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28/02/2011

Cordages

 

reflet de cordages.jpg

 

Quand les cordages fatigués par les marées

vont se noyer dans l'eau du port

coule la sève d'une pourrissante beauté ...

Ariaga

Commentaires

ce matin, je réfléchissais et je pensais que
si d'une construction l'on ne pouvait changer la matière,
tous du moins pouvait on en changer la manière,
et toi Ariaga avec "la sève d'une pourrissante beauté"
tu me mets la tête a l'envers !!
mais j'avais oublié,
Oui, j'avais oublié qu'ici j'étais dans le laboratoire d'une alchimiste....
je t'embrasse.
Ps: Magnifiques reflets :-)

Écrit par : Peau d'âme | 28/02/2011

Des corps sans âge que le corpus sans christi use, dans un décor de nage, pas en écrevisse puisque la manille sans manie se dévisse, et les torts ont beau jeu de se tortillonner , les torons n'arrêtent pas les torpilles mais quand saute la goupille ou le goujon, les voilà qui dérivent et s'éloignent des anneaux, sans saigneurs et sans sillets, alors les fats qui font sans cesse le gué peuvent s'amarrer et la nourrissante santé des largués qui en ont marre et ne se pique plus de homards dans les casiers depuis longtemps, les voilà qui se mirent dans des eaux lagunaires et lacunaires, où l'eutrophisation gagne et où c'est bonheur de voir du menu fretin frétiller sans tirer sur l'aussière, l'eau sied à qui l'endosse en guise de dossier, mais pour les papiers, à moins d'être dedans et de perdre son connaissement sans sa co naissance.
Mais les échos d'aisance de cette fosse qui en apure plus d'un ne font pas des lisiers des ferments d'alizés, ils se contentent de baliser les chenaux d'algues vertes empruntées et tueuses.

Écrit par : Thierry | 28/02/2011

Dé-composition de la Liure...Amitié

Écrit par : Phène | 28/02/2011

Pour le corsage les cordages sont de peu d'utilité, on peut tilter sur les corps sages avant que de les affronter mais dans ces liens tressés et tissés il y a le rappel et l'amarre.
Cette mare qui ne sert pas de foyer ou si peu, on y soupe pas on y coupe si l'on veut mais il faut trancher l'eau et l'aussière, rompre le pacte ou bien laisser le temps faire pour une mise en bière.
La dégénérescence et la putréfaction ne sont pas des infractions, ni le corps du délit qui se délite lentement, chaque brin qui se sépare, et chaque fibre qui se dilacère ne sert plus la résistance mais l'arrêt de la stance est encore délicat puisqu'au dernier sabbat les deniers de celui qui s'ébat ne le servirons pas.

Écrit par : Thierry | 28/02/2011

Ariaga, je me suis permise de citer ton poème pour les besoins d'un article sur mon blog,en mettant un lien vers le tien. si cela t'ennuie dis le moi.
Merci

Écrit par : Peau d'âme | 28/02/2011

j'adore ce texte surtout la chute...
chez moi les cordages se noient dans l'acrylique ah ah ah
besos
tilk

Écrit par : tilk | 28/02/2011

Quand reluit dans le soir l'or béni du couchant,
Se rompent nos pesantes amarres
Et s'épanche cette onde peu à peu nous gagnant
Qui ne délie qu'Essence…
:-)

Écrit par : Amezeg | 28/02/2011

Bises Ariaga !

Écrit par : lechantdupain | 28/02/2011

Bonne journée avec bises !

Écrit par : patriarch | 01/03/2011

Les cordages dans l'eau pourrissent et délivrent des attaches ...Il n'y a plus de liens ...Un reflet qui tremble ...

Écrit par : Hécate | 01/03/2011

Les cordages dans l'eau pourrissent et délivrent des attaches ...Il n'y a plus de liens ...Un reflet qui tremble ...

Écrit par : Hécate | 01/03/2011

Oui Ariaga la beauté est là, sur ces cordes "pourrissantes" sur lesquelles s'accrochent des lianes verdoyantes qui se reflètent à leur tour dans le miroir de l'eau ! Très belle photo toute de lumière. Bises Ariaga

Écrit par : danae | 01/03/2011

Dame alchimique, tu te promènes avec tant d'art dans l'antre de la matière, de sa fécondation et fermentation... Et en sort toujours une pureté chavirante...
Bises admiratives

Écrit par : Sophie | 01/03/2011

Fécondation in vino pour qui ne boit pas la tasse, le taste vin ne fait pas de nous des devins, mais quand on veut raccourcir d'une brasse une cordage on ne fait pas flêche de tout bois .

