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07/02/2011
Il fut un temps ...
Il fut un temps où
il était en elle, elle était en lui.
Il fut un temps où
là où il était, elle était aussi.
Il fut un temps où
ils étaient un monde, un monde en petit.
Il fut un temps où le soleil et la lune brillaient du même éclat mais les mondes sont périsables et, quand s'ouvre le vase hermétique, seul le souffle de l'Amour demeure.
Ariaga
Commentaires
Ce souffle ne le retrouve-t-on pas dans les livres, une sonate, un tableau, dans l'art en général ?
Il s'y trouve, tapi dans l'ombre, prêt à surgir de sa cachette au moindre balancement d'une branche dans l'air.
Écrit par : jeandler | 07/02/2011
le souffle de l'Amour avec un grand A n'est ce pas l'essentiel, sans lui,
rien ne se serait passé, avant,
et rien ne serait encore maintenant.....
Contente de te retrouver un peu amie, ta présence sur ce blog nous manquait...
je pense à toi et t'embrasse avec......amour.
Écrit par : mariedumonde | 07/02/2011
C'est parfois des corps d'âge respectable - les contes et les légendes nous le disent assez - que sort le bruissement du souffle d'Amour et de Sagesse, après qu'il a fait mûrir la réunion des opposés en chacun des deux brins de cet athanor bien noué.
Écrit par : Amezeg | 07/02/2011
@ Mariedumonde, Amezeg, Jeandler, merci de votre passage et de vos mots qui n'habillent pas du vide.
Écrit par : ariaga | 07/02/2011
Oui, Toujours l'amour demeure, j'en suis convaincue !
je suis ravie de ce retour en poésie et par ses mots qui te ressemble.
je t'embrasse fort.
Écrit par : Peau d'âme | 07/02/2011
Il est touchant ce texte, Ariaga, il dit en pudeur la profondeur de la perte et la métamorphose des liens terrestres en liens cosmiques ... Avec toi, de tout coeur ;-))
Écrit par : Kaïkan | 07/02/2011
Gordien je suis
et gardien aussi
jamais ne trancherait
car à se retrancher
on ne gagne guère
il n'y a pas d'hémétique
qui tienne enfermé
Écrit par : Thierry | 07/02/2011
C'est le parfum de notre maison, léger mais continu..... Bises et belle journée à toi.
Écrit par : patriarch | 08/02/2011
@ Kaïkan, il y a sur ton blog un texte tellement beau et bouleversant que je conseille à tous d'aller le lire.
Écrit par : ariaga | 08/02/2011
@ Peau d'âme, tes textes font échos au titre de la précédente note, ils sont d'ombre et de lumière ...
Écrit par : ariaga | 08/02/2011
@ Patriarch, il est doux à respirer ce parfum ...
Écrit par : ariaga | 08/02/2011
Cet amour-là, inaltérable dans le temps et l'espace, tu en es toute imprégnée, Ariaga... On le sent d'ici, mon amie !
Contente de t'entendre à nouveau, dame de lumière.
Bises affectueuses.
Écrit par : Sophie | 08/02/2011
Cet amour existe encore, il flotte dans l'air, je le sais...désolé si tu ne peux lire ma page Ariaga, je pense que ton navigateur ne reconnait pas les scripts de celle ci...bisou, bonne fin d'après midi...
Écrit par : le Pierrot | 08/02/2011
Merci Ariaga, chacun est bien entendu invité sur le Kaïkan ;-))
Écrit par : Kaïkan | 08/02/2011
Au début de mon voyage sur le chemin du dharma, à un grand maître tibétain avec qui je discutais plein de tristesse et de larmes devant la difficulté d'apprendre le "non-attachement"
Et ce "rinpoché" m'a répondu :"mais c'est que vous avez encore à faire de belles choses ensemble ici, maintenant, et sûrement pour encore d'autres vies"
j'avais trouvé cela beau et rassurant pour moi à l'époque
Mais c'est toute la difficulté de ces couples fusionnels, ces "petits mondes" lorsqu'il est déchiré physiquement, comment celui/celle qui doit reste doit finir cette transmutation pour faire de ce couple, être ouvert sur le monde
amitié
frédéric
Écrit par : frédéric | 08/02/2011
Tes mots sont précieux Ariaga, ils sont ton essence... Et dans l'éther, là où tu sais, j'ai un tout petit cadeau pour toi. Je t'embrasse.
Écrit par : lechantdupain | 08/02/2011
j'adore...j'aurai aimé l'écrire celui là...
besos
tilk
Écrit par : tilk | 08/02/2011
Superbe, j'aime oh combien.
Merci pour ces mots qui "ouvrent" et l'esprit et le coeur.
Que belle soit cette journée.
Écrit par : michelgonnet | 09/02/2011
bisou du matin ariaga, bonne journée...
