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08/03/2019

C.G. Jung se sentait isolé

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Photo Ariaga

Jung a entretenu une abondante et passionnante correspondance avec le grand physicien, prix Nobel, W. Pauli. Dans une lettre du 24 octobre 1953 il lui fait part d'un certain sentiment d'isolement dans son domaine de recherche : 

"je suis très heureux de voir que nos positions se rapprochent l'une de l'autre car, si vous vous sentez à l'écart de vos contemporains lorsque vous vous confrontez à l'inconscient, sachez que j'éprouve le même sentiment, de façon plus marquée encore car je m'occupe d'un domaine lui même isolé et cherche à jeter un pont au dessus du gouffre qui le sépare du reste. Ce n'est vraiment pas un plaisir d'être sans cesse perçu comme quelqu'un d'ésotérique. "

Peut être ces mots de Jung feront-il écho chez certains chercheurs de vérité qui se sentent seuls sur le chemin.

Ariaga

Commentaires

Dans ces bois où la troupe du loup (wolfgang) nous fait penser à des Amadeus on se dit que pour amadouer il faut être plus que doué, roué mais pas de coups.

Carl Gustav a eu bien de la chance et souvent ces échanges épistolaires prennent des allures de fertilisation croisée, à la croisée des chemins de savoir, que s'en est un pur bonheur quand on a la chance de les découvrir et de les parcourir.

Merci de cette précision d'importance qui éclaire l'arrière plan et montre que la solitude n'est pas totale quand de grands esprits se rencontrent et se racontent, en toute simplicité si l'on peut dire leurs tourments et les affres qu'ils constituent.

je reviendrai sur cette note qui me parle tant, surement à cause de Pauli (sans exclusive ni exclusion)

Thierry Gustave

Tu es toujours aussi précieuse chère amie

Écrit par : Thierry | 08/03/2019

Les vrais, les authentiques chercheurs de vérité ne sont pas si nombreux qu'on pense. Nous vivons dans un monde individualiste où certaines minorités font la loi et veulent nous imposer LEUR vérité.

Écrit par : Chinou | 08/03/2019

Quand on se lance dans une quête de Vérité, un certain recul et une forme d'isolement sont nécessaires ; cependant il est tellement important pour l'homme de rencontrer des êtres avec lesquels il puisse se sentir en harmonie ! Les moments d'échange sont aussi ressourçants qu'enrichissants.

Écrit par : Mayalila | 08/03/2019

Le chercheur véritable est nécessairement isolé du "commun des mortels". :))) Il ne participe plus du consensus.
Mais il est au plus près de sa propre relation au monde... là rien ne manque.
Heureuse de ton retour chère Ariaga

Écrit par : Miche | 09/03/2019

Il est fort dommagela rupture le rejet de freud de Young. l'un l'autre assemblés mais nous fûmes donc dans l'obligation d'y travailler avec l'esprit de l'un et de l'autre.
Trés complexe pour moi l'analyse des rêves de Young, mais celle a qui je les confiais en faisait de très bonnes analyses fort heureusement pour moi. ravie de te savoir en présence ici peut-être encoreen convalescence
je t'embrasse très fort

Écrit par : lamangou | 09/03/2019

On est souvent seul sur le chemin de la spiritualité. Mais parfois des rencontres peuvent venir éclairer notre quête. Quelques rencontres m'ont donné un sacré coup de pouce !! mais il m'a fallu continuer seul !!

Écrit par : daniel | 09/03/2019

Souvent seul sur la quête de la spiritualite.. Un exercice bien difficile pour trouver sa vérité

Écrit par : Sedna | 09/03/2019

je me sens épaté par tant d'intelligence et me sens bien con soudain !

Écrit par : les Caphys | 09/03/2019

Aller le chemin de la connaissance et de la recherche par les chemins de traverse ...
Parfois en solitaire, parfois en étonnement de rencontres ...
Aller avec humilité ...
Aller simplement ...
Baisers tendres vers toi, Mon Ariaga ...

Écrit par : Kaïkan | 10/03/2019

Oui,
aller en solitaire et en silence
sans verbiage, ni redondance
aller en humilité, solitaire et solidaire
en amour pas à pas avancer sur sa route
car comme l'écrivait St Augustin :
"avance sur ta route,
car elle n'existe que par ta marche


chère Ariaga, merci !

Écrit par : Maria-D | 10/03/2019

Pauvre Jung, il faut du courage dans la vie ! On est souvent seul quand on veut prendre un peu de recul et ne pas suivre aveuglément les troupeaux... Merci Ariaga, lumineuse journée à toi. brigitte

Écrit par : Plumes d Anges | 11/03/2019

Chercher sans chercher, en étant à l'écoute, en étant en état d'observation et de réceptivité, autant seul(e) mais uni(e) avec la nature et les événements, qu'avec l'aide ou d'autres êtres ou en démarche simultanée.
Merci Ariaga pour ton message amical sur mon blog.

