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15/07/2017

Devenir un nouveau né

 

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Laisser se dissoudre le vieux corps,

devenir un nouveau né qui tête aux racines de l'univers,

quand on vibre d'un si fort désir,

faut-il pour cela mourir ?

Ariaga

31/10/2015

Un regard

 

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Celui que j'aime dans un temps qui n'existe pas était un oiseau aux ailes trouées.

Franchissant une porte que l'on ne peut passer à deux, une porte vers ce lieu oublié d'où nous venons et où nous allons, il est parti le premier à la recherche d'une paire d'ailes neuves.

Au moment de franchir le seuil étroit, il s'est un instant retourné  et son regard me disait ne t'en fais pas je t'attendrai.

Ariaga

15/01/2014

Tags à La Rochelle

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La nuit dernière j'ai rêvé que j'avais couvert les murs de mon appartement de dessins et peintures de têtes de mort. Certains étaient du style des illustrations que l'on trouve dans les ouvrages alchimiques, d'autres d'une facture plus récente. Je recevais beaucoup de visiteurs qui tous jugeaient cette décoration hideuse et j'étais déçue et blessée qu'ils n'apprécient pas ces dessins que je trouvais très beaux et au milieu desquels j'aimais vivre.

J'ai pensé, quand j'ai "contemplé" mon rêve, qu'il avait été induit par une série de photos de tags que j'avais prises dans un parking de La Rochelle. Il n'y avait pas que des photos relatives à la mort, mais je vous donne un échantillon du travail de ces artistes. Vous aurez en prime un portrait de femme que j'ai trouvé mortel !

J'ai aussi pensé que l'inconscient m'envoyait le signe de reprendre le blog car le temps passe si vite ...

Ariaga

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19/08/2012

Le musée imaginaire péruvien

Suite de la note précédente

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 Le Grand Chamane pense, en effet, à son seigneur divin parti pour sa renaissance, sous son masque d’or solaire que le cinabre vivifie  de son sang divin, ceint de sa couronne de Guerre ornée d'une chauve-souris qui le protége des Esprits et épouvante ses ennemis.

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Des masques multiples avaient été déposés autour de sa dépouille, certains inquiétants, visages simiesques à la dentition de jaguar.

 

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D’autres étaient d’une simplicité énigmatique, leurs yeux ronds écarquillés sur le néant.

 

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De précieux disques d’or entouraient le seigneur, divinités grimaçantes repoussant les démons.

                                                                     

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Des parures d’apparat  disposées auprès de lui étaient destinées aux fêtes d’outre-tombe, avec ses femmes et serviteurs.

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Après les combats rituels le prisonnier dénudé et ligoté attendait avec morgue son exécution qui allait sceller sa rencontre avec ses Dieux.



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Mais le Grand Chamane savait que son seigneur couvert d’or imputrescible et de cinabre gorgé de sang céleste allait lui aussi partir en poussière.

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Sans un mot le petit paysan anonyme regardait les fastueuses funérailles des grands seigneurs de Sican, de Sipan ou d’ailleurs, toujours plus grandioses au fil des siècles et des cultures. Il était certain que, pour lui, ce serait un trou dans le sable avec, pour tout viatique, au mieux un maigre linceul de coton et une petite poterie.

 

Texte et photos ÉPHÊME

28/04/2012

La vie après la mort

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Cela fait aujourd'hui deux ans que mon amour, mon compagnon, a pris le train sans retour pour le voyage de l'autre côté de la vie.

Je l'envie car maintenant il sait, il voit, il comprend.

Et moi ? Je laisse lentement se détériorer mon corps et mon esprit dans un cocon d'évitement de la souffrance. Je n'avance pas, je suis plus morte que lui.

Ce matin, je sens comme une présence irritée, déçue : celle de celui qui m'aimait forte, de celui qui a compté sur moi pendant tellement longtemps pour l'aider à porter le poids de lourds handicaps.

Alors ... je vais accepter, pleurer toute la journée, laisser la douleur m'envahir, me vider, et puis, quand l'apaisement viendra, je vais, seule et confiante, reprendre le voyage de la vie. Pas dans un grand train, un petit vélo suffira, mais je pédalerai joyeusement pour que cette vie après la mort de l'autre ait enfin un sens.

