Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Des matériaux pour l'Oeuvre alchimique | Page d'accueil | Disparitions »

10/07/2008

Bonheur et mystique juive

P5220763_3.jpg
 
   Je sens comme une pression d'ombres insatisfaites autour du banc. Depuis Janvier 2007 où j'avais posté une note intitulée "paroles de la mystique juive", quand je regarde les textes les plus lus sur le blog cette note se situe toujours aux premières places. Tout le monde doit être heureux et partir en vacances alors je vais inviter au voyage un nouveau compagnon, le maître hassidique Rabbi Nachman de Bratislava (1772-1810) dont j'ai entendu parler dans un livre d'Edward Hoffman intitulé Mystique juive et psychologie moderne (Dervy).
   Je l'imagine très bien, assis sur le banc et racontant d'une belle voix, au petit groupe des voyageurs, lui qui n'a rien écrit, les histoires et paraboles qui lui servirent pour illustrer ses idées. 
   Atteint très jeune de la tuberculose, il savait que sa vie serait courte. Cela aurait pu le rendre mélancolique mais, au contraire, il enseigna que la joie est une porte vers le divin et que l'on doit toujours essayer d'être gai, même si il faut pour cela "avoir recours à des futilités". Il pensait aussi que le corps et l'esprit sont intimement liés  et que les émotions négatives, comme la peur, la jalousie ou la colère, peuvent être à l'origine des maladies.
   Ses récits parlaient de rois, de naufrages, de trésors cachés et des rêveurs fous partis à leur recherche et aussi de ces coïncidences qui font exploser les cadres de la causalité. J'aime imaginer qu'il est avec nous sur le banc, ce mystique joyeux qui condamnait l'ascétisme et qui nous aurait enseigné la marche sur la voie du bonheur.
          Ariaga
 

Commentaires

J'aime bien cette idé que de la joie, porte vers le divin et qu'en plus l'on doit toujours essayer d'être gai, même si il faut pour cela "avoir recours à des futilités"

pour autant qu'on ne confonde pas les futilités avec l'essentiel, paradoxalement, alors les futilités ne sont plus séparées de l'essentiel

merci d'avoir répandu ces poussières de joie sur le banc

Écrit par : Lung Ta | 10/07/2008

Chère Ariaga,

Je pense que le corps à la fâcheuse manie de s'opposer à l'esprit, à tout instant il brandit contre lui son poignard pour l'obliger à tomber dans les griffes de la mort. Heureusement, si notre âme se divinise, elle entrera peut-être dans la retraite royale de l'éternité, d'où la joie que j'ai de sortir de moi-même pour venir de temps en temps m'asseoir sur ton banc...

Mary qui t'embrasse...
© La Poétaniste

Écrit par : Mary the Poétaniste | 10/07/2008

Alors au diable l'ascétisme ! :) A te lire, il me plait à imaginer son rire si je lui racontais l'histoire du couple de retraités plus jeune que les actifs. Le rire fait-il partie de nos rêves ? Je te souhaite du bon temps ! Bises dans l'espace.

Écrit par : lechantdupain | 10/07/2008

Je pars aujourd'hui en sesshin pour qqs jours mais lisant ton commentaire Mary je ne me sens pas du tout dans cette problématique

C'est vrai que dans notre culture "occidentale" ( au sens large, chrétienne, reste aussi Cathares , Manichéisme... ?) le corps s'oppose à l'esprit.

Pour moi le corps est justement le messager le plus parfait de l'esprit, c'est le corps qui nous indique qd nous ne sommes pas en lien avec notre esprit, par exemple si nous vivons dans une culpabilité, c'est le corps qui va nous le signaler (souvent par une maladie ou un blocage), si nous ne sommes pas authentique dans une relation, c'est encore le corps qui nous enverra un signal (que nous percevrons ou pas) si au contraire nous sommes en paix, c'est par le corps que nous pouvons le mieux le sentir.

le mental est une construction qui peut complètement nous induire en erreur, nous disant "c'est bien" même si nous sentons "ce n'est pas bon pour nous", qq part il nous dira "c'est pour mieux transcender" ou "plus tard cela ira mieux"

et l'instant présent, qui pour moi est TOUT, c'est à dire le seul moment que nous vivons, c'est par le corps et la présence au corps que nous pouvons le mieux l'atteindre

alors oui le corps est périssable


quant à l'âme, je ne l'ai point rencontrée, je ne peux que "deviner" sa présence, alors je n'en parlerai pas pour dire où elle ira (?) et sa pérénité.