Écrit par : Francine | 11/03/2019

Si l'on veut être sincère avec soi-même, dans la création ou la recherche je crois que cette posture, implique de vivre une solitude certaine, plus qu'une certaine solitude et de l'accepter.
Belle soirée.
En toute amitié.
Roger

Écrit par : roger Dautais | 15/03/2019

@ Thierry, Merci pour ce commentaire plein d'humour et de culture.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2019

@ Roger DAUTAIS, grand merci de venir ici déposer vos mots alors que vous continuez à subir de grandes épreuves. Merci aussi de votre soutien qui m'aide à continuer le chemin.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2019

@ Miche, mes retours sont un peu sporadiques mais je fais de mon mieux.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2019

@ Maria-D, oui, mon chemin est humble, chaotique, mais je continue à avancer et c'est bien. Le reste est anecdotes.

Écrit par : Ariaga | 18/03/2019

Merci Ariaga mais seul l'humour sauvera l'homme mais peut être pas de la folie , pas envie de rire depuis quelques jours, au fond du trou , fouillant la vérité sale et repoussante, avec les mains, la tête et les yeux
un comble pour un athlète , enfin le pire n'est jamais certain mais en attendant il faut ramer pour atteindre un rivage plus hospitalier loin des tourbillons de circonstance ...qui risque de m'éloigner, à regret, de toi un certain temps ! fatalité et lucidité dont parfois un mélange étonnamment efficace pour aller au bout de soi même quand on est déjà à bout, l'essentiel est de rester debout quitte à en mourir.

Écrit par : Thierry | 18/03/2019

@ Chinou, j'ai vu sur ton blog que tu avais un bien joli projet. Félicitations !

Écrit par : Ariaga | 19/03/2019

@ Mayalila, nous n'existons que parce que tout est relations.

Écrit par : Ariaga | 19/03/2019

@ Lamangou, merci pour ta fidélité.

Écrit par : Ariaga | 19/03/2019

@Daniel, je crois qu'il faut les deux, les rencontres et la solitude.

Écrit par : Ariaga | 19/03/2019

@ Kaïkan, j'aime ce que tu écris : "aller simplement".

Écrit par : Ariaga | 19/03/2019

La solitude: être seul c'est une réalité face à la naissance et à la mort et devant les grandes souffrances de la vie...

Écrit par : Marie Minoza | 27/03/2019

Bonjour,
Permettez un commentaire au sujet d'un passage du l'ouvrage de Madame Bornarel intitulé « Jung et la Gnose », notamment lorsqu'il est fait mention d'Abraxas. Merci.
Abraxas et les Iconoclastes
C'est par l'image que l'homme glorifie ses idoles, qu'il se glorifie soi-même. Pour beaucoup, la pensée ne compte pas, l'image est tout.
L'ancienne iconographie polythéiste avait engendré l'art grec, qui avait prévalu depuis les temps les plus reculés. L'Homme et la Femme étaient représentés dans toute leur beauté.
Rome avait fait toutes les concessions possibles aux goûts artistiques qu'elle avait reçus des Grecs, en acceptant toutes les divinités de l'ancien Panthéon. Les Romains se donnaient ainsi l'air connaisseur en un art qui était plutôt en décadence chez eux, car Rome atrophiait tout.
Quand le Catholicisme triompha, il apporta un idéal masculiniste qui ne toléra plus la beauté féminine. Les icônes vont seulement représenter l'Homme. Et, quand il admettra des femmes dans son culte, elles ne seront que des auxiliaires de son adoration du principe mâle. On y verra une Mère du Dieu Mâle, des saintes devenues telles parce qu'elles ont adoré le mâle.
Tout cela put créer un art nouveau, un idéal de laideur physique et morale, qui remplira le moyen âge : des saintes laides, expression d'un mensonge religieux, vont remplacer les anciens cultes dans lesquels il y avait de la beauté et de la Vérité.
C'est que le mensonge ne peut pas créer la beauté, qui restera toujours le privilège du vrai.
C'était par des statues, mais aussi par des médailles que l'homme avait été représenté. On a trouvé des pierres de petites dimensions portant sur les deux faces, et parfois sur la tranche, de courtes inscriptions, des signes mystérieux ou des représentations de personnages symboliques. On les appelle Abraxas. Une des figures que l'on a trouvées le plus fréquemment, sur ces médailles grossières, est une représentation de l'homme, qui dut être prise en mauvaise part d'abord : on y voit un être ayant la tête d'un coq, le corps revêtu d'une cuirasse, tenant d'une main un fouet, de l'autre un bouclier, et dont les jambes sont remplacées par deux serpents ; c'est là une réunion des symboles de l'orgueil (le coq), de la domination (le fouet, le bouclier et la cuirasse), de la lâcheté et de la ruse (les deux serpents).
Beaucoup d'inscriptions trouvées sur des médailles analogues sont en langue grecque, d'un style souvent barbare, plusieurs en copte, et quelques autres en diverses langues orientales.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Si mon intervention vous a importuné, merci de bien vouloir accepter mes excuses.
Cordialement.

Écrit par : Anwen | 30/03/2019

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