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21/04/2011

Les rameaux de la nature

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Aux racines de toute chose vivante, il y a la nature poussant ses rameaux jusqu'à fleur de peau et, quand le coeur bat tambour au rythme de l'émotion amoureuse, les convictions de l'esprit sont saturées par l'attente fiévreuse de la sublimation des corps.

Ariaga

 

N'oubliez pas d'aller voir les notes de Jean BISSUR sur C.G.JUNG et

sur l'autre blog, aujourd'hui, un ancien texte du Laboratoire intitulé :  De l'ordure à l'or.

Commentaires

Je reprends les visites des blogs par le tien : dimanche c'était Les Rameaux. Ma maman a reçu de ses voisines les siens et les a mis dans un vase. Heureusement qu'elle a de la visite tous les jours. Cela lui permet de ne pas se sentir trop seule. Merci beaucoup pour ton soutien Ariaga. Bonne fin de semaine.

Écrit par : elisabeth | 21/04/2011

Tout ça me dépasse, et l'arbre et les mots, je vois l'arbre renaître et renaître, et nous autres corruptibles perdre nos feuilles sans qu'elles repoussent. Ce n'est pas triste, c'est différent (et ça n'a rien à voir avec ce beau billet)

Écrit par : la Mère Castor | 22/04/2011

Tout ça, arbre et mots, me dépasse souvent. Mais je vois l'arbre faire semblant de mourir pour renaître, et nous autres corruptibles perdre nos feuilles sans que jamais elles ne repoussent. Ce n'est pas triste, c'est différent.
Pas de rapport avec ce beau billet, mais c'est ce qu'il m'inspire.

Écrit par : la Mère Castor | 22/04/2011

désolée pour le doublon...

Écrit par : la Mère Castor | 22/04/2011

Que retentisse en toute saison le tambour des émotions amoureuses ! Bises Ariaga !

Écrit par : lechantdupain | 22/04/2011

En ville, on y voit les racines "crevaient" le macadam..... Bises

Écrit par : patriarch | 22/04/2011

Quelle justesse d'expression, Ariaga... Pour cette impression que l'esprit est submergé par le corps et l'émotion, que la raison se tait. Je l'ai déjà puissamment ressenti. Illusion dualiste, probablement... L'esprit se trouve peut-être simplement des raisons de dérailler d'amour à l'aise... Car il est si fou, si périlleux, quand on y songe avec grand effort de froideur, de confier son cœur à autrui... Et pourtant, quelle fadeur aurait la vie sans l'amour...
Bises amicales, ma dame alchimique.

Écrit par : Sophie | 22/04/2011

Tout est là. Quand l'aimée s'ouvre à la vie, palpitent alors les marées les plus secrètes, dans la tiédeur des cavernes et les niches au creux des dunes.

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 22/04/2011

utiles rameaux de la nature où se posent les lulli des forêts

Écrit par : lecracleur | 22/04/2011

@ Élisabeth, si j'ai pu t'apporter ne serais-ce qu'une toute petite vibration positive, j'en suis heureuse.

Écrit par : ariaga | 23/04/2011

@ Mère Castor, mais si les feuilles repoussent, elles repoussent à l'intérieur !

Écrit par : ariaga | 23/04/2011

Comme autant d'offrandes qui s'avancent
sans jamais porter la moindre offense
tes mots sont réconfort et promesses
dans le cycle du temps rien ne presse

merci Ariaga d'enchanter ce Printemps

Écrit par : Thierry | 24/04/2011

Quand le brasier des amours transmuent deux âmes en Amour pur... Amitié Ariaga

Écrit par : Phène | 24/04/2011

Ariaga , cette méditation toute alchimique sous la branche du pin me rappelle que « Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose. », puis elle me conduit à relire et à méditer à nouveau ces beaux passages d’Aurora Consurgens, (Le lever de l’Aurore) étudié par Marie Louise von Franz :
« ……Si quelqu’un trouve un être semblable à moi, je mettrai dans sa main l’étoile du matin……Viens, ma bien-aimée, sortons dans ton champ, demeurons dans les villages, levons-nous de bon matin pour aller à la vigne, car la nuit est passée et le jour s'est fait proche. Voyons si ta vigne a fleuri, si tes fleurs ont produit du fruit. Là, tu donneras tes seins à ma bouche, et moi, j'ai gardé tous mes fruits anciens et nouveaux pour toi. Jouissons-en donc et usons de nos biens à la hâte, comme dans la jeunesse. Emplissons-nous de vin précieux et de parfums. Qu'il ne passe pas de fleur dont nous ne nous couronnions, des lis d'abord, des roses ensuite, avant qu'ils ne se fanent. Qu'il n'y ait pas de pré que ne traverse notre plaisir. Qu'il n'y ait personne de nous qui n'ait part à notre plaisir. Laissons partout des signes de joie, car c'est notre lot que de vivre dans l'union de notre amour, dans la joie et la danse, disant : Qu'il est bon, qu'il est agréable pour deux d'habiter en un seul. Faisons donc trois tentes : une pour toi, la seconde pour moi et là troisième pour nos enfants, car un triple lien se rompt difficilement. » Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ce que l'esprit de l'enseignement dit aux enfants de la science sur les fiançailles du bien-aimé et de la bien-aimée. Car il avait semé sa semence pour qu'en mûrisse un triple fruit, que l'auteur des Trois Paroles dit être trois paroles précieuses dans lesquelles est cachée toute la science qui doit être donnée aux humains pieux, c'est-à-dire aux pauvres depuis le premier homme jusqu'au dernier. » [Le lever de l’aurore, traité alchimique attribué à Thomas d’Aquin, Septième parabole : Conversation du Bien-aimé et de la Bien-aimée – Traduction française d’Étienne Perrot et M.M. Louzier, éditions La Fontaine de Pierre]

Écrit par : Amezeg | 24/04/2011

@ lechantdupain, oui, en toutes saisons. J'aime beaucoup ton nouveau blog même su il est difficile d'y laisser un commentaire ...