Merci de ce partage, bises à tous et à dans +/- 15 jours sur ce même banc :)
Mary qui t'embrasse.

Écrit par : Lung Ta | 11/07/2008

Corps, âme, esprit et joie ... quels beaux bouquets du quotidien ... Ils me plaisent bien, tes bancs Ariaga ... Que de belles vacances ;-))

Écrit par : Kaïkan | 11/07/2008

Bonjour à tous et toutes,

Voilà bien un sujet inépuisable.

Mon avis ci-dessous.

Le corps est à l'origine, il précède à l'esprit. Cette vérité me range dans le camps des matérialistes non ? Que le corps soit premier, voilà qui agace certains esprits. Pourtant, bel et bien, le corps soutient l'existence matérielle de l'esprit.

Mais l'esprit est à l'origine, à l'origine de notre dasein, notre être au monde. Bel et bien c'est par l'esprit que nous sommes au monde et même que le monde est en nous. C'est pas rien et cela place l'esprit en bonne position. Par cette affirmation je rejoins le camp des idéalistes il me semble sans pour autant y adhérer tout à fait.

Mais PataTy, qui est la somme en moi du Tout qui me fonde pense que nous ne savons rien de tout cela. PataTy perçoit qu'il y a plus, bien plus, un par-delà de cette dualité corps-esprit qu'il n'oppose pas malgré qu'ils semblent vivre des rapports parfois tendus et même conflictuels.

C'est sans doute parce qu'il perçoit une densité autre qui accroit considérablement son être au monde que PataTy est un poète. Il ne trouve pas le moyen d'exprimer cela autrement que dans la poésie et par cette double identité qui ne fait pas de moi un schizophrène.

Par la poésie s'exprime un être plus grand que moi dans lequel je suis imprimé.

Ce vénérable personnage, ce maître hassidique, avait certainement raison pour ce qui est de lui. Certainement avait-il trouvé un type d'ascèse un peu à rebrousse poil qui convienne à l'épanouissement de sa généreuse spiritualité.

Ce que j'ai appris pour ma part c'est que l'écoute de l'entièreté de l'être est nécessaire. Elle comprend à la fois l'écoute de l'esprit par les rêves et autres évènements de l'esprit, l'écoute du corps puisque le corps nous parle de nous-même, c'est bien connu, mais aussi l'écoute de ce qui les réuni en un seul être, de ce qui constitue le mystère et peu s'exprimer dans la poésie, la musique, la peinture, etc...

Bonne journée

Écrit par : PataTy (jean) | 11/07/2008

Cher Lung Ta,

Je m'interroge sur la pertinence de tes propos, en effet, que fais-tu pour ceux qui sont atteints d'une maladie génétique ? Leur esprit serait-il en désaccord avec leur corps ? Je ne crois pas, et qui plus est lorsque la maladie les pousse à quitter ce monde plus rapidement, ce n'est pas à cause de leur esprit, mais simplement que la nature ne leur a pas donné le choix, et quelque soit leur esprit, rien ne pourra les empêcher de tomber dans les griffes de la mort...

Bien à toi, Mary
© La Poétaniste

Écrit par : Mary the Poétaniste | 11/07/2008

Merci Ariaga pour ce partage ..
J'apprécie lire sous d'autres mots ce qui me tient compagnie comme une évidence que je ne sais pas toujours bien partager à travers l'écrit ..
Je l'ai exprimé par ces mots :" suivre la Joie "

Mon corps est devenu ainsi mon meilleur guide sprirituel.
Cette Joie se nourrit du quotidien , elle est le quotidien, quand l'esprit se tait pour s'accorder à ce qui Est .
Il est alors en moi une sorte de mouvement de va et vient , le corps exprimant à travers son propre langage le chemin à suivre pour trouver l'accord..c'est souvent trés subtil, comme un parfum .

