Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« La tribu Éphême au Pérou | Page d'accueil | Vallée sacrée, auberge des crânes »

05/08/2014

Pérou, pêcheurs et pélicans

Pérou,voyage,vacances,écriture,culture,société,oiseaux,vacances,pêcheurs,ÉPHÊME

HUANCHACO, à l’aube.

Mon fils nous avait organisé un séjour à TRUJILLO, sans le petit Y.M, resté avec sa mère à LIMA. Il avait loué un grand appartement dans un immeuble donnant directement sur la plage de HUANCHACO, à l’origine petit village de pêcheur . Le troisième matin, je me suis réveillé à peine après l’aube, et après avoir un peu tourné dans le silence, je suis allé jeter un coup d’œil à la grande baie vitrée donnant sur le Pacifique. Et là, choc :

pérou,voyage,vacances,écriture,culture,société,oiseaux,pêcheurs,ÉphÊme

pérou,voyage,vacances,écriture,culture,société,oiseaux,pêcheurs,ÉphÊme

devant moi, à quelques centaines de mètres, juste avant la zone où les vagues ayant parcouru des milliers de kilomètres venaient mourir dans l’extase écumante des rouleaux, un pêcheur local pêchait, dans un tourbillon de pélicans sur son minuscule « cabalitto de totora », (petit cheval de roseaux). Ces bateaux sont très proches des « balsas de totara » du lac Titicaca, qui sont simplement un peu plus trapus. Les jours précédents, le vent et la mer avaient empêché toute sortie (et baignades…, sniff pour les petits enfants), et, du coup, nous avions visité CHAN-CHAN, tout proche. C’est sur ce site de 20 km2 de la période CHIMU, édifié entre 850 et 1470, que l’on peut voir des représentations de pélicans, vénérés depuis toujours car ils indiquent les bancs de poissons aux pêcheurs. On y a aussi retrouvé des représentations de ces embarcations peintes sur des poteries.
J’ai sauté sur mes jumelles, ai vu que d’autres pêcheurs sortaient en mer plus loin, puis me suis rué sur mon appareil photo pour sceller ce moment magique, hors du temps, d’une rare beauté. j’ai doucement réveillé ma femme, puis mes enfants afin qu’ils puissent se laisser porter par cet instant. Après m’être fait un peu rabrouer par les jeunes pour ce saut du lit, horrible à cette heure, ils m’ont tous remercié… avant d’y retourner. Je suis resté deux heures à suivre le ballet des vagues, des pélicans et de l’esquif, avant qu’il aille se fondre au nord dans la légère brume du matin.
Le soir… premier bain dans le Pacifique (dégueulasse, car le courant de HUMBOLT remontant vers le nord charrie toutes les cochonneries du Chili et du Pérou, en particulier l’agglomération de LIMA), et la rencontre avec un aimable pélican baguenaudant près du wharf sur pilotis de la ville. Très imbus de lui-même, ou espérant un poisson comme récompense, il s’est laissé photographier sous tous les angles dans la superbe lumière de la fin d’après-midi, avant que nous allions finir la soirée avec quelques « cebice », poulpes grillés, et autres sublimes « plats de mer ».

pérou,voyage,vacances,écriture,culture,société,oiseaux,pêcheurs,ÉphÊme

 

pérou,voyage,vacances,écriture,culture,société,oiseaux,pêcheurs,ÉphÊme

Texte et photos ÉPHÊME mise en page Ariaga

Commentaires

de bien frêles esquifs pour affronter le grand océan... pêcheurs et pélicans, voilà un bien joli titre... Merci Ephême (et Ariaga) :)

Écrit par : Lechantdupain | 05/08/2014

Un excellent saut dans le temps et dans le lieu...
Merci à Ephême, témoin de tant !

