31/10/2015
Un regard
Celui que j'aime dans un temps qui n'existe pas était un oiseau aux ailes trouées.
Franchissant une porte que l'on ne peut passer à deux, une porte vers ce lieu oublié d'où nous venons et où nous allons, il est parti le premier à la recherche d'une paire d'ailes neuves.
Au moment de franchir le seuil étroit, il s'est un instant retourné et son regard me disait ne t'en fais pas je t'attendrai.
Ariaga
10:53 Publié dans amour, Nostalgie, Philosophie, poésie | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : amour, poésie, écriture, philosophie, spiritualité, mort, fête des morts