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15/11/2013
Bien, mal, culpabilité
Choix, par Ariaga, de Citations de Psychologie et Alchimie de C.G.Jung. Les caractères gras sont des ajouts.
" Si nous allons partout proclamant que le mal est le mal et qu'il ne saurait y avoir d'hésitation à le condamner, il n'empêche que, dans la vie individuelle, le mal est précisément ce qu'il y a de plus problématique et ce qui exige la réflexion la plus profonde. Ce qui mérite avant tout notre attention la plus pénétrante, c'est la question : " Qui est-ce qui agit ? " car la réponse à cette question décide en dernière instance de la valeur de l'action. " (p.45)
***
" Le mal doit être considéré avec autant d'attention que le bien car le bien et le mal ne sont finalement rien d'autre que des prolongements et des abstractions idéels de l'action, tous deux faisant partie du clair obscur de la vie. En dernier ressort, il n'est de bien qui ne puisse susciter le mal, ni de mal qui ne puisse engendrer de bien. "(p.45)
***
" La confrontation avec la moitié obscure de la personnalité, l'ombre, se produit d'elle même dans tout traitement tant soit peu poussé. Ce problème est aussi important que le péché dans l'Église. " (p.45)
***
" Seul un sot s'intéresse à la culpabilité des autres, à laquelle il ne peut rien changer. L'homme intelligent ne puise ses enseignements que dans sa propre culpabilité. Il se demande : Qui suis-je donc pour que cela m'arrive ? Et il plonge son regard dans ses propres profondeurs pour y chercher la réponse à cette question fatidique."(p.152)
À suivre ...
17:59 Publié dans Alchimie, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (50) | Tags : écriture, citations, société, religion, jung, philosophie, psychologie, culture
Commentaires
eh eh cette profondeur-là plait à mes états d'âmes de sorcière ; je me méfie comme de la peste brune des sots...
Écrit par : Hortense | 15/11/2013
Qui est-ce qui agit ?
"Un cerveau reptilien, commun à tout le règne animal, qui assure nos réflexes de survie et qui dirige notre comportement de consommation;
Un deuxième « cerveau », le cerveau limbique, commun à tous les mammifères, celui de la mémoire, qui guide notre comportement de récompense : il nous fait fuir les expériences que l'on a connues douloureuses (Chat échaudé craint l'eau froide) et agir pour rechercher le plaisir. Si toutes les issues sont bouchées, l'inhibition de l'action provoque le stress et déclenche des maladies;
Notre troisième « cerveau », le néocortex, plus développé chez l'espèce humaine, permet d'associer des idées provenant d'expériences différentes plus abstraites. Il ne nous sert hélas bien souvent qu'à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements.
Le néocortex devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n'instaurent que des comportements de domination entre les hommes. Or l'homme n'est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu'il faut au moins canaliser les instincts de domination (puisque nous ne pouvons les éliminer), ne peut conduire qu'au malheur individuel et collectif. Ainsi, selon Laborit qui conclut le film, connaître ces mécanismes ne permettrait certes pas de les éliminer, mais au moins de les utiliser pour faire autre chose, de même que l'étude patiente des lois du mouvement n'a nullement supprimé la gravité, mais nous a permis néanmoins d'aller nous promener sur la Lune !"
in
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_oncle_d'Am%C3%A9rique
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
Extrait de mes lectures "matinales" ;-) :
Il se pourrait, finalement, que le secret de l'existence nous ait échappé parce que nous avons imparfaitement compris cette loi duelle de l'ombre et de la lumière, et l'énigme de notre double nature, animale et divine.
Nourris d'une conception manichéenne de l'existence, nous y avons vu seulement, à la suite de nos morales et de nos religions, une impitoyable lutte du Bien et du mal, de la Vérité et du mensonge, où il importait d'être du bon côté, à la droite du Seigneur.
Et nous avons tout coupé en deux, le royaume de Dieu et le royaume du Diable, la vie inférieure de ce monde et la vraie vie au ciel. Nous avons voulu supprimer le contraire du but et nous avons supprimé le but. Car le but n'est pas d'être tronqué, ni en bas ni en haut.
Et tant que nous rejetterons l'un pour l'autre, nous échouerons misérablement et nous raterons le but de l'existence; car tout est d'une seule pièce, on ne peut rien enlever sans tout démolir.
