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28/04/2011
Le temps qui passe
On lui dit que le temps qui passe
fait que la douleur se lasse
et quand parfois elle ressasse
des souvenirs qui se mâchent
comme une herbe amère
elle espère
que ce temps laboureur
creusera un sillon
si profond qu'aux trèfons
s'enfouira la douleur ...
Ariaga
Vous trouverez sur l'autre blog une citation extraite des Sept Sermons aux Morts de C.G.Jung en cliquant sur le lien.
09:56 Publié dans amour, poésie | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : écriture, poésie, amour, photo, nature, passion, anniversaire
Commentaires
Le temps qui passe adoucit la douleur ! Bises Ariaga
Écrit par : danae | 28/04/2011
Prendre le temps comme moyen d'action..
Oeuvrer avec lui, au présent.
C'est marcher dans la douleur, comme sur des charbons ardents,
en ayant confiance en son pas comme une eau claire.
Le sillon se trace en marchant si bien que le pas devient léger.
Écrit par : Lilou | 28/04/2011
Lors de la disparition d'êtres aimés, l'espoir de voire la douleur enfouie au tréfonds de notre être est illusoire. Au moindre rappel du souvenir cette douleur ressurgit violemment. Seul le courage de regarder cet événement douloureux et cette douleur, comme si nous étions détachés de notre propre corps et emplis d'Amour et de Lumière, nous aide à évoluer vers l'acceptation et à voir avec une certaine tendresse ce qui s'est passé.
Écrit par : Francine | 28/04/2011
Au delà du temps qui passe, qui creuse un espace, une distance avec la douleur. Il y a la trace, la présence, du cœur, celle que l'autre nous a laissé en cadeau, cette grande richesse, cet amour que l'on porte en soi, et sur lequel l'on peut s'appuyer . Comme une présence qui nous éclaire et qui nous guide.
Pensées amies
Écrit par : Peau d'âme | 28/04/2011
je suis perclus de douleurs, celles ci enfouies depuis longtemps viennent de ressortir avec ce texte , j'ai dû me contenir afin d'éviter des perles oculaires celles qu'on ne peut mettre en colliers ou pendentifs
Écrit par : lecracleur | 28/04/2011
je suis perclus de douleurs, celles ci enfouies depuis longtemps viennent de ressortir avec ce texte , j'ai dû me contenir afin d'éviter des perles oculaires celles qu'on ne peut mettre en colliers ou pendentifs
Écrit par : lecracleur | 28/04/2011
Un jour on sourit, on finit toujours par sourire, mais le temps d'arriver à ce sourire n'est pas le même pour chacun.
La douleur ne se fait jamais oublier. Il n'y a pas de trou assez grand pour l'enfouir alors il faut faire "avec", et vivre, fendre des sillons légers, mais toujours continuer de rêver.
Je t'embrasse Belle Ariaga
Écrit par : Aslé | 28/04/2011
Merci pour ce beau poème à la fois pudique et intense. Nous pensons tous à toi, en sympathie profonde.
Affectueusement.
ÉPHÊME
Écrit par : ÉPHÊME | 28/04/2011
Oui, tendre poème que tu écris. Pour le reste, je ne sais, reconnaître sa douleur et faire avec en espérant avoir assez de force pour ne pas sombrer dans le précipice... Bises Ariaga !
Écrit par : lechantdupain | 28/04/2011
l'enfouir ? Je ne sais pas. La prendre au creux de la main, la regarder et l'accepter, est-ce possible ?
Écrit par : la Mère Castor | 29/04/2011
Très beau poème.... Lorsque la douleur est physique c'est possible, morale je ne sais pas....
Bises de nous deux.
Écrit par : patriarch | 29/04/2011
"A une distance infinie une seule étoile brille au zénith.
C'est là le Dieu unique de cet homme unique, c'est là son monde, son Plérôme, sa divinité.
Cette étoile est le dieu et le but de l'homme.
en elle l'homme parvient au repos,
c'est à elle que mène le long voyage de l'âme après la mort
La prière augmente la lumière de l'étoile,
elle jette un pont par dessus la mort,
Ici faiblesse et néant, là-bas éternelle puissance créatrice.
Ici rien qu'obscurité et fraîcheur humide,
là bas rien que soleil»
tu connais la suite, chère Ariaga, j'ai extrait les mots qui me "parlaient le plus" je ne suis pas convaincu que l'enfouissement au fond du sillon soit possible, l'amour rayonne trop fort pour ça....
