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28/10/2013

C.G.Jung, Psychologie et Alchimie

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C.G.JUNG, est venu frapper à la porte de l'oreille de mon cœur pour me faire des reproches. Il m'a dit que je ne m'intéressais pas assez à lui, depuis un certain temps, et que j'avais négligé le but premier et le titre de ce blog : Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle et surtout le sous-titre : Dans les pas de Jung ...

Il m'a reproché de m'être laissée bercer par les chants des sirènes de la popularité et de la fréquentation du blog qui m'ont fait publier surtout des poésies, des aphorismes des questionnements personnels. J'étais toute honteuse car ceux qui me connaissent savent combien je suis sensible à la séduction de ce cher Carl Gustav.

J'ai donc décidé, pendant quelques semaines, de me consacrer uniquement à Jung. Pour cela je ne publierai que du Jung dans le texte, sous forme de citations extraites d'un ouvrage d'un accès assez difficile et qui demande , de l'avis de Jung lui même, une bonne connaissance d'autres ouvrages pour être lisible et compris.

Je vais tenter d'extraire la substantifique moelle du livre Psychologie et Alchimie, ouvrage publié pour la première fois en 1944 alors que Jung approchait de ses soixante dix ans. Cet ouvrage était le fruit de longues recherches sur les textes alchimiques. Jung y avait enfin trouvé la possibilité d'analyser la symbolique alchimique , en particulier à partir d'une série de rêves, et de de fonder sa Psychologie de L'inconscient sur une "base historique".

Je vais faire des publications fréquentes, pour ne pas donner trop de grain à moudre à chaque fois. J'utiliserai l'édition Buchet/ Chastel 1970. Il en existe une plus récente mais quand vous voyez l'état du livre que je vous ai photographié vous comprendrez que je suis attaché à de multiples soulignages et resoulignages, petits bouts de papiers marquant des pages etc.,  etc.

Il n'est pas question de "raconter" Psychologie et Alchimie, c'est infaisable, juste de donner à ceux qui n'auraient pas le courage de le lire, ce que je comprends, une idée de ce que pensait Jung, à partir de ses propres mots,  sur des sujets tels que la problématique religieuse , les  séries de rêves, le matériau et  la nature psychique de de l'alchimie.

Je vais perdre quelques lecteurs en chemin et je ne m'attends pas à de nombreux commentaires mais, ne vous inquiétez pas, je ferai à nouveau de ce blog un lieu "convivial" quand j'aurai apaisé la mauvaise humeur de Jung.

À très bientôt.

Ariaga

 

 

Commentaires

Qu'importe puisque ça me permet, à moi en tout cas, d'approcher ton cher ami carl que personnellement je n'ai pas beaucoup fréquenté , mais grâce à toi je commence à le découvrir.....

A te lire chère Ariaga ,
je t'embrasse

Écrit par : mariedumonde | 28/10/2013

vous n'allez pas perdre votre temps , je me demande toujours pourquoi freud l'a lourdé
leur complémentarité je l'ai fait en moi , je suis restée conté freud pour l'interprétation des rêves.
par contre quand je chevauche les contes c'est young qui me parle .
je suis une fidéle infidéle.

et les youngiens ce sont plus servis de ces mots qu'ils n'ont appronfondi et ainsi faisant de ses écrits une anulation des suites c'est dommage;

Écrit par : lamangou | 28/10/2013

Jung ça permet de rester jeune mais ça ne fait pas jeuner la pensée
âne pas con fondre avec le michael du presque même nom qui lui donne furieusement dans la mise à nu mais pas de la psyché
en plus ce cher carl gustav et moi avons en commun notre deuxième prénom à l'orthographe près

Bravo de cette initiative orthodoxe, j'essaierai de suivre

Écrit par : Thierry | 28/10/2013

"Mince" !
Enfin, non, on ne peut pas dire ça de cet ouvrage, qui, sur mes étagères, tient la place de quatre...(705 pages)
Faut avoir de l'ambition de temps en temps...
Ne nous laissons pas effrayer...y'a beaucoup d'images ! :-)))