Et comment pourrions-nous, vraiment, nous délivrer du "mal" sans faire sauter tout le monde ? Si un seul homme se délivrait du "mal", le monde croulerait, parce que tout est UN ; le monde est fait d'une seule substance, pas de deux, une bonne et une mauvaise. On ne peut rien enlever , on ne peut rien ajouter.
(...) Et (le chercheur) verra que chaque chose a sa place inévitable, non seulement rien ne peut être retranché mais que, peut-être, rien n'est plus important ou moins important, comme si la totalité du problème était dans le plus petit incident, le moindre geste quotidien, autant que dans les bouleversements cosmiques, et que, peut-être aussi, la totalité de la Lumière et de la Joie était là, dans le moindre atome, autant que dans les infinitudes supraconscientes.
ET la moitié obscure de la vérité s'illumine.
Chaque trébuchement allume une flamme de souffrance et fait comme une trouée de lumière en bas; chaque faiblesse est un appel de force, comme si la puissance de la chute était la puissance m^me de l'élévation; chaque imperfection, un creux pour une plénitude ronde -il n'y a pas de péchés, il n'y pas d'erreurs, il n'y a que des misères infinies qui nous obligent à nous pencher sur toute l'étendue de notre royaume et à tout embrasser pour tout guérir et tout accomplir.
Par cette faille de notre cuirasse, un amour et une pitié du monde sont entrés, que toutes les puretés radieuses ne comprendront jamais -la pureté est imprenable, elle est barricadée, fermée comme du béton; il faut un trou pour que la Vérité puisse entrer.
"Il fit de l'erreur une porte par où la Vérité pût entrer"
Il y a une vérité d'amour derrière le mal.
Satprem
"L'aventure de la conscience"
Écrit par : La Licorne | 16/11/2013
Il y aussi chez Héraclite cette formule magnifique, que je cite souvent : « Sans l’espérance, tu ne trouveras pas l’inespéré. » Elle est plus que jamais actuelle. On en retrouve l’écho chez Mark Twain, disant : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, aussi ils l’ont fait. » Je crois profondément qu’il faut espérer l’inespéré, ou du moins espérer dans l’improbable. Que de fois le probable ne s’est pas réalisé et l’improbable est advenu, pendant les guerres et en temps de paix, dans la vie d’un individu et celle d’une société.
Le probable aujourd’hui, c’est que la course folle dans laquelle est entraînée notre planète mène à des catastrophes en chaîne,
avec et par l’économie devenue folle, la dégradation de la biosphère, la multiplication des armes de destruction,
les convulsions ethno- religieuses.
Faut-il en conclure qu’il n’y a plus d’espoir ? Le probable n’est pas le certain et avec mes faibles forces j’œuvre pour l’improbable.
in http://www.cles.com/enquetes/article/avec-heraclite-j-ai-assume-mes-contradictions/page/0/1
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
Oui, espérer l'inespéré...
Et le faire même "en soi-même"...c'est-à-dire qu'une fois qu'on a compris que les erreurs qu'on dénonce autour de soi sont en fait, un superbe reflet de celles qui sont en nous...(une projection) :
Ne pas en rester là...
Car le piège suivant, c'est, une fois reconnue notre "boue"...d'en rester à une culpabilité profonde et à la détestation de soi-même !
Rien n'est possible tant qu'on applique pas le pardon et l'amour à soi-même...c'est-à-dire tant qu'on ne s'aime pas...avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses...tout entier.
Tant qu'on n'espère pas l'inespéré...de soi-même...on ne peut pas l'espérer au-dehors !
C'est l'amour de soi, entier, qui est premier et qui permet l'amour des autres...amour pour ce qu'ils sont...réellement, c'est-à-dire des êtres "en chemin" avec tous leurs problèmes et leurs failles...bienvenues.
Écrit par : La Licorne | 16/11/2013
Nous avons les caractéristiques suivantes pour la « paraphrénie mélancolique » [29] :
pas de troubles de l’activité psychique ;
pas d’émotion douloureuse, hypersthénie ;
pas de comportement mélancolique ;
activité et adaptation normales ;
clarté de la conscience ;
juxtaposition du délire à la réalité ambiante clairement connue.