Écrit par : Thierry | 01/03/2011

@ Peau d'âme, pas de problème.

Écrit par : ariaga | 01/03/2011

@ amezeg, je trouve tes mots déposés ici très poétiques.

Écrit par : ariaga | 01/03/2011

ARIAGA À TOUS, presque toute la journée je n'ai pas eu d'accès à internet. Surcharge ? Je ne sais. Il est aussi très difficile de laisser un commentaire sur pas mal de blogs; ils disparaissent ! En particulier quand on navigue avec firefox. Alors il faut changer de navigateur mais il y a aussi des blogs où cela ne marche qu'avec firefox ... tout cela est pénible, en particulier quand, comme moi, on a souvent la tentation du silence. En tous cas cela fait du bien de râler !

Écrit par : ariaga | 01/03/2011

Oui cela fait du bien de râler Ariaga ! Alors je te souhaite une douce nuit j'espère soulagée ! :) Bises

Écrit par : lechantdupain | 01/03/2011

Ainsi de toutes choses...
Se noyer dans ces teintes, vert et or, pour une fin somptueuse.
J'aime cette image et ces cordages "qui vont se noyer dans l'eau du port".

P.S. Pêle-mêle est toujours libre d'accès bien que plus honoré par l'auteur. On peut consulter les archives... Tu sembles avoir quelques problèmes avec ton fournisseur d'Internet, je crois.

Écrit par : jeandler | 01/03/2011

Et tout se transforme en or...
Belle et douce nuit.

Écrit par : anne marie | 02/03/2011

Ah les connexions du net, quand ça veut pas, ça veut pas...elle est jolie ta phrase sur les cordages Ariaga, en ce moment je me balade sur les côtes du Languedoc, dans les marinas, et du cordage ainsi que des mâts, j'en vois pas mal...bise à toi, je pense rentrer dans 2 jours...

Écrit par : le Pierrot | 02/03/2011

De cordage en corps d'age, l'essence du lien s'accorde la beauté d'une mort, qui l'uni à la vie. Il meurt comme silence dans le chant des oiseaux.

Écrit par : Peau d'âme | 02/03/2011

@, peau d'âme, tu es très poétique ce qui montre que ton âme s'exprime en harmonie avec le corps.

Écrit par : ariaga | 02/03/2011

@ Danae, toujours sur la bonne longueur d'ondes ...

Écrit par : ariaga | 02/03/2011

@ Sophie, je suis toujours un peu "fière"(vanité quand tu nous tiens) quand des personnes aussi talentueuses me font des compliments. C'est humain !

Écrit par : ariaga | 02/03/2011

@ Tilk, comme pour Sophie, merci.

@ idem pour le Pierrot

@ Merci aussi à Jeandler mais si je comprends bien son blog actif est devenu privé?

Écrit par : ariaga | 02/03/2011

Quand on est usé jusqu'à la corde, isthme qui transmettait toutes les vibrations, aussi bien qu'attirait les rats sur le bateau, il ne reste plus guère d'espoir, et pour revenir au départ, retoronner et retourner il faudrait connaître le chemin de la corderie de Rochefort.

Le chanvre (un tient et deux tu l'auras) est une plante si ancienne et connue depuis des temps immémoriaux qui était multi usage, nourriture, vêtement, batiment, papier et pas seulement cordes et voiles
par des fibres (de la bible de Guttemberg à la déclaration d'indépendance des états unis) , sans cette fibre unique pas de tunique ni d'aventure, de découvertes non plus.

Redécouvrir la portée pratique de matériaux pas forcément psychédélique mais qui ont tenu à bout de bras l'homme et ses inventions.

Pour ne pas rester dans les cordes, qui ne sont pas les miennent je préfère rester au centre du ring car l'anneau qui sert de point d'amarre à défaut de bite ne se tend pas autant que ceux qui l'habitent.

Écrit par : Thierry | 02/03/2011

Quelle merveille !

Poèmes ou chants ?
Trois phrases
et des années
Passent à l'instant!

Écrit par : Binh An | 03/03/2011