Je recopie juste une citation de la dernière page :

"(L'alchimie) s'occupe de processus créateurs que l'intellect peut décrire mais que seule l'expérience vécue peut réellement saisir.
Les alchimistes eux-mêmes disaient : "Rumpite libros, ne corda vestra rumpantur." (Déchirez vos livres, pour éviter que ne soient déchirés vos coeurs), et ce, alors même, que, d'un autre côté, ils insistaient sur l'étude des livres. Mais c'est bien l'expérience vécue, et non les livres, qui conduit à la compréhension."

Écrit par : La Licorne | 28/10/2013

Il faut toujours rester libre et faire monter en soi notre créativité... Si Jung se rappelle à toi, c'est bien pour nous... Belle journée, à bientôt. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 28/10/2013

Chère Ariaga,

Que j'ai hâte de découvrir tes futurs billets autour de cet opus monumental...ouvert il y a plus de 20 ans, refermé après 8 pages, il m'a fallu 15 ans avant d'avoir le courage (que l'on peut prendre dans tous les sens du terme dans ce cas) pour tenter de l'ouvrir à nouveau.

Si l'on retient que ce livre marque l'aboutissement d'un chemin de vie du grand érudit qu'était Jung, on saisit rapidement l'exigence requise pour sa lecture.

A très vite donc,
Bises amicales,
Jean

Écrit par : Jean | 28/10/2013

@ la Licorne, je vois que tu as déjà commencé le travail ... par la fin. Sourires.

Écrit par : ariaga | 28/10/2013

@ Jean, ton intérêt pour l'entreprise me va droit au cœur ...

Écrit par : ariaga | 28/10/2013

@ Mariedumonde, tu verras, tu finiras par l'aimer l'ami Carl.

Écrit par : ariaga | 28/10/2013

@ Lamangou, si tu es une fidèle infidèle tu es en plein dans l'union des contraires si chère à Jung. C'est tout droit le chemin !

Écrit par : ariaga | 28/10/2013

Bonjour Ariaga,
Je sens à l'avance que je vais être perdue, mais tu ne vas pas me perdre pour autant. Je reste fidèle en amitié et tu le sais ! Je t'embrasse

Écrit par : danae | 29/10/2013

@ Thierry, tu feras comme tu pourras vu les circonstances.

Écrit par : ariaga | 29/10/2013

@ Plumes d'Anges, il y a certainement une raison et il faut suivre le courant intérieur.

Écrit par : ariaga | 29/10/2013

@ Danae, mais non tu ne seras pas perdue. quand on a affronté tous ce que tu racontes dans tes voyages on peut voyager avec Jung.

Écrit par : ariaga | 29/10/2013

On revient toujours à ses premiers amours. Il est bon aussi de varier les plaisirs. Bienvenue Mr Jung !

Écrit par : Daniel | 30/10/2013

Bien le bonjour Ariaga ,

A chacun son époque , pour ce maître à l'ouvrage ,
sa fibre au fil des pages , d'être populaire se moque ,
l'avis hors état de chocs , synthèse dans son sillage ,
comment l'esprit partage , tant d'éléments en stock.
~
En soi le feu sacré , guide l'âme vers l'allume âge ,
demeurant ce sillage , inspirant la portée ,
nos muses aiment s'y plonger , après moult babillages ,
histoire un jour aux sages , de ne point paraître léger.
~
NéO~
~
Bon retour aux Sources.

Écrit par : NéO~ | 30/10/2013

Bonjour Ariaga,
Je n'ai jamais lu Jung ou, peut être en ai je lu que quelques lignes mais ton vif intérêt pour lui, ainsi que celui de nombreux de tes lecteurs, sont séduisants et j'ai vraiment hâte de suivre tes prochains articles.

