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25/04/2008
La science-fiction et l'hypothèse
C'est la première note que j'écris sur la science-fiction et on me dira que je suis loin de la philosophie, de la psychologie des profondeurs de Jung, et de l'alchimie spirituelle. Vous auriez tort, chers lecteurs, car je pense que tout ce qui transforme, élargit le degré de conscience, nous fait sortir de la bulle du connu et du semblable, est un facteur d'évolution et de transformations.
Si je n'avais pas encore abordé ce sujet, c'est par crainte de me laisser entraîner par ce qui fut longtemps une "passion". Je me suis un peu assagie. Je redoutais aussi d'avoir du mal à me détacher des enseignement dispensés par Jacques van Herp, à Bruxelles, dans une "autre vie". Enseignements douloureux, le cher homme maintenant décédé, avait un caractère détestable, mais aussi un très vaste savoir. Son Panorama de la science-fiction (Marabout) demeure incontournable.
Le terme Science-fiction a suscité pas mal de malentendus et, pour beaucoup, ce serait une forme de sous-littérature ou de para-littérature populaire faite de récits puérils, mal écrits et sans validité scientifique. Je ne suis pas du tout d'accord avec cette conception. Je reconnais que le terme est, non seulement mal choisi mais très limitatif car, pour moi, ces récits fondés sur le " et si " ne sont pas une curiosité littéraire. C'est, tout simplement, de la littérature, et même une littérature très ancienne.
Et si Ulysse était parti pour un très long voyage ; et si un continent perdu avait vraiment existé ; et si on en retrouvait des traces ; et si d'autres mondes étaient habités ; et si une guerre ou un cataclysme balayait l'humanité. On voit se dessiner les ombres d'Homère, de Platon, de Giordano Bruno sur son bûcher et, plus près de nous de Robida, Wells, Matheson, Blish, Barjavel et d'autres très contemporains qui ont continué à franchir les barrières de la possibilité humaine et à raisonner sur l'irrationnel.
Alors, pourquoi certains d'entre vous qui ont acheté dans une gare un livre classé S.F. l'ont-il jeté après lecture dans la première poubelle rencontrée et juré qu'on ne les y reprendraient plus ? tout simplement parce que c'était un mauvais livre. Il y a des romans d'amour stupides et mal écrits et des chefs d'oeuvre littéraire du même genre.
Pour commencer, car maintenant que je suis lancée il y aura des suites, je propose de ne plus utiliser le terme science fiction et de le remplacer par celui de " roman d'hypothèse ", proposé en 1928 par Maurice Renard. Pour les anglicistes on pourrait dire aussi " speculative fiction " (Heinlein) mais je garderai roman d'hypothèse ou R.H. Et nous voila de retour dans un domaine plus philosophique : prendre pour point de départ une supposition et en examiner les conséquences en suivant une certaine forme de logique, scientifique ou non. On élargit le champ de la réflexion non seulement à ce qui est mais à ce qui pourrait être et on remet en question l'espace, le temps, l'histoire, la société l'être humain lui même et jusqu'aux possibilités de son esprit.
Le fantastique, la fantaisie héroïque, trouvent eux aussi leur place dans cette qualification de roman d'hypothèse. Il s'agit seulement de différences dans le degré de rationalité de l'hypothèse de départ et d'" ambiance " du récit. Le conte me semble à part mais j'en ai assez dit pour aujourd'hui.
Ariaga
COUP DE COEUR
Aujourd'hui, je veux vous suggérer, si ce n'est déjà fait car c'est un blog "fréquenté", d'aller voir le blog Tietie007 par : Thierry (lien). Sur ce blog tous les sujets sont abordés avec culture et humour. Thierry vous fera voyager, vous emmènera au cinéma, réagira aux grands courants de l'actualité. Vous rencontrerez aussi des personnalités marquantes contemporaines ou un peu plus anciennes. Le tout écrit avec clarté et dans un impeccable style. Si j'ai ouvert dans mes liens une rubrique culture inaugurée par ce blog, alors que j'ai une certaine défiance envers ce mot, c'est que j'avais mes raisons...
18:02 Publié dans Philosophie, Science-fiction et Fantastique | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : écriture, culture, roman, science-fiction, philosophie, photo
Commentaires
Il fut un temps, où il y en avait beaucoup à la maison.Par les enfants, pas par moi.Je n'ai jamais accroché.
Bonne soirée.
Écrit par : patriarch | 25/04/2008
Chère Ariaga,
C'est avec beaucoup d'intérêt que je lis ta note.
