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17/01/2018

C.G.Jung et le savoir qui étrangle

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Jung se méfiait de l’excès de savoir et aussi du jugement  qu'il considérait comme un poison. Voici ce qu'il écrit dans Le Livre Rouge (p. 175). Dans ce texte il parle à son âme. J'ai mis en caractère gras ce qui me semblait essentiel.(Ariaga)

"Aide-moi à ne pas m'étrangler avec mon propre savoir. L'abondance de mon savoir menace de s'effondrer sur moi. Mon savoir a une armée de mille orateurs qui ont des voix de lions ; l'air vibre quand ils parlent, et je suis leur victime sans défense. Garde éloignées de moi les explications judicieuses, la science, ce terrible geôlier qui enchaîne les âmes et les enferme dans des cellules obscures. Mais surtout protège-moi du serpent du jugement qui n'est qu'en surface un serpent salvateur, mais dans tes profondeurs un poison infernal et une mort atroce."

Ce texte prend toute sa valeur quand on connait l'immense savoir, parfois écrasant, de C.G.Jung.(Ariaga)

 

 

Commentaires

Le savoir n'est jamais exhaustif.. Tous les jours, j'apprends de la vie, de la nature, des autres.. Quant au jugement, nous sommes fabriqués ainsi et au fond de notre cerveau, ce mécanisme se met toujours en mouvement.. Mais, nous pouvons avec un peu d'intelligence, moduler nos pensées. Effectivement, le jugement peut être une arme destructrice. On envoie des gens à la mort .. Comment être dans le vrai ? Où est la vérité ?

Écrit par : Sedna | 17/01/2018

@ Sedna? " où est la vérité ? " Si je le savais mon amie c'est que j'aurais franchi l'ultime porte !

Écrit par : Ariaga | 17/01/2018

dans un procés en ecoutant une plaidoirie un côté tu es ok tu ecoutes l'autre c'est ok aussi
cf conférence sur la verité.
le savoir s'il a bien son sens permet de se taire si la chose est garantie meilleur que le dire.
mon pére disait toujours tourner la langue 7 lois dans la bouche .
Aujourd'hui comme nous avons les premiers dans la rue et même sur les réponse des blog les premiers frimats de grosses censures
j'écris donc 10 fois la langue dans la bouche.
Si j'ai été en psychanalise Quelques années avec une dame youngienne
e ne le connais pas assez pour en dire d'avantage.
je t'embrasse


et je prends modéle sur toi qui écrit sous parapluie quand tu viens me lire alors laissons la hauteur qui choisit un tel style


je ne t'égalerai pas dans ta forme usitée bravo tu es dans l'air du temps


mes hommages grande dame je vous baise la main à genoux.
et je prends modéle sur toi qui éc


je ne le coann





Siu j'ai étais en psychanalyse avec une youngienne quleques années

Écrit par : lamangou | 17/01/2018

Une petite halte amicale en passant par ici ce matin chère Ariaga, excellente année 2018 avec tous mes meilleurs voeux :-)

Écrit par : Joëlle | 18/01/2018

Oui... mais aussi être tranquille en soi, alors chaque chose à sa juste place...
Douce fin de journée à toi Ariaga

Écrit par : Miche | 18/01/2018

Bien d'accord avec ce texte. Point trop de savoir ! Un juste équilibre avec l'expérience. Je préfère "Je doute" à "Je sais ".

Écrit par : daniel | 18/01/2018

on ne peut être coulant avec les nœuds au risque de s'étouffer et quand s'étoffe notre propension à ratiociner et à jauger le poids nous écrase

Pourtant il est utile d'avoir des valeurs et parfois de prendre position et de donner des opinions mais il n'est pas nécessaire d'être confit dans le jugement, soit il le dernier

C'est un fléau dans la balance de porter ce regard sévère qui condamne

Écrit par : Thierry | 18/01/2018

dénouement ou dénuement c'est dans le dévoiement qu'on voit les biais et les virages...de la pensée , dans les arrondis se ment la partition et se love la corde...raide ou raidie
qui songerait à faire un raid sur le savoir quand le hold up tourne mal et que la peine capitale se profile
l'assaut du trop n'est pas au top et laisse à désirer, topless déjà !
se délivrer des pensées obsédantes qui comme l'enfer ...de Dante déjà ...nous assaillent de toutes parts et nous écartèlent dans une tension globale ou les torons se contractent
Tort on a sans doute à trop s'accrocher, s'approcher car la gnose n'est pas l'hypnose mais l'atavisme qui hâte la vie
pour le jugement...de valeur s'entend, je vous laisse lire le dernier livre de Nathalie Heinich sur les valeurs en sociologie
c'est éclairant et cela ouvre des perspectives renouvelées