Écrit par : Lilou | 11/07/2008

A "Chant du pain" : Ascèse et joie, ne sont pas nécessairement contradictoires.

Je reprends la définition de l'ascèse donnée par Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ascese

« Ce renoncement aux fruits de l'acte tout en s'y consacrant entièrement est une découverte religieuse qui se transmet depuis à d'autres domaines, comme l'art. »

« L'ascèse a également une connotation intellectuelle. Elle vise alors une réflexion rigoureuse. On y trouve des techniques dites de "discernement", ainsi qu'une ascèse morale qui tente de se défaire de l'ego pour accéder à plus de compassion et d'amour. »

Voilà déjà 2 définitions auxquelles j’adhère totalement. Et j’y adhère dans la Joie, de corps, de cœur et d’esprit, et même probablement d’âme 

Ici, c’est papa Jung que j’appelle à la rescousse :

« La recherche de la vérité commence à chaque nouveau cas, car chaque vérité vivante est individuelle et ne saurait se déduire d’une formule générale présupposée….De ce fait, il n’est absolument nulle vérité qui, signifiant libération et délivrance pour les uns, ne signifiât séduction empoisonnée et détournement pour les autres. »
« L’âme et la vie : du recueillement et de la prise de conscience de soi-même »

Et là reprenant les paroles de Rabbi Nachman sur le post cité du 17/01/07
"En vérité, l'unique chose dont l'homme a peur est en lui, et l'unique chose qu'il désire ardemment est en lui." Encore faut-il en prendre conscience « en soi-même »

Zut, encore un commentaire à rallonge, et encore, je me limite ;-)

Ps à Mary : Pour moi, nous sommes tous (Humains, végétaux, minéraux ou même galaxies) atteints d’une maladie génétique et mortelle, elle s’appelle la Vie, et la mort en est un élément constitutif.

Écrit par : L'Arpenteuse | 11/07/2008

Bonjour Ariaga
Je passe souvent par chez toi,sans laisser de trace!
Aujourd'hui je dépose quelques mots ,merci pour ce billet .
A chacun sa vérité .Je ressens bien : " la joie est une porte vers le divin,et , toujours essayer d'être gai, même s' il faut pour cela avoir recours à des futilités" cela empêche de se prendre au sérieux!
Une seule vérité "le corps est périssable"...simplement être conscient de cela ,cette vie passe très vite...
Douce journée à toi ;

Écrit par : Anne Marie | 11/07/2008

On y est bien sur ton banc. Partageons, vivons, nos vies passent si vite. Merci, Ariaga de non partage.

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 11/07/2008

Bonjour L'Arpenteuse,

Il est facile de penser que nous sommes tous atteints d'une maladie génétique comme la Vie, mais quand vous êtes atteint de la maladie de Chorée de Huntington, je ne crois pas que cela concerne tout le monde, et la personne qui en est atteinte perdra à la longue la conscience de celle-ci, alors comment pourra-t-elle s'aider avec l'esprit quand celui-ci viendra à disparaître ?

Bien à toi, Mary.
© La Poétaniste

Écrit par : Mary the Poétaniste | 11/07/2008

Je suis venue m'asseoir sur votre banc de la sagesse afin d'y trouver la joie pour s'élever vers le divin.

Écrit par : Danae | 11/07/2008

@ Je suis un peu scotchée à mon banc par la qualité et l'élévation spirituelle de vos commentaires, chers lecteurs et amis. Je vais lentement digérer ...

Écrit par : ariaga | 11/07/2008

Bonne digestion Ariaga, ton fourneau va avoir de quoi distiller ! Merci l'Arpenteuse qui m'a fait le plaisir de déjà visiter le Redon autre dimension de mon espace. Il faut un temps pour toi, puisse la Joie éclairer votre route. Bises éthérées..