La psychose ordinaire peut ainsi figurer sur l’échelle des délires que Lacan établit dans son texte sur les « Complexes familiaux… » [22], elle peut y figurer comme un développement minimal de la paraphrénie. La psychose ordinaire est proche de la paraphrénie mélancolique. Le sentiment d’irréalité sur le versant du délire reste toutefois attaché à la réalité il y a une abolition de la frontière entre rêverie et sentiment de la réalité qui peut donner lieu à une fabulation.
in
Vers un nouveau paradigme : de la paraphrénie à la psychose ordinaire
http://www.cairn.info/article.php?REVUE=l-information-psychiatrique&ANNEE=2009&NUMERO=10&PP=869
Il revient à Kraeplin d'avoir bien mis en lumière deux temps.
Dans un premier temps, le mégalomane est en général perçu par son entourage sous son jour le plus chatoyant. L'originalité de ses vues, le brio, la capacité de conviction dans des domaines aux perspectives insoupçonnées, grandioses, en particulier au plan financier le tout joint au sens pratique bien préservé, attirent autour de lui les admirateurs, voire les petits ou grands mécènes ; bref une petite cour, d'autant plus insidieuse que le sens pratique du mégalomane est susceptible d'organiser une véritable chasse aux notabilités toujours avides de flatteries. L'encensement mutuel consolide le groupe. On est en plein Andersen et son conte "les habits neufs de l'empereur".
Pourtant à ce stade, le mégalomane demeure peu dangereux et les beaux esprits - ceux qui tiennent à ne pas être vus comme s'en laissant conter - gardent un petit sourire, qui les préserve en cas de dérapage... Ils l'auraient trouvé simplement amusant et ce serait leur élégante porte de sortie...
Mais - seconde phase - que, tout à coup, les circonstances changent et qu'une bonne fortune mette le personnage en situation de responsabilité, le climat varie aussitôt. Fini l'amusement. Toutes les potentialités du mégalomane se déploient. La petite cour du départ agrège une clientèle beaucoup plus vaste qui voit là s'ouvrir une nouvelle carrière à des appétits jusque-là contenus.
in http://www.prevensectes.com/megalo.htm
Un danger humain trop humain qui nous guette tous...et incite à faire soi de la veilleuse...
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
Tout cela est fort intéressant, Jacqueline...
Il faut en effet se méfier des mégalomanes (souvent narcissiques) et des gourous en tout genre...mais il faut aussi, parfois, se méfier de ce qu'on appelle "folie"...et "fabulation".
J'aime bien la phrase de Madame Roland qui disait :
"Le monde appelle "fous" ceux qui ne sont pas fous de la folie ordinaire."
Écrit par : La Licorne | 16/11/2013
La phrase exacte est : "...ceux qui ne sont pas fous de la folie commune."
Écrit par : La Licorne | 16/11/2013
Tepco supprimerait mille emplois pour financer Fukushima
in
http://www.lemonde.fr/japon/article/2013/11/16/fukushima-tepco-supprimerait-mille-emplois-pour-le-gain-de-fonds-publics_3514891_1492975.html
Fukushima, ou le règne scientifique du déni et de la folie ordinaire,
une tragédie humaine à l'échelle planétaire,
qui peut en répondre à l'échelle cosmique ?
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
...et si, même dans ce mal absolu de la contamination nucléaire..;se nichait un bien qu'on ne sache voir ?
Ne serait-ce que la (tardive) prise de conscience collective de la "folie" de jouer avec les forces nucléaires qui nous "dépassent" ?
Écrit par : La Licorne | 16/11/2013
Un holocauste nucléaire pour un autre holocauste /
tel serait le prix à payer ...quel progrès ?
Résumé des méthodes négationnistes selon Pierre Vidal-Naquet
La négation de la Shoah est définie par l'historien Pierre Vidal-Naquet comme « dans notre société de représentation et de spectacle, une tentative d'extermination sur le papier qui relaie l'extermination réelle »13. Pierre Vidal-Naquet résume ainsi les méthodes employées par les négationnistes25 :
Tout témoignage direct apporté par un juif est un mensonge ou une fabulation.
Tout témoignage, tout document antérieur à la Libération est un faux ou est ignoré ou est traité de « rumeur ».
Tout document, en général, qui nous renseigne de première main sur les méthodes des nazis est un faux ou un document trafiqué.
Tout document nazi apportant un témoignage direct est pris à sa valeur nominale s'il est écrit en langage codé, mais ignoré (ou sous-interprété) s'il est écrit en langage direct.
