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11/11/2013

Le paradoxe

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Choix, par Ariaga,  de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.

"Le paradoxe, aussi étrange que cela paraisse, est un de nos biens spirituels suprêmes, alors que l'uniformité de signification est un signe de faiblesse."..."Ce qui est sans ambiguïté et sans contradiction ne saisit qu'un côté des choses et, par conséquent, est incapable d'exprimer l'insaisissable et l'indicible."(p.21,22)

***

"Le soi est un paradoxe absolu dans la mesure où il représente à tout point de vue la thèse, l'antithèse en même temps que la synthèse." ... "Or, sans l'expérience vécue des contraires, il ne saurait y avoir d'expérience de la totalité et, de ce fait, d'accès intérieur aux figures sacrées." (p.27,28)

***

" L'inconscient est toujours le cheveu sur la soupe, le défaut craintivement caché de la perfection, le démenti pénible de toutes les prétentions idéalistes, le reliquat terrestre qui adhère à notre nature humaine et trouble douloureusement la clarté du cristal à laquelle nous aspirons. " ... " La remarque paradoxale de Thalès, selon laquelle c'est la rouille qui donne sa vraie valeur à la pièce, est une espèce de paraphrase alchimique qui ne veut dire qu'une chose en définitive, à savoir qu'il n'y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. Pour son accomplissement, la vie n'a pas besoin de perfection mais de plénitude. Celle-ci inclut l' ""écharde dans la chair ", l'expérience douloureuse de l'imperfection sans laquelle il n'y a ni progression , ni ascension. " (p.208,209)

A suivre.

Commentaires

« Nous créons notre propre réalité par la manière dont nous choisissons de percevoir le monde extérieur. »
- Ambiguités
Elliot Perlman

"Ambiguïtés’ est un récit magistral qui parle de confusion sentimentale, de manipulation, mais aussi de souffrance dans une société qui cultive les profits autant que les non-dits. Un premier roman ambitieux et troublant par sa construction en puzzle, sa réflexion sociale et son écriture en perpétuelle métamorphose."

in
http://www.evene.fr/livres/livre/elliot-perlman-ambiguites-13127.php?critiques#critique-evene

Écrit par : Jacqueline W. | 11/11/2013

ARIAGA À TOUS, je signale un très beau texte de HÉCATE sur son blog Le Fil d'Archal. Texte intitulé : Les poètes pour lequel je vous donne le lien : http://lefildarchal.over-blog.fr/article-interlude-14-les-poetes-121053472-comments.html#anchorComment

Écrit par : ariaga | 12/11/2013

"le cheveu sur la soupe..."
le rapport social paradoxal
le projet de construction d’une société neutre qui préserve la liberté individuelle, où par le fait, le gouvernement des hommes cède la place à l’administration des choses.
Michéa développe l’idée selon laquelle le libéralisme, dans sa logique propre et non dans ses principes, conduirait à un monde sans limites ni frontières, à quelque chose d’atavique qui lui échapperait : une ouverture par la libération des pulsions et des passions, le nihilisme moral et culturel.
Alain Finkielkraut, Répliques, France Culture, Jean-Claude Michéa :
Le complexe d’Orphée.
in
http://www.youtube.com/watch?v=d1Yfi9sB52M#t=584

Écrit par : Jacqueline W. | 12/11/2013

Chère Ariaga merci bien sincèrement du lien dont me fait l'heureuse surprise ici.
Tes articles sont très intéressants
.( La recherche de perfection dans l'oeuvre poétique s'oppose souvent avec le vécu cahotique du poète ; sans toute l'ambiguitë d'une vie, d'une aspiration à être , d'un surpassement de l'imperfection jusqu'à l'orgueil, la lucidité d'un Baudelaire, les délires d'un Lautréamont, les angoisses d'un Edgar Poe nous parleraient bien moins je pense.)
Mes amitiés.

Écrit par : Hécate | 12/11/2013

ps : "chaotique".