Écrit par : lechantdupain | 11/07/2008

pour Mary la Poëtaniste
Bonjour Mary,
Je me permets de me glisser ici pour répondre à ton comm
La première chose que j’ai constaté c’est que les mots que l’on écrit sur les blogs nous apparaissent bien souvent plus violents, agressifs que si nous étions assis l’un ou l’une en face de l’autre à deviser. Et c’est bien normal, il manque le ton de la voix, les expressions du visage, les gestes qui atténueraient ou expliciteraient mieux ce que l’on cherche à dire. Bref.. il manque l'humanité..
Il y a une autre chose essentielle à préciser, c‘est que l‘on écrit souvent d‘une manière générale.. Personnellement c’est pour cette raison que je n‘aime pas les généralités (et que j‘ai tendance à déballer ma vie, mais bon ;-(.
Je voudrais juste te dire, avec beaucoup de précaution, (et je te prie par avance d’accueillir mes mots avec de la distance) que je suis en train de prendre conscience que mon corps (sup)porte une histoire, non pas l’histoire de moi individué mais l’histoire de tous les souffrants de ma famille. C’est le mot " génétique " que tu as utilisé qui m’a donné envie de te dire çà. Dans mes gènes il y a tous les maux de mes proches.
Voilà, je voulais juste te dire çà. Te donner quelques mots. D‘amitié.

Écrit par : ambre | 11/07/2008

Bonjour Ambre,

Il est juste que chacun donne son avis autour du banc d'Ariaga qui a l'extrême gentillesse de nous accueillir tous comme nous sommes, avec nos propres mots, notre propre compréhension, et je l'en remercie...
Pour ce qui est des gênes, là où il en a, il y a forcément des maux, mais il est parfois difficile voir douloureux d'accepter le poids et les erreurs de nos proches, et quelquefois le chagrin qu'il me cause n'est pas toujours dans mon coeur comme un trésor...

Merci pour tes mots d'amitié, je t'embrasse Mary.
© La Poétaniste

Écrit par : Mary the Poétaniste | 11/07/2008

Bonjour Mary je répondais juste à l’expression que vous utilisiez : Tomber dans les griffes de la mort .

Simplement, je partage une expérience intime, qui est l’intégration de la souffrance et de la mort dans ma vie, et je ressens que de l’avoir fait me permet une ouverture aux autres et à la vie, bien plus forte qu’avant.

Parce je sais (je sens) que je suis faible et mortelle, je sais qu’ils le sont aussi, et ça me permet de me relier à l’essentiel. Il s’agit donc « pour moi » d’un travail de pacification, et je vous assure que c’est loin d’être facile.

Je serais vraiment désolée de vous avoir blessée. Comment pourrais-je répondre à une question aussi forte que celle que vous posez là ? Aujourd’hui tout ce que je dirais c’est « faire confiance », et je suis consciente que c’est une réponse totalement personnelle.

Deux femmes Etty Hillesum et sa « Vie Bouleversée » et Christiane Singer dans « Fragment d’un dernier voyage » partagent cette expérience par leurs écrits. Ce (ceux) qui les a tués portaient d’autres noms, mais leurs témoignages sont d’une portée universelle.

Je n’oublie pas la citation de Jung que j’ai mise dans mon précédent commentaire, comme chacun d’entre nous, je ne peux témoigner que de ce que je suis, ce que je vis.

Écrit par : L'Arpenteuse | 11/07/2008

Chère Arpenteuse,

Si je me rebelle comme étant le fil qui ne peut passer dans le chas de l'aiguille, c'est que l'esprit peut tomber dans les griffes de la "mort" avant même que celle-ci soit évidente, et qu'une fois "mort", je ne puisse rien faire sinon arroser cet esprit comme une plante, mais quand celle-ci devient sauvage, je vous laisse imaginer ! En fait, s'il n'y avait que la mort effective, elle pourrait être comme une perte, une suite logique à la vie, mais quand celle-ci ne l'est pas, elle peut vite devenir un vrai cauchemar pour ceux qui l'entourent...
Vous n'avez donc pas à être désolée, car la blessure est autre, et si par hasard, je vous ai donnée l'impression de l'être, je vous prie de m'en excuser...
En tous cas, Jung a raison de dire qu'on ne peut témoigner de ce que l'on ne connaît pas, de ce que l'on ne vit pas, et je vous remercie de nous le rappeler...

