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11/09/2008

Préalable à l'Alchimie Spirituelle

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Le préalable à l'Alchimie spirituelle est de faire un état des lieux. En effet, si, se considérant comme un vase sur l'Athanor, on entreprend de faire de soi-même le matériau de l'Oeuvre, il faut d'abord prendre conscience de ce que l'on est et ensuite de ce que l'on voudrait devenir. C'est seulement ensuite que peut commencer la lente transformation de ce qui est considéré comme des défauts en leur qualités opposées.

Ariaga

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Commentaires

Très chère,

Un commencement qui nous porte à être pour dévoiler en toute liberté ce que nous sommes, sans cacher ce que nous aurions aimé être. De fait, j'ai été pour être ce que je suis, un être sans devenir, seulement avec une plume au coeur pour écrire ce qu'il contient...

Très sincèrement, Jack.

Écrit par : Jack Maudelaire | 11/09/2008

Un commencement, une éternelle continuïté , gage de commencement ... rien ne se fige, tout est en perpétuelle métamorphose, l' évolution personnelle est hors de confort, oser débusquer le double qui dort en nous et l' aimer, l' apprivoiser, lui donner matière à changement ...

Écrit par : Kaïkan | 11/09/2008

N'est ce pas une quête perdue tant le temps, l'époque, les rencontres nous pervertissent ?

Écrit par : Kris | 11/09/2008

Un peu trop compliqué pour moi.

Bises.

Écrit par : patriarch | 11/09/2008

J'aime bien le commentaire de Kaikan, et je le partage, il est vrai que laisser aller, peut paraître plus confortable, mais celui qui a la foi et qui veut vraiment avancer dans sa quête qui peut être celle de l'absolu, doit faire preuve de volonté , de désir, de courage, avec l'amour tout est possible
je t'embrasse Ariaga , c'est vrai qu'en pensée, je suis souvent près de toi.....
marie

Écrit par : mariedumonde | 11/09/2008

L'être est mouvement, disait Montaigne. Peu de gens savent ce qu'ils sont vraiment et se donnent une image qui leur conviendrait ou qui conviendrait au public : public de la rue, du travail, des copains, des pseudo-amis, de la famille ou de l'écran d'ordinateur. D'un point de vue psychanalytique, ce diagnostic semble toucher le monde des blogs. J'ai eu l'occasion d'entretenir des échanges sur le net puis de rencontrer les personnes en réel puis de les relire sur leur blog : Ciel! Que de phantasmes, de tartufferies, de névroses et de comportements proches de la psychose! Des sacs de nœuds ces pauvres hères... Il y en a aussi qui n'ont pas d'autre activité sociale que le blog. J'en connais un. Il faut le savoir, il faut l'écrire. Celui-là a une peur physique de la rue, c'est un oiseau tombé du nid informatique mais qui est capable du pire derrière son écran. Je pense que j'ai eu affaire à un pervers narcissique lorsque j'évoque ce type dont je déconseille à quiconque la fréquentation. Soit! Ce fut, tout de même, une rencontre intéressante d'un point de vue psy.. Un groupe de psychanalyse sur Lille travaille actuellement ce malaise de civilisation et le rôle de l'analyse dans toute ce marasme social. Ce qui me plaît dans ton blog, Ariaga, c'est qu'il est sincère tout en restant extrêmement pudique et discret. Soyons et aimons ce que nous sommes. Aimons ce que les autres sont et non pas l'image que nous avons d'eux car tant est projection dans les relations, quelles qu'elle soient.Je t'embrasse bien amicalement. Chris-Tian. P.S. : Bien sûr, je suis en accord avec Kaïkan et je vais aller faire un petit tour dans son atelier. Il y a longtemps que je ne m'y suis pas immiscé. Je terminerais par ceci, sur mon divan : on devient ce que l'on a vu que l'on était. On ne change pas. On s'apprend. On lie les nœuds.

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 11/09/2008

"J'entends bien" le commentaire laissé ce jour (sourire)
Il rejoint tout à fait ce que "je ressens".


Belle et douce soirée.

