais les enseignements déjà reçus disparaissent de ma mémoire et jamais je ne relis un livre du passé ! Les soulignements appartiennent au passé, ils n'ont aucun rapport avec mon état actuel.
A chaque étape de ma vie j'ai reçu l'enseignement approprié, il était à chaque fois totalement neuf... Chaque jour apporte d'une manière ou d'une autre l'enseignement nécessaire ; mais il est vrai que dans le champ des possibles il n'est pas interdit d'ouvrir un vieux livre et d'y découvrir, avec stupéfaction, la réponse attendue à la question du moment...
Bises, Ariaga. Bravo pour tes photos de vieux disques métalliques aux belles couleurs brunâtres...

Écrit par : Aloysia | 06/10/2017

Je suis des séances d'hypnose et ma therapeute m'a indiquée ce livre. Merci pour cet extrait qui m'encourage à l'acheter.

Écrit par : Sedna | 07/10/2017

Bonjour Ariaga
Il y a tout ce que tu dis, aussi ce qui est dit dans les commentaires par les amis du Laboratoire, c'est certain.
Mais aussi, et ça je le remarque très souvent, un lien évident avec la niveau d'énergie dans lequel on se trouve.
Lorsqu'il est bas, on tombe en beaucoup de travers, ceux qui nous sont habituels, lorsqu'il est haut, plus rien de tout cela ne nous concerne plus.
Amicales pensées

Écrit par : Miche | 07/10/2017

Cet extrait me fait penser et me remémore le livre de Camus "La chute" dans lequel le thème de la culpabilité, individuelle mais aussi collective, est explorée à travers le personnage de Clamence.

Ce thème là de culpabilité est traité depuis la nuit des temps.....
"Une vie sans examen ne vaut pas d'être vécue" Socrate.

Un utile questionnement sur ton blog.....

Écrit par : alezandro | 08/10/2017

La vie est déjà difficile parfois. Alors inutile d'en rajouter avec les phénomènes de victimisation et de culpabilité. Je ne suis jamais rentré dans ce jeu pervers. Tout cela crée des énergies lourdes et négatives. Je préfère, et de loin, la légèreté

Écrit par : Daniel | 08/10/2017

@ Françoise, je me demande pourquoi, à certaines périodes de notre vie, nous avons tellement de mal à nous aimer.

Écrit par : Ariaga | 08/10/2017

@ Marie Minoza, l'auteur c'est peut-être nous mêmes !

Écrit par : Ariaga | 08/10/2017

@ Thierry, merci pour tes commentaires très pertinents .

Écrit par : Ariaga | 08/10/2017

@ Aloysia, je suis comme toi et plus j’avance en âge et plus les enseignements se fondent dans ma mémoire. Quand je prends un livre au hasard dans ma bibliothèque c'est différent. Je l'ouvre et c'est un peu comme si je tirais une carte dans un jeu et que cette carte avait quelque chose à me dire pour la journée. Parfois j'en fais une note ...

Écrit par : Ariaga | 08/10/2017

Il y avait les flagellants qui ne datent pas de Magellan
et qui sans doute pour se donner de l'élan
puisaient dans la douleur qu'ils s'infligeaient
entre cilice et calice pas de place pour le quartz
alors ils cherchaient la moindre raison pour se châtier
mais on peut se demander si ce n'était pas une perversité
et qu'ils n'en tiraient pas au fond quelque jouissance secrète
la lente montée des marches vers un palais aux arches sombres
Sacher Masoch était il un bréviaire pour de nombreuses aventures

la venue de Socrate est un bienfait
mais le libre examen n'est pas obligé de s'enfoncer
dans la profondeur de nos êtres en vérité
et pour le vérifier ne suffit il pas de sonder ces abimes
où se perdent les origines qui n'ont pas tête de gorgone

la remise en cause de notre statut n'est pas inébranlable
c'est peut être un retour salutaire de la conscience
qui apaise certaines angoisses

Écrit par : Thierry | 08/10/2017

L'ancrage judéo-chrétien... difficile d'en sortir - pour certains - et de se récompenser plutôt ;) Jolie matière à penser pour ce début de semaine.

Écrit par : :) | 09/10/2017

@ Merci pour ce compliment. J'ai découvert ton blog qui me plait beaucoup et et que j'ai mis en lien.

Écrit par : Ariaga | 09/10/2017

@ Sedna, cela sera un bel investissement pas couteux. Il est en livre de poche.

Écrit par : Ariaga | 09/10/2017

@ Miche, entièrement d'accord avec ce que tu dis sur les niveaux d'énergie.

Écrit par : Ariaga | 09/10/2017

@ Alezandro, très bon la relation que tu fais avec Camus. Merci.

Écrit par : Ariaga | 09/10/2017

@ Daniel, oui c'est pervers mais la société nous pousse souvent vers ce jeu.

Écrit par : Ariaga | 09/10/2017

Faut il pour tracer son sillon
se corriger sans cesse
afin que de rectitude
soit empreinte notre attitude
il n'y a rien qui laisse
plus que la rouille de vermillon

Oh rougeoiement du disque qui tourne et patine

soleil couchant et arc boutant
contre tant d'obsessions
en forme d'obscures passions
qui font passer la mesure
et chargent à tout crin

blanche est la colère qui nous tient
l'écume aux lèvres

Écrit par : Thierry | 09/10/2017

Autopunition :
https://is.gd/Zxl6eu
;)

Bises

Écrit par : Frédéric | 09/10/2017

C'est vrai, et c'est un excellent livre!

Écrit par : Anne | 11/10/2017

Sans faire de l'auto-critique systématique et masochiste, il est souvent judicieux de faire de l'auto-analyse, cela a le mérite de faire un peu de ménage dans un mental souvent encombré par des choses qui, en finalité, se révèlent inutiles

Comme disait ma grand-mère " si tu veux voir clair, commence par ouvrir les yeux !"

Agréable journée chère Ariaga,
Michèle

Écrit par : michèle | 12/10/2017

Oups ! désolée pour la triplette !!! l'esprit en balade sans doute ...

Écrit par : michèle | 12/10/2017

Bonsoir Ariaga. Le problème c'est quand on ne se rend pas compte que l'on se maltraite.... Cela fait froid dans le dos. Bon week end à toi.

Écrit par : elisabeth | 13/10/2017

@ Michèle, elle avait raison ta grand-mère.

Écrit par : Ariaga | 14/10/2017

@ Thierry, excellent !

Écrit par : Ariaga | 14/10/2017

@ Élisabeth, je n'y avais pas pensé, en effet c'est terrible.

Écrit par : Ariaga | 14/10/2017

et si la punition c'était de se repasser toujours le même disque ?

Écrit par : Thierry | 15/10/2017

Dans les labours du champs personnel parfois ça motte et puis ça bourre
alors la disqueuse casse tout ça pour uniformiser en une granulométrie moindre et miser sur cette réduction pour affiner le cycle à venir et ces longs sillons bien rectilignes et si serrés mais peu profonds sont comme les dents du râteau une manière d'ordre à grande échelle pour monter les barreaux et assouplir le corps et de cette réduction programmée résulte une plus grande facilité pour les étapes ultérieures.

Écrit par : Thierry | 15/10/2017

Bonjour amie,
c'est bien vrai que l'on est très sévère avec soi-même et que l'on a tendance à se punir, une vieille tradition judéo-chrétienne peut-être !
Bon dimanche
Daniel

Écrit par : dany2121 | 15/10/2017

@ Merci, ami Dany, tes visites me font toujours plaisir.

Écrit par : Ariaga | 15/10/2017

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