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28/11/2011

Questions 3

qu'est-ce que c'est ?.jpg

 

Pourquoi avons nous tellement besoin du regard de l'autre pour exister ?

Qu'apporte à un individu, sur le plan de son évolution personnelle, le fait d'appartenir à des réseaux sociaux et peut on y échapper ?

Ariaga

 

Si cela vous intéresse vous pouvez lire sur l'autre blog un texte intitulé : Hallucinations des alchimistes.

 

Commentaires

Si on a tant besoin des autres, c'est parce que dans nos moments de déprime, si on a personne à qui parler, personne pour nous soutenir, on risque de ne pas en sortir.
Il faut penser aux personnes détenues, à Robinson sur son île, aux ouvriers sur les plates formes pétrolières, aux passagers de vaisseaux spaciaux : que disent-ils de leur expérience ? Bon après midi Ariaga.

Écrit par : elisabeth | 28/11/2011

si l'on a du besoin regard de l'autre pour exister,
si l'on a besoin dès son plus jeune age du regard de l'autre pour se construire en tant qu'individu.
A t'on besoin du regard de l'autre pour évoluer ?
Je pense que cela dépends de quel plan d'évolution l'on parle.
A-t-on besoin du regard de l'autre pour être ?
quelles nuances entre être et exister ?
Doit-on forcement exister pour être ?
*
Je n'ai pas de réponse, mais j'ai des questions....

Écrit par : peau d'âme | 28/11/2011

Je rajouterais que les réseaux sociaux peuvent être de merveilleux outils de partages. C'est de la responsabilité de chacun et de chacune d'user au mieux de cet outil pour servir l'évolution (personnelle ou universelle); et non pour la desservir ni même pour l'asservir ...

Écrit par : peau d'âme | 28/11/2011

quelle photo… et quel regard d'un œil unique… une bête très humaine? c'est vraiment l'Autre que tu as mis à l'affiche, et non l'autre…
Le regard est une chose, le réseau en est une autre… et non pas Autre.

Écrit par : venezia | 28/11/2011

Sans regard, il n'y a pas vie.
Regard = écoute...partage.
Sans regard on se meurt.
Mais on laisse une trace....perdue certes dans le temps.
Je crois que l'on donne trop d'importance à ces réseaux sociaux....qui font la une en bien comme en mal.
Je préfère le regard d'un anonyme qui pendant quelques instants se sera senti " en amitié fugace" avec moi e ne reviendra pas sur mon blog .
Il y aura eu en une fraction de seconde...une osmose entre nous.

Écrit par : *MeL* | 28/11/2011

Bonsoir, chère Ariaga,

Le regard de l'autre me fait frémir dans la mesure où il est un souffle harmonieux, s'il fait palpiter mes ailes, si ses paroles étourdissent ma voix dans un bien-être qui enivre mon âme, sinon je crains fortement de me réfugier dans le silence, car le regard du silence est toujours le même, et sa musique intérieure est d'une ineffable harmonie qui plaît à mon coeur parce qu'il lui donne du bonheur, de la paix, de cette paix qui cadence ses sourires dans un esprit de joie.

Belle soirée étoilée, bien affectueusement, Jack.

Écrit par : © Jack Maudelaire | 28/11/2011

Un commentaire pour faire suite à celui de Jack, cela va être difficile !
On a vraiment besoin du regard de l'autre pour exister c'est pourquoi la solitude est très douloureuse à supporter. Regarde tous ces pauvres vieux qui perdent leur compagnon ou compagne, comme ils ont du mal à survivre,et tous ceux qui sont à la rue, que personne ne regarde.
Face Book apporte des relations certes que l'on a souvent tendance à trop idéaliser, mais ce peut être un réconfort si l'on ne s'y accroche pas trop. Je t'embrasse Ariaga, ton chien est un peu bizarre avec son unique oeil et ses poils en broussaille !

Écrit par : danae | 28/11/2011

les réseaux sociaux je ne les utilise pas,
volontairement c'est un choix;
mais je peux comprendre les personnes qui souffrent de la solitude et qui se créent des amitiés virtuelles pour compenser un manque évident

Par contre j'adore naviguer sur les blogs , il y en a beaucoup d'excellente qualité, et on les trouve si on sait les chercher....Et le "chercheur" que je suis se régale....
Le tien en fait partie, chère Ariaga .

Je pense personnellement, aujourd'hui, car ça peut changer,
que le regard de l'autre est nécessaire et, peut être, indispensable pour évoluer.

A-t-on besoin du regard de l'autre pour être ?

Je dirai spontanément non, mais en réfléchissant ........faut voir....!!!!!!

Écrit par : mariedumonde | 28/11/2011

je ne connais personne, je me sens bien parfois un peu isolé j'envie ces gens qui savent s'entourer de connaissances , d'amis reels ou virtuels ce que je ne sais faire.

Écrit par : lecracleur | 28/11/2011

Mais ....Que serait la vie sans partage ?

Écrit par : Kris | 28/11/2011

Déjà beaucoup de jolis apports sur cette question Ariaga...

Ma formule mathématique préférée ?
Moi + Toi = Soi
L'introspection personnelle complétée de ma "part mystique" projetée sur les autres me conduisent vers le coeur de mon être...sans l'autre, personne n'existe.

Le groupe et la notion d'appartenance sont la base de toute édification de l'être...encore faut il savoir n'être que de passage.

Amitiés,
Jean

Écrit par : Jean | 28/11/2011

Je rejoins le point de vue de Jean lorsqu'il dit que "sans l'autre personne n'existe." Jung affirmait que nul ne saurait s'individuer seul au sommet de l'Everest. Notre composante collective fait partie de notre nature humaine, nous naissons et vivons au sein d'une collectivité humaine. La réalisation ou prise de conscience de notre singularité, de notre unicité "hors de l'espace et du temps", me semble passer également par les échanges avec d'autres, à un moment ou à un autre, d'une façon ou d'une autre, par le regard que nous portons sur eux et par celui qu'ils portent sur nous. Pour certains il faudra beaucoup d'échanges et pour d'autres beaucoup moins. Mais il en faut. Je ne parle pas d'être dépendant d'un regard d'approbation ou de rejet, mais simplement du fait d'être reconnu comme un autre par l'autre, d'être reconnu comme un alter ego, comme un aspect singulier d'une réalité plurielle (l'humanité).