Tout témoignage nazi postérieur à la fin de la guerre, qu'il soit porté dans un procès à l'Est ou à l'Ouest, à Varsovie ou à Cologne, à Jérusalem ou à Nuremberg, en 1945 ou en 1963, est considéré comme obtenu sous la torture ou par intimidation.
Tout un arsenal pseudo-technique est mobilisé pour montrer l'impossibilité matérielle du gazage massif (voir ci-dessous, section suivante).
Enfin et surtout tout ce qui peut rendre convenable, croyable, cette épouvantable histoire, marquer l'évolution, fournir des termes de comparaison politique, est ignoré ou falsifié.
in
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gation_de_la_Shoah
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
Depuis 2011, la clinique Mita dans la ville de Kodaira, près de Tokyo, a procédé à des tests sanguins et à des échographies de la thyroïde sur 1.500 patients, dont des enfants. Ces test viennent d’être menés à leur terme et pour le docteur Shigeru Mita, directeur de la clinique, la santé des habitants de la capitale s’est fortement dégradée après la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.
Dans une interview accordée au au site Save children from radiation , le docteur Shigeru Mita a affirmé que «le taux de neutrophiles (le type le plus abondant de globules blancs, une partie essentielle du système immunitaire) chez des enfants sains âgés de 6à 12 ans est de 4000, mais que sur les patients testés, il se situe à 2500, taux bien inférieur à la valeur minimale admise dite de « seuil » qui est de 3000. Je pense que cela montre à un grave problème ».
in
http://www.blogapares.com/catastrophe-de-fukushima-un-medecin-exhorte-les-habitants-quitter-tokyo/
Écrit par : Jacqueline W. | 16/11/2013
Bonne idée le tympan de Conques. Les citations posent très bien le problème. Le mal n'obsède curieusement autant notre monde que dans l'optique "chrétienne", obsédée par le péché. Et de plus, pour certains, la "prédestination" nous en dégage presque la responsabilité. Beaucoup d'ailleurs considèrent qu'ils ne sont jamais "coupables", dans un déni total des autres.... Mais chez d'autres c'est l'inverse, et ce n'est guère mieux.
ÉPHÊME
Écrit par : ÉPHÊME | 16/11/2013
Binaire, le pavé mosaïque n'est pas bien loin, un bien pour un mal, pas une question d'échange ou d'équivalence, un saut pour un sot. Le négatif de nos actions nous revient parfois en boomerang, mais il y a aussi d'autres aspects parce que l'apparence et ce que l'on projette peut aussi avoir du négatif, pourtant ce n'est pas une action directe.
La grammaire et la structure de la langue sont surement à apprécier dans ce contexte.
Mais il y a du circonstancié aussi qui peut déterminer l'appréciation portée et fait pencher d'un côté ou de l'autre.
Des déterminants éclairent, justifient ou motivent une classification, et puis l'ambivalence existe aussi, car la nuit tous les chats sont gris !
Écrit par : Thierry | 16/11/2013
Ah le nucléaire , le déchaînement des forces non de l'atome mais de son noyau ce qui fait toute la différence entre atomique et nucléaire !
Abime insensé où se brise la science sur la conscience, le mal , un mot râle dans l'oral, la morale n'en sortira pas indemne !
Écrit par : Thierry | 16/11/2013
Bonsoir Ariaga ,
Bien & Mal en effets , sont à la source du soi ,
sans devenir hors la loi , tout acte ainsi pesé ,
forge l'estime d'une pensée , quant aux chemins du droit ,
Notre Lame trace au delà , pour toute âme son creuset.
~
NéO~
~
Amitié en l'âtre
Écrit par : NéO~ | 16/11/2013
Ces allégories sculptées se retrouvent souvent dans les églises pour montrer le balancement et la dualité entre des extrêmes parfois mitées ou mitrées.
il peut y avoir des tares avec la tiare !
Il me souvient de saint Bertrand de Comminges et de ses stalles en bois sculptées montrant quelques actes répréhensibles du moins selon les mœurs de l'époque, si on les donne à voir ce n'est point en exemple mais surement comme repoussoir dans la crainte de la damnation.
L'instrumentalisation du mal par l'église entre sorcellerie , chasse aux hérétiques et athéisme reste une pratique courante qui interpelle encore surtout ici en pays cathare.
Écrit par : Thierry | 16/11/2013
ARIAGA À TOUS, merci pour vos commentaires que je lirai plus en détail demain. Les amis du Laboratoire semblent avoir les neurones bien nourris et en pleine forme !