Écrit par : Le rônin | 05/08/2014

On y est, on s'y croit, et on voit à travers tes yeux et ta plume, merci Ephême

Écrit par : Thierry | 05/08/2014

Un beau voyage, bien dépaysant ! C'est très bien écrit !

Écrit par : Daniel | 05/08/2014

ARIAGA À TOUS, je suis heureuse de voir que le choix de vous faire voyager au Pérou avec Éphême semble vous faire plaisir. Ce qui me plait c'est qu'il n'est pas là en "touriste" et qu'il prends le temps de vivre là bas en regardant autour de lui.

Écrit par : Ariaga | 05/08/2014

C'est passionnant de te lire Ephême et si j'avais été avec toi, je me serais levée tôt pour contempler ce fabuleux spectacle. Amitiés Ephême et Ariaga

Écrit par : danae | 06/08/2014

Agréable de voyager par personne interposée ...

Écrit par : Francine | 06/08/2014

Merci pour ce partage insolite et pour les belles images
cassiopee.binhoster.com

Écrit par : Sedna | 06/08/2014

Lechantdupain, merci d'apprécier. C'était vraiment un moment rare.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

Merci Le rônin. Le Pérou est un pays incroyable.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

Thierry, cela me fait très plaisir que tu aies apprécié. Merci.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

Daniel, j'apprécie ton commentaire. Je te renvoie le compliment, car j'ai fait un tour sur ton blog, et l'on peut en dire la même chose. Je suis un peu débordé par un très gros travail imprévu, mais j'y retournerai.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

Danaé, je suis très sensible à ton commentaire, car tu es une sacrée crapahuteuse ! Ton blog est superbe, et je te dis la même chose qu'à DanieL à bientôt...!
Amitiés.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

très franchement il faudrait être difficile, photos sortant de l'ordinaire (et de l'ordinateur) et c'est servi avec un très beau texte, précis, vivant et qui nous transporte...d'aise, visuel à souhait , la capacité à explorer la sensorialité des mots et à l'exploiter n'est pas donnée à tout le monde
c'est magnifique de partager avec nous.
Je voyage peu depuis longtemps, malgré mes envies, et le pérou je ne t'en parle même pas ! Mais là pas besoin.

Alors gare aux oiseaux parce que le Pérou est gros producteur de guano!
mon jardin apprécie !

Écrit par : Thierry | 06/08/2014

francine, tes peintures que je suis allé voir sur ton blog m'ont beaucoup plu. Le plaisir de ce genre de voyage est de pouvoir le partager... Merci.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

Sedna,merci pour le commentaire. Ton blog de poésie est un bonheur.

Écrit par : ÉPHÊME | 06/08/2014

ÉPHÊMITO,

Débordé par des vacances imprévues – il y a tant à ne pas faire que je ne sais plus ou donner de la tête vide – je n’en ai pas moins apprécié cette sortie matutinale sur un rivage lointain qui ne verra sans doute jamais trace de mon pied délicat et parfois touristique (l’autre est bourru et très sédentaire).
Après un petit moment d’inquiétude pendant lequel j’ai cru que tu sautais à pieds-joints sur tes enfants, des jumelles (car la gémellarité aurait un caractère héréditaire, or tu as un frère jumeau) et que tu te ruais sans ménagement sur ton épouse avant de réveiller avec amour ton appareil photo ; j’ai retrouvé mes lunettes correctives au fond de mon grand bol de thé (si, si ! du thé !) et tout est rentré dans l’ordre.

Et j’ai vu que, généreuse comme le pélican alchimique pour ses petits encore mal emplumés, ta plume agile et néanmoins précise nous faisait goûter le riche brouet de ton expérience péruvienne autant que paternelle* et conjugale.

Merci pour le voyage, au plaisir de te lire encore [surtout sans mes lunettes... :D ]

Amicalement
Amezeg

* Voire, patriarcale...