"Déchirez vos livres..." Le commentaire de La Licorne me laisse l'eau à la bouche...
Amitiés
Jacques

Écrit par : Jacques | 30/10/2013

Parfois ce sont nos livres qui nous déchirent par une inversion confondante quand on s'immerge dans un récit jusqu'au point de faire corps avec lui et là des hiatus ou des bouleversements peuvent nous faire perdre le nord , c’est le nord hic !

Écrit par : Thierry | 30/10/2013

@ Daniel, j'ai eu des amours avant Jung, par exemple Nietzsche, mais Jung les a tous relégués au second plan.

Écrit par : ariaga | 30/10/2013

@ NeO, j'aime beaucoup le style de tes commentaires et aussi les symboles qu'ils transmettent.

Écrit par : ariaga | 30/10/2013

@ NeO, j'ai oublié de te dire que je passe du temps dans les profondes forêts de ton blog et que parfois, si je suis silencieuse, c'est que je me perds ...

Écrit par : ariaga | 30/10/2013

@ Jacques, je ne pourrai donner que des aperçus de la foisonnante pensées de Jung mais il suffit parfois de quelques mots pour opérer une transmutation.

Écrit par : ariaga | 30/10/2013

@ riaga ,

merci de tes errances , en ces contrées d'hier ,
bon vent en toutes lumières , à ton chemin de sens.
~
NéO~

Écrit par : NéO~ | 30/10/2013

Pourquoi pas ? Retourner à Jung, oui, mais c'était bien aussi de parler de vous...
Bonne journée. A bientôt.

Écrit par : Bonheur du jour | 31/10/2013

Quel bonheur de découvrir ce billet car si le titre du livre de Carl Gustav est séduisant, il ne se laisse pas apprivoiser facilement. Je suivrai donc volontiers tes chemins d'approche

Écrit par : venezia | 31/10/2013

Comme d'autres avant moi, je te le dis Ariaga: ce sera un grand plaisir de découvrir grâce à toi, un peu plus de la pensée du grand Jung! Il est bien possible d'ailleurs que tes futurs billets finissent de me convaincre de le lire...
Amicalement.

Écrit par : Stéphane-Paul | 31/10/2013

Je suis entouré de quelques jungiens ici
je ne me suis pas mis sérieusement à l'étude
mais par bribes et en léchant la bride aux préventions
je ne suis pas dans l'appréhension , l'alchimie me parle
historiquement, symboliquement, ésotériquement

Écrit par : Thierry | 31/10/2013

@ Bonheur du Jour, je reviendrai certainement au plus grand problème, celui de l'alchimie de notre esprit et surtout de la vie. Ici et maintenant, c'est là que le travail se fait.

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ Vénézia, je ne crois pas que l'on puisse l'apprivoiser. Je veux seulement à travers des citations permettre de lire et de réfléchir sur un texte difficile.

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ Jacques, non, je ne déchirerai pas psychologie et Alchimie même si je l'ai pas mal abimé. Je crains que mes prochains articles soient un peu ennuyeux pour certains mais ils on besoin de "sortir".

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ Stéphane-Paul, j'ai déjà beaucoup écrit sur Jung dans ce blog mais essayer de faire un peu connaitre la pensée de Jung dans cet ouvrage est un défi ...

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

Je n'ai lu que "Ma vie" de Jung, mais avec un vif intérêt. Je vais tâcher d'être un élève studieux et de décrasser un peu mes neurones. À côté d'une telle Maître es JUNG, question lavage de cerveau, OMO c'est du Pipeau...

Écrit par : ÉPHÊME | 31/10/2013

Ta photo d’illustration suggère finement et à juste titre, Ariaga, que ce sont les vécus et les ressentis profonds de Jung, semblables à ceux consignés dans le Livre Rouge, qui sont à l’origine de ses ouvrages les plus savants, qui les sous-tendent ; que ce sont ses expériences de confrontation réelle avec le "matériau vivant" que Jung était pour lui-même qui l’ont conduit à s’engager sur le chemin de la psychiatrie et de la psychologie des profondeurs, ouvrant ainsi à toutes celles et à tous ceux à qui échoient de semblables "aventures" des voies de reconnaissance et de compréhension de vécus et de ressentis souvent bouleversants pour la conscience trop étroite d’êtres qui ne vivaient jusque là, plus ou moins, qu’à la surface des choses.