Écrit par : ariaga | 16/11/2013
« Ce qui mérite avant tout notre attention la plus pénétrante, c'est la question : " Qui est-ce qui agit ? " car la réponse à cette question décide en dernière instance de la valeur de l'action. » C.G.Jung
Peut-on mieux dire à ce propos ?
Mais combien peuvent-ils entendre cela dès lors qu’il faut se connaître assez soi-même pour avoir une chance de reconnaître la provenance de l’action que l’on pose ?
Quoique beaucoup estiment bien se connaître, la véritable connaissance de soi n’est malheureusement pas très répandue, et l’on entend donc, un peu partout, gloser à l’infini sur le bien et le mal.
Merci, Ariaga, de nous proposer ici cette excellente citation et la riche occasion de retour sur soi qu’elle offre à chaque lecteur.
Écrit par : Amezeg | 16/11/2013
et bien pour moi c'est horrible je culpabilise sur tout
besos
tilk
merci de ta présence
Écrit par : tilk | 17/11/2013
Bonjour, chère âmie Ariaga,
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Ce mot pour te signaler que j'ai changé d'adresse.
Désormais, je deviens le poète au fond de l'encrier.
Voici le lien : http://jackmaudelaire.blogspot.fr/
Bon dimanche et au plaisir de te lire, Jack
Écrit par : Au fond de l'encrier | 17/11/2013
La culpabilité n'est pas une histoire de méat, ce n'est pas un exutoire ou une libération à tous les coups des "forces" du mal mais si ça pouvait forger une éthique et construire une responsabilité à titre préventif ou en prenant en compte l'expérience, je sais que le jus des hauts chrétiens
est souvent appelé à la barre pour justifier de ces poses que nous avons , depuis quand l'introspection sur les conséquences de nos actes serait elle mauvaise et qu'est ce qui nous empêche de nous interroger, au moins de temps en temps à cet égard ?
Écrit par : Thierry | 17/11/2013
L'emploi récurrent ces dernières années d'un langage "bushien" forces du mal et axe du mal répondant à l’appellation contrôlée pur ayatollahs de "grand Satan" où on se diabolisent successivement les uns et les autres et une façon de renvoyer à l'irrationnel , des incompréhensions mutuelles et des oppositions frontales.
Belzébuth n'est pas un but de guerre mais un moyen simple pratique et efficace d'imager des craintes, des peurs, des turpitudes dans un amalgame facile et dangereux.
Alors du "choc des civilisations" de Samuel Huntington à la "guerre des civilisations" la guerre de la peur s'étend plus vite que la peur de la guerre.
Écrit par : Thierry | 17/11/2013
Question épineuse dans une société baignée de culture judéo-chrétienne...l'approche de Jung sur le mal est surement celle qui continue à me hanter tous les jours.
Merci pour ces choix "malins" chère Ariaga,
Jean
Écrit par : Jean | 17/11/2013
@ Tilk, j'ai proposé la citation de Jung sur la culpabilité mais, su ce sujet, je serais plutôt spinoziste. Spinoza disait, en gros, que la faute nous fait perdre de notre puissance d'agir mais que le remords est encore une perte de puissance d'agir. Ne pas imputer ses fautes aux autres est voir si on a mal agi est bien mais ensuite il faut aller de l'avant sans s'abriter derrière sa culpabilité pour ne plus agir. Une fois que l'on a repéré ses défauts il faut tenter doucement de les "transmuter" en leurs opposés et d'en faire des qualités.
Écrit par : ariaga | 17/11/2013
@ Jean, tu as bien raison, la position de Jung sur le mal, souvent paradoxale, est souvent difficile à cerner. Je crois que le livre le plus intéressant à ce sujet est sa Réponse à Job.
Écrit par : ariaga | 17/11/2013
@ Hortense, en tant que sorcière tu dois savoir que sur ce blog les sots sont voués au bûcher !
Écrit par : ariaga | 17/11/2013
@ ARIAGA À TOUS, il y a un korrigan qui se promène dans le Laboratoire. La partie texte et commentaires du blog n'arrête pas de disparaître ne laissant que la colonne de gauche. Je dois me livrer à des manœuvres et incantations pour que cette partie revienne (cliquer sur le titre du blog). Évidemment mes commentaires disparaissent ... Je m'en vas faire brûler de la sauge.