Écrit par : Amezeg | 06/08/2014

(Pour les autres lecteurs du blog, qui doivent nous croire devenus totalement dépendants de la "dive bouteille", je réponds à un commentaire d’Amezeg, posté ici, mais répondant à l’un des miens sur la note « Aquarium de La Rochelle »….)
Grand merci. Je n'ai pas mis de commentaires sur tes autres interventions, tout aussi savoureuses. Nous sommes "jumeaux homozygotes univitellins", espèce en voie de disparition, car inadaptée à la société ; ce n'est absolument pas héréditaire, si ce n'est dans quelques cas rarissimes dans des "villages" de l'Égypte ou des Îles britanniques, où des pbs de consanguinité ont permis la découverte très récente de l'émergence d'un gène rarissime lié à cette particularité (NON, nous ne sommes pas tarés.... ou pas plus que comme tout le monde) favorisant cette "aberration " biologique de « clones" naturels, différents cependant, car l’épigénétique joue son rôle après la séparation en deux de l’œuf fécondé.
Amicalement, et à bientôt.

Écrit par : ÉPHÊME | 07/08/2014

Merci ÉPHÊME pour cette information de première main sur les jumeaux homozygotes univitellins. Elle ravive un peu mes lointains souvenirs de biologie, de génétique, et ravive aussi mon étonnement déférent face au mystère qu’est l’incarnation de chacun et chacune d’entre nous. La question de l’épigénétique rajoute encore au mystère.

Écrit par : Amezeg | 07/08/2014

@ Amezeg, moi aussi je suis fascinée par les mystères et les questions que pose l'"incarnation"des vrais jumeaux.

Écrit par : Ariaga | 07/08/2014

J'aimais l'idée de la gémellité , des gemmes en miroir et des j'aime à tout va, lévogyre et dextrogyre. Mon double presque parfait, un autre moi mais si mystérieux bien que connecté. Pas toujours besoin d'être né presque en même temps, parfois un retour de couche, une hyper-fécondité et on partage beaucoup, dans la proximité, la promiscuité, parfois c'est trop !

Écrit par : Thierry | 07/08/2014

Ce qui me fascine dans le pélican c'est, au delà du fait qu'il a donné le titre d'un beau film avec denzel washington, sa capacité de garde manger filtrant, cette épuisette géante et pas gênante et malgré une allure un peu pataude, un vol pas si disgracieux que ça, même si ça fait un peu bombardier au décollage. Avec le décalage...horaire...ils doivent encore patauger et palmer à souhait.

Écrit par : Thierry | 07/08/2014

Toujours un instant agréable de gouter aux découvertes et joies d'un beau voyage...
Merci à Ariaga pour ce beau partage !

Écrit par : michèle | 07/08/2014

Merci michele pour le commentaire, si sympa. Ce n'est pas un "beau voyage", mais presque un voyage dans son imaginaire intime, d'autant plus fort qu'il est en "communion" avec ma femme, ce qui, vu qu'elle m'a suivi partout toujours depuis notre mariage est évident, et, pour la première fois, avec mes enfants (et petits enfants), qui connaissent nos pérégrinations pour la génération des "grands"... Quel plaisir de découvrir de nouveaux coins du Pérou... et un petit fils à peine sorti du cocon.

Écrit par : ÉPHÊME | 07/08/2014

Bonjour Ephême, Ariaga, tous,

Quelle bouffée d'ailleurs que ces reportages, avec des photos saisissantes !

Voici qui me ressource.

Merci,
Jean

Écrit par : Jean | 08/08/2014

...c'était une fausse sortie, héhéhé

Le pélican a une symbolique forte en Occident, malheureusement à son dépend, d'une certaine manière...les curieux chercheront.

Jean

Écrit par : Jean | 08/08/2014

Merci Ephême, pour ce récit. Nous y sommes quasiment avec toi !

oui Jean, le pélican dans la symbolique occidentale, principalement chrétienne...

À tous ici je conseille vivement l'article sur le site de Jean "Et si Jung revenait aujourd'hui?"

Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2014

Nos experts en symbolique sûrement dotés d'une mémoire d'éléphant... :-)

Écrit par : Amezeg | 08/08/2014

L'éléphant, Amezeg, qui symbolise la mémoire, l'intelligence et l'éternité... entre autres !!

Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2014

Merci, la gaillarde conteuse ! Je vois que je ne m'étais donc pas trompé...

Écrit par : Amezeg | 08/08/2014

attention un symbole même massif...ça peut tromper énormément !

Écrit par : Thierry | 08/08/2014

@ ARIAGA À TOUS, je comptais publier aujourd'hui l'article suivant de Éphême sur le Pérou mais je n'ai pas pu faire la mise en page car il y a eu toute l'après midi un énorme orage sur la Rochelle et j'ai du tout débrancher et en particulier ma livebox. Ce sera pour demain.

Écrit par : Ariaga | 08/08/2014

Pas grave, Ariaga, tu vois on discute symboles, pélicans, éléphants, avec Jean qui a lancé la chose, Amezeg qui - à mon goût - ne s'étend pas assez, Thierry qui jette son grain de sel... hors de question de s'ennuyer dans ce laboratoire !
Tu peux obéir tranquillement à ton éléphantesque orage...

Écrit par : la gaillarde conteuse | 08/08/2014

Merci beaucoup pour ta généreuse (et flatteuse) initiative sur mon billet, la gaillarde conteuse.

Un éléphanteau blanc, voici la première image du Soi qui m'a été "offert".

Le soleil revient demain Ariaga, sois patiente et je sais que tu peux l'être.

Jean

Écrit par : Jean | 08/08/2014

Un éléphant peut en cacher un autre*, ainsi, voir un éléphant tôt vaut mieux que de le voir trop tard...

* voir le commentaire de Thierry

Écrit par : Amezeg | 09/08/2014

@ ARIAGA À TOUS, merci. j'ai un peu de mal à comprendre comment un éléphant a pris la place du pélican dans les commentaires. Je regarderai mieux car maintenant je vais m'occuper de l'envoi de Éphême sur une bien curieuse auberge .

Écrit par : Ariaga | 09/08/2014

Un animal pachyderme de la trempe de l’éléphant ne fait pas sonner son olifant mais s'entend de loin , sans manipuler de cimeterres il collectionne les cimetières et de plus se trompe rarement de chemin car sa mémoire ne le trompe guère, et s'il s'égare dans un marais presque amphibie il en ressort détrempé avant de se rouler dans la poussière ou la boue pour chasser la vermine qui peuple sa peau à moins que des pique bœufs ne viennent à sa rescousse.

Écrit par : Thierry | 09/08/2014

Du pélican au Canadair on passe facilement sur l’aile de l’imaginaire,
Du canadair à l’éléphant cela peut sembler plus pesante affaire.
La lance à eau du pachyderme pourrait en faire cependant
Un colossal pompier de brousse qui, sans la moindre frousse,
Éteindrait l’incendie et des conflits les feux les plus ardents
Allumés en notre dedans par les passions qui toujours poussent
Et puis repoussent.

Écrit par : Amezeg | 09/08/2014

petites précisions...
Si l'éléphant est, en occident, l'image de la lourdeur, il n'en va pas de même en Asie. Déjà l'éléphant est la monture des rois, surtout d'Indra, le roi céleste. L'animal porte alors au front une pierre précieuse symbolisant les forces de la foudre. Shiva se nomme éléphant dans ses fonctions de souveraineté. Le yoga l'associe au chakra mûlâdhâra et donc à l'élément "terre" et à la couleur "ocre". Il est symbole de la souveraineté sur le monde terrestre. Et c'est d'un éléphanteau que la reine Mâya a conçut Bouddha, il est alors la bénédiction venue du ciel. l'éléphant est animal cosmique en ce qu'il possède par lui-même la structure du cosmos : quatre piliers supportant une sphère...