Écrit par : michelgonnet | 11/09/2008

Côte à côte les dissemblables deviennent des dits-semblables sous la poussée du conformisme.
La contigüité des opposés devient insupportable quand la pensée unique règne.
Même les tours jumelles ne se sont pas effondrées de la même façon, pourtant elles sont restées jumelles malgré tout.
La différenciation est un processus créateur. Dissocier, séparer, reconnaître les différences entre Jean et PataTy, voilà ma tâche personnelle. Ils ne sont tellement pas jumeaux, mais pouvons-nous concevoir les deux dans le même être sans reconsidérer avec quelque terreur la "si belle" nature ?

Inspiré par ton billet, chère ariaga,ces quelques réflexions sur la nature véritable des choses.

Écrit par : PataTy | 11/09/2008

« Faire l’état des lieux » quelle belle et juste expression… prendre conscience de ce que l’on est et percevoir ainsi, les états de la pensée du penseur que nous sommes… se rendre compte à soi-même du nombre de fois où surgissent de la pensée, tous les tocs de la communauté terrienne, tous les conformismes de la pensée raisonnante, tous les attributs de la mémoire conservée par habitude, par confort, souvent par paresse, parfois sous le coup d’une crainte extrême qu’une transformation trop brutale risquerait de détruire « notre identité formelle ».
Pourtant, en cette opération alchimique, il ne s’agit nullement de détruire, mais de transmuter.
« Faire l’état des lieux » pour discerner dans notre propre état de penser, ce qui génère la confusion et le désordre et comprendre ainsi ce qui, en soi-même, comme en chacun, peut engendrer les tartufferies, les phantasmes, les névroses. …

Immense est la difficulté pour devenir « Homme ».

Grand Merci, Ariaga, pour ce commencement de l’Oeuvre, vers un devenir, réellement, véritablement, Humain…

Écrit par : Mutti | 11/09/2008

Il suffit d'accepter le début de la rencontre avec soi même pour pouvoir se chercher...

Toujours un plaisir de venir te lire.

Écrit par : Lidia | 12/09/2008

défaut, qualité, comment trancher entre les deux sans se tromper? pourrait-on se raccrocher à ce qui rend heureux et malheureux... soi?, les autres.?...Que fait-on du doute dans tout ceci... à bientôt

Écrit par : jlb | 12/09/2008

Bad luck is a crucible, in the heat of which we are tested, burned away, or occasionally transformed.
— Anthony Lane, “Beautiful Friendships”

(La malchance est un creuset, dans la tourmente duquel nous sommes testés, consumés ou occasionnellement transformés)
encore faut il voir nos "chances" et nos "malchances"

Écrit par : ambre | 12/09/2008

ARIAGA à TOUS, un petit coup de fatigue. Vu la qualité de certains commentaires, qui d'ailleurs se suffisent à eux mêmes, et la "vacuité" de mon esprit je vais attendre demain pour commencer à répondre. Je vous embrasse.

Écrit par : ariaga | 12/09/2008

La vacuité n'est-elle pas toujours un préalable ?

Écrit par : PataTy | 12/09/2008

Comme tu y vas...
Savoir nager est urgent, l'invitation est osée, courageuse...
combien de faux nageurs vont boire la tasse, combien de vrais nageurs regagneront la terre ferme, libres et initiés ?
Sans vacuité point de réponses possibles, au risque de couler...
Michel Gonnet, tu es par là, arpenteur du ciel, près des mots, des humains. Cela me rassure un peu, mais le risque d'être soi plus que de coutume, fait battre mon coeur plus vite, et pourtant quoi de meilleur ?

"Le lys, le roi, et la vacuité" dans les pages de refletdediane@blogspot.com
Une nouvelle peinture à la maison.
Bon repos Ariaga, prends soin de toi, pour toi, pour nous tous...

Écrit par : patrick | 13/09/2008

Tellement d'accord avec Chris-Tian Vidal, j'irai découvrir.

Écrit par : patrick | 13/09/2008

@ Jack Maudelaire, pourquoi, si ce n'est pas indiscret un être sans devenir ? Tout dépend de ce que l'on entend par "devenir" et il y a de multiples voies pour y parvenir.

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

@ Kaïkan, tu sais comme moi que beaucoup de gens ne veulent surtout pas entendre parler de l'Autre en eux et qu'ils l'étouffent Veuillez recevoir, Madame ou Monsieur, l'expression de mon meilleur souvenir. un épais matelas comme on le faisait autrefois pour les "enragés".

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

@ Kris, non je ne crois pas quil s'agisse d'une quête perdue. Je suis allée sur ton blog qui m'a l'air vraiment réussi. Je n'ai pas pu y rester assez longtemps mais dès que j'ai un bon "créneau" j'y retourne.