Écrit par : Hécate | 12/11/2013

Bonjour Ariaga,
Avant d'atteindre la plénitude, il est bon d'y arriver échelon par échelon. Si on était tout de suite en haut, quel mérite alors ?
Je t'embrasse

Écrit par : danae | 12/11/2013

@ Jacqueline W. Merci tu élargis nos horizons.

Écrit par : ariaga | 12/11/2013

@ Hécate, tu n'a pas à me remercier, c'est ton texte qui est un cadeau.

Écrit par : ariaga | 12/11/2013

@ Danae, tu as parfaitement raison et le travail alchimique sur soi est souvent représenté par la montée d'une échelle.

Écrit par : ariaga | 12/11/2013

Merci de ton passage chez moi ariaga,
Je ne sais pas si un jour j'atteindrai la plénitude, mais j'ai appris à m'accepter telle que je suis, j'avoue m'en trouver bien ...
Amitié .

Écrit par : marie-claude | 12/11/2013

Le paradoxe, c'est que je trouve les citations si intéressantes..... que je ne trouve rien à dire dessus.
BISES

Écrit par : ÉPHÊME | 12/11/2013

Ce matin, dans "L'aventure de la conscience", j'ai lu ce passage...qui me paraît avoir un rapport avec tes citations, Ariaga :

"La période décisive de mon développement intellectuel survint lorsque je pus voir clairement que ce que l'intellect disait, pouvait à la fois être exact et pas exact, que ce que l'intellect justifiait, était vrai et que le contraire était vrai aussi. Je n'admettais jamais une vérité dans le mental, sans admettre simultanément son contraire...
Résultat, le prestige de l'intellect était parti."


Le réel est paradoxal...la vérité est paradoxale...le Tout est paradoxal...le Soi est paradoxal. C'est pourquoi, le mental, avec sa recherche de clarté et d'unilatéralité ne convient pas pour l'approcher...il n'y parviendra jamais.
Les orientaux l'ont bien compris et usent de différents moyens pour décourager le mental...discriminant.
Les "koans" par exemple...

Écrit par : La Licorne | 12/11/2013

J'abonde et adhère tout à fait à cette réflexion alchimique sur la rouille.
Bonne fin de soirée chal-heureuse!

Écrit par : toobanal | 12/11/2013

"...loin de balancer entre les opposés, il s'agit bien plutôt de contenir fermement la tension existant entre eux.
Inhérente à la conscience est la tendance à dévier de cet objectif et à n'envisager qu'une seule facette des choses. Ce penchant reflète un besoin de clarté et de précision.
On reproche souvent à Jung de ne pas écrire de manière très claire, mais il le fait intentionnellement.
En adoptant une attitude double, il rend pleinement justice aux paradoxes de l'inconscient. Il décrit les phénomènes psychiques d'un point de vue empirique.

Bouddha précise que tout ce qu'il dit doit être compris sur deux plans; et les écrits de Jung ont également ce double fond, ces deux niveaux.
les gens qui s'en tiennent au Vishudda chakra croient en la lettre et ne parviennent pas à comprendre la chose elle-même. Jung, quant à lui utilise une méthode descriptive qui a maintenant été adoptée en physique nucléaire également : les faits y sont présentés sous deux angles complémentaires qui se contredisent l'un l'autre tout en étant nécessaires pour englober la totalité.
Les mots ne sont que des instruments et non la chose elle-même."

Écrit par : La Licorne | 12/11/2013

Chère Ariaga,

Je sors de mon hibernation forcée pour exprimer mon plaisir à voir aborder un thème si délicat et essentiel...de l'inconfort naît le changement !

Le paradoxe, l'instant sur le fil du rasoir, le "cheveu sur la soupe", qui donnera l'archétype du Trickster, ce semeur de trouble qui déconstruit pour une autre construction est le thème fondateur, la pierre angulaire de l'individuation...
Le premier témoin de l'antiquité qui l'est exprimé est un penseur que j'apprécie particulièrement et qui a beaucoup marqué Jung, Héraclite.
"Le difficile, c´est ce qui peut être fait tout de suite ; l´impossible, c´est ce qui prend un peu plus de temps."