Quant au pélican il est symbole d'amour paternel car il nourrit ses petits de sa chair et de son sang. C'est pour cette raison qu'il est devenu symbole du Christ et qu'on l'associe souvent à l'image du phénix.
"Eveille-toi chrétien mort, écrit Silesius, vois, notre Pélican t'arrose de son sang et de l'eau de son coeur. Si tu a reçois bien, tu seras à l'instant vivant et bien portant."

toujours à votre service,
la gaillarde conteuse !

Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2014

ah je retrouve la verve d'Amezeg... "éléphant pompier de brousse", trop beau.

Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2014

Mais pour les feux de forêt, il y a l'éléphant...de forêt.
Quand la crise éléphantine bat son plein on ne sait hormis se lamenter
que cela ne fait barrir beaucoup.
Mieux encore éléphant pompier bon oeil, qui de ces tous petits globes nous observe drôlement mais attention à la charge, il n'a pas peur de porter et de tirer mais quand il s'en charge il peu aussi évacuer un sacré coup d'adrénaline du moins pour ceux qui sont dans la ligne...de trompe il ajuste et fonce dans le tas, advienne que pourra.
Personnellement je n'aimerai pas qu'un de ces proboscidiens ait une dent contre moi, quand on connait la taille de ses molaires, on ne se dit pas quel gâchis, mais quel hachis.

Écrit par : Thierry | 09/08/2014

L’éléphant de chair, tout à fait terrestre, cache donc le très riche éléphant symbolique... De même, derrière la silhouette du pélican de chair se profile la réalité profonde du pélican symbolique et alchimique*.

Amezeg

*voir mon premier commentaire à l’adresse d’ ÉPHÊMITO

Écrit par : Amezeg | 09/08/2014

Nous sommes bien d'accord, Amezeg, notre Pélican est alchimique, comme tu le dis si bien à EPHÊMITO (trop mignon, Ephêmito!)

Thierry je ne suis pas sûre que d'être mâché par un éléphant soit une très grave affaire, quoique...
Piétiné, voilà qui saurait être carrément fatal.
Ceci dit, je rencontre assez peu d'éléphants dans mon quotidien, quoique j'en ai déjà vu des roses, dans ce laboratoire, en remontant de certaines cales, un certain été, lors d'un certain voyage imaginaire, avec Ephêmito, souvenez-vous !!!

Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2014

Un pélican à mimique aussi quand il tortille son drôle de cou ou rate son coup à la pêche à la traîne , les diminutifs affectueux font florès !

Mais une marche avec ou sans colonel Hatty c'est défense d'avancer car entre ces bestiaux on risquerait l'écrasement ou le frictionnement épidermique énergique ou encore le fractionnement anatomique.
L'éléphant sur des bases solides donne dans les basses, les infra sons même, mais comme ça il communique à près de 30 km avec ses congénères sur différents sujets, c'est moins que la baleine bleue, mais ç'est très efficace en cas de dangers divers et même d'été.

Faire un pieds de nez à un éléphant qui plus est au pied levé ce n'est pas une face de cirque ni un effet de dressage !

Il y a une superbe histoire d’éléphant repeint de toutes les couleurs pour enfants et pas psychédélique ou piquée des hannetons.

et puis il y a elephant man de Lynch , un choc pour moi et une révélation d'acteur caché!

Aller pour rassembler ce qui est épars je dédie ces mots à Tito, Christine, mon amie de longtemps du Conquet, qui connaissait Unia Ramos, qui avait écrit une chanson pour elle, petite fille blonde.

Écrit par : Thierry | 09/08/2014

ARIAGA À TOUS, C'est terrible je vois des éléphants partout. En plus ils ont de grands manteaux en plumes de pélican et des jabots en dentelle de toile d'araignée. Je prends un calmant et je cours chez le psychiatre le plus proche.