Écrit par : Thierry | 19/01/2018

Ne jamais oublier que le serpent porte en lui le poison et le contre-poison ^^

Écrit par : Kaïkan | 20/01/2018

Ce n'est peut-être pas le savoir en lui-même qui pose problème, c'est la certitude de la vérité de ce savoir. Tout change dans notre monde, il n'y a que des chemins, des possibilités, des traces... Pas des certitudes et pas de jugements (pourtant c'est tentant !), parce qu'il y a toujours une bonne raison cachée derrière la vie qui se déploie. Bises, douce journée Ariaga. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 22/01/2018

@ Joëlle, Même si je ne manifeste pas toujours, je passe des moments de beauté et d'émotion à regarder tes peintures et tes photos. À toi aussi une belle année.

Écrit par : Ariaga | 22/01/2018

@ Miche, "être tranquille en soi" quel beau rêve ...

Écrit par : Ariaga | 22/01/2018

@ Daniel, moi aussi je préfère je doute à je sais.

Écrit par : Ariaga | 22/01/2018

@ Thierry, j'aime te lire ... et parfois relire.

Écrit par : Ariaga | 22/01/2018

Quelle prière merveilleuse et essentielle ! Merci à toi, Ariaga, de nous donner lecture de cette vérité exprimée de façon si lumineuse... "le jugement, ce serpent qui étrangle" (je récupère un peu la formule) est un de mes ennemis jurés.

Écrit par : Aloysia | 22/01/2018

Tout savoir...mais, au moment de vivre, tout oublier...

Le savoir n'est mauvais que si c'est une besace trop pleine qui nous encombre et nous alourdit...
On peut aussi l'utiliser comme une lumière...:-)

Écrit par : La Licorne | 23/01/2018

quand je m'étrangle sans pour autant serrer des sangles
suis je en train d'errer en territoire inconnu
en reconnaissance

retenant sur le bord de mes lèvres toute forme d'expression
car des impressions trop marquantes verrouillent et inhibent

sous l'emprise de la surprise les lacets de la pensée se resserrent
à l’étroiture du col sans qu'on manque de droiture

trop plein qui peine à être restitué en un flux fluide et particules pas si élémentaires qui nous redonnent certes des lettres de noblesse
mais obligent à bifurquer voire à bivouaquer

pensée raidie par les embruns du temps et perte de souplesse pour se mettre en bouche ou en tête une oralisation , à rejoindre les ténèbres

alors poison et thériaque tour à tour, sans visser ni viser un plus strict rassemblement

Écrit par : Thierry | 27/01/2018

Au centre de l'idée et au milieu du fleuve de mes pensées je ne vais point me laisser accrocher , approché par les berges qui rendent turbulent mon cours mais délimitent mon lit ordinaire et puis litanie permanente qui n'agit pas comme une rente mais trace des sinuosités dans ce qui s'écoule et secoue, parfois turbide quand la mise en suspension réduit la visibilité et que nous happe un sourd maelstrom réduisant en miette nos intentions

Écrit par : Thierry | 27/01/2018

Gai savoir qu'il ne faut pas laisser à quai sous peine d'attraper le hoquet ou de se faire de la bile, pas de syndrome du bilboquet même si placer le propos au centre de la cible est parfois acrobatique et ne se fait pas sans accrocs y compris du côté de la Baltique où roule l'ambre qui emprisonne les résidus accumulés

Écrit par : Thierry | 27/01/2018

@ Aloysia, nous avons les mêmes "ennemis".

Écrit par : Ariaga | 28/01/2018

@ la Licorne, merci pour ce commentaire. Je veux signaler à tous que tu fais un travail remarquable sur ton blog De grands rêves à partager : https://grandsreves1234.blogspot.fr/ qui est un véritable "opus" au sens des alchimistes.

Écrit par : Ariaga | 28/01/2018

Pour ne pas être étranglé par les noeud de l'orgueil du savoir!
suivre la réflexion de Socrate

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » (Socrate)

Oublions nos propres certitudes, remettons les constamment en cause !

Écrit par : Marie Minoza | 29/01/2018

Le savoir est à engranger petit à petit, c'est vrai qu'on peut s'étouffer, mais on peut dire stop à un moment.

Écrit par : elisabeth | 30/01/2018

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