Écrit par : ariaga | 25/04/2011

@ patriarch, oui, les racines ont une force phénoménale. La force de la nature !

Écrit par : ariaga | 25/04/2011

Une belle photo....une branche suspendue dans le ciel......Comme la vie suspendue dans l'éternité...

Écrit par : Daniel | 25/04/2011

@ Sophie, merci. la justesse d'expression, je ne sais, je tente de ne pas séparer, comme on le fait trop souvent l'esprit et le corps.

Écrit par : ariaga | 25/04/2011

@ ÉPHÊME, tu parles en poète.

Écrit par : ariaga | 25/04/2011

@ lecracleur, oui, ils sont utiles ces rameaux, ne serai-ce que par leur beauté.

Écrit par : ariaga | 25/04/2011

@ Thierry, ce que tu dis sonne juste, dans le cycle du temps rien ne presse, le monde, en ce moment, pris dans la langueur du beau temps semble s'immobiliser ...

Écrit par : ariaga | 27/04/2011

BONJOUR AMIE,
C'EST TRÈS BEAU ET TRÈS VRAI
BONNE FIN DE JOURNÉE
AMITIÉS
DANIEL

Écrit par : bichon39 | 27/04/2011

@ Phène, oui, mais il faut d'abord passer par les flammes ...

Écrit par : ariaga | 27/04/2011

@ Amezeg, grand merci de nous avoir fait partager ce texte magnifique d'un ouvrage hélas trop peu lu.

Écrit par : ariaga | 27/04/2011

@ Daniel, tu t'étais glissé entre les branches, suspendu entre terre et ciel, et je ne t'avais pas vu.

Écrit par : ariaga | 27/04/2011

Quand il n'y a plus rien à dire..
Tout en espérant Tout..
Quelque chose peut naître.

Écrit par : Lilou | 28/04/2011

@ Bichon, merci, ton amitié est précieuse.

Écrit par : ariaga | 28/04/2011

@ Lilou, oui, il faut d'abord faire le vide.

Écrit par : ariaga | 28/04/2011

...aux racines de Toute chose, se trouve une seule chose, où la vie puise racines et rameaux, qui de l'un ou de l'autre prime, ni l'un ni l'autre, car d'ailleurs ils ont origine. L'émotion amoureuse n'est que l'expression du cément psychédifié d'une colle universelle liant les contraires des trois règnes dont l'homme n'est qu'une expression poétique consciente ! L'amour qu'est-ce... un leurre qui fait se reproduire l'espèce déshumaine... la pierre de mon jardin en fait tout autant... sans en écrire romans... absurdité complexifiante d'une simplissime simplicité... un Principe principiant, noyé par la pensée stérile d'une race manquée, imméritante du bienfait lapidaire, cachée à l'extrême et moyenne raison des cochons qui ont tant de goûts pour perles qu'excrément.

ô doulce alkémia, puisses tu de cette race te prémunir, et tant secrete te garder.

il y a plus de cherchants...que de trouvants...plus de fols que de saiges.

Bonne queste.

Écrit par : imprononçable | 12/05/2011

@ imprononçable, merci pour ce commentaire qui à pas mal excité mon imagination ...

Écrit par : ariaga | 13/05/2011

...l'imagination n'est elle pas la voie royale vers la chose imaginée ? imaginer une chose, est déja tendre à la dite chose... qu'en serait-il alors si l'on faisait de même en "Toute Chose"... ne dit-on pas que "dieu" fît l'homme à son "image" (in-nation)...magie !

Écrit par : imprononçable | 13/05/2011

@ Imprononçable, merci pour tes interventions . Interventions pétries de symbolique et de l'esprit des Traditions qui apportent un précieux combustible dans l'Athanor du Laboratoire et dans les extraits.

Écrit par : ariaga | 15/05/2011

Le chant de l'Arbre Monde , inonde nos libre cours ,
certain d'y voir un jour , le printemps dans sa ronde ,
l'âme pour une foi abonde , en ses rameaux de l'amour ,
avant d'être à sa tour , l'hiver lâchant sa bonde.
~
A raison la colère , résonne tel le tambour ,
aux maux du troubadour , mère nature persévère ,
rien ne vaut en lumière , muse légère & coeur lourd ,
pour insuffler l'atour , dans le corps de ses vers.
~
NéO~

Écrit par : NéO~ | 27/10/2013

@ NeO, ton texte me donne envie de ressortir mes runes, un peu abandonnées ces dernières années, de leur petit sac. Je les ai gravées sur du bois.

Écrit par : ariaga | 27/10/2013