Alors que cette formidable énergie qu'est l'amour soit le moteur de l'alchimie, et la douleur se transformera petit à petit......
je pense à toi Amie, que mes pensées de paix d'apaisement, d'amour trouvent le chemin de ton coeur pour lui apporter un peu de douceur!
je t'embrasse fort
Écrit par : mariedumonde | 29/04/2011
Peut-être la plus complexe des transformationss alchimiques... Muter le poids de sa douleur, pour l'empêcher d'occuper toute la place, de taire les nouveaux sourires, les nouvelles rencontres.
Le souvenir se vit au présent, puisque nous le convoquons en pensée. Mais lorsque ses années ont poussé comme une chevelure patiente, peut-être sa poigne perd-elle de son métal...
Je pense à toi, amie Ariaga, et je t'embrasse tendrement.
Écrit par : Sophie | 29/04/2011
Le temps passe.... et se gravent sur et en nous des trace de ce temps qui passe.
Notre corps n'oublie rien....mais s'accomode de ces souvenirs...et les rides de rire et de tristesse se mêlent et nous donnent chaque jour nouvelle apparence....on peste parfois de se voir moins alerte, un peu décatie....mais on fait avec..notre chair s'endurcie, nous devenons " arbre solide " .
Mais notre " intérieur " notre " âme, esprit " lui engrange des souvenirs autres....là c'est notre " intelligence " qui se souvient des instants de bonheur et de souffrances et nous nous en accomodons pas si simplement que ça !
Un parfum, une musique, un paysage, que sais-je, raniment en nous des instants "de bonheur intime ", des instants perdus certes mais qui ont étés et qui nous ont construits....ceux qui ont partagé ces intants avec nous, nous ont offert le meilleur d'eux pour que l'on puisse continuer notre route d'humain solidement ......et je ne crois pas qu'ils aimeraient nous voir nous lamenter sur leurs " absences " puisqu'ils vivent encore au travers de nous.
Je t'embrasse Ariaga
Mel
Écrit par : *MeL* | 29/04/2011
La douleur s'enfouit mais elle revient quand cela lui plait.
Nous avons tous des raisons de nous lamenter sur la mort. Elle touche tout le monde. Bon week end Ariaga.
Écrit par : elisabeth | 30/04/2011
Passe le temps
passe la vie
avec ces côtés qui ravissent
et d'autres qui font qu'on dévisse
s'enfouir ou s'enfuir
pourtant il faut bien faire face
et nommer nos mots
pas tous nominaux
mais la douleur est là
qui taraude sans relâche
ce qui parfois fâche
ce n'est pas une tache
juste un signe pas insigne
celui de l'attache
Écrit par : Thierry | 01/05/2011
ce n'est pas que la douleur se lasse, encore moins qu'elle s'arrête, c'est juste qu'elle s'atténue, presque malgré soi, pratiquement malgré soi.. un jour, on s'aperçoit qu'elle est toujours là, comme une compagne familière, mais plus aussi mordante, presque comme une amie. Elle sait par où on est passé, elle était là, à nos côtés. Fidèle, elle nous a pas quittés. Finalement, c'est réconfortant, cette partie de nous qui souffre, elle l'a respecté. c'est aussi grâce à elle qu'on peut le surmonter.
Si je me permets de m'exprimer en ces termes, c'est que des moyens "pour que la douleur s'arrête", crois-moi, j'en ai cherché ! au fond du fond, avec certaines bonnes âmes qui m'appuyaient sur la tête pour me faire couler plus vite ..
mais il y a aussi tout le reste Ariaga : les fleurs au printemps, la lumière du soleil, et même la pluie lorsqu'elle fait sortir de terre ces odeurs magnifiques..
Et puis il y a nous, n'est-ce pas ? de la même manière qu'autrefois lorsque je fus dans la peine il y eût TOI et vous à mes côtés :
il y a NOUS à tes côtés.
Ensemble.