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

@ Patriarch, un peu paresseux, non ? (sourires)

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

@ Mariedumonde, je pense comme toi, avec l'amour tout est possible. Merci soeur d'âme.

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

@ Chris-Tian Vidal, là j'arrive au gros morceau ! Ton texte est important et j'espère qu'il sera lu (tu pourrais faire une note) car il est une mise en garde contre les dangers du virtuel. Il se passe des choses assez terribles sur les blogs. J'ai pu observer en silence des destructions de personnes qui s'ataient trop investies et trop dévoilées. Tu comprends mieux pourquoi je veux juste être lue et je garde ma personne réelle en dehors. Merci pour ce texte.

Écrit par : ariaga | 13/09/2008

Bisou la dame a la maison bleue...
bonne soirée ariaga, le nours, demain 16h30, hi hi hi...

Écrit par : le Pierrot | 13/09/2008

@ Michel Gonnet, tu me fais penser aux "correspondances " de Baudelaire.

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Pataty, intéressante réflexion mais, pour prolonger, je pense que si la différenciation est nécessaire, la conjonction l'est aussi, elle même suivie d'une nouvelle différenciation. C'est la Vie et l'esprit aussi fait partie de la vie.

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Mutti, devenir un individu qui s'approche de sa totalité, tel est le but de l'alchimie spirituelle qui n'est pas très éloignée de l'individuation telle que la conçoit Jung. Avec des nuances évidemment !

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Lidia, oui, mais crois tu que beaucoup acceptent de véritablement SE rencontrer ? Un grand nombre d'entre eux craignent de ne pas aimer l'image qui se cache derrière la "persona".

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Jib, c'est pour cela que j'ai écrit "ce qui est considéré comme" car le jugement sur ce que nous pensons être un défaut ou une qualité est très subjectif et culturel.

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Ambre, belle citation et je crois, comme je l'ai dit à Jib, tout est dans le regard que nous portons sur ce qui est dans le creuset.

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

@ Patrick, il faut vider le vase pour le remplir et faire attention quand l'eau monte aux faux nageurs camouflés dans des scaphandres.

Écrit par : ariaga | 14/09/2008

Se connaître et avancer, je sais que les défauts peuvent devenir qualités dans certains cas. De toute façon, nous avons tous des défauts, ils sont nécessaires. Même si cela fait râler notre entourage. Mais il faut encore savoir les transformer pour qu'ils deviennent positifs. Bonne semaine Ariaga.

Écrit par : elisabeth | 15/09/2008

Je lis le commentaire de Chris-tian Vidal : il ne faut pas oublier la vraie vie et que les gens sont toujours les mêmes mais ils se cachent peut être plus facilement derrière leur écran. Je suis d'accord avec lui concernant ton blog : on sent beaucoup de profondeur dans le tien.

Écrit par : elisabeth | 15/09/2008

Peut-être l'état des lieux est ce qu'il y a de plus long, de plus contraignant, de plus indisposant...mais c'est comme pour une recette il faut réunir toutes les ingrédients sur la table de l'Athanor...et parfois la liste est longue...de quelques grammes d'indicible à une pointe d'épice vieille de milliers de kilomètres...avant de pouvoir...passer à la mise en "oeuvre" et de crier au fourneau : Tu peux chauffer, je suis prête !

...

Écrit par : Aslé | 16/09/2008

@ Elisabeth, heureusement que nous avons des défauts, comment pourrions nous oeuvrer sans cela. Pour les gens qui se cachent derrière leur écran, je pense que tu as bien raison mais je crois qu'ils se cachent aussi dans la vraie vie.

Écrit par : ariaga | 16/09/2008

@ Aslé, sois prudente avec l'Athanor, chauffé à blanc il peut exploser !

Écrit par : ariaga | 16/09/2008

Il y a quelque chose de l'ordre initiatique, Ariaga, en ton monde... Il faut y entrer mais passer quelques épreuves... J'ai toujours été fasciné par les ordres initiatiques. Je t'embrasse et je te remercie de ce moment passé en ta compagnie. Je n'ai pas été infidèle, simplement "mouette"... De ce billet, Ariaga et je ne plaisante pas, il faudrait faire un axiome de vie...

Écrit par : Chris-Tian Vidal | 31/10/2008