Écrit par : Ariaga | 09/08/2014

Alors là les amis, nous avons fait fort !
Notre Ariaga a craqué... je la vois d'ici, tournant dans son logis Rochelais, avec cette tenue qu'elle vient de nous décrire, j'adore !
Du coup reconnaissez qu'elle se transforme et nous offre une vision alchimiquement surréaliste : sous la peau d'un animal souverain cosmique sous les plumes du sacrifice divin.
Allez vous en sortir avec ça...
je vous laisse étudier la chose, grand chercheurs de vérité devant l'éternel !
Bon courage au psychiatre qui va hériter de nos délires.
Le pauvre.
Si c'était Carl Gustav ?
S'il revenait, comme le propose Jean ?

entre deux pluies, la chaleur ambiante doit me tourner l'esprit

Écrit par : la gaillarde conteuse | 09/08/2014

Ariaga, lorsqu’on régresse jusqu’aux aux éléphants maquillés de la Piste aux étoiles (d’araignées) il est peut-être temps, c’est vrai, de consulter un zoologue averti. Quant à trouver un psychiatre assez proche de chez Soi, c’est une autre paire de manches en dentelles, car ils ne sont peut-être pas si nombreux.

Écrit par : Amezeg | 09/08/2014

J'avoue être resté pantois devant la cascade de commentaires que vous avez publiés après ma dernière livraison. Quand je pouvais m'échapper du labyrinthe ensablé où m'a enfermé mon frère, j'ai surtout pensé à "assurer" la suite... J'ai eu un immense plaisir à vous lire, j'ai bien ri, et j'ai retrouvé avec joie une gaillarde conteuse en prenne forme, provoquant en duel avec Amezeg, Thierry... les éléphant-pélicans qui voltigeaient de façon un peu erratique à travers le blog, pour finir sur le dos d'Ariaga ayant visiblement définitivement perdu sa boussole, pourtant déjà bien endommagée.
Merci encore à tous.

Écrit par : ÉPHÊME | 11/08/2014

Le monsieur loyal a t il besoin d'un bon cordial, pas genre pisco sour (encore moins avec pepsico) pourtant notre peps fait écho à des hallucinations collectives (ou correctives) alors après avoir jonglé avec les mots sans balourds mais au pieds des balaises balinaises qui nous hérissent , au pieds de ses falaises de chair et de muscles, de nerfs aussi, et d'ailleurs la trompe est un organe préhenseur pas répréhensible mais si hautement innervé et vascularisé qu'on ne comprend pas qu'il puisse énerver et mettre sur la bascule à risée un multi quintal qui se tient droit mais a du rarement approcher le Cantal ! Les éléphants d’Hannibal honnis par les romains au lac Métaure n'ont pas créer des météores mais sont d'une race disparue et plus petite que les africains profonds, venant de l'Atlas ou des environs.

Écrit par : Thierry | 11/08/2014

« Par contre tu dois avoir un laboratoire secret pour fabriquer la "chicha" ! »
C’est que, vois-tu ÉPHÊME, j’essaye de vivre assez chichement afin de progresser vers la sobriété heureuse que prône Pierre Rabhi...

------------
« ..... Patrick ...vivant avec un gros cailloux coincé sur l'accélérateur, »

Je ne lui jetterai pas la pierre, lorsque qu’on vit en altitude il est bon et nécessaire de garder le pied au plancher...d’une certaine façon, mais pas d’une autre.

Écrit par : Amezeg | 11/08/2014

Avec la cascade de pierres qui roulent mais sans faire de mousse, on voit que les esprits ne s'émoussent mais s'esbaudissent dans ces chaleurs orageuses !

Écrit par : Thierry | 11/08/2014

Car le baudet et le mulet ont le pied sûr et se rient des éboulis à flanc de montagne.

