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10/09/2007

C. G. Jung, spéléologue de l'inconscient

 
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   Nous avons (nous c'est moi et ceux qui fréquentent régulièrement le Laboratoire) beaucoup voyagé cet été, chevauchant un navire, cheval, banc, dans un imaginaire assez délirant. Cependant, je ne crois pas qu'un d'entre nous ait eu l'intrépidité de se laisser glisser dans les dangereuses contrées souterraines des profondeurs spéléologiques de l'inconscient. J'ai plusieurs fois hésité et reculé au bord du gouffre, au risque d'y perdre la santé, car cela correspond à un périlleux risque de confrontation avec la fulgurance du Soi. 
   Pour effectuer ce voyage il faut franchir une porte brûlante et accepter de se laisser glisser, sans assurance, si ce n'est celle d'un Moi solide, en un lieu où les images qui se cachent derrière les émotions deviennent vivantes.
    Un explorateur intrépide a accepté, en toute lucidité et en employant le véhicule de l'" imagination active ",  de se livrer à cette expérience. On a dit qu'à cette époque il était devenu fou. Il s'appelait C. G. Jung et c'est l'histoire de cette exploration que je vais vous raconter dans les jours qui viennent. 
       Ariaga
 
 

Commentaires

Et pourtant, la vie en initiatrice fidèle et intransigeante nous pousse bien en ces contrées ... Le double veille au passage du seuil ... Je reviens de ce passage obligé en ces lieux sans fard ... Rester debout dans la rencontre - alors qu' une sciatique me clouait au lit - ( tiens tiens ;-)), entre autres péripéties ... ( le mot péripétie aurait-il quelque affinité avec pépites ?)
J' en reviens lessivée, vivifiée du sel des larmes, ressérée au centre ... Garder ce cap et cette concentration ... Pas facile ... Je serai heureuse de te suivre dans les jours qui viennent, Ariaga ...

Écrit par : Kaïkan | 10/09/2007

Cette exploration que tu te proposes de nous raconter est en effet un témoignage que je lirai avec beaucoup d'intérêt. Merci d'avance et à bientôt !

Écrit par : Arianil | 10/09/2007

Ca s'annonce passionnant !

Écrit par : yubai | 11/09/2007

ariaga, j'admire ton courage, je vais suivre cette aventure.
(j'ai adoré le texte sur les bateaux)

Écrit par : claudine | 11/09/2007

Tu n'as pas ton pareil pour instaurer un certain suspens. ;)

Écrit par : Ezrah | 12/09/2007

surtout j'espère que tu donneras du corps au flou de mes connaissances sur Jung.
J'ai passé trop de temps dans ma vie avec les vide-ordures, la plomberie et les toits. En résulte une vision très vague de tout le reste

Écrit par : brigetoun | 12/09/2007

Vous allez peut être un peu fort en disant qu’aucun d’entre nous n’a été assez intrépide cet été. Moi, je n’ai pas vu tout à fait la même chose…
Et puis, ici, (Ezrah a raison), on attend votre plongeon, voulez vous que je vous prête un maillot de bain ?
:-)
Bises potaches

Écrit par : djaipi | 12/09/2007

@ très cher DJAIPI, il y a des circonstances de la vie qui font q'on ne fait pas toujours ce que l'on veut. J'ai appris à faire le dos rond car comme le dis l'adage, l'homme propose et Dieu dispose...pour le prêt du maillot, j'espère que vous portez des deux pièces, je suis d'accord. Bises pour vilain garnement et tendresses à NeD.

Écrit par : ariaga | 12/09/2007

j'attends avec impatience...

Écrit par : muse | 12/09/2007

J'espère que cela va me couter moins cher que les guides pro.!!! je te suis, connaissant peu Jung, c'est oi qui tient la lampe!

Écrit par : sylvie | 12/09/2007

Intrépide et guerrière, tu ES, Ariaga, et c'est une grande Joie que de lire ton témoignage alchimique, sincère et vrai... pour cet instant il me vient juste une parole d'Etienne de La Boétie ...

"Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire".

Chaleureuse tendresse

Écrit par : Muttifree | 13/09/2007

Quel beau voyage que celui qui nous révèle notre abysse lumineuse.

De tout cœur avec toi.

Écrit par : aksysmundi | 14/09/2007

Moi cette note me fait peur, descendre seule au plus profond de soi sans arme ni bagage, et pourtant je ne devrais pas…il suffirait « simplement » d’être moi…

Écrit par : Aslé | 14/09/2007

@ Muse, c'est fait mais ce sont les korrigans et une impression qu'il ne fallait pas forcer les choses qui m'ont retardée.

@ Sylvie, comme je le dit dans le texte suivant, si tu connais peu Jung et ne veux pas passer dix ans à le lire, va tranquillement faire un petit tour de temps en temps à ma rubrique "Jung et la psychologie des profondeurs. "

@Muttifree, j'ai un peu de mal à me visualiser en intrépide guerrière mais c'est un exercice qui ne peut me faire que du bien.

@ Aksymundi, cela apporte toujours de la lumière de voir ton nom dans les commentaires.

@ Aslé ! une princesse comme toi n'a jamais vraiment peur et elle a toujours des bagages et des gardes du corps. (Je plaisante).

Écrit par : ariaga | 15/09/2007