Écrit par : Amezeg | 28/11/2011

nez en l'air, je respire et te bise dans l'éther

Écrit par : joséphine | 28/11/2011

Ariaga, tu parles du regard, si dans le regard il y a "l'autre", tous "les autres", alors oui nous en avons besoin viscéralement. Nous faisons partie d'un tout.
Notre vie c'est nous avec les autres. Peut être le regard est-il le reflet d'une part de notre âme avec ces côtés limpides et obscurs. Nous existons à travers ces frottements d'âmes: délicieuses alliances cosmiques.
Vive l'instant fugace d'un regard féminin , masculin mais toujours singulier
Annethé

Écrit par : Annethé | 28/11/2011

Le regard "intérieur" c'est ce qui nous fait sortir du fusionnel et exister en temps qu' humain séparé et sexué. C'est ce regard qui nous donne vie et nous fait aussi exister en temps qu'âme.
Il est fait d'amour , nous fait nous aimer et nous rend aimable. J'ai besoin de ce regard pour savoir que j'existe ! ( et celà crie profondémment en moi ).

L'image, nous pouvons jouer avec, mais pas trop, le risque étant de nous perdre, tel Icare au soleil. Aller au delà de l'image et risquer la rencontre...

Les réseaux sociaux fonctionnent par l'image, ils nourrissent une forme de complaisance vis à vis de soi, Ils sont des révélateurs de conscience, individuel et collectif.

Ici est le lieu d' un regard où l'intériorité se nourrit de son âme et conscience

Écrit par : Elleno | 29/11/2011

L'essentiel n'est pas dans le regard,
L'essentiel est dans la présence,
la présence à Soi,
La présence à l'Autre,
La présence à la Vie...
Evoluer c'est faire évoluer son regard par la présence,
celui que l'on porte a l'autre, celui que l'autre nous porte, qui n'est rien d'autre que le regard que l'on se porte à soi même.
Evoluer c'est passer d'un monde de reagrd à un monde de présence

Écrit par : Peau d'âme | 29/11/2011

Je suis sur Facebook depuis deux ans , j'ai eu beaucoup d'hésitation en pénétrant dans ce monde
Pour les photographes qui y partagent leur regard, c'est un lieu magique , des êtres de toutes origines , de langue différente y échangent leur vision du monde , ils ne se regardent pas eux même ... ils partagent leur sensibilité et c'est magique ...les résonances, les reconnaissances ....sans nul besoin d'échanger un seul mot ... juste Voir !
Regarder n'est pas Voir... c'est peut être cela que nous cherchons dans le regard de l'autre ..la Vision ... pas la reconnaissance
Bonne journée

Écrit par : Kris | 29/11/2011

Ouvrir le coffre des ultimes regards. ..ceux dont la quiètude est le support de la vision
Et voir à nouveau....
sans faire de différences entre un et aucun entre quelqu'un et personne

Jusqu'à ne devenir ainsi que la vision qui voit sans séparer la nuit de l'être et l'aube du non-être.

Et ne pas refermer le coffre.
Les ultimes regards peuvent se passer de tout abri.
Roberto Juarroz

Écrit par : Kris | 29/11/2011

Nous le sommes continuellement, car le monde actuel juge plutôt sur le "vu" . Un patron regardera ce que vaut le travail d'un compagnon et pas ce qui lui vaut....Pareil pour bien des autres cas, même pour les mariages bien souvent....

On ne voit souvent que le contenant et pas le contenu..... Le contraire pourtant pourrait éviter bien des désagréments.

Quand aux réseaux sociaux, c'est surtout le carnet d'adresses qui est intéressant pour beaucoup.

Belle journée. Bises

Écrit par : patriarch | 29/11/2011

@ Élisabeth, c'est très vrai ce que tu dis ceux qui sont isolés, enfermés, que ce soir en eux même ou matériellement ont besoin de tous les moyens possibles pour sortir de leur enfermement. C'est un peu pour cela que à une époque j'avais fait une série d'articles sur les vacances dans la tête.

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ Peau d'âme, moi aussi je suis en plein questionnement ...

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ Venezia, pour certains, dont je ne fais pas partie ( je suis chat), le regard de leur chien est le seul autre avec lequel ils communiquent vraiment.

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ *MEL*, en effet, beaucoup de personnes ne font que "passer" sur mon blog et j'espère que, une fois de temps en temps, cela aura provoqué en eux un petit déclic, sinon je cesserais de publier tout de suite.

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

Je n'ai pas encore lu vos avis, opinions, positions
le miroir celui qu'on nous tend, celui qu'on se tend
pas les alouettes et la volée de bois vert
mais entre narcissisme (narcisse isthme)
sur flot mouvant , besoin d'aimer et d'être aimé
égo à revitaliser .
Réseaux sociaux, raisons sociales !
l'appartenance à des communautés est ancien, ontologique
de là à faire ami mai avec la planète et sans aller à miami
se croire en Floride ou au paradis.
Déréalisation de nos rêves et ouverture si grande
que l'on est éblouit , flash de lumière.
que la terre entière ne soit pas concernée par ma petite personne
nul doute persifle le moqueur.
Où est le besoin, à quoi ça sert, comment l'utiliser et ne pas l'utiliser ?

le risque du communautarisme (encore un ishme) est grand qui favorise certaines migrations mais pas toutes
alors oui si les printemps arabes ont été possible , si ça peut aider la chine à s'émanciper de tutelles pesantes, encore oui mais pas inconditionnel !

Si je me perd sur la toile avec ces grandes araignées , toutes ces pattes et ces yeux, pour l'amour de soi (soie) n'est ce pas barrico eh bien je me fais l'effet d'un doux rêveur.

Les réseaux professionnels il y a tant à tartiner dessus !ça viendra

mais étaler ma vie privée, mes frasques,mes fresques , tout ou presque
ce n'est pas que de l'impudeur, y a plus d'heure pour dire qui l'on est, qui l'on nait en somme !

Non je ne peut pas partager avec tous, ça fait des happy few et des énervés mais je n'y peux rien, ce n'est pas seulement le bien mais surement pas le mieux que je cherche.

Alors facebook ça ne me concerne pas, ça me cerne mais c'est tout, je ne veux pas me cerner les yeux ni les noix , je veux respirer et ça m’indiffère d'être on line avec la planète entière ( en tiers) .

Je reprend ma respiration car je suffoque au sens propre et figuré ce matin, je ne manque pas d'air et pourtant si aussi en même temps.

bises ariaga

Écrit par : Thierry | 29/11/2011

@ Jack MAUDELAIRE, hélas, le regard de l'autre est rarement un souffle harmonieux. Il est plus souvent lourd car il est chargé de jugement.

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ Danae, ce n'est pas mon chien et je ne crois pas que le maître de ce gentil animal sera très satisfait quand il verra ces images insolites. Que veux tu, amie, c'est comme cela que je vois la vie ...