Écrit par : Amezeg | 31/10/2013

Certes, ce livre n'est pas le plus facile à comprendre...(je suis comme Jean, j'ai mis un peu de temps à oser le lire et à l'"assimiler"...) mais pour rassurer certains, il y a un continuateur de Jung, Etienne Perrot, qui en 1978 et 1979, a fait une émission radio sur les ondes de France-Inter...
Thème : Les rêves et l'alchimie !
Les auditeurs , vous vous en doutez, n'avaient pas lu Jung...et pourtant, ce fut une grande réussite...la compilation des rêves évoquées en ligne a donné lieu, ensuite, à l'écriture d'un livre passionnant "Les rêves et la vie" (facile à lire).

Extrait du livre :
"C'est cela, notre vie, telle qu'elle est, éclairée par les rêves, la matière première de l'alchimiste, et c'est ce qui m'a fait dire que tout le monde pouvait être alchimiste, parce que tout le monde dispose de cette matière première. Tout le monde rêve. "

Écrit par : La Licorne | 31/10/2013

Je te lirai, quoiqu'il advienne. J'essaierai de comprendre. Merci et bonne fin de semaine.

Écrit par : elisabeth | 31/10/2013

@ ÉPHÊME, Encore faut-il qu'il y ait un cerveau ! OUAF! OUAF!

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ Amezeg, grâce à toi, je vois que je ne me "décarcasse" pas à faire des photos pour rien et ton commentaire est une belle introduction au travail de Jung. Merci.

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ la Licorne, si tu as réussi à l'assimiler c'est un exploit. Moi je suis encore en train de digérer ... Et je vais même recracher quelques morceaux.

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

@ Élisabeth, je crois qu'il ne faut pas trop essayer de comprendre. Juste lire les mots de Jung et si, parfois une phrase te semble apporter une réponse à ce que tu penses ou ressens ni lui, ni moi, n'aurons perdu notre temps.

Écrit par : ariaga | 31/10/2013

Ma chère Ariaga, tu penses perdre certains visiteurs, dis-tu, en tout cas sache que tu auras une conteuse plus fidèle soudain sur ce blog. Tu t'en doutes, le sujet m'intéresse hautement et je me réjouis beaucoup pour cette occupation jungienne des sols !
Alchimie, quand tu nous tiens...

Écrit par : la gaillarde conteuse | 31/10/2013

À propos de la valeur ou de la non valeur de l’intellect pour la réalisation de l’œuvre alchimique, on peut lire ce passage de l’ouvrage cité dans lequel Jung exprime un point de vue qui envisage l’intellect dans son ambivalence :
« ..........On peut soupçonner quiconque décrie l'intellect de n'avoir pas encore vécu d'expérience susceptible de lui montrer à quoi cet intellect est bon et pourquoi, en un effort inouï, l'humanité s'est forgé cette arme. C'est témoigner d'un singulier éloignement de la vie que de ne pas le remarquer. Certes, l'intellect est le diable, mais celui-ci est l’ « étrange fils du chaos » duquel on peut espérer au premier chef le don de commercer efficacement avec sa mère. L'expérience dionysiaque donne suffisamment à faire au diable en quête de travail car la confrontation avec l'inconscient résultant de cette expérience égale très largement les travaux d'Hercule. Elle soulève, à mon avis, un monde de problèmes que l'intellect ne saurait résoudre même en plusieurs siècles — ce qui explique pourquoi il a déjà souvent pris des vacances pour récupérer en ne s'occupant que de tâches plus simples. C'est sans doute la raison pour laquelle l'âme est si fréquemment tombée dans l'oubli et pour de si longues périodes, et c'est aussi probablement pourquoi l'intellect se sert si souvent de mots magiques apotropaïques* comme « occulte » et « mystique », grâce auxquels il fait croire même à des gens intelligents qu’il a dit quelque chose. » - " Psychologie et Alchimie ", Deuxième partie, chapitre II : Les rêves initiaux – Éditions Buchet / Chastel

* C’est à dire : qui servent à se protéger de ce qui inquiète ou menace.