Situation étrange, mais non fictive, je te lis l'oreille posée sur une vieille toquante qui répand le tic-tac de son horlogerie jusqu'au plus profond de mon cerveau : tout simplement pour qu'il oublie de confondre une sensation de gène physique, mécanique, avec un son réel provenu de l'extérieur. Ce brave engin (le cerveau), traduit en fait une inflammation d'un nerf auditif comme un "son" qui, en somme est fictif, mais finalement réellement présent pour lui, bien qu'inaudible.
Entre fiction et réalité, il n'y a qu'un pas...
Comment, pour moi, ne pas penser au "meilleur des mondes" d'Huxley, par exemple; ou bien à Jules Vernes.
Qu'est notre perception du réel ? Une fiction peut-être !
La fiction peut (et doit) dépasser notre imagination statique pour provoquer et dynamiser notre imagination et nos capacités de perception et d'anticipation. Avec elle, l'imaginaire devient dynamique, créatif, critique, philosophe, et personnellement me permet de rester en éveil.
C'est donc, avec beaucoup de passion que je te suivrais pour la suite...
Écrit par : guelum | 25/04/2008
La littérature fantastique (ou s.f.) est un beau champ de jeux et d’expressions pour l’imagination, soubrette de l’inconscient. Elle a édité des visionnaires importants.
J’aime beaucoup l’expression « roman d’hypothèses » que je reprendrai bien à mon compte pour qualifier une certaine Jonque de « blog d’hypothèses », véhicule qui vous reste difficile d’accès à mon grand regret. Mais le cœur y est. Bises hypothéistes.
Écrit par : djaipi | 26/04/2008
Vous souvenez-vous de Yonth ? Il est cet homme-tortue, l’habitant d’un monde « trop sec », cet extraterrestre tombé amoureux d’une inconnue aperçue en rêve, laquelle vit sur notre Terre, parmi nous. Cette femme n’est pas une dame ordinaire puisqu’elle apparaît en rêve à Yonth.
Sur les pierres du lit d’une rivière restée depuis mille ans sèche, l’homme-tortue songeait que le temps n’est qu’une dimension de l’espace. Hier est derrière nous. En regardant au loin, on voit donc le passé, cependant que le futur semble pourtant échapper à la vue. « Si le temps est linéaire, » pensait Yonth, « alors le passé visible au loin se trouve à l’opposé du futur situé trop prêt de nous pour qu’il soit possible de le contempler. Mais si le temps est cyclique, alors demain se trouve au-delà d’hier, et en dépassant le passé du regard, on découvrira le futur. » À ce moment, le regard de Yonth se posa sur ce qui se trouvait simplement devant lui, un caillou dont les formes lui rappelèrent celles de l’inconnue qu’il avait aperçue en rêve. La figure au dos sans carapace paraissait bien fragile à l’homme-tortue. Sa main couleur de jade, à la peau écailleuse, saisit la pierre-femme et la porta contre le disque du soleil, pour en faire une silhouette noire presque identique à l’image gardée par la mémoire de Yonth, depuis son rêve. Cette ressemblance réussir à émouvoir l’homme-tortue au point qu’il échappa la pierre, laquelle se brisa en heurtant le sol, et Yonth connut une double révélation. « Le temps n’est ni cyclique, ni linéaire, » devina l’amoureux, « et s’il existe une particule chargée de transmettre la gravitation – le graviton – alors il en existe une autre chargée de transmettre le temps : le tempison. »
Yonth rentra chez lui, c’est-à-dire qu’il se retira à l’intérieur de sa carapace, où il décida de rebaptiser le tempison, ce qui sonnait mal, en temporon, ou tempiron, ou… « Tempiso », choisit finalement l’homme-tortue, et puis il s’endormit pour analyser en rêve une nouvelle conception du temps ni linéaire, ni cyclique.
(A SUIVRE)
Écrit par : r_i_d | 26/04/2008
Bonjour Ariaga,
La Science Fiction m'a accompagné toute mon adolescence ainsi que durant ma vie étudiante. Tous les mercredi à passer dans la bibliothèque au rayon SF...
Ensuite cela m'est quelque peu passé.
Pourtant dernièrement j'ai lu Spin de Robert Charles Wilson, et je me suis rappelé pourquoi ce genre me plaisait tant.
J'y reviendrais certainement.
Bien à toi.