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

Difficile de vivre sans le regard des autres. Nous avons tous besoin d'amour, de reconnaissance, d'échanges. Les échanges sont , à mon avis, très importants car nous ne pouvons vivre en circuit fermé au risque de nous appauvrir. Il nous faut être ouverts, sans ego démesuré, pour accepter le regard de l'autre. Des différences peuvent surgir mais les différences sont des richesses, des opportunités pour grandir.
Quant aux réseaux sociaux, je ne suis pas un adepte fou, mais animant moi même un blog, j'en ai tiré plein de leçons: la communication entre les êtres est extrêmement difficile, le jugement est toujours très présent et, donc, la tolérance est une vertu peu pratiquée, les égos sont source d'incompréhension mais, tout cela, si on en prend conscience, permet d'améliorer sa relation à l'autre.
Facebook ne m'attire pas particulièrement. Je trouve ce réseau superficiel et assez voyeur.

Écrit par : Daniel | 29/11/2011

Je reviens à la charge et pas qu'à décharge pour le regard sans retard et les réseaux.

Pour le regard de nombreux travaux scientifiques et d'éthologues insistent sur l'apprentissage par les échanges de regard, la découverte du Monde et les manières de perroquet gestuel du petit enfant.
Répétition de la pièce de la vie dès ces premiers chapitres qui s'écrivent avec l'humour et l'amour comme support, le chat pitre qui délivre des messages d'initiation et pas seulement d’imitation.

La dimension initiatique me parait fondamentale tant l'autre est un miroir pour moi même où je vais chercher et piocher des expressions visuelles et faciales, des postures aussi et un art d'être.
Sans contacts visuels ni haptiques les petits seraient des handicapés, des handihaptiques aux habiletés limitées et pas des répliques prêtent à donner la réplique dans le grand spectacle social.
Conditionnement quand tu nous tient.

On a aussi montré que des orphelins élevés en Roumanie dans un linge serré façon momie n'en avaient pas tout mais connaissait un développement tardif et limité du fait de ce manque de contact physique, de toucher et d'éveil sensoriel qui facilite tant la création et la multiplication de l'architecture des connections du cerveau.

Écrit par : Thierry | 29/11/2011

Le regard de l'autre est un miroir dans lequel nous nous trouvons où nous perdons. Mais tant qu'il y a l'autre, l'Un se cherche... Belle soirée chère Ariaga, Amicalement

Écrit par : phène | 29/11/2011

Pour les réseaux sociaux c'est surement une nouvelle manière d'être au Monde et une nouvelle matière d'étude pour les sociologues car dans le registre de la virtualité l'amitié 2.0 n'est pas que primaire elle est binaire voire même ternaire.

Le philosophe toulousain robert Redecker qui a défrayé la chronique il y a quelques années avait en son temps écrit sur le net et ses avatars, ces habitéles et autres handset qui montent à la tête , déforment les pouces et rendent insignifiants des instants, portant les autres au pincale dans un nouveau rapport au temps et à l'espace contribuant à façonner un homo modernicus qui croit mordicus aux vertus en l'espèce de ces boitiers de liaison si ^prêts du corps et à portée de main, à portrait demain !

Je viens de lire dans le monde d'hier qu'ils facilitaient le tourisme, une forme de découverte du Monde, reste que entre SMS et autres grammaires limitées j'ai toujours peur de la pauvreté du langage et de son effet redoutable sur l'imaginaire et son développement.

Qui conçois bien décris bien!!!

Bon sinon au début l'échelle de notation (pas de jacob) de mystère zuckerberg a d'abord pour but de faciliter la rencontre des genres sur les campus , de la à savoir s'il a été exporté à la Madrague !

Je suis réducteur quand je vois l’enthousiasme de certaines mêlées numériques même ici au pays du rugby mais le Rubicon franchit à la mode toulousaine n'en fait pas un cas saoulant mais peut être une nouvelle bataille d'Hernani.

Je ne nie pas le phénomène et son engouement j'en limite juste la portée et l'intérêt même si c'est capital pour certains pour exister, à ce compte le téléphone portable est ce nouveau miroir qui nous fait plus et mieux exister, pour ceux qui le tripotent sans cesse du moins et parfois convulsivement dans les coursives des aéroports.

L'homme se donne en spectacle, quand aux conversations n'en parlons pas !

Écrit par : Thierry | 29/11/2011

La palme et la paume, une autre façon d'être au monde, à condition de continuer de regarder et de parler à ce qui vous entoure, quand il est plus important de répondre au téléphone que de finir une conversation à peine commencer, le ver est dans le fruit et la convivialité un choix tourmenté.

Mais je pense aussi à la dimension de l'aveu dans cette pratique, l'homme se sent seul lui animal social et pour développer ses besoins et donner cour à son instinct si grégaire, c'est sinon la guerre du moins l'offensive, il laboure et sème sans cesse de nouvelles traces sur l'espace de la toile et des réseaux, sorte d'araignée qui guette ensuite en retour les messages, sortes de bouteilles à l'amer.

Alors oui quand les misanthropes deviendront mabouls de ces habitudes et objets mobiles, quand cette Emobilité nous aura submergé , nous les subrécargues de ces nefs des nouveaux voyages planétaires, peut être pourra t on dire que cela s’inscrit définitivement
dans notre quotidien.

Situer et se situer c'est un syndrome GPS étendu, je veux localiser et être localisé, la belle affaire, je fais quoi, je dis quoi ! depuis les révélations du médecin personnel de louis treize sur ses habitudes aux toilettes, depuis les mots de poutine promettant d'allant buter jusque dans les chiottes les tchétchènes, ce qu'il fait d'ailleurs avec un drone ou un missile pour localiser grâce à son portable djokkar doudaïev premier chef historique.

Le sujet m'épuise, j'en reste là médusé pas d'avoir usé ni mésusé du droit d'expression ou d'impression.

Écrit par : Thierry | 29/11/2011

@ Patriarch, ton commentaire est d'une grande justesse et tu as mis l'accent sur la différence entre l'extérieur et l'intérieur. J'ai tendance à privilégier l'intérieur mais la vie sociale s'intéresse plus au visage que nous offrons aux autres. C'est ainsi et les carnets d'adresses ont une belle vie devant eux !

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ Mariedumonde, je vois que tu es devenue une grande voyageuse dans le monde des blogs. C'est vrai qu'il y a beaucoup à apprendre et je m'efforce d'être curieuse mais j'aime tellement les livre et les jours sont courts, les yeux fragiles alors je passe certainement à côté de mines d'or.