Écrit par : Amezeg | 31/10/2013

@ la Licorne, si tu as réussi à l'assimiler c'est un exploit. Moi je suis encore en train de digérer ...

Je pense avoir un peu compris les rapports entre alchimie et psychologie des profondeurs...Quant à affirmer que j'ai compris ce livre dans les moindres détails...je ne m'y risquerai pas !
Je compte beaucoup sur toi, Ariaga, pour combler mes lacunes...

Coupe-nous cela en morceaux "digérables" ! :-)

Amezeg : L'intellect est fort utile pour clarifier les idées et ne pas nous laisser dans le brouillard et la confusion...mais il est inadapté quand il s'agit d'appréhender le Tout...et l'Unité.
On a trop tendance à voir en lui le "summum" de notre conscience et à l'employer à tort et à travers.
Le problème avec lui peut se régler si on le remet "à sa place", c'est-à-dire si on se rappelle qu'il est juste un "outil" sur le chemin...outil très utile, mais qui ne peut pas tout faire...
Le jardinier utilise à bon escient la pioche, la pelle et le râteau...quand il le faut...
A nous, d'agir de même et de ne sortir l'intellect que quand il est adapté...
C'est ma façon très terre-à terre de voir les choses...faut dire que j'ai "oeuvré" dans le jardin toute l'après-midi... ;-)

Écrit par : La Licorne | 31/10/2013

@ La Licorne : Dans certains milieux "spiritualistes" on a trop tendance à voir en l’intellect l’ennemi à abattre avant toute autre chose à faire...et ce point de vue est abusif.
Ce que j’apprécie dans le point de vue de Jung est qu’il remet la pendule à l’heure juste en montrant que l’intellect est nécessaire à l’œuvre à condition qu’il ne se prenne pas pour le Tout et aussi qu’il ne doit pas fournir d’argument fallacieux à une paresse qui rechigne devant l’effort à faire pour intégrer réellement ce que la saisie intuitive globale peut offrir à chacun d’intégrer de façon plus précise, moyennant un travail (effort) qui peut demander la participation de l'intellect.

Il ne faut pas oublier non plus qu’il existe différents types psychologiques, et que pour certains, la mise à contribution de l’intellect peut représenter l’intégration d’une fonction inférieure (c’est à dire sous-employée, pas assez vécue), tandis que pour d’autres, la sensation [les travaux de jardin, par exemple, lorsqu’on fait usage du corps et de tous ses sens... ;-) ] peut représenter l’intégration d’une fonction pour eux inférieure, s’ils sont du type intuitif ou du type pensée-intuition, par exemple. Je crois que lorsqu’on se laisse vivre une telle part de soi (la fonction inférieure de notre type psychologique fondamental) cela peut donner l’impression que la totalité n’est perceptible que par cette fonction, puisqu’en effet cette fonction non vécue manquerait à notre propre totalité... :-)

Écrit par : Amezeg | 31/10/2013

Oui, c'est ça...
C'est pourquoi Jung trouvait du plaisir à couper son bois ou à sculpter et c'est sans doute pour la même raison que j'aime jardiner et être dans la nature...

Mais ceci dit, j'ai une confidence à faire : la "grille de lecture" de Jung concernant les quatre fonctions est très utile mais aussi, d'après moi, très sommaire et bien insuffisante pour comprendre la complexité d'une personnalité...
Mes premières "amours" (bien avant Jung) étant allées à l'astrologie, je dois avouer que je trouve celle-ci bien plus complète et plus subtile...
Désolée pour les jungiens "purs et durs"...mais c'est elle que j'utilise de préférence...
Sur les "types psychologiques", elle donne bien plus de détails !
Une astrologue que j'apprécie beaucoup est Liz Greene : elle a cette grande qualité d'être à la fois astrologue et...jungienne. :-)

Écrit par : La Licorne | 31/10/2013

Jung a t 'il parlé de la culpabilité ? de la mauvaise conscience ? ah ah ah
besos
tilk

Écrit par : tilk | 31/10/2013

Ariaga en écho à certains de tes mots, je voudrais dire qu'il faut savoir parfois se perdre pour se retrouver...