Écrit par : SiL | 26/04/2008
On peut disserter longtemps sur la science-fiction et le fantastique. C'est aussi ce que je fais sur mon nouveau site : www.avenirdufutur.fr
Écrit par : stéphane | 26/04/2008
J'ai toujours beaucoup aimé et lu de science fiction. Il y a malheureusement beaucoup de très mauvais auteurs.
Écrit par : joséphine | 26/04/2008
D'accord pour le Roman d'hypothèses. Je ne lis pas grand chose dans le domaine de la science fiction mais tu as raison de dire que si on jette le livre à la poubelle c'est qu'il ne vaut rien.
Concernant TIETIE007, je le connais, je vais lui rendre visite régulièrement. Merci et bon week end.
Écrit par : elisabeth | 26/04/2008
Ah la SF ! Voilà bien un genre qui permet d'ouvrir des horizons lointains, ou proche d'ailleurs, mais toujours des perspectives immenses.
Et puis, nous avons en France un précurseur de la SF : Jules Vernes, et, il me semble, qu'il est reconnu dans le monde entier comme un auteur de littérature à part entière. Qui n'a pas rêvé, au XIX siècle, sur les aventures du Nautilus alors que les bateaux n'étaient encore qu'aux balbutiements de la vapeur ? Et je ne parle même pas du voyage sur la Lune...
Écrit par : paradox | 26/04/2008
Bonsoir :)
Entièrement d'accord avec vous sur la science-fiction qui m'a procuré de vrais plaisirs de lecture et provoqué souvent des réflexions dont notre réalité actuelle, pour en avoir fait l'économie, n'a pas su mesurer la clairvoyance sur toutes questions fondamentales concernant l'individu et nos sociétés.
Martin :)
Écrit par : martin | 26/04/2008
bonjour Ariaga
merci pour tes commentaires laissés sur mon blog, merci pour cette note. Je suis très heureux d'apprendre que nous avons un point commun de plus. Bises, à bientôt.
Écrit par : jlb | 26/04/2008
bonjour, juste cela.
Je parts au vert, quelques jours, suis retombé sur un de vos commentaires joyeux ... ce n'était pas une fiction.
je prendrais du temps pour revenir partager.
Image forte, parfaitement symbolique et attractive, teinte évoquatrice de passé, connaissance, lumiére, intimité, apparition à l'esprit par l'imagination, convoquer, évoquer encore, appeler, faire apparaître par la magie, rappeler à la mémoire, avenir du passé, sortir de l'ombre, y revenir, noir, jour, votre tasse de tous les jours ?
texte intéressant mais je n'ai plus le temps ...
Amitiés.
Écrit par : patrick | 27/04/2008
@ r-i-d, encore, encore, quel fut le rêve suivant ? Ce récit me passionne.
Écrit par : ariaga | 27/04/2008
@ Guelum, j'ai eu pendant quelques temps un train à vapeur qui s'était installé dans mon cerveau. il m'a fallu beaucoup de persuasion pour expliquer à ce dernier que cela n'était pas nécessaire et que je pouvais très bien me passer de ce bruyant engin de locomotion. Je vois aussi que tu as bien compris ce que j'entendais par fiction.
@ Patriarch, merci de ta visite qui me fait toujours plaisir;
Écrit par : ariaga | 27/04/2008
Oui je me souviens de ces livres sitôt lus poubelle, je me souviens aussi adolescente d'avoir écumé semaine après semaine tout le rayon Barjavel de la bibliothèque...mais je n'en ai plus aucun souvenir. Par contre j'ai des souvenirs angoissants de Kafka.
Voilà Belle Ariaga juste je passais un peu te relire.
Je t'embrasse
Écrit par : Aslé | 27/04/2008
@ Djaipi, l'expression roman d'hypothèse ne m'appartiens pas, je l'emprunte et la cède avec joie, surtout pour qualifier une démarche aussi intéressante que celle de la jonque sur laquelle navigue NeD. Les mauvaises fées qui s'amusent à rendre les chemin entre nos blogs périlleux seront vaincues par les forces supérieures de l'amitié.
Écrit par : ariaga | 28/04/2008
Hello Ariaga,
Ca fait longtemps, trop? Je ne me répandrai pas en de vaseuses excuses et autre justifications dont le seul énoncé serait de nature à donner raison au principe de la rétorsion si cher à Socrate lorsqu'il combattait les sophistes de tous poils.
La science-fiction, ce n'est pas seulement un courant littéraire, c'est aussi un mécanisme de reproduction sociétale: "demain, le monde sera meilleur..."