Écrit par : Amezeg | 11/08/2014

Pour le baudet, animal de somme mais pas somnolent, le poids n'est pas tout !

Écrit par : Thierry | 11/08/2014

La chèvre, sur lui, l’emporte en agilité sur les sentiers les plus escarpés, mais modeste et chaussée de menus escarpins de Limoges, elle n’en fait pas tout un fromage.

Écrit par : Amezeg | 11/08/2014

Le Grand pyrénéen veille parfois sur elle. La voix forte et l’œil partout, c’est un gardien de poids, le Patou.

Écrit par : Amezeg | 11/08/2014

oh oui Amezeg mais il y a aussi le bergers des Pyrénées, surtout à poil long, pas une terreur mais quelle énergie indomptable et quelle hargne pour rassembler ces troupeaux épars. Il donne la patte et nous en avions un , labrit, du nom de Romuald ce n'était pas le génie (bon ou mauvais) des alpages mais en matière de bétises et d'affection il était à la page, et quand il sautait sur la table de la salle à manger, rien ne lui résistait, si gentil et si froufrou !

La chèvre de ce gain s'affaisse elle, surtout si on la compare au bouquetin !

Écrit par : Thierry | 11/08/2014

Le pélican pas happé n'a pas quitté les lieux et levé le camp, mais il aime chapper ce qui luis passe à portée du bec. J'ai toujours pensé qu'il valait mieux avec un pélican éviter une prise de bec !

Écrit par : Thierry | 11/08/2014

Qu’on soit grippe-sou ou bien panier percé, on craque parfois pour un petit caillé bien frais, riche en bouquet.
J’aurais sûrement craqué aussi pour un labrit de modeste gabarit, pas une armoire à glaces ni à névés du côté de Gavarnie, mais un compagnon au tempérament si vif et séduisant.
Le pélican a adopté le caddie avant l’heure des super et hypermarchés. Le poussant toujours devant lui, il est tenté de le bourrer de tout ce qu’il voit en rayons et en bancs sur sa trajectoire consumériste... :-)

Écrit par : Amezeg | 11/08/2014

Je compte plus les buts entre les équipes.... C'est pire qu'Allemagne-Brésil..... mais en plus drôle.
Bonne soirée à tous les drôles et drôlesses.

Écrit par : ÉPHÊME | 11/08/2014

J'ai plein de retard ! (je suis occupée à mon manuscrit). Belles histoires, on se dépayse, je ressens toute l'émotion du voyage... Merci beaucoup pour ces partages avec d'autres blogs. Il y a tant de blogs que l'on ne connait pas et qu'on devrait découvrir. Merci. Bon week end Ariaga.

Écrit par : ELISABETH | 15/08/2014

Bonjour....Voilà qui me rappelle le film "Nicostratos le pélican" d'Olivier Horfait, sauf que cela se déroulait en Grèce . Amitiés

Écrit par : Hécate | 16/08/2014

Je suis heureuse de découvrir que les totoras n'ont toujours pas disparu. Merci pour leur évocation et pour les photos qui rendent bien la lumière pâle si particulière de la côte pacifique. Je me souviens avoir ramassé des dizaines de mini patelles trouées à leur sommet sur la plage de Huanchaco, j'en avais fait un collier (qui a plus de trente ans!) mais je ne m'étais pas baignée… l'eau m'avait déjà semblé douteuse.

Écrit par : venezia | 03/09/2014

venesia, les totoras n'ont pas disparus, et partent bien à l'aube en mer... Mais je pense que l'essentiel de leurs pesos viennent des balades qu'ils font faire aux touristes en rentrant de la pêche... Les immeubles poussent au bord de la plage, et Huanchaco n'est PLUS un village de pêcheurs...., quoi qu'en disent les guides (lamentables dans l'ensemble pour le Pérou, si bourrés d'erreurs qu'on se demande comment ils peuvent tenir debout)

Écrit par : ÉPHÊME | 05/09/2014