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

Il y avait les carnets de bal au temps jadis dans des écrins d'argent miniature mais travaillés on tenait au crayon et pas au pied levé ni au doigt mouillé les noms des impétrants empêtrés pas en frac mais à cause du trac.

Les carnets d'adresse permettent de faire passer des messages selon le principe des chaînes, d'union ou pas, les microcosmes en raffolent et les usent sans compter , au delà du who is who il y a notamment pour les puissants cette belle solidarité des familles qui comptent...mais opas pour les fins de mois, et dont le moi est un nous comme une grande confrérie qui s'honore et pas qu'en confiserie.

Qui dira jamais combien ce réseau est recommandé à tous, faites vous un réseau, n'est ce pas Rachida et consorts ? soyez dans des réseaux et à des points nodaux, les go between sont des entremetteurs de premières qui favorisent la rencontre des entrepreneurs, mais pour cela il faut être présent pour compter, voir et être vu alors que les logiques des outils 2.0 semblent plus décalées et naïves, enfantines aussi, pas porteuses de grandes traditions de recommandations et d'adoubement.

La chevalerie avait ses codes et son honneur, les réseaux qu'ils soient mafieux, pédophiles et j'en passe on eux aussi leurs signes de reconnaissance, du mystère, du silence peu de paroles en somme pour des jeux parfois dangereux.

Écrit par : Thierry | 29/11/2011

@ Jean ta formule est celle de la vie, celle de la "loi du triangle" de la Tradition et je la partage. La "relation" est à la base de toute évolution et je reviens à l'ouvrage '" L'arbre de la connaissance" de Maturana et Varela où il est écrit, entre autres : "Nous avons étudié la dynamique sociale, ce qui nous a amené à mettre en évidence un caractère ontologique fondamental de notre condition humaine, qui constitue plus qu'une simple hypothèse, le fait que nous avons pour seul monde celui que nous faisons émerger avec d'autres, et que seul l'amour nous y aide."

Écrit par : ariaga | 29/11/2011

@ Thierry, tes écrits sont comme un fleuve brûlant et moi, assise sur la rive, je regarde passer le fleuve, en pensant à ce que disait Jung sur la lave ...

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

Bonne fin de semaine placée sous le signe de la littérature, Pascal.

Écrit par : Djemaa | 30/11/2011

Et que disait Jung ? sur la lave

Écrit par : Psyché | 30/11/2011

revoici la conteuse-voyageuse pour un petit grain de sel...
N'avons-nous pas besoin du regard de l'autre, car il est un miroir unique ? On dit volontiers que nous ne voyons en l'autre que ce que nous possédons déjà en nous. Observer nos jugements et nos attitudes est un chemin sûr vers la connaissance de nous-même. S'il n'y avait l'autre, saurions-nous qui nous sommes ? Narcisse s'est perdu dans son reflet, car il voulait être son propre miroir ! Le devin Thirésias, à la naissance de Narcisse, a prédit qu'il ne deviendrait vieux que s'il ne se "connaissait pas"... durant sa jeunesse, Narcisse, doué d'une très grande beauté, ne ressentit jamais le sentiment d'amour pour quiconque. Un jour, qu'il buvait à même une source, il vit son reflet et s'éprit aussitôt de lui-même. Il finit par trouver la mort dans cette inatteignable passion. Que vive l'autre qui nous empêche peut-être de nous éprendre de nous-même, triste sort !!

Écrit par : la gaillarde conteuse | 30/11/2011

Que devient le blanc magique de la neige fondue ? Mais si le regard reste cette pierre impalpable de la recherche de l'autre, le regard que je voie depuis des lustres au fond de la petite poupée dans son écrin noir entre mes paysages bleus, dans les méandres de ma vie avec elle et les diamants de nos fusions, alors il est plongée absolue de l'être qui se donne, au bout des caresses et des flous de ses yeux quand tout est fondu en nous.

Pour les réseaux sociaux, c'est, pour moi, la dernière alternative, rejetée sans colère, sans aucune nuance péjorative, quand tout ne peut-être que des 0-1 pour échapper au carcan d'un monde qui qui nie l'infime complicité d'un régard.Il faut être réduit à peu de chose en soi pour basculer complétement dans cette marche vers les rêves d'un passé-pressent déja mort.
Mais le soleil brille sur le lappi-lazulli brodant les dentelles des ombres chinoises des Pyrénées, sans souffle, où cancannent les canards gras prets à être immolés dans les boceaux des foie gras?

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 30/11/2011

@ Amezeg, être reconnu comme un autre par l'autre, d'accord mais nou devons aussi voir dans l'autre un semblable même si il y a des différences d'apparence. Les hommes sont des humains, font partie d'une humanité qui est une. C'est un peu confus, mais je pense que tu comprendras ma pensée.

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

@ Lecracleur, est-ce que l'on "connait" vraiment quelqu'un. Je crois que tu fais partie de ceux qui préfèrent la solitude à des relations superficielles.

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

@ Joséphine et moi je te bise aussi dans les immensités ...

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

@ Annethé, Merci, toi qui viens ici pour la première fois pour ce commentaire si juste et si bien écrit. Je nous vois, un peu comme tu le dis si bien, une unité en relation avec d'autres unités au sein de la totalité. Même si certains ignorent qu'ils sont uniques ...

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

@ Kris, je ne te connais pas bien mais j'ai apprécié la manière dont tu t'es investi dans le Laboratoire pour offrir des idées qui enrichissent le discours.

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

Oui le regard de l'autre est important...on est essentiellement un être en relation
Mais...il est tout aussi important de ne pas devenir dépendant de ce regard, quand on cherche et mendie l'approbation l'air de rien..
Bonne soirée, Ariaga

Écrit par : Coumarine | 30/11/2011

@ Coumarine, je suis vraiment contente de ton retour ici. J'ai suivi de près tous les graves problèmes de vue que tu as subi et je ne savais plus quoi te dire sur ton blog. Je vais retourner te lire avec un vif plaisir. Tu es très courageuse.

Écrit par : ariaga | 30/11/2011

je ne sais pas si je suis courageuse
Ce serait une bonne question: c'est quoi être courageux?
est-ce par rapport à soi?
ou aux yeux des autres?

Écrit par : Coumarine | 30/11/2011

Déjà se rendre compte du besoin du regard de l'autre, c'est se sortir du trou...(je parle pour moi).

Maintenant que je t'ai lue et répondue, je lis les commentaires que tu déclenches si riches et intenses, comme toujours...et je me passionne...