Bises amicales,
Jean

Écrit par : Jean | 12/11/2013

Oups...j'ai oublié de donner les références de la citation : c'est tiré du livre "Alchimie" de Marie-Louise Von Franz.

Écrit par : La Licorne | 12/11/2013

Bonsoir amie,
merci de ta petite pensée "en passant"
Je vois que j'ai raté de super textes depuis un certain temps.
L'âme chrétienne, le paradoxe ...
La vie elle-même est un paradoxe, depuis l'ovule jusqu'à la mort nous cherchons notre chemin au lieu de suivre notre propre chemin car nous ne voyons pas que le chemin est en nous à travers nos contradictions. Les "erreurs", les doutes font partis du chemins, souvent nous l'ignorons. Nos douleurs, nos peines font parties du chemin. Difficile à accepter par moment, c'est pourquoi nous seront toujours paradoxaux ...
Bises mon amie
Daniel

Écrit par : bichon39 | 12/11/2013

Bonsoir amie,
merci de ta petite pensée "en passant"
Je vois que j'ai raté de super textes depuis un certain temps.
L'âme chrétienne, le paradoxe ...
La vie elle-même est un paradoxe, depuis l'ovule jusqu'à la mort nous cherchons notre chemin au lieu de suivre notre propre chemin car nous ne voyons pas que le chemin est en nous à travers nos contradictions. Les "erreurs", les doutes font partis du chemins, souvent nous l'ignorons. Nos douleurs, nos peines font parties du chemin. Difficile à accepter par moment, c'est pourquoi nous seront toujours paradoxaux ...
Bises mon amie
Daniel

Écrit par : bichon39 | 12/11/2013

Suite (passage du même livre : "Alchimie") :

"...il prend ainsi conscience que c'est le double jeu de l'Un, que le conflit est nécessaire, voulu, et ne doit pas être résolu rationnellement. Le Soi ne peut se révéler que d'une seule façon : par le conflit.

Aller à la rencontre de son conflit éternel et insoluble, c'est rencontrer Dieu et en finir avec l'ego et toutes ses bêtises."

"Le caractère paradoxal du facteur psychologique, ou de la réalité psychique, frappe cet aspect de la conscience qui veut toujours trancher par "ou bien...ou bien..." et en discuter. Mais quand le Soi apparaît, c'est la fin de toute discussion et le conflit ne se situe plus dans la tête.

C'est à ce moment que le conflit transcende la discussion verbale, qu'il devient une expérience intuitive de l'Unité, de l'Un derrière le deux, de l'Un situé entre la main droite et la main gauche. En fait quelque chose est secrètement un et demande à être déchiré, à souffrir, jusqu'à ce qu'apparaisse une certaine réalité qu'il est très difficile d'appréhender, puis qu'un déclic survienne qui permette de passer à UN AUTRE NIVEAU.

Si vous acceptez d'être déchiré par le conflit, soudain vous vous trouvez transformé jusque dans les racines de votre être, et tout acquiert une autre tournure. (...)
Alors quelque chose se passe et le conflit est dépassé."

Écrit par : La Licorne | 12/11/2013

Pour découvrir la vérité paradoxale qui gît cachée au fond de soi, le point décisif n’est-il pas de "laisser"..., de laisser monter du fond de soi la demande, sans la réprimer, dans l’abandon.
Alors, les destins trouveront sans doute le chemin pour que la demande reçoive sa réponse, en passant par ceci ou par cela, car qui peut dire en définitive ce que sont les voies particulières ou ce que sont les moyens qui correspondent à chaque être unique et différent pour que son regard s’ouvre à la subtile réalité paradoxale de l’être et du monde ?

« Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira la porte. Car tout homme qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre la porte à celui qui frappe. »
Mathieu 7 – 7, 8

Écrit par : Amezeg | 12/11/2013

Pour découvrir la vérité....paradoxale :
"...laisser monter"..."dans l'abandon"...OU BIEN "demander", "chercher activement", "frapper"...,

Les DEUX sont vrais... ! ;-)

Écrit par : La Licorne | 12/11/2013

Ce qu’il ne faut pas oublier... ;-)

Écrit par : Amezeg | 12/11/2013

je me demande si vivre n'est pas un paradoxe....
besos
tilk

Écrit par : tilk | 13/11/2013

Mon imperfection est grande.....Ma marge de progression aussi....Tout n'est pas perdu!

Écrit par : Daniel | 13/11/2013

« Tard je t’ai aimée,
ô beauté si ancienne et si nouvelle,
tard je t’ai aimée !
Mais quoi ? tu étais au dedans de moi,
et j’étais, moi, en dehors de moi-même.
Et c’est au dehors que je te cherchais !
Je me ruais dans ma laideur,
sur la grâce de tes créatures.
Tu étais avec moi, et je n’étais pas avec toi…
Tu m’as appelé,
et ton cri a forcé ma surdité ;
Tu as brillé,
et ton éclat a chassé ma cécité ;
Tu as exhalé ton parfum,
et je l’ai respiré,
et voici que pour toi je soupire.
Je t’ai goûtée et j’ai faim de Toi !
Tu m’as touché,
et j’ai brûlé d’ardeur pour la paix
que Tu donnes.
Quand je te serai uni de tout moi-même,
il n’y aura plus pour moi de douleur,
plus de fatigue;
ma vie, toute pleine de Toi,
sera alors la vraie Vie. »

Augustin d’Hippone, Confessions, X, 27, 38

Écrit par : Amezeg | 13/11/2013

@ Marie-Claude, savoir s'accepter tel que l'on est, n'est pas donné à tous. Cela a du être un cheminement difficile et je pense que tu as de la chance.

Écrit par : ariaga | 13/11/2013

@ ÉPHÊME, ce que tu ressens là m'arrive souvent pour des textes avec lesquels je me sens en adéquation. Alors pourquoi ajouter quelque chose ? C'est probablement pour cela que quand je vais sur les blogs amis je fais rarement de longs commentaires et même, parfois, pas de commentaires du tout.

Écrit par : ariaga | 13/11/2013

@ Too banal, je pense que cela t'intéressera de savoir qu'il était dit aussi : que "selon la conception alchimique , la rouille, comme le vert de gris est la maladie du métal. Mais cette lèpre est en même temps la vera prima materia , la base de la préparation de l'or philosophique."

Écrit par : ariaga | 13/11/2013

@ la licorne, merci pour tes très pertinente citation. tu fais vraiment de belles recherches dans l’œuvre de Jung.

Écrit par : ariaga | 13/11/2013

@ Jean, merci de nous faire nous souvenir du vieil Héraclite qui avait déjà inventé l'essentiel de la philosophie. Je savais que le paradoxe te ferait montrer le bout de ton nez ! Je plaisante car je sais combien tu es submergé en ce moment.

Écrit par : ariaga | 13/11/2013

Entre la perfection et son contraire, l'imperfection, il y a tout un monde: Le nôtre.

Écrit par : r_i_d | 13/11/2013

@ r_i_d ton commentaire, toujours aussi efficace et juste dans le style lapidaire, est pour moi un pont qui passe au dessus des années et rejoint cette rive où j'étais deux. Merci.

Écrit par : ariaga | 14/11/2013

Merci Ariaga ,

Pour ce retour sur soi , en la valeur de l'Âme ,
l'écrit éclaire nos flammes , chaque jour en Quête de voie ,
Face à la rouille nos bois , s'échinent à lier la trame ,
au coeur de quatre sésames , d'un sage Docteur de Foi.
~
Hors si l'Esprit t'en dit , juste un petit Tour au delà ,
histoire du moins je crois , d'y voir plus clair au puits ,
ma Lanterne ce mois ci , porte au concours à choix ,
qui d'ouvrages reliera , demain notre Arbre de vies.
~
http://drenagoram4444.wordpress.com/2013/11/11/hors-concours-ll-tour-apres-tour-2/

Écrit par : NéO~ | 14/11/2013

@ NéO, c'est intéressant ton idée, même si je n'aime pas le principe des concours mais le thème m'a vraiment plu et j'ai laissé un petit poème alchimique venu d'un seul trait.

