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19/02/2018
L'esprit des profondeurs
C'est un frisson qui vient de l'intérieur
et qui vous tord le cœur
au delà de la peur.
Arrachés les grotesques lambeaux
d'un masque d'idéal
qui retenait le Dieu
dans le filet des mots.
Voici que remonte
hissé par la douleur
l'esprit des profondeurs
portant dans ses bras d'ombre
un enfant vêtu d'Or.
Ariaga
17:38 Publié dans Alchimie, Jung et la psychologie des profondeurs, Philosophie, photo, poésie | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : poésie, alchimie, philosophie, photo, nature, jung, ariaga, enfant
Commentaires
c'est très joli
Écrit par : sylvie | 19/02/2018
L'esprit des profondeurs ! Tu l'as trouvé, Ariaga, celui qui seul nous porte et nous transcende, celui qui fait de nous des enfants lumineux !
Écrit par : Aloysia | 19/02/2018
Dieu est mort! L'homme est Roi mais d'un Royaume qu'il lui reste à construire à travers ses peurs et ses doutes!
Écrit par : alezandro | 19/02/2018
@ Sylvie, joli ?
Écrit par : Ariaga | 20/02/2018
@ Aloysia, le problème est que, chaque fois que l'on croit l'avoir trouvé on le perd à nouveau.
Écrit par : Ariaga | 20/02/2018
@ alezandro, C'est le dieu des mots qui est mort, le Divin est partout.
Écrit par : Ariaga | 20/02/2018
Se hisser hors des profondeurs pour courir vers la lumière.. divine ou pas. Chacun ses croyances, pensées,...
Écrit par : Sedna | 20/02/2018
Da.ns les profondeurs se trouve la lumière
Écrit par : daniel | 21/02/2018
Comme c'est beau !!!
Écrit par : Miche | 21/02/2018
@ Sedna, oui, la liberté de penser est précieuse.
Écrit par : Ariaga | 21/02/2018
@ Daniel, oui, le travail est de la trouver et de la remonter à la surface.
Écrit par : Ariaga | 21/02/2018
@ Miche, merci, en ce matin froid et humide ton appréciation me réchauffe.
Écrit par : Ariaga | 21/02/2018
coucou Ariaga magnifique ! merci
En lisant la première phrase immédiatement j'a eu la chanson de Bernard
Lavilliers dans la tête mais on peut très bien remplacer le mot musique ainsi "Le frisson est un cri qui vient de l'intérieur etc...."
amitiés!
Écrit par : mariedumonde | 21/02/2018
Encore des mots - superbes -qui me parlent...Et j'allais écrire qu'aux premiers lus, le "cri" de Bernard Lavilliers est venu comme chanter ton poème dans ma tête, mais Marie m'a devancé. Amitié.
Écrit par : Louis-Paul | 21/02/2018
sublime
jeviens d'écrire
7 heures
alors je reviendrai avant de me mettre à la plume demain
poéme de grande justesse
Écrit par : lamangou | 21/02/2018
Quel travail sur soi, en soi, mais le cadeau est somptueux ! Bravo et merci Ariaga. Bises et lumineux après-midi. brigitte
Écrit par : Plumes d Anges | 22/02/2018
@ Mariedumonde, j'aime bien quand me descend une poésie que l'on parle de musique car je crois que la poésie est une forme de musique. Si j'étais venue plus tard j'aurais aimé slamer.
Écrit par : Ariaga | 22/02/2018
@ Louis-Paul, j'aime bien cette évocation, qui court dans les commentaires, au sujet de Bernard Lavilliers.
Écrit par : Ariaga | 22/02/2018
De profundis !
ce n'est pas un jeu de dès
il n'y a à coudre que l'intérieur avec l'extérieur
sans que cela soit trop visible
mais les grilles de lecture parfois
masquent des détails
du frisson à la frise...explicative
qui commente
histrio ou autre, une morale à trois
laisse pris qui nous enserre le col
mais permet de voir tous les espoirs
fondamentaux
Écrit par : Thierry | 23/02/2018
Des lignes bien menées, compliments Ariaga
Écrit par : Joêlle | 24/02/2018
@ Joëlle, comme tes photos et tes peintures.
Écrit par : Ariaga | 25/02/2018
Au plus profond des ténèbres des esprits angoissés, reste vivante la flamme de l'espérance, dans sa lumière de nouveau tous les possibles...
Douces pensées, chère Ariaga,
Michèle
Écrit par : michèle | 27/02/2018
Il y a de la lumière et de l'espoir dans le dernier vers. Merci beaucoup Ariaga.
Écrit par : elisabeth | 28/02/2018
@ michèle et @ elisabeth, Il y a toujours de la lumière et de l'espoir.
Écrit par : Ariaga | 01/03/2018
Il est magnifique ton poème Ariaga, et comme Mariedumonde j'ai pensé à la chanson de Lavilliers en lisant la 1ere strophe.
pourquoi dis tu: "si j'étais venue plus tard j'aurais aimé slamer"? Serait-il trop tard?
Écrit par : Ambre | 01/03/2018
J'aime énormément la photo aussi. Où l'as-tu prise?
Écrit par : Ambre | 01/03/2018