Je t'embrasse Ma Belle Ariaga,

Écrit par : Aslé | 30/11/2011

À vrai dire, j'ai du mal à comprendre ton commentaire, Ariaga, et peut-être as-tu du mal à comprendre le mien. Lorsque je parle d'être reconnu comme un alter ego (un autre moi/soi) il s'agit bien pour chacun de reconnaître l'autre comme un semblable et même, d'une certaine façon, de le reconnaître comme part de soi, ce qui est avoir pleinement conscience de l'appartenance de chacun à une commune humanité comportant diverses facettes singulières (individus/elles) qui se reconnaissent pour telles dans le regard de l'autre. Sans ce regard d'un autre, je crois que nul ne saurait qui il est ou/et ce qu'il est, en essence ou dans la manifestation. Et je crois aussi que l'ermite qui fait retraite dans sa grotte ou ailleurs ne saurait progresser dans la connaissance de lui-même s'il n'avait jamais eu d'échanges avec ses semblables, s'il n'avait jamais été reconnu pour un autre dans le regard d'un semblable, car son moi, alors inexistant, non formé, ne lui permettrait aucune découverte du Soi.

Écrit par : Amezeg | 30/11/2011

Je viens de lire un texte sur les sur doués qui auraient besoin des autres pour valider leurs dons, capacités , aptitudes ?

Je considère seulement mais effectivement que l'on se connait mieux grâce aux autres mais on ne doit jamais s'arrêter au premier regard négatif, bien sur ça interpelle et peut amener à changer, à s'adapter, à s'ajuster mais d'une part le naturel chassé revient souvent au galop et d'autres part on ne peut agir que sur nous même si la conscience est là, l'éveil.

Ensuite l'empathie est une autre manière de partager au contact en essayant de comprendre et ressentir l'autre .
Je suis fasciné par la manière dont Amezeg a formulé la chose, c'est exactement comme cela que je la vois.

"l'autre cette autre moi même"

Merci Ariaga je suis de type hawaïen en ce moment , un peu effusif mais pas trop, très intrusif, corrosif, cordé aussi bref c'est du pur Basalte qui coule longuement mais pour l'orgue je en sais pas jouer.

Écrit par : Thierry | 30/11/2011

"Éloge de la différence, une autre façon de reconnaître l’autre …comme un autre soi même"

Puisque en cette année le printemps des poètes à décidé de traiter de l’altérité, sans altérer la réflexion mais pour se désaltérer aux meilleurs sources de l’inspiration je vous propose non un florilège de ceux qui allègent la pensée mais un itinéraire de ceux qui allèguent du bien fondé d’un regard.

La différence quelque soit sa définition selon les époques est irréductible et en mathématique la différence s’incarne dans la non égalité.

Mais est ce bien d’égalité qu’il faut parler dès le début ou des conséquences de la différence, des différences, sur la non égalité de traitement des individus.

Qu’il soit bien clair que mis à part quelques éléments matériels de base que sont quarks, particules, atomes ou molécules, dès que l’on franchit une étape physique il n’existe pas un objet au monde, façonné ou pas par la main de l’homme, qui soit strictement identique à un autre.
AE Van Vogt célèbre auteur de science fiction a bien pu développer le concept de similarisation pour évoquer le principe du voyage intersidéral et les expériences de physique quantique s’y essayer, cela reste du domaine de la théorie.

La réalité se charge donc présentement du moins de nous administrer la preuve que rien n’y personne n’est pareil, donc les généralisations ne résistent pas au principe d’unicité.

L’unicité n’est pas qu’univoque ou soliloque elle est ontologique et consubstantielle rimant avec un pluriel bien singulier ou la singularité et le singleton sont comme des jetons sur la table du grand destin.
Alors, ce constat fait, avançons donc un peu sur le chemin de la connaissance et de la reconnaissance de cette différence avérée, mesurée, statistiques à l’appui.

Les statistiques montrent que dans un échantillon numérique, une population, il y a des distributions de caractéristiques qui suivent des lois probabilistes et que si il y a des écarts, ceux-ci sans porter de jugement de valeurs sont contingentés dans des limites qui peuvent selon les critères être considérés comme acceptables ou pas.
On parle de tolérance et de tolérance ment et cela fonde, en mécaniques, l’acceptation ou le rejet d’une pièce comme conforme ou pas à une spécification.

Mais quand il s’agit de matériel humain où, malgré les normes sociales, il y a plus de flou et de complexité entre caryotype, phénotype et stéréotype on peut souhaiter traiter de la gémellité pour montrer que malgré les plus proximaux des rapprochements l’individuation est passée par là et cela in utero ou chacun a sa propre position.

Contentons nous pour l’instant d’admettre que moi c’est moi et l’autre est ailleurs. Pourtant si cet autre pouvait être moi (sans provoquer d’émoi) alors peut être convient t il de dé focaliser le regard sans retard et de s’imaginer à la place de l’autre pour comprendre qui il est, son parcours, ses déterminants et sa réalité.
L’altérité n’altère pas la conscience héritée, elle peut provoquer la connivence mais surtout elle doit nous inciter non pas à cultiver notre différence dans l’indifférence mais à nous accepter pour ce que nous sommes en reconnaissant aux autres le droit d’être ce qu’ils sont.
« L’amour ne détruit pas l’altérité » (Madinier) pour autant il est des sentiments étouffants comme des grands arbres dans les futaies qui empêchent les jeunes poussent de trouver le chemin de la lumière.
La différence ne saute pas aux yeux, parfois, elle peut être ténue et tenue pour responsable de beaucoup de drames, de confusions, d’iniquité et de saloperies.

Quand je dis « l’autre, cet autre moi-même » je dis juste que j’aurai pu être lui et être à sa place.

Je ne revendique pas sa place (sinon c’est le conflit de primauté, de pouvoir, de position) mais j’admets que dans ma spécificité je reconnais ce qui nous rapproche, nous rassemble et que ces éléments communs largement culturels fondent juste, sous le sceau de la concorde, un respect mutuel mais il n’est possible que dans le respect de son intégrité propre.

Alors puis-je m’oublier moi-même quelques instants pour non pas être l’autre mais le penser, y penser et dialoguer en éloignant ce moi jacasseur, qui vient perturber une écoute nécessaire qui consiste à ne rien anticiper pour saisir toutes les nuances de la différence dans un dialogue construit.

Nécessité biologique, manifestation de la combinatoire complexe du monde physique, incontournable et irréductible, elle est source de rapprochement et d’union en traits d’unions, sans continuité, mais ces pointillés pas pointilleux ni vétilleux sont au moins la marque d’un rassemblement de la mosaïque qui peut donner un sens éclairant et global et fonder, postuler qu’il n’y a pas de hasard et que chacun à une raison d’être.