Écrit par : ariaga | 14/11/2013

@ Amezeg, il est vraiment beau ce poème d'Augustin d'Hippone que j'ai lu plusieurs fois. Tu as des perles dans ta besace.

Écrit par : ariaga | 14/11/2013

Merci à toi of course , pour ce jeu sortant de l'ordinaire :)
~
NéO~
~
Becs de Source

Écrit par : NéO~ | 14/11/2013

@ Tilk, évidemment que vivre est un paradoxe !

Écrit par : ariaga | 14/11/2013

@ la Licorne, tu as vraiment de bonnes lectures matinales. Merci de nous en faire profiter.

Écrit par : ariaga | 14/11/2013

Mes lectures vespérales ne sont pas mal non plus ! :-)

Je viens d'écrire un article, justement, à propos du livre de Satprem :
http://livresdor.blogspot.fr/

Écrit par : La Licorne | 14/11/2013

Merci Amezeg pour ton extrait des "Confessions" de Saint Augustin...
on me l'a souvent cité faussement en disant que c'était Dieu qu'il recherchait "à l'intérieur"...je vois que c'est la "beauté"... ce qui est un peu différent...

Écrit par : La Licorne | 15/11/2013

@La Licorne :

Une autre traduction, lue ici : http://peresdeleglise.free.fr/Augustin/vie.htm, t’intéressera peut-être, La Licorne. La voici :

« Bien tard, je t'ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard, je t'ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors,
et c'est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n'étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n'existaient pas en toi, n'existeraient pas ! »

L’original latin, lu ici http://www9.georgetown.edu/faculty/jod/latinconf/10.html, est le suivant et peut éclairer le lecteur ou la lectrice latiniste sur le sens à donner au texte d’Augustin :

« CAPUT 27

Sero te amavi, pulchritudo tam antiqua et tam nova, sero te amavi! et ecce intus eras et ego foris, et ibi te quaerebam, et in ista formosa, quae fecisti, deformis inruebam. mecum eras, et tecum non eram. ea me tenebant longe a te, quae si in te non essent, non essent. »

Écrit par : Amezeg | 15/11/2013

Nous ne sommes que paradoxes, vivre avec et les dépasser parfois permet d'avancer vers les autres ( faits aussi de paradoxes..).
cassiopee.binhoster.com

Écrit par : Sedna | 15/11/2013

Ariaga, il est vrai que ce texte poétique de Saint Augustin mérite bien plusieurs lectures, afin d’en saisir le sens profond qui peut échapper parfois à une première lecture trop superficielle, trop hâtive.
Et n’est-il pas, lui aussi, l’expression d’une réalité paradoxale ?

Écrit par : Amezeg | 15/11/2013

@ Sedna, merci de venir commenter sur ces textes.

Écrit par : ariaga | 15/11/2013

...Plus tard, je redécouvris ce que Pascal avait déjà dit :
"l'erreur n'est pas le contraire de la vérité, elle est l'oubli de la vérité contraire."

- Connaître et penser, ce n'est pas arriver à une vérité absolument certaine, c'est dialoguer avec l'incertitude.

in http://www.intelligence-complexite.org/fr/documents/dictionnaire-de-citations.html?tx_contagged%5Bsource%5D=default&tx_contagged%5Buid%5D=284&cHash=ac7e4db0a3b27cf82ede424f03c351f6

Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013

En lisant le philosophe grec,
Edgar Morin s’est reconnu : pour lui aussi, la pensée forte est celle qui réussit à maintenir ensemble deux idées antagonistes. Témoignage.
in
http://www.cles.com/enquetes/article/avec-heraclite-j-ai-assume-mes-contradictions

Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013

Chère ariaga,

le paradoxe, voilà un thème qui me tient à coeur.