Amitiés, Mary
© La Poétaniste

Écrit par : Mary the Poétaniste | 11/07/2008

Avec notre petit Balou, que tu aimes bien, je viens te faire une grosse bise ! Amitiés,

Écrit par : Pierre | 11/07/2008

Je voulais juste dire un mot mais après la lecture de tous ces commentaires vraiment si riches (tout l'été à lire et relire), je pense juste pour l'instant que c'est le passé qui nous fait au départ et ce passé peut remonter très loin parfois, quelqu'un m'avait parler de ça...mais à l'époque il n'y avait pas de banc pour me reposer et écouter sereinement.

Le corps pour moi, le mien, c'est la sirène de mon esprit, quand je ne vais pas bien, ça se voit, ça se lit, ça me ressemble...mais bon...je fais ce que je peux ou veux, je me dis que l'essentiel est ailleurs mais je l'écoute quand même davantage au fil des ans cette apparence causale parce que j'ai besoin d'elle pour vivre à peu près bien.

Mais mon corps c'est aussi tout ce que je ne peux pas voir, maîtriser, que j'ignore, que je sais...

Je reviens au départ de la lecture de ta note, j'ai pensé à mon grand-père et toute la joie qu'il racontait...et je vais écouter ce monsieur mystique et joyeux que je ne connais pas...pas encore...je m'assieds sur le banc et j'écoute ses rêves...de trois pierres perdues dans l'océan des chimères...et retrouvées après un périple de traversées mouvementées pour atteindre la Terre de vérité au milieu...

...chut...Princesse Aslé....!

Je t'embrasse Ariaga

Écrit par : Aslé | 11/07/2008

Je crois aussi que le corps et l'esprit sont intimement liés et que nous devons, coûte que coûte empêcher nos émotions négatives de former une carapace autour de notres corps, carapace qui nous empêche de vivre pleinement au jour le jour et de saisir la plus petite parcelle de joie qui nous conduit vers le divin. Assis sur le banc, tous ensembles cueillons ces parcelles de joies..

Écrit par : tanette | 11/07/2008

Les émotions négatives nous plongent plus vite vers la mort. Alors essayons de faire que la vie passe le mieux possible. Le corps et l'esprit sont intimement lié, c'est évident pour moi. La joie attire, alors soyons attirants !
Bonne soirée.

Écrit par : elisabeth | 11/07/2008

C'est quand même fou: un homme parle à d'autres hommes qui l'entourent, sans écrire un mot, au XVIIIème siècle, et au XXIème siècle, plein de gens dissertent sur ce qu'il a dit, mais par écrit et sans se rencontrer!
L'étrangeté de la vie... et tout son paradoxe!

En tout cas Ariaga merci pour ton texte, et merci pour tous ces riches commentaires. Je vais digérer aussi... et j'attend d'en savoir un peu plus sur ce Rabbi Nachman de Bratislava.

Plein de bises à toi et ton âme soeur, qui je l'espère se porte bien.

Écrit par : Pimprenelle | 12/07/2008

@ Lung Ta, je suis en accord avec toi pour l'essentiel. Et puis qui décide où se situe la frontière entre le sérieux et les futilités ?