Écrit par : le Pierrot | 09/02/2011
Petit coucou Ariaga, je suis heureuse de voir que tu reviens ! Je t'embrasse
Écrit par : danae | 09/02/2011
Très profond et beau. Merci.
éphême
Écrit par : éphême. | 09/02/2011
Bonjour Ariaga,
merci du petit passage, j'ai fait un lien aussi ...
Toujours passionnée par l'alchimie ...
Je repasserai
Amitiés
Daniel (Dany)
Écrit par : dany | 10/02/2011
Bonjour Ariaga,
merci du petit passage, j'ai fait un lien aussi ...
Toujours passionnée par l'alchimie ...
Je repasserai
Amitiés
Daniel (Dany)
Écrit par : dany | 10/02/2011
@ Michel Gonnet,Merci à toi.
@ Tilk, tu es un flatteur !
@ Lechantdupain, merci pour ton alchimique cadeau.
Écrit par : ariaga | 10/02/2011
Il est un temps qu'elle soit ...sans lui ....parce qu'elle est ce qu'il a aimé.
Écrit par : *MeL* | 10/02/2011
Etre deux et puis n'être plus qu'un ce n'est pas facile.
Ta poésie est très belle et je te remercie d'être revenue ici !
Je me prépare à partir pour 10 jours... C'est pour cela que je n'ai pas été très présente, je prépare mes bagages. J'ai programmé des notes pour mon absence... Bonne continuation en attendant.
Écrit par : elisabeth | 10/02/2011
On peut toujours se faire des noeuds au cerveau...ou ailleurs
on ne peut tout dénouer d'un coup
congestionné
il faut du temps et de l'eau pour trouver une voie
écouter la voix intérieure même à l'étroit
et de deux, plus à trois, redevenir un
l'individuation fait renaître des souvenirs anciens
mais on ne coupe jamais les liens indissolubles
car il y a tant de soi dans chacuns
on peut dénombrer les brins, admirer les torsades
ils sont là encore et relient, sensible mémoire et histoire
Écrit par : Thierry | 12/02/2011
Merci Ariaga pour ta visite. Je suis très peiné d'apprendre la perte de ton cher mari. Bon courage pour vivre maintenant cet amour "dans l'absence du corps visible" et dans la continuité de l'Amour indissoluble et éternel. Amitiés, Pierre
Écrit par : Pierre | 16/02/2011
Avant que rien ne fût créé que l'incréé,
Déjà, Tu étais avec Moi,
Afin que je puisse t'Aimer comme Je Nous Aime,
Je Nous ai séparé, pour Te Contempler,
Et que Tu me com-temples.
De Un nous devinrent Deux,
Semblable en toute Chose,
Similaire en ses Contraires.
Je Te Vie pour la première fois, et Tu Me Vie,
Je T'ai Nommée et Tu M'as Nommé,
Rien n'habitait encore La Création que Nous Même,
Car Nous Sommes la Création, et la Créature.
Nous délimitâmes le Temps,
Pour que Nous puissions mesurer La distance qui nous sépare de la Réunion,
Nous Prîmes en nous des parcelles de Vie ,
Et en Fîmes les Espaces qui devinrent Nos jardins.
Tout L'Univers était Empli de Notre Amour Créateur,
Notre Amour était si Grand qu'il se Déversait en Nous,
Et Nous Trouvâmes que cela était bon,
Toutes les Choses furent créées et se Créent encore de Notre Amour IGnitial,,
Nos Enfants Naquirent De Notre Lumière,
La Vie Rayonnait Comme l'Enfant Nouveau,
Resplendissant Comme l'Inspire et l'Expire de Myriades de Soleils,
Donnant à Leur tour des Myriades de choses Merveilleuses,
Que Nous Contemplions,
Je Faisais Un Soleil, Tu faisais Une Lune,
Et nous étions dans la Plénitude...
L'Espace Grandi, Nos Créations à leur tours Engendraient sous l'Impulsion de Vie,
Mais plus Elles s'expendaient, plus elles s'éloignaient de Notre Centre,
Jusqu'au jour où les enfants lointains de nos enfants en oublièrent leur origine,
Nous Savions que ce jour viendrait, où nous même, nous nous seront presque oubliés,
Car Nous sommes le Tout et la Partie,
Nous Savions que Nous aurions à Habiter la moindre de nos parties et souffrir avec Elles,
De l'Eloignement...qui ne cesse pourtant de Nous Rapprocher.
Commencera alors, Le Grand Périple de Retour, qui nous Ramènera à Nous,
Réunis Dans l'Amour,
Et L'Unicité.
L'Oeuvre sera alors Accomplie.
A Toi
Ainsi parla .
Écrit par : imprononçable | 13/05/2011