Que serait le vivant ou la matière sans le paradoxe ? Sans la conscience du paradoxe?

Que serait la matière sans l'immatérialité?

Même pas une évocation, juste du néant... et encore !

Tiens, d'ailleurs, voici un petit paradoxe à méditer : la perfection. Qu'est-ce donc ? Un idéal inaccessible ? Pourtant la perfection n'est-elle pas justement ce qui correspond à l'idéal ? Donc à sa réalisation ? Car qu'existe-t-il de plus parfait que ce qui correspond à la réalisation de son idéal ? A moins que la perfection soit perfectible ? Donc l'idéal ?

Le paradoxe n'existe pas dans la certitude, mais dans le doute. Et c'est là une certitude ! Le paradoxe ne souffre pas de doute. Diable, ça ce complique !

Le paradoxe est l'outils indispensable pour construire. Il donne du volume. Car il empile les contradictions. Ou il les juxtapose, ce qui revient au même. Sans le paradoxe, aucune "matérialisation" possible. Comment être et ne pas être ? En même temps ?

Je suis, d'accord, parce qu'il existe une possibilité que je ne sois pas. Suis-je en dehors de moi-même ? Où s'arrête réellement mon être ? Suis-je seulement un humain ? Ou suis-je bien plus encore ? Ne suis-je pas l'univers tout entier ? Y compris dans ce que je ne connais pas encore ? Y compris dans ce que je ne pourrais jamais connaitre ? Qui produit l'univers ? L'humain qui pense à l'univers ? Ou l'univers existe-t-il vraiment en lui-même ?

L'humain, si nous devions lui donner une définition, et qui pourrait être le propre de l'homme, n'est-il pas uniquement un questionnement ?

? Cédille tronquée, inversée, qui parade sur un point minuscule. Ajout superfétatoire. Indispensable ? Certes, nous devons tout à l'univers qui nous a engendré, mais lui, l'univers, que nous doit-il ? Que serait-il sans nous ?

J'entends déjà les critiques : malheur à toi homme de peu. Qui es-tu pour croire que l'univers ne pourrait pas se passer de toi ! Il existait avant toi et il y a de fortes chances pour qu'il existe après toi. Alors rabaisse ton caquet. Sois humble, pour ne pas dire insignifiant. Tu n'es rien. Rien d'autre qu'un ramassis de suffisance orgueilleuse.

Mais bon sang de bonsoir ! Je ne suis que ce qu'il a voulu que je sois ! Et rien d'autre. S'il n'admet pas cela, il aurait pu y penser avant. Non, il aurait dû y penser avant ! C'est bien gentil de nous donner tant d'arrogance, encore faut-il l'assumer.

N'est-ce pas là le plus grand des paradoxes ? Et aussi le plus négligeable . Doit-on s'interdire d'être ce qui a été décidé à notre place ? Je n'ai pas demandé à être ce que je suis.

C'est lui rendre honneur, à l'univers (ou à Dieu, c'est comme cela vous inspire) que de lui dire ses quatre vérités bien en face. Il n'en attend pas moins de nous. Pas plus non plus, faut pas pousser. Chacun ses prérogatives. Lui, il crée, nous, nous le constatons. Que serions-nous l'un sans l'autre ?

Bises à toi, chère ariaga.

Écrit par : paradox | 22/12/2013

@ Paradox, cela me fait grand plaisir que tu te manifestes sur mon blog après si longtemps. Coïncidence ? Il y a quelques jours en regardant des textes plus anciens j'ai relu un de tes commentaires et je suis allée voir si ton blog était toujours en activité. Merci de participer à nouveau. Tu devrais mettre un lien avec tes coms pour que mes lecteurs puissent aller lire tes anciens textes.

Écrit par : ariaga | 23/12/2013