Écrit par : ambreneige | 02/05/2011
Traverser la noirceur du temps pour demeurer à jamais dans la Lumière de la Sérénité... Amitiés, douce Ariaga
Écrit par : Phène | 02/05/2011
ARIAGA À TOUS, j'ai été émue d'une manière que je ne saurais décrire par vos commentaires et je vous remercie du fond du coeur. J'ai encore besoin d'un peu de temps mais je sens que je vais revenir au Laboratoire pleine de l'énergie et de la joie que me communiquent les lecteurs, tous les lecteurs même ceux qui sont trop timides ou réservés pour écrire. Je sens quand même la force des pensées qu'ils me laissent. Oui, Ambreneige, vous êtes tous là et si je n'ai jamais coulé au fond c'est aussi grâce à ce blog. Je vous embrasse amis connus et inconnus.
Écrit par : ariaga | 02/05/2011
Le temps m'a toujours fasciné et je crois bien que j'ai une horloge biologique dans le ventre !!
Le temps use les pendules
Les aiguilles avancent
Mais jamais ne reculent.
Ce sont les minutes qui dansent
Tout au long de la vie.
Filent les jours, filent les nuits.
Rien qu’un soupir
Et c’est déjà du passé
Dans l’océan de l’éternité
A m’envoler, j’aspire
Le temps ne parle pas.
Il trotte à petits pas
Le nez dans le monde sidéral
Indifférent à ma quête viscérale.
Le temps s’en va
Sans se retourner
Sonnant le glas
De mon immortalité.
Écrit par : Daniel | 04/05/2011
Le temps m'a toujours fasciné et je crois bien que j'ai une horloge biologique dans le ventre !!
Le temps use les pendules
Les aiguilles avancent
Mais jamais ne reculent.
Ce sont les minutes qui dansent
Tout au long de la vie.
Filent les jours, filent les nuits.
Rien qu’un soupir
Et c’est déjà du passé
Dans l’océan de l’éternité
A m’envoler, j’aspire
Le temps ne parle pas.
Il trotte à petits pas
Le nez dans le monde sidéral
Indifférent à ma quête viscérale.
Le temps s’en va
Sans se retourner
Sonnant le glas
De mon immortalité.
Écrit par : Daniel | 04/05/2011
Mes excuses, j'ai cliqué deux fois.
Écrit par : Daniel | 04/05/2011
Bonjour Ariaga,
J'arrive un peu tard pour commenter ton billet, mais te dirai tout de même qu'entre enfoui et enfui, il n'y a qu'une lettre qui fait la différence.
Il me semble qu'il nous faut essayer d'apprivoiser la douleur (enfouie) qui n'attend qu'un signe, un détail pour se rappeler à notre souvenir heureux (enfui) et en faire une espèce d'alliée de tous les jours.
A une époque, j'ai tellement souffert de l'absence que je m'entourais le soir dans mon lit de ce vide, j'en suis arrivée à m'en sentir protégée. Il était là, près de moi et je trouvais la paix dans cette présence invisible. Je ne sais pas expliquer autrement.
Je suis avec toi, je t'embrasse ariaga.
Écrit par : pseud | 09/05/2011
Je crois vraiment que le temps est le plus grand thérapeute, le plus efficace des guérisseurs et il se peut qu'il se prenne aussi parfois pour un laboureur à retourner la terre pour l'oxygéner et la rendre à nouveau prête à recevoir des graines nouvelles. Oui, le temps passe et la douleur s'estompe !
Écrit par : Gicerilla | 12/05/2011
Time fades away
and we try to find a new way
deploying our nice array
when devastating a harsh time
toward which you incline
made of tear and rumour
let again arrive the humour
and while sustain the grave
words are buried with our braves
sorrow isn't for tomorrow
present is a major pain
when we come from darkness
under an heavy rain
not awaiting for lonelyness
Écrit par : Thierry | 19/07/2011
Faut pas croire ! Monsieur Robot que tu n'es même pas un vrai et que je sais pourquoi tu fais ça...ces messages pendant qu'Ariaga n'y est pas ! Ici il n'y a que du coeur et pas d'argent...je suis désolée pour toi qui es au clavier...mais en même temps je t'aide à ne plus revenir ici...C'est ailleurs et pourtant c'est ici...mais bon j'ai un si mauvais anglais comme le tien que je ne serais t'expliquer...)
(bises Ariaga...et je fais mes tournées de surveillance dans le labo tu vois...)
Écrit par : Aslé | 23/07/2011
Très beau poème où les sons rejoignent le sens, maispourqoi écris-tu tréfonds sans d et avec un accent grave ?
Écrit par : Psyché | 12/11/2011
Béjart disait on ne crée rien, on transforme
Écrit par : Psyché | 12/11/2011