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ La Poétaniste, j'ai lu avec intérêt ton dialogue avec @ Lung Ta. Cela me fait plaisir de voir sur ce modeste banc des points de vue se confronter dans la sérénité, des malentendus se dissoudre, des chemins se rapprocher. Et cela sur des thèmes importants et sensibles. Merci à vous deux.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@Lechantdupain, moi aussi j'imagine son rire et aussi celui de ses auditeurs quand il illustrait de de ses amusantes histoires symboliques les concepts classiques de la Cabale.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ Pataty, merci d'avoir si bien mis en évidence notre dualité qui est la seule manifestation possible de l'Unité. L'unité est inexprimable puisque, dès qu'on en parle elle devient deux. Je garde ton excellent texte comme aliment spirituel de l'athanor.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ Lilou, ne sois pas trop modeste, ta Joie s'exprime avec une simplicité qui est de l'art dans ta poésie sur ton blog et tes propos ici me touchent beaucoup car je ressens l'ici et maintenant comme toi.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ L'Arpenteuse , tes commentaire ne sont pas à rallonges ils animent un dialogue très riche sur le blog. Ton dialogue avec @ Mary la Poétaniste montre que l'on peut parler de choses douloureuses avec sensibilité mais si les mots sont plus difficile que la parole. il manque le regard, la compassion qu'exprime le corps. Ce corps indispensable qui peut être torturé. Pourquoi ? je ne peux pas répondre car je refuse les théories de la souffrance expiatoire.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ Anne Marie, merci de ta visite. J'ai réussi à trouver ton blog où j'ai passé un moment de grande qualité. Pourquoi ne mets tu pas ici un lien sur tes commentaires sur lequel on puisse cliquer pour que d'autres que moi voyagent d'ici vers chez chez toi.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ Pierre,Merci de ta visite, je suis touchée par cette fidélité alors que tu as mal aux yeux. Moi c'est le dos...et bise sa Balou.

Écrit par : ariaga | 12/07/2008

@ Ambre, Tu expliques très bien ce que j'ai dit un peu plus haut (ton commentaire devait flotter quelque part dans mon inconscient) sur la différence entre le dialogue réel et l'écrit. Les maux de tes proches sont, non seulement dans tes gènes, mais aussi dans l'inconscient collectif familial dont tu as hérité et cela je crois que c'est encore plus lourd parce que inviisible.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Chris-Tian Vidal, le partage est réciproque, j'ai posé sur le banc tes Carnets d'Asie et je les offre à tous à la lecture.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Danae, la sagesse est déjà en toi, comme en nous tous si nous savons la voir, mais ta présence sur le banc ajoute une âme à l'"égrégor" qui s'est formé en ce lieu symbolique.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

A ce commentaire je me sens toute humble à vos côtés !
J'ai connu de grands lamas tibétains qui enseignaient que l'illusion voile nos yeux nous empêchant d'accéder à la Vérité.
Bon dimanche Ariaga

Écrit par : Danae | 13/07/2008

@ Aslé, tu as raison , princesse, d'écouter ton corps. J'ai bonne mine à te dire cela moi qui ai tendance à pousser le mien à bout. Cordonnier...
Il devait être formidable ton grand-père qui racontait de la joie. Un disciple sans le savoir de ce Rabbi. Même si Rabbi Nachnam est pour ses disciples actuels toujours vivant et qu'ils n'ont pas nommé de successeur.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Tanette, tu as cent fois raison. ne pas devenir des tortues qui rentrent la tête dans leur carapace et qui empêchent la Joie de rentrer et de sortir.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Elisabeth, soyons attirants par la joie qui émane de nous. Je repense à la fin de cette prière de Saint François d'Assise que j'avais publiée je ne sais plus quand : "que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m'approchent sentent ta présence, revêts moi de ta beauté Seigneur et qu'au long de ce jour je te révèle". C'est chrétien mais je crois que l'on peut le transcrire dans toutes les spiritualités.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Pimprenelle, le temps est une notion très relative mais c'est vrai que parfois quelques lignes déclenchent plus de réflexion qu'un long texte. Je crois que c'est une des richesse de l'écriture sur un blog, déclencher la réflexion de gens qui ne cherchent pas à étaler "socialement" leur science ou leur pensée philosophique. C'est gratuit...

Écrit par : ariaga | 13/07/2008

@ Kaîkan, je suis contente que mes bancs te plaisent car j'aime particulièrement embarquer sur ton navire pour voguer à la recherche des trésors cachés dans notre imaginaire.

Écrit par : ariaga | 13/07/2008