Ne pas être la pâle copie de quelqu’un d’autre mais chercher sa voie sur l’autoroute de l’humanité justement.

Ne pas chercher que les parallélismes pour s’assurer d’une conduite aisée mais aussi favoriser les sécantes pour prendre de l’angle et varier les points de vue car rien n’est normal qui ne soit orthogonal et ait de l’incidence.

Cela renforce ma conviction iconoclaste et libertaire, anarchisante aussi du ni dieu, ni maître.

Pas d’idolâtrie, pas de modèle absolu juste le sentiment de la différence, le sens de la responsabilité qu’elle impose et la quête d’un sens propre à la vie de chacun … mais toujours dans le respect de l’autre.

Écrit par : Thierry | 30/11/2011

Nous aurons été si malmenés, même que nous avons pris le relais
Que longtemps, nous sommes dans ce besoin de reconnaissance
Jamais comblé !

Et puis, cela lâche
Plus besoin de ce besoin d’être compris par …
Il suffit que cela soit clair, en soi

C’est vraiment, une délivrance
Le regard n’accroche plus rien
Le trouble du mental traversé

Ni dehors, ni dedans, voir…
Cela est "toucher"

Écrit par : Miche | 01/12/2011

Le désir est l'autre reflet de la peur..
Dans cette tourmente l'autre nous tiens compagnie.

Losrque dans la Joie nous sommes posés
Tous les reflets tombent comme des châteaux de cartes.

Les regards s'accompagnent.

Écrit par : Lilou | 01/12/2011

Narcisse quand il se penche sur l'eau n'est pas censé savoir que c'est lui et il découvre une personne qu'il trouve belle cela peut vouloir dire que l'on aime retrouver chez l'autre des choses qui nous caractérisent, on aime l'autre parce que l'on aimerait être comme lui ou elle et non pas parce que l'on s'aime

Écrit par : Psyché | 01/12/2011

En 2008, j'avais écrit ce petit texte sur mon blog......

Les autres

Ils nous accompagnent tout au long de notre vie. Ils peuplent nos jours et nos nuits. Ils vont et viennent, nous quittent, puis reviennent ou disparaissent. Ce sont nos amis ou ennemis, nos frères ou adversaires ; nos amants ou nos conjoints, nos collègues de travail……Ils nous parlent mais nous n’entendons pas toujours ce qu’ils nous disent ou nous interprétons ce qu’ils nous disent. Ils sont sources de joies ou de souffrances. Ils….. Ce sont les autres, ceux qui nous entourent et ils nous donnent plein de leçons (souvent sans le savoir) en nous permettant de nous remettre en cause, en nous bousculant. On les aime ou on les hait, on les accepte ou on les rejette. On les juge.
Et pourtant ils sont une partie essentielle de notre évolution. Nous apprenons à travers eux. Nous nous interrogeons et sommes confrontés à des émotions fortes : la jalousie, la peur ou l’espoir, la domination ou la servilité. Vivre avec les autres est chose difficile et complexe. Nous souhaitons des rapports stables, durables, faciles alors qu’ils sont mouvants et compliqués.
Il ya plusieurs années, qu’à travers ce foisonnement de relations plus ou moins conflictuelles, j’ai compris qu’une attitude juste était de se comporter avant tout avec respect et grande écoute. Car quoique nous fassions, nous sommes séparés des autres et même si nous avons des contacts, l’intégration n’est pas avec les autres mais avec soi. L’écoute, le silence permet cette intégration et par là même une meilleur compréhension.

Écrit par : Daniel | 01/12/2011

Oui c'est cela Miche .... "Voir , toucher de l'âme" ... plus de question , plus besoin de réponse ... C'est Vu ! Accord-danse, communion ...Paix
On a juste besoin d'Amour au fond
Quelle que soit la question et la réponse du mental, elle cache presque toujours l'unique "M'aimes tu" , et peut importe la dimension d'expression intellectuelle qui se manifeste
La réponse c'est : je t'ai vu ... plus besoin de montrer ..je te vois et je t'aime
Tu sens ? :))
Douce journée à tous et toutes

Écrit par : Kris | 01/12/2011

Et c'est pareil sur Facebook ... tous ces appels ! :)))
Ce n'est pas du regard de l'autre dont nous avons besoin mais de son Amour ...

Écrit par : Kris | 01/12/2011

Et c'est peut être là la raison de tous ces blogs et de tous ces réseaux sociaux.... même s'ils cachent des besoins de reconnaissance ect ... la recherche fondamentale c'est " l'échange d'amour"
Et c'est donc là qu'il faut être pour participer à cela, penser mais aussi se dépenser sans conter et panser

Écrit par : Kris | 01/12/2011

s'accorder,
se poser,
plus loin que le regard,
l'osmose..
c'est être là ou l'on regarde pas,
sentir l’évidence,
les vie dansent l'harmonie.
le cœur comme un sourire, s’élargit infini
les limites se posent ou les regards s'accrochent.

puissent chaque cœur s'ouvrir en présence,
au delà du regard...
Là où
l'amour devient partage...
Là où
l'amour devient passage ...


Avec tout mon amour :)

Écrit par : peau d'âme | 01/12/2011

On a peut être, surement, besoin d'un regard de l'autre. Mais peut être pas d'un réseau de regards.

Écrit par : Binh An | 01/12/2011

Mais peut être n'y a qu'un seul regard Binh An ... qui s'échange au travers tous les yeux .... ne le privons pas de se re_connaître

Écrit par : Kris | 01/12/2011

Ne selectionnons pas à sa place ce qu'il peut de regarder ....

Écrit par : Kris | 01/12/2011

@ ARIAGA À TOUS, je vois que le sujet vous à intéressé et les commentaires sont nombreux. Tant mieux, vous faites vivre et progresser la recherche du Laboratoire. Cependant, il est impossible que je réponde correctement à tous, et puis certains sont plutôt dans le dialogue avec d'autres commentateurs ou trouvent ici un support à leur réflexion personnelle. Le temps que je peux consacrer au blog n'est pas ex-temps-sible et il faut que j'en garde pour vous lier correctement et pour aller visiter les blogs amis. J'ai pour habitude de répondre dans l'ordre d'arrivé aux commentaires mais, pour cette note je vais picorer dans dans vos commentaires. Et finalement, avec un peu de patience je finirai peut être à dire un mot à tout le monde. Dernière chose, je vous l'ai déjà dit, je suis un peu paresseuse ...