Écrit par : ariaga | 17/11/2013
Ariaga, je crois que j'ai trouvé ton korrigan :
http://www.paperblog.fr/2221942/l-abbatiale-de-conques-curieux/
Je l'avais déjà repéré quand j'étais allée à Conques...il est bien caché, le brigand ! :-)
Écrit par : La Licorne | 17/11/2013
On le voit encore mieux ici :
http://lpnhe.in2p3.fr/auger/JCH/www/photos/Best/Best-Pages/Image40.html
Écrit par : La Licorne | 17/11/2013
Et pour revenir un peu plus au sujet, voici une analyse du tympan de Conques dans son entier (photo illustrant l'article) avec les détails du paradis et de l'enfer, des BIEN-heureux et des MAL-heureux...
Détails assez "croustillants", je trouve...
http://www.aurelle-verlac.com/conques/tympanpers.htm
Écrit par : La Licorne | 17/11/2013
Le Mal ne pourrait-il être assimilé à la lumière noire du Bien ?... Chaleureusement, chère âmie
Écrit par : Phène | 18/11/2013
@ Phène, cette assimilation me parle. Merci.
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
@ ÉPHÊME, tu as bien raison, entre ceux qui accusent les autres, ceux qui s'auto flagellent, ceux qui sont aveugles intérieurement, que de vibrations négatives !
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
@ Neo, merci pour cette pensée si bellement formulée.
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
@ Thierry, je crains que tu n'aies raison au sujet du langage "bushien" (jolie formule !) et de pas ma d'autres choses.
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
@ La Licorne, j'ai particulièrement apprécié le texte de Satprem. Ses entretiens avec Mère m'ont occupée longtemps il y des années.
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
@ Jacqueline W. tu es une mine de documentation. Merci pour ta participation.
Écrit par : ariaga | 18/11/2013
Plus loin... condamner le sot, c'est encore s'intéresser à la culpabilité des autres …
J'aime ces réflexions qui mettent en évidence que "sans juger, ni justifier", est la position la plus juste, celle qui ne se peut que dans le silence.
Amitié chère Ariaga
Écrit par : Miche | 19/11/2013
@ Miche, c'est difficile de ne pas juger et de ne pas justifier car c'est une tendance de notre conscience. Mais il faut s'y efforcer.
Écrit par : ariaga | 19/11/2013
@ Jack Maudelaire, j'ai une nouvelle fois changé ton adresse dans mon lien. Tu es le nomade du Laboratoire.
Écrit par : ariaga | 20/11/2013
Qu'ai-je donc fait pour que cela m'arrive ? Il n'y a qu'à moi que cela arrive ! combien de fois ai-je entendu ces 2 phrases ????
Je connais tant de sots qui s'intéressent à la culpabilité des autres et aussi qui essayent de trouver des fautes chez les autres, même s'ils n'ont rien fait de mal ! Bon après midi Ariaga.
Écrit par : elisabeth | 21/11/2013
@ Ce que tu dis là illustre bien les propos de Jung.
Écrit par : ariaga | 21/11/2013
Mais que serait l'Histoire humaine sans le paradigme du bouc émissaire ? Celui qui consiste à culpabiliser les autres...
Bonne fin de soirée!
Écrit par : toobanal | 21/11/2013
perso j'agis comme je le pense honnêtement c'est vrai entre le bien et le mal la frontière est dans le brouillard
Écrit par : la griffe du loup | 21/11/2013
Ah, cette terrible culpabilité, que de ravage elle a fait dans notre monde chrétien ! Difficile de s'en défaire quand on vous l'a mise dans la tête tout petit !Amitiés. Joëlle
Écrit par : Joëlle Colomar | 22/11/2013
@ Joëlle Colomar, Je crois même que, même si on se croit très libre vis à vis d'une éducation chrétienne, on ne s'en défait jamais vraiment au niveau inconscient.
Écrit par : ariaga | 22/11/2013
@ la griffe du loup Merci d'être venu visiter le Laboratoire. J'ai été voir ton blog que j'ai trouvé varié et intéressant.
Écrit par : ariaga | 22/11/2013
Article très intéressant...je vais encore approfondir ma lecture pour en retirer l'essentiel!
Bonne fin de semaine
Écrit par : Fethi | 23/11/2013
@ Fethi, merci de ta visite et j'espère que tu vas continuer à creuser !
Écrit par : ariaga | 23/11/2013