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21/02/2019
Au bord extrême
Photo Éphême
Au bord extrême de l'écrire il y a comme un grand soupir.
Il faudrait fouiller dans le sac rempli des scories du passé
ou bien happer le grand coup d'air de l'infinité des possibles.
La soif est grande dans les déserts
hantés par les fantômes de l’inaccompli.
Faudra t-il pour ne pas mourir de la disparition des mots faire un grand plongeon dans le vide ?
Ariaga
16:48 Publié dans Alchimie, amour, La vie quotidienne, Nostalgie, Philosophie, photo | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : écriture, poésie, inspiration, pensée, photo, philosophie
Commentaires
Magnifique !
Écrit par : Mayalila | 21/02/2019
Ce poème est comme un appel d'air à ce vide cosmique laissé pas les fantômes du désert.
Écrit par : bizak | 21/02/2019
Le plongeon dans le vide est parfois nécessaire, Ariaga.
Tes mots sont loin d'être vides en tous cas...
Amitiés.
Écrit par : Françoise | 21/02/2019
"Ce qui embellit le désert c'est qu'il cache un puits quelque part..."
"qu'il s'agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible ! "
St Exupery
Tout au bord de l'extrême, les mots auront toujours des choses à murmurer
Écrit par : Marie Minoza | 22/02/2019
Rarement on pu toucher si près du but dans une économie de moyens en ouvrant les esprits
Merci Ariaga de cette force pas si tranquille qui nous ouvre chaque fois de nouveaux horizons
hiatus ou motus pour une bouche pas cousue au delà de l'inventaire qui embrasse, l'éventaire qui montre et prendre de l'altitude pour que les tas de cailloux montrent autre chose
Écrit par : Thierry | 22/02/2019
Mais oui plonger dans le vide , c'est en quelque sorte lâcher prise !
Écrit par : daniel | 22/02/2019
Plonger dans le magma des mots et renaître.. Tous les jours, je fais ce chemin dans mes écrits
Écrit par : Sedna | 22/02/2019
Nécropole de la civilisation de PARACAS (PÉROU) 800 av JC - 200 ap J-C, célèbre pour ses textiles et les déformations crâniennes de certains défunts.Site interdit quand je l'ai visité, pris avec un gros téléobjectif.
Écrit par : ÉPHÊME | 22/02/2019
@ Mayalila, Merci !
Écrit par : Ariaga | 24/02/2019
@ Bizak, merci pour ce commentaire qui m'a permis de découvrir un blog de qualité.
Écrit par : Ariaga | 24/02/2019
@ Françoise, oui, il faut savoir lâcher la branche à laquelle on s'accroche et plonger ...
Écrit par : Ariaga | 24/02/2019
@ Marie Minoza, merci pour cette elle citation. J'ai connu un gros souci en voulant mettre un commentaire chez toi et j'ai du renoncer.
Écrit par : Ariaga | 24/02/2019
Souviens-toi Zarathoustra : "il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir .... ...."
et cette photo magnifique, apocalyptique est comme un chaos en soi, d'où va naitre l'étoile Ariaga.... "Je te le dis : tu portes en toi un chaos." et tu connais cela : Amour . Création. Désir. Étoile.
je t'embrasse, et tu sais, il est bon d'avoir envie ;-)
Écrit par : Maria-D | 24/02/2019
écrire pour laisser des traces
pour dépasser la mort !!!
j'espère que tu vas bien !!!
muchos besos
tilk
Écrit par : tilk | 24/02/2019
Peut-être, Mon Ariaga, laisser le vide s'inviter en nous, s'y installer et regarder éclore à nouveau les balbutiements, promesses de mots à venir ...
Baisers tendres vers toi
Écrit par : Kaïkan | 25/02/2019
très chère Ariaga ,
contente de te retrouver, j'espère que tu vas de mieux en mieux,
j'avoue que cette photo me fait penser à " la fin d'un monde" et
je n'ai pas d'inspiration pour dire avec des mots ce que je ressens pour mettre un commentaire, je suis un peu "vaseuse" en ce moment.
Prends bien soin de toi
je t'embrasse amie
Écrit par : mariedumonde | 26/02/2019
le vide est plein, quand on est plein dedans, tu le sais!
Écrit par : Binh An | 03/03/2019
Je suis allé sur le le blog de Binh An et j'ai trouvé une note sur les calotypes étonnante... On dirait que ma photo en est un... ! Très intéressant.
Écrit par : ÉPHÊME | 03/03/2019
Les mots peuvent-ils disparaître ?
Écrit par : Bonheur du Jour | 04/03/2019
Peut être qu'il faut se vider la tête avant d'écrire ? Bonne journée Ariaga.
Écrit par : Elisabeth | 06/03/2019
extrema sans tréma
qui ne montrent pas
les monotrèmes
et ces stèles dressées
au bout des corridors
Écrit par : Thierry | 06/03/2019
ARIAGA À TOUS, Merci pour vos commentaires si intéressants qui font vivre le Laboratoire.
Écrit par : Ariaga | 08/03/2019
"Ils" nous proposent,des parlottes stériles télévisées et font de concours de rien, pour savoir qui sera le plus beau. Je pense que le vide est incarné, en ce moment, non pas par ceux qui écrivent, comme toi, mais par ceux qui se montrent, s'affichent, occupent l'espace médiatique de logorrhées infiniment piégeuses. Si tu te penches sur ce vide qui les entoure, tu verras, des millions de poissons, gueule ouverte, gober la nourriture insipide des rassembleurs de foule.
Nous n'avons plus besoin de poètes, pour ces gens là, simplement des soumis, des acheteurs, des "applaudiseurs". Les poètes font trop penser, trop réfléchir. Il est bien plus intéressant pour eux, de pousser à la consommation, écarter les pauvres de la culture, continuer à les affamer.
Pur autodidacte, j'ai du trouver mon chemin dans le fait de résister à toutes ces tentations du facile.
Ne craignons pas de vivre au bord du gouffre. C'est le lieu de toutes es vigilances,de tous les combats.
En toute amitié.
Roger
Écrit par : roger Dautais | 17/03/2019
Parfois, oui, il faut plonger et toucher le fond. Tu trouveras les mots manquants, en apnée, pendant la remontées vers la surface.
Amitiés.
Roger
Écrit par : roger Dautais | 03/05/2019
@ Roger Dautais, merci pour tout ...
Écrit par : Ariaga | 03/05/2019