Écrit par : ariaga | 01/12/2011

@Ariaga,
l'essentiel de la présence n'est pas dans les mots..
sauf peut-être dans les lapsus : "il faut que j'en garde pour vous "lier" correctement..."
aucune réflexion n'est réellement personnelle :)
le laboratoire est un miroir où se reflète milles regards....

amitié

Écrit par : peau d'âme | 01/12/2011

Ah j'adore ! Irruptions Uraniennes !
Comme est grande, encore, notre soif de pouvoir notre volonté de controle....
Ne rechercherions nous dans le regard de l'autre que l'assurance de son innocuité pour être sûr qu'a défaut de nous renvoyer de l'amour il n'éteindra pas nos petites flammes arpentant l'incertain ?

Écrit par : Kris | 01/12/2011

La différence entre le blog et fb c'est que même si on a une idée plus ou moins juste de qui se cache derrière le blog ce ne sera jamais qu'une hypothèse alors qu'avec fb on sait à qui l'on s'adresse.

Psyché

Écrit par : Psyché | 01/12/2011

@ Elleno, j'aime ton idée du "regard intérieur" . Le reste de ton texte, aussi me parle bien. Je pioche un peu partout des sujets de réflexions.

Écrit par : ariaga | 01/12/2011

@ Daniel, merci pour tes deux coms et en particulier pour le texte sur les autres. tu as eu raison de le ressortir du placard car il mérite la lumière.

Écrit par : ariaga | 01/12/2011

@ Miche, merci pour ton beau poème et pour le" plus besoin d'être compris par ...il suffit que cela soit clair en soi". C'est une belle définition de la quiétude et ... je me sens encore loin sur le chemin.

Écrit par : ariaga | 01/12/2011

@ La gaillarde conteuse, tu as une si jolie manière de dire des choses profondes que ta lecture m'enchante, ce qui est normal pour quelqu'un qui raconte des histoires de fées.

Écrit par : ariaga | 01/12/2011

Ariaga, la prochaine fois que tu viendras, nous irons dans les îles éoliennes. Cela te dit ? Je ne t'oublie pas moi non plus amie.

Écrit par : danae | 01/12/2011

Tes paroles sont précieuses Ariaga, comme le sont celles de tous ceux qui s'expriment ici révélées à mon sens par le regard profond que sur chacun tu poses, mais chut, point trop il me faut parler :)

Écrit par : Elleno | 01/12/2011

Bonjour Ariaga . Le regard de l'autre peut être à double tranchant .Il peut juger . La question est intéressante . Je ne vais m'étendre davantage . Dans ma chronique à paraître dès que je le pourrais ,il y a le regard de l'autre ,le regard des autres ...entre autre !
Bon week-end à toi . H

Écrit par : Hécate | 02/12/2011

@Phène, nous nous trouvons dans le regard de l'autre en y cherchant un reflet de notre propre image. C'est en devenant un être réellement individué (mais est-ce possible?) que nous pouvons trouver notre unité, ce qui n'empêche pas la relation à l'autre.

Écrit par : ariaga | 02/12/2011

@ ÉPHÊME, "que devient le blanc magique de la neige fondue", écris tu ? C'est une belle question que je t'emprunterai peut-être un jour. C'est le problème de la fusion avec l'autre. C'est magnifique, je cois avoir ressenti cela, mais si l'autre disparait que devient celui qui reste ? C'est une douloureuse interrogation.

Écrit par : ariaga | 02/12/2011

@ Hécate, j'attends avec impatience, comme d'habitude, ton nouveau texte. J'ai toujours tellement plaisir à te lire, cela fait partie des joies qui compensent les contraintes de la vie sur les blogs.

Écrit par : ariaga | 02/12/2011

ps : Je ne suis pas dans les réseaux sociaux ,ni même dans les communautés des blogs .J'aime les échanges où les raisons de la sympathie et du partage sont en toute liberté .
Bien amicalement . H :)

Écrit par : Hécate | 02/12/2011

@ psyché, il faudrait que je retrouve la lettre dans laquelle Jung parle de la lave (et je n'ai pas le temps) mais il s'agit de ce torrent qui avait jailli de son inconscient, qui l'avait submergé mais qui ensuite devint le "matériau" de son oeuvre.

Écrit par : ariaga | 02/12/2011

Merci à Daniel pour son dernier texte
et merci pour ce déchainement de lave, c'était dans mes cordes mais l'infusion a été rude, et ces coulées rougeoyantes qui défient l'entendement émettent des bruits sourds qu'il faut percevoir, il y a effectivement du trait personnel (très très) et une matière brute qui reste à travailler, la rencontre avec l'eau génère des panaches de fumée, le style est effusif, mais sous l'eau les poches qui s'ouvrent et avancent, changeant sans cesse de direction n'en finissent pas d'étonner.
Quand à savoir si ça détonne dans le paysage ce n'est pas mon souci premier puisqu'il faut libérer cette cheminée avant que ne s'effondre la caldeira.
Pas étonnant que mon premier livre ce soit appelé "fulgurances contemporaines"

merci encore à tous, même si mon Basalte Tique .

Écrit par : Thierry | 02/12/2011

@ Thierry, tu sais bien et je le sais aussi, que sur la lave, quand on a la patience d'attendre,le sol est très fertile.

Écrit par : ariaga | 02/12/2011

Bonsoir amie,
je ne sais si l'on a besoin du regard des autres
mais de la parole des autres,
de l'existence des autres, oui ...
Bon week end
Amitiés philosophiques

Écrit par : bichon39 | 02/12/2011

Que veut on ?

Etre aimmmmmmmmmmmmmmé !!!!!!!!!

