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13/12/2009

L'amour humain

La mort de l'amour.jpg

Portée par un amour aux racines profondes et dont le tronc recherche la plus grande hauteur,

un amour où il n'y a pas le moindre espace entre deux êtres,

un amour sur lequel on referme de lourds volets,

elle a monté des marches si hautes que la mémoire de la terre s'est dissipée et que son corps est devenu transparent.

Elle a perdu sa chair et seul le squelette, solide et plein d'orgueil, a soutenu de toutes ses forces l'édifice de la grande exigence.

Et maintenant...

broyant le silence , elle entend le rire aigu de son ombre qui se plante comme un croc dans le socle d'une statue d'argile fragile.

Ariaga

 

 

 

 

Commentaires

Heureusement qu'il y a cet amour, même si beaucoup l'oubli car souvent pas rentable.

Belle journée, Ariaga, et bises de nous deux.

Écrit par : patriarch | 13/12/2009

Et soudain du rire aigu de l’ombre s’élève, comme une douce clameur, le chant mystérieux de l’œuvre qui, dans le noir trace, d’autres secondes, de nouveaux pas, pour au-delà des ombres perpétuer le grand œuvre et son dessein, qui destine l’amour humain à toujours tenir en sa main, l’arc du vainqueur…

Je t'embrasse Amie.

Écrit par : Muttifree | 13/12/2009

toute l'ambivalence de l'amour humain..
la chute me fait un peu peur
je t'embrasse, vilaine qui a trouvé une pirouette pour ne pas m'envoyer de photo :-)

Écrit par : ambre | 13/12/2009

Ouch, je prends en pleines mirettes cette "photo" extraordinaire, détail d'une "vanité" picturale qui accomplit parfaitement son œuvre. Bien que non franc-maçon, c'est l'équerre que je vois en premier dans l'armature de la vitre (?), dont l'ombre se projette sur l'image du crâne.
Comme le pressent Ambre, sombre est la chute, mais n'est-ce pas le vertige de la condition mortelle contemplée depuis les cimes de l'amour ?

Écrit par : Arianil | 13/12/2009

mon amour est parti à orléans ce soir pas pour longtemps juste pour raccompagner les fruits de nôtre fusion humaine.C'etait un jour de mai tel le loup de tex avery mes yeux sont sortis de leurs orbites je n'etais plus moi et n'etait plus elle seulement deux esprits en quête d'infini, son chemin de vie uni au mien parcourant les creux et bosses de ce parcours terrestre nous allons devenir crâne et os une fois nôtre âme sortie de cette enveloppe charnelle, ce n'est pas une fin, un aboutissement, seulement une étape avant un renouveau .

Écrit par : lecracleur | 13/12/2009

Ah ça oui, quel étonnant et précieux cliché !
Le père Noël va nous apporter un appareil photo, il me tarde !

L'amour a besoin de guerriers
Qui se lèvent matin pour défendre leur foi

J'ai écrit aujourd'hui un long poème plein de fureur et de bruit, une grande clameur pour l'amour, un amour qui se bat.

Je suis revenu !

Écrit par : jean | 13/12/2009

@ Jean, j'ai lu ton poème et je l'ai trouvé très beau. Amis lecteurs qui ont l'amour d'une poésie inspirée et les "poètes maudits" allez donc lire Jean.

Écrit par : ariaga | 14/12/2009

@ ARIAGA à tous, un petit coup de fatigue et beaucoup d'obligations. Je répondrai à vos commentaires à partir de Mercredi.

Écrit par : ariaga | 14/12/2009

Prends ton temps Ariaga, merci de ton mot chez moi, j'apprécie...

Écrit par : le Pierrot | 14/12/2009

Oh c'est beau, et ce rire aigu m'a percé l'oreille. Repose toi Ariaga, bises.

Écrit par : la Mère Castor | 14/12/2009

Il es des textes qui vous retourne et celui ci en est.

Écrit par : Peau d'âme | 14/12/2009

n'est ce pas la le moteur de toute vie?

Écrit par : muse | 14/12/2009

Petit coucou Ariaga de ton amie qui pense à toi et qui est d'accord avec ce que tu exprimes si bien.

Écrit par : danae | 15/12/2009

Ce crâne mystérieux voilé par les toiles d'araignée est bien le miroir du monde, qui se meurt en silence, ses cris déchirants ne parvenant pas à sortir de ses orbites, couverts par le tohu-bohu frénétique des fourmis avides que sont devenus les hommes. Et l'amour le plus fort se brise sur les récifs du contingent, malgré sa force, car la houle la plus lourde explose sur les crocs du roc en gerbes féroces.

Éphême.

Écrit par : éphême | 15/12/2009

c'est un poème étrange...
On dirait qu'il parle d'une amour difficile, fusionnel...
Mais je me trompe peut-être...
Bon courage dans tes moments difficiles...

Écrit par : Coumarine | 15/12/2009

Je t'embrasse bien fort

Écrit par : Ray | 18/12/2009

Si, tu as raison Ariaga, ce goeland est devenu mon ami le long du voyage vers le Mexique, et tous les matins il me racontait ses voyages...moi aussi j'ai vu dans son regard, les océans lointains, les mers du sud, ainsi que le cap Horn...bise et bonne fin d'après midiu...