A+
Écrit par : MG | 28/04/2008
@ SiL, je crois que, comme pour tout dans la vie, il y a des cycles pour les lecteurs de SF. Cela faisait des années que je ne lisais plus de SF (je relisais de temps en temps)après avoir été une dévoreuse du genre et puis c'est avec le blog qu'en réfléchissant à certains sujets je suis retombée dans la faille spatio temporelle où je sens que je vais à nouveau me perdre...j'y retrouverais peut-être certains objets, matériels ou virtuels, égarés.
Écrit par : ariaga | 28/04/2008
voilà donc une ouverture qui risque de me plaire; je ne suis pas grande fan, mais à l'occasion, je me laisse tenter par quelques parutions, conseillée par mon second fils qui lui est très SF.
Écrit par : muse | 28/04/2008
C'est vrai qu'en France la SF est soit ignorée soit méprisée contrairement au polar très à la mode. Personnellement j'adore l'oeuvre de Dan Simmons et tout particulièrement "HYPERION" (lisez-le... vous ne le regretterez pas !)
Écrit par : aliscan | 28/04/2008
son Panorama de la science-fiction (Marabout) demeure incontournable.Un ex certes dans ma bibliothèque mais tellement de bonnes découvertes par la suite... qu'il me semble "dépassé" ! Ce monde là aussi évolue à vitesse exponentielle...
tombée dans le chaudron sf et fantasy avec les classiques (Verne, Rosny Aîné, Carrol j'en passe et des meilleurs) et continuant à m'y tremper régulièrement ne serait ce que pour l'évasion et le chant des hypothèses, je suis fan et fière de l'être
quant au "Journal d'un monstre" de Matheson, pour moi une des plus brillantes nouvelles qu'il m'a été donné de lire ...
Par contre, jeter un livre ! sacrilège ... ce qui est mauvais pour toi, trouvera peut être grâce aux yeux d'un autre Le lecteur son vécu et ses attentes ayant autant d'importance que la subjective qualité de l'oeuvre, abandonne celui que tu rejettes la prochaine fois sur un banc ; donne lui une chance d'être adopté !
Écrit par : Mijo | 28/04/2008
Les “très mauvais livres” peuvent servir au découpage, dans le but de recomposer lentement quelques bonnes pages. Il faut du courage, des bons ciseaux, et de la colle gentille.
Écrit par : r_i_d | 28/04/2008
Juste en passant,
concernant la science fiction, je me suis parfois retrouvée sur ce site : http://www.quarante-deux.org/index.html. Dans le bas gauche de leur page d'accueil, une couverture d'un Greg Egan, un incontournable de la SF actuelle ( http://www.cafardcosmique.com/EGAN-Greg ).
Enfin, personnellement je n'y connais plus-que-rien, encore restée à Aldous Huxley et au Meilleur des Mondes, c'est dire...
Salutations printanières,
Écrit par : Véa | 29/04/2008
@ Stéphane, merci de ta visite. tu a raison la SF et le fantastique sont des sujets inépuisables. Je suis allée sur ton blog avenir du futur et je pense que je ne serai pas la seule car le "ton" est très intéressant.
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Joséphine, il y a beaucoup de mauvais auteurs de SF mais il y en a dans tous les genres romanesques. A bientôt, j'espère.
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Elisabeth, je suis contente que l'appellation roman d'hypothèse te plaise. Je sais que le blog de Tietie est connu mais j'ai pensé que si je veux faire mieux connaître des blogs moins lus ou regardés il faut aussi parler des "gros". J'espère que Tietie ne lira pas ce commentaire je n'ai pas l'intention de le traiter de gros...
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Paradox, Ce cher Jules Vernes il a bien alimenté les imaginaires d'enfants et même aussi inspiré la réflexion des philosophes, je pense, par exemple, à Michel Serres. J'ai maintenant envie de lire un peu ce qui se fait très récemment car je suis restée coincée dans l'univers de Dick et ce n'est pas facile d'en sortir.
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Martin, merci de ton commentaire et de ta visite. J'ai voyagé jusqu'à ton blog et je n'ai pas été déçue à l'arrivée. J'y ai trouvé des "cadeaux" (humour! lecteurs allez voir...) sous forme de textes très intéressants.
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Jib, nous avons un autre point commun c'est l'amour de la photographie et je dois dire que ta dernière, en couleur, alors que tu emploies plus souvent le noir et blanc m'a laissée dans une contemplation quasi méditative.