Punto final
Bisous

Écrit par : Lmvie | 02/12/2011

@ Ariaga ... vous avez l'air d'avoir tellement de certitudes
Pouriez vous m'éclairer sur ce point : vous dites : "nous nous trouvons dans le regard de l'autre en y cherchant un reflet de notre propre image. C'est en devenant un être réellement individué (mais est-ce possible?) que nous pouvons trouver notre unité

Ma question est : "et après ? " parce que j'imagine mal du fini dans l'infini
Merci d'avance et merci aussi pour m'avoir permis de "Voir" quelque chose hier .... merci encore à tous

Écrit par : Kris | 02/12/2011

Je voudrais rajouter quelque chose avant de m'éloigner définitivement ... (je passerai lire la réponse() sans comment _dire)
Il y a beaucoup de jugements oui dans cet échange là, ici depuis le début et beaucoup de condescendance, beaucoup trop ... de l'amour aussi ... quand même :))
Tendresse et bonne route à nous tous et toutes *

Écrit par : kris | 02/12/2011

Oh :)je ne suis pas responsable de la triplicité du comment-dire !
Non pas de reponse merci , je Vois ...
Tout ce que vous affirmez est basé sur une croyance pas sur du vécu ...
donc ne me servirait à rien
merci encore *

Écrit par : Kris | 02/12/2011

@ Kriss, tu as embellie ma journée. C'est vrai qu'il m'arrive d'avoir des réponses rapides et un peu abruptes, selon l'humeur du moment, mais les "certitudes", c'est une vraie découverte pour moi. Je croyais être prise dans un filet, parfois étouffant, de paradoxes, avoir tendance à penser une chose et aussitôt à être séduite par son contraire. Je me sentais, sur ce blog, un peu comme un buvard qui absorbe des tas d'idées parfois farfelues en me disant chaque fois qu'il y a quelque chose à prendre. Et voilà que je vais enfin pouvoir connaître la paix et me reposer sur un lit douillet de certitudes. Merci Kriss pour m'avoir enfin éclairée sur ma vraie nature.

Écrit par : ariaga | 03/12/2011

Sans analyse et sans jugement, sans ostentation mais pas sans âme
sans assener mais pas sans y croire, des convictions intimes venues parfois de très loin dans l'enfance, du métalangage et des usages, des choses muries au cours du temps, des choses qu'on a pris le temps de confronter cent fois à une réalité vécue, certes très personnelle, un recherche constante de sa part de vérité dans une mosaïque éclatée
ne font pas de nos conciliabules des uniquement des actes de foi ou de charité mais ils décillent et quand on vacille on se rééquilibre dans une dynamique qui conforte des lignes de force et de pensée, homéostasie
et assise pour avancer debout face au vent de l'histoire, en percevoir
quelques parfums, en grappiller sans dédain car l'homme use mais sert!

Merci Ariaga de mes études lointaines de géologie je retiens seulement que cette pierre de lave reste à polir ce à quoi je m'emploie sans jamais penser à la fixité et attendant toujours de nouveaux matériaux pour les agréger et trouver du sens et de la cohérence à tout cela puisque rassembler ce qui est épars est une de mes devises favorite même si on est rarement payé comptant !

Écrit par : Thierry | 03/12/2011

Mots n'a quai à , Mauna Kea
Aloha
Mot n'a l'eau à la bouche , Mauna Loa
de ces îles lointaines qui donnèrent la mort à Cook
parce qu'il avait oublié la ronde des saisons
cette roue qui tourne toujours dans le même sens
et qu'à avoir remonté le temps il a bravé les dieux
et s'est exposé à la colère et intercompréhension
il avait annoncé la nouvelle saison et soudain tout était déréglé
ainsi au troisième voyage on se croyait apaisé
fini se grand brasier, des échanges et une reconnaissance
presque une nouvelle naissance
sauf que le vieil homme n'était pas loin
ce que lui on rappelé les autochtones
sans émissaires et sans bouc à égorger
on finit par incompréhension
sur la pierre sacrificielle.

Écrit par : Thierry | 03/12/2011

@ Lmvie, Oh ! comme tu as raison !!!!!........

Écrit par : ariaga | 03/12/2011

Bonsoir, chère Ariaga,

J'ai cherché le mot de la fin et je n'ai trouvé que la parole du Silence pour dire à chacun : Chut !

Belle soirée à toi, à tous, avec toute ma sympathie, Jack.

Écrit par : © Jack Maudelaire | 03/12/2011

Quelle vitalité sur le blog !!! C'est un peu erratique parfois, mais diablement vivant, et chacun peut y faire son marché !!! Merci à tous, et bonne soirée.

ÉPHÊME

Écrit par : ÉPHÊME | 03/12/2011

ARIAGA À TOUS :Jack MAUDELAIRE et ÉPHÊME, chacun à leur manière, ont clôturé les commentaires sur cette note. Je m'excuse pour ceux à qui je n'ai pas répondu mais il est temps maintenant de passer à autre chose. Pour la prochaine fois j'essaierai de répondre de manière moins "erratique". À très bientôt.

Écrit par : ariaga | 04/12/2011

j'arrive après la bataille, mais ce n'est pas grave ;-)
"Pourquoi avons nous tellement besoin du regard de l'autre pour exister ?"
il n'y a pas si longtemps, j'aurais parlé du regard de l'autre comme d'une nourriture, telle celle de la Mère qui fut la nourriture primordiale de tout humain. Alors selon la qualité de cette nourriture, nous avons, adulte, plus ou moins besoin du regard de l'autre.
Aujourd'hui, assez bizarrement je me demande si ce n'est pas d'une bonne qualité de notre propre regard sur nous-mêmes dont nous avons besoin et que tout le reste n'est qu'illusion .. j'en suis là en tout cas de ma progression personnelle et je la partage volontiers, même si elle ne fait évidemment pas généralité.

"Qu'apporte à un individu, sur le plan de son évolution personnelle, le fait d'appartenir à des réseaux sociaux et peut on y échapper ?"
appartenir à des réseaux sociaux ? tu parles de Facebook par exemple ?
alors là j'en sais rien. Suivre une mode ? retrouver de vieilles connaissances, voire des parents ?
les réseaux sociaux, c'est comme le reste, il faut s'en servir pour ce qu'ils sont : des outils. Savoir les utiliser en tant que tels, apprécier ce qu'ils nous apportent de positif et délaisser le reste.
C'est sûrement plus facile pour ceux de notre génération qui avons connu "autre chose". Pour nos jeunes le problème est différent car ils baignent là dedans et n'ont pas la distance suffisante pour porter un jugement rationnel.
(je viens seulement de lire au dessus que tu as clôturé les commentaires ici. Bon c'est pas grave je poste qd mm le mien ;-))
gros bisous Ariaga !

Écrit par : ambreneige | 05/12/2011

@ Ambre, amie, il n'y a ici ni mur ni clôtures et ton commentaire apporte une pierre de plus à l'édifice ... je suis en accord avec ce que tu dis sur l'importance de notre propre regard mais cette vision est celle de la maturité, je crois.

Écrit par : ariaga | 05/12/2011

je passe par l'entrebaillement de la petite porte pour déposer une toute petite phrase, qui reprendra sans doute quelques termes que je n'aurai pas lus, c'était tellement fourni et riche !
Le net dans son intégralité est le reflet de nous, notre miroir ... tout simplement, ne pas s'y prendre les pieds ni le regard pour rester Soi.
Amitiés Ariaga, merci pour ta fidélité.

Écrit par : pseud | 08/12/2011