Écrit par : Thierry | 01/11/2013

@ La Licorne :

« Ma vie est l’histoire d’une réalisation du Soi par l’inconscient*. » affirme Jung dans la première phrase du Prologue de " Ma vie". Cette affirmation fondamentale met en lumière ce que Jung entendait par "individuation" et l’on sait qu’il souhaitait que nul ne devienne "junguien", encore moins junguien "pur et dur", sans doute...

Les rêves peuvent d’ailleurs à l’occasion nous montrer que nous avons à trouver notre propre "distance individuée" vis à vis de Jung, ou nous montrer que nous l’avons désormais trouvée.

Il s’agirait en quelque sorte pour chacun de " réaliser au mieux son thème astral de naissance" et non pas de réaliser celui d’un autre, cet autre fut-il Jung...

* Traduction fidèle du texte original allemand proposée par Étienne Perrot.

Écrit par : Amezeg | 01/11/2013

C'est exactement ça, Amezeg : le thème natal donne les "potentialités de naissance" et ensuite, nous pouvons (ou non) le "réaliser" , c'est-à-dire l'amener au jour...de la meilleure façon possible.
C'est aussi ça, "s'individuer"...

Sur ce chemin, Jung fournit une aide, des pistes, des repères...mais n'oublions jamais qu'il y a plein d'autres "sages", et plein d'autres domaines, extérieurs à la psychologie des profondeurs, qui nous en fournissent aussi...et complètent le tableau.

Et puis n'oublions pas que sa pensée était une pensée "en mouvement", "non figée" et qu'il n'aurait pas aimé qu'on fixe une fois pour toutes ses propositions...c'est pour cela qu'il a toujours refusé d'enfermer sa recherche dans une "théorie définitive"...

Écrit par : La Licorne | 01/11/2013

et dans toute cette prose maïeuticienne il y a aussi de la place pour des sages femmes qui nous amènent à l'individuation ?

Écrit par : Thierry | 01/11/2013

Mais je n'attends qu'une chose; Thierry : l'accouchement d'un nouvel article ! :-)))

Écrit par : La Licorne | 01/11/2013

Oui mais là nous ne sommes pas maîtres du jeu , on émet des vœux pieux
pas de vieux pneus, quitte à être déjantés parfois mais la roue tourne, la route se fait et le confort dépend de la suspension ...des instants d'attente

Écrit par : Thierry | 01/11/2013

Oui, La Licorne, je crois et j’espère ne rien oublier de ce que tu conseilles de ne pas oublier, et si je l’oubliais inopportunément, je crois que les rêves ou d’autres manifestations spontanées viendraient me réveiller de ma torpeur oublieuse et tendraient à m’ouvrir les yeux sur ce vaste horizon de l’Enseignement que tu nous rappelles avec constance.
Pour qui suit la voie des rêves sans vouloir la plier à son désir ou à sa volonté, la fluidité et l’aspect polymorphe de l’Enseignement deviennent vite une évidence, car les rêves suivent leur propre fil, leur propre "raison", et font écho à ce qu’il leur semble bon de souligner ou d’évoquer. :-)

Écrit par : Amezeg | 01/11/2013

ARIAGA À TOUS, je ne pensais pas que l'idée de publier un florilège de citations issues de Psychologie et Alchimie serait à l'origine d'un véritable forum. Je n'ai jamais pensé me lancer dans une exégèse de cet ouvrage dans le cadre de ce blog. J'ai fait des travaux sur ce sujet mais je les réserve à un autre lieu de publication sur le net dont je vous parlerai en temps utile. À bientôt.

