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14/09/2007

Prière d'une femme

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Devant le grand livre de pierre de l'autel nu et les niches vidées de leurs statues,

une femme,

dévêtue par la vie du vêtement des mots,

pétrie de craintes et d'espérances folles,

chercheuse de pistes dans le désert de la nuit obscure,

nue comme à sa naissance,

face à un oeil immense qui la scrute si fort que ses cellules tremblent

prie, éblouie d'espoir

prie, depuis si longtemps

pour que l'innonde enfin, comme une mer cosmique,

la lumière divine.

       Ariaga
 

 

Commentaires

Jolie blog, bon courage

Écrit par : chantilly | 14/09/2007

C'est littéralement saisissant mais c'est vraiment bien écrit !

Écrit par : yubai | 14/09/2007

Elle prie au coeur des niches discètes, elle qui n' ignore pas que le vide est signe d' espoir ... Superbe, Ariaga ... Superbe de pudeur et de pureté ...

Écrit par : Kaïkan | 14/09/2007

Sans cet ovale de lumière pour que s’échappe la prière…trop froide serait la pierre et trop étroite la vie d’une femme…

Écrit par : Aslé | 14/09/2007

Cette entrée me va droit au coeur...
... j'aimerais pouvoir m'habiller encore du vêtement des mots
Bises

Écrit par : Anna | 14/09/2007

Magnifique ce poème. Etes-vous particulièrement inspirée ma chère Ariaga ou est-ce que vos mots trouvent en moi, désormais, plus de résonnance ? Bises.

Écrit par : Ezrah | 14/09/2007

La nuit, le vide comme le silence apportent par le manque créé une aspiration qui prend la place...

Écrit par : muse | 14/09/2007

Dans le dénuement, on peut construire du neuf... Il suffit d'avoir un éblouissement et voilà...
Bon week end.

Écrit par : elisabeth | 14/09/2007

bonjour Ariaga,
là je me reveille ......pour te dire combien je me sens proche de toi dans ce regard qui passe et qui reçoit par cet "oeil" immense
dépouillement, détachement ,liberté ,libre arbitre ,alchimie
que de jolis mots qui me parlent
et c'est toujours dans des lieux très dépouillés que je me sens le mieux et que je me retrouve et je t'ai retrouvé là...
je t'embrasse fort ariaga merci pour ton blog
mariedumonde

Écrit par : marie | 15/09/2007

Que de pistes, que de réponses magnifiques tu t'offres à toi-même, Ariaga, en ce poème sublime. Que ton Oeil Divin te scrute et te scrute encore et qu'Il inonde tes cellules afin que ta tunique de chair mise à nue frémisse de Joie , qu'Il t'enveloppe de Son Amour inextinguible afin que tu te reconnaisses en Lui.
Amour Joyeux

Écrit par : Muttifree | 15/09/2007

un recours que je n'ai pas et qu'il serait lâche de ma part de solliciter maintenant
une grande place pour des femmes que j'aime (mère et soeurs)

Écrit par : brigetoun | 15/09/2007

soeur

Écrit par : cile | 15/09/2007

@ Chantily, merci de la visite mais je n'arrive pas à me connecter sur votre site.

@ Yubai, il y a un mot dans ton commentaire qui m'échappe.

@ Kaïkan, je suis particulièrement sensible à tes mots "pudeur et "pureté". je souhaite tellement qu'ils correspondent à la vérité.

@ Aslé, la vie d'une femme, quelles que soient les circonstances, n'est étroite que si elle l'accepte. Je suis certaine, quand je lis tes textes, que ce n'est pas le cas.

Anna, même si la nudité te va bien, tu ne vas pas t'en habiller longtemps. Quand on réfléchit, tout n'est qu'anecdocte...

Écrit par : ariaga | 17/09/2007

@ Très cher Ezrah, je crois simplement que quand on change de lunettes on change de vision.

@ Muse, je crois que tu as un véritable don pour la métaphysique.

@Elisabeth, je voudrais bien avoir la recette de l'éblouissement.

@ Marie, merci pour ce moment de "mystérieuse conjonction".

@ Muttifree, Merci, vraiment merci, mes cellules vibrent à la lecture de ton commentaire si beau et si éclairant .

@ Brigetoun, il n'est jamais trop tard, et puis pour quoi parler de recours, c'est un don gratuit.

@ Cile, merci pour tout.

Écrit par : ariaga | 17/09/2007

"...face à un oeil immense qui la scrute si fort que ses cellules tremblent

prie, éblouie d'espoir

prie, depuis si longtemps

pour que l'innonde enfin, comme une mer cosmique,

la lumière divine..."

Ariaga


C'est divin en effet...Je trouve ces lignes particulièrement sensibles.

Écrit par : Cribas | 17/09/2007

c'est très émouvant......

Écrit par : vallisneria | 18/09/2007

D'une justesse absolue.

Écrit par : Arianil | 21/09/2007

Souvenirs lointains des vestales ...

Écrit par : Tietie007 | 23/09/2007

C'est beau, comme tout ce qui invoque le silence l'est.
La simplicité dépourvue de tout atour.

Écrit par : Véa | 23/09/2007

@ Yubai, ne sois pas trop saisi, quand même, surtout que dans le saisissant tu en connais un rayon !

@ Cribas, venant de toi, ces mots me touchent.

@ Valisneria, l'émotion, c'est l'essentiel, quand on a plus d'émotions on est un peu mort.

@ Arianil, merci.

@ Tietie007, merci de ta visite. C'est avec plaisir que je me suis rendue sur ton blog.

@Vea, cela me fais plaisir quand on me parle de simplicité, c'est tellement difficile...

Écrit par : ariaga | 24/09/2007

Ah ! Oui, j'avais oublié de dire que j'aimais beaucoup les lignes graphiques de l'image, en forme de croix Ânkh.
Bonne continuation !

Écrit par : Véa | 24/09/2007

Fabuleux! J'aime particulièrement : "une femme,

dévêtue par la vie du vêtement des mots"...

Écrit par : enriqueta | 24/09/2007