Écrit par : ariaga | 29/04/2008
@ Patrick, je pense que ton voyage au pays du VERT va te procurer toute une palette de couleurs. Je me réjouis à l'avance à l'idée de voir tes oeuvres. Je n'ai pas ton talent de représentation mais il est vrai que la symbolique et tout ce qui touche à l'imaginaire sont pour moi une nourriture indispensable.
Écrit par : ariaga | 30/04/2008
@ Princesse Aslé, je te vois bien en train de lire des récits d'étranges femmes ailées aux amours plurielles sur d'improbables planètes...
Écrit par : ariaga | 30/04/2008
@ MG, tu viens quand tu veux, il n'y pas d'obligation et tu es toujours le bienvenu.
@ Muse, si ton fils est fan de SF il peut indirectement donner des conseils sur ce blog car je dois dire que je suis rouillée quand il s'agit des nouveautés. Je compte bien m'y remettre.
Écrit par : ariaga | 30/04/2008
@ r-i-d, excellente idée, ce découpage des mauvais livres. Cela me fait penser au jeu des cadavres exquis et c'est très surréaliste. Il faut non seulement des ciseaux et de la colle mais aussi bien brouiller les morceaux et y plonger les mains avec l'amour d'une cuisinière. J'ai bien envie de jouer à ce jeu "fantastique".
Écrit par : ariaga | 30/04/2008
@ Aliscan, je suis allée chez toi où une araignée m'a pénétré l'oeil. Le fantastique est partout. Cette araignée a ouvert cet oeil sur le monde d'Hypérion et je vais m'y rendre dès que possible.
Écrit par : ariaga | 30/04/2008
aliscan,
heureux d'entendre quelqu'un parler de Dan SIMMONS !
Hypérion, j'adore, tout autant que la suite : je les ai dévoré.
Écrit par : paradox | 01/05/2008
@ Mijo, tout à fait d'accord avec toi, le journal d'un monstre de Matheson est un pur chef d'oeuvre. Nous sommes tous le monstre de quelqu'un ou d'un groupe qui nous trouve absolument "différent". Jeter un livre à la poubelle était une expression symbolique et c'est vrai qu'il vaut mieux le laisser sur un banc. Ce qui ne nous plait pas peut toujours faire le bonheur de quelqu'un d'autre.
Écrit par : ariaga | 01/05/2008
@ Vea, je n'ai rien trouvé à l'adresse quarante deux org mais grâce à toi j'ai fait une belle découverte avec cafard cosmique. cela me donne vraiment envie de repartir à fond dans la SF pure et dure avec Egan. Merci à toi.
Écrit par : ariaga | 01/05/2008
Ariaga, merci pour ta réponse porteuse et sensible.
Amités.
Écrit par : patrick | 05/05/2008
Rien de tel pour s'évader complètement qu'un bon roman de science-fiction. D'ailleurs les auteurs de S.F. ont souvent une formation scientifique, ce qui augmente leur crédibilité et satisfait notre intérêt quant aux détails techniques de leurs livres. Je suis étonnée de constater le manque d'attirance de la plupart des gens pour ce genre de littérature. J'y vois d'ailleurs souvent un symbolisme qui me rejoint dans ma vie "terrestre". Ainsi, j'ai lu dernièrement "Les îles de l'espace" d'Arthur C. Clarke, écrit en 1954. Un jeune garçon gagne un séjour sur ce qu'ils appellent une station intérieure, qui est un relais entre la terre, et les autres planètes du système solaire. C'est son premier voyage dans l'espace, et moi en même temps, je créais pour la première fois un blog, relais entre moi et les autres, ce qui m'a tout de suite animée d'un nouvel élan... Lui aussi a été emballé, ça lui a donné le goût de s'envoler plus loin. Un livre nous tombe souvent dans les mains au bon moment, synchronicité!
Je déplore le fait que souvent, les dessins sur les couvertures de livres de science-fiction donnent une idée très fausse de leur contenu. Il m'est arrivé souvent de me dire que tel livre plairait à bien des gens s'ils se donnaient la peine de s'y intéresser quelque peu... mais le monstre ou le personnage "flyé" de la couverture les repousse d'emblée. Dommage!
J'adore la science-fiction! Merci pour cet article, Ariaga.
Écrit par : Michelle | 05/06/2009
Je suis heureuse de voir que, comme moi, tu ne considères pas le roman d'hypothèse comme un genre mineur. Je signale à tous que ta as ouvert un blog très intéressant où tu parles de Jung et d'autres sujets. On peut te trouver dans mes liens à la rubrique Jungiens et perrotistes.
Écrit par : ariaga | 05/06/2009