Écrit par : le Pierrot | 18/12/2009

Comme Arianil, j'y ai vu un "cabinet de réflexion" maçonnique, la chambre du seuil, pour mourir à la mondanité pour rentrer dans le temple à la vertu

il est certain que l'amour humain porte en lui sa souffrance de son impermanence, c'est le cheminement ensemble qui permet de préparer ce moment, de ne pas être trop près non plus, qu'il y ait de la distance
"qu'il y ait des espaces dans votre communion," comme dirait Khalil Gibran
arriver à faire du couple un laboratoire de compassion et d'individuation aussi
"Remplissez, chacun, la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même."(toujours Gibran)
et de toutes les manières savoir pleurer aussi toute séparation qui advient toujours ...

je t'embrasse, prends soin de toi

frédéric ☼

Écrit par : Frédéric | 19/12/2009

J'ai lu ce texte une fois dans le silence de mon encéphal. Ca ne chantait pas. J'ai relu le texte une deuxième fois, en sussurant et petit à petit les mots prirent corps. Je l'ai relu une troisième fois, à voix haute et alors, ce n'était plus des mots, c'était de la poésie !

Écrit par : Gicerilla | 19/12/2009

@ Patriarch, oui, cet amour est indispensable mais il ne faut pas se perdre dans l'autre.

@ Muse, oui c'est le moteur mais quand il perd de sa puissance il faut savoir tourner la manivelle.

Écrit par : ariaga | 19/12/2009

@ Muttifree, tu as l'art de toujours trouver les mots pour prolonger ce que je ressens au delà de mon expression. Merci amie.

Écrit par : ariaga | 19/12/2009

@ Ambre, il n'y a pas de raison d"avoir peur, c'est notre insertion au sein de la grande mère nature, parfois cruelle qui veut cela. Non je ne fais pas de pirouettes, je me contente de rester fidèle à ma ligne de conduite ...

Écrit par : ariaga | 19/12/2009

@ Arianil, vous êtes deux à me faire remarquer une symbolique des francs-maçons dans cette photo. Ce n'est pas voulu mais, tu le sais, certains symboles tels que le triangle, le cercle, le point etc sont universels. Je vois que les années n'ont pas usé la pertinence de tes commentaires !

Écrit par : ariaga | 19/12/2009

Elle est lugubre ta note, j'ai peur d'arriver un jour à ce stade de squelette, il faut dire que je n'aurai plus mon âme ni ma tête pour y penser à ce stade mais, bon avoir été et être devenu ainsi... Qui a découpé ce rocher pour qu'il ait cette forme ? Ou bien tu l'as trouvé tel quel ? Passe de bonnes fêtes Ariaga.

Écrit par : elisabeth | 19/12/2009

Nous voguons Ariaga dans les mêmes eaux ...
La peinture parcourt ce même passage du seuil ...
L'Homme en semi conscience ouvre les portes closes ...

Écrit par : Kaïkan | 19/12/2009

"un amour où il n'y a pas le moindre espace entre deux êtres".... est-ce respirable ?
Va bien,

Écrit par : Mû | 19/12/2009

@ Lecracleur, j'aime ta vision de l'existence, le fait que nous effectuons des étapes et aussi ton expression "les fruits de notre fusion humaine". Merci de venir me visiter.

Écrit par : ariaga | 20/12/2009

@ Le Pierrot, tu es un ami fidèle qui sait toujours mettre un petit mot quand les portes du Laboratoires ont tendance à se transformer en grilles.

Écrit par : ariaga | 20/12/2009

@ La Mère Castor, attention à tes oreilles il faut que tu continues à entendre le bruit de la nature.

@ Peau d'âme, tu sais ce ne sont que des mots...

Écrit par : ariaga | 20/12/2009

@ èphême, je sens en toi une veine poétique souterraine qui bouillonne et ne demande qu'à venir à la surface tel un geyser. Laisse venir et tu vas enrichir le Laboratoire et tous les lecteurs d'une belle symbolique.

Écrit par : ariaga | 21/12/2009

@ Coumarine, tes petites paroles ne sont pas inutiles...et tu as raison les amours fusionnelles, sont toujours dangereuses car on risque de s'y perdre.

Écrit par : ariaga | 21/12/2009

@ Ray, ton amitié est précieuse.

@ Kaïkan, j'espère que, doucement, nous allons naviguer vers les lieux où les portes s'ouvrent.

Écrit par : ariaga | 21/12/2009

@ Mû, non c'est tout à fait irrespirable mais cela peut arriver...

@ Gicerilla, et moi j'ai relu plusieurs fois ton commentaire et je devenais toute rose de plaisir !

Écrit par : ariaga | 21/12/2009

@ Frédéric, tu as raison il faut savoir maintenir cet espace mais quand on est très amoureux c'est difficile. La compassion aussi peut faire que l'on ne vit plus que pour l'autre. Cela vaut quand même mieux que l'égoïsme et l'indifférence à autrui mais le prix à payer quand la moitié de cette totalité s'efface est très lourd.

Écrit par : ariaga | 22/12/2009

@ Elisabeth, mais non ce n'est pas lugubre, la mort n'est qu'un passage, ce qui est difficile c'est la déchéance physique et mentale. Et puis les statues fragiles sont celles de la poésie...

Écrit par : ariaga | 22/12/2009

Une vie de rectitude mais pas de certitude
cent ans de solitude
un éclat métallique dans une orbite vide
manque un peu de sel et de pain rassis
et quelques mots comme VITRIOL
pour dissoudre dans le temps les espoirs
sans avoir peur du noir
pousser une autre porte
avancer toujours

Écrit par : Thierry | 28/03/2010

@ Thierry, dans le vase de la matière de l'oeuvre, le vitrium philosophorum, elle est lente la distillation du vitriol vert de la matière crue pour obtenir le magistère du vitriol blanc ... elle peut aussi être mortelle.

Écrit par : ariaga | 28/03/2010