Écrit par : ariaga | 01/11/2013

A la bonne heure Ariaga , ces nouvelles nous mettent de bonne humeur et l'attente est propice à la réflexion, j'en profite pour réviser quelques définitions pour ne pas me perdre dans le glossaire.

Écrit par : Thierry | 01/11/2013

J'ai beaucoup de plaisir à découvrir la connaissance de certains concernant cette oeuvre de notre cher Carl Gustav et je pressens que les échanges risquent d'être intéressants. ça tombe bien, j'ai un peu plus de temps, mon jardin-corne d'abondance se calme avec ce temps automnal, et l'écriture de mon roman est terminée. Il s'en va vers les éditeurs la semaine prochaine... accompagnez-le de vos voeux, s'il vous plaît. D'autant que son sujet est dans le ton de tout ce dont on il est question par ici. Mais chut, vous saurez cela en temps utile.

Tout cela pour dire que je viendrai régulièrement mettre mon grain de sel dans les échanges !

Écrit par : la gaillarde conteuse | 02/11/2013

Bon jour Ariaga,
OK je pars pour le voyage avec Jung ! Gros bisous

Écrit par : danae | 02/11/2013

Petite contribution biblio sur les dernières sorties

Jung et les archétypes
Un mythe contemporain
Jean-Loïc Le Quellec
17 octobre 2013 - 456 pages - ISBN : 9782361060459

Il est impossible de s’intéresser à l’art et à la préhistoire, donc à la préhistoire de l’art, sans rencontrer un jour ou l’autre la notion d’archétype. Certains auteurs avancent, par exemple, que les peintures pariétales de Lascaux illustreraient les archétypes suivants : animal, grotte, chasse… L’existence d’un archétype de la mère serait pareillement suggérée par la présence de nombreuses figurines féminines dans l’art préhistorique. D’autres archétypes sont couramment utilisés pour expliquer romans, tableaux, films…

Mais qu’est-ce qu’un archétype ? La notion attribuée à Jung désignerait, selon les spécialistes, des structures invariantes de l’inconscient collectif, des représentations symboliques d’une personne, d’un objet, sortes de structures psychiques a priori qui seraient universellement répandues…

Oui mais voilà, où sont les preuves ? s’interroge J.-L. Le Quellec dans cet ouvrage.

À travers ce livre, l’auteur tente d’apprécier la validité de la notion d’arché­type, d’en faire l’historique, d’en examiner la construction et les présupposés, d’en évaluer la solidité au regard des données de l’anthropologie, de la mythologie et de la préhistoire. Il dresse ici un catalogue des petits arrangements avec l’histoire et le réel qui émaillent une certaine littérature et démonte de façon magistrale un mythe contemporain, celui de l’existence d’archétypes tels que Jung, et de nombreux auteurs après lui, les ont théorisés.

Écrit par : Thierry | 02/11/2013

@ Merci, Thierry, pour avoir signalé ce livre.

Écrit par : ariaga | 02/11/2013

ARIAGA À TOUS, je ne sais si j'ai répondu à tous les commentaires mais ceux qui fréquentent régulièrement ce blog savent que je les lis et que parfois je choisis de répondre aux petits nouveaux, un peu perdus dans la jungle du Laboratoire. Les habitués sont un peu comme chez eux et ont moins besoin que j'ajoute des mots à leurs mots. Pourquoi enfoncer des portes ouvertes ?

Écrit par : ariaga | 02/11/2013

Je me demande ce qui, au fond, a poussé Jean-Loïc Le Quellec à démonter de façon magistrale ce « mythe contemporain, celui de l’existence des archétypes » et, en attendant d’en savoir plus sur cette irréfutable démonstration et de m’en convaincre peut-être, je me plais à imaginer que cet auteur pourrait sortir prochainement un livre dans lequel il nous démontrerait que les livres n’existent pas.... :-))

Écrit par : Amezeg | 02/11/2013