Ariaga

14/03/2011

Bouquet de fleurs

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Là où mer et rivière, se marient au lit vaseux,

accroché à la barrière, en un lieu presque désert

un bouquet ...

Bouquet preuve d'amour,

bouquet regret de mort,

bouquet de toujours,

bouquet de plus jamais,

qui sait ?

Ariaga

04/05/2010

Il marche dans la lumière

 

Il marche dans la lumière.jpg

Il est parti. Il a écarté" les lourdes branches qui retenaient prisonnier son corps souffrant et maintenant il marche libre dans la grande lumière. Je remercie tous ceux qui m'ont aidés de leur pensées et de leurs paroles pleines de pudeur pendant cette longue épreuve. Je vais maintenant habiter le silence pendant un temps dont j'ignore la longueur. Je vous embrasse tous.

Ariaga

24/04/2010

L'ultime initiation

 

Aller vers l'ultime étoile.jpg

Mon frère spirituel et alchimique, mon amant, mon mari, mon ami est rentré dans la phase de l'ultime initiation. Quelque heures, quelques jours, je ne sais mais je dois l'assister comme je le fais depuis tant et tant d'années. Et puis quand la mort, je préfére dire la transition, aura fait son oeuvre il y aura tous les détails matériels, le recueillement et la vie dans le souvenir, et surtout la reconstruction : n'être plus deux mais un. Alors je reviendrai  car ce blog et votre amitié à tous me sont indispensables.

Il y aura encore des rêve à interpréter, de la poésie, et de l'amour vaste...

Je vous embrasse amis connus et inconnus et je vous remercie pour la force que vous m'apportez.

Ariaga

 

31/01/2009

Mourir d'être une fleur

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Il m'est impossible en ce moment de vous proposer des nouveautés alors je ressors des profondeurs du blog (2006) une petite poésie que bien peu avaient lu à l'époque... et j'ai ajouté une photo prise au jardin exotique de Roscoff.

Oh ! que j'aimerais...
Mourir d'être une fleur
Et donner au soleil toute l'eau


Exploser de beauté dans un bain de lumière

Ivre du vin de l'univers

J'attends depuis des vies...

Ariaga

02/11/2008

Visite des morts chez C.G.Jung

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(Inspiré par le chapitre Confrontation avec l'inconscient de Ma vie de C.G.Jung)

C'était l'époque ou Jung se consacrait à ses imaginations. Ses ennemis disaient et disent encore qu'il était devenu fou. Pourtant c'est consciemment qu'il avait accepté une confrontation avec les abysses d'un Inconscient qui représentait un danger mortel pour son psychisme. Ayant rompu avec Freud depuis quelques années, il était seul, sans aucune protection contre la psychose si ce n'est sa famille et sa vie "réelle" à laquelle il s'accrochait solidement. Et pourtant...

Un jour de 1916, que, pour la beauté du récit, j'imagine être le jour des morts, même si je crois me souvenir qu'il s'agissait de l'été, Jung a ressenti, encore plus que d'habitude,  une pulsion de l'intérieur qui est devenue tellement forte qu'elle a agi sur son entourage extérieur.

Il commence par se sentir fébrile. L'atmosphère devient lourde et comme remplie d'êtres fantomatiques. Des phénomènes curieux se multiplient, en particulier autour des enfants. Formes blanches qui traversent les chambres, couvertures arrachées par des mains invisibles, cauchemars.  Le lendemain, un Samedi, le fils dessine les images d'étranges rêves, par exemple un pêcheur sur la tête duquel il y a une cheminée d'où sortent des flammes. Une nuit passe encore et le Dimanche matin, alors que l'atmosphère est à couper au couteau, la sonnette de la porte d'entrée se met soudain à sonner à toute volée. Tous courent à la porte. Le battant de la cloche remue mais il n'y a personne ! On se croirait dans un conte breton. Jung est tendu à l'extrême, il faut que quelque chose se passe sinon il va craquer. Et puis la maison semble être remplie d'une foule d'esprits. Il y en a partout et Jung s'écrie : "Au nom du ciel qu'est-ce que cela ?".  Alors il y a comme un réponse en choeur : "Nous nous en revenons de Jérusalem, où nous n'avons pas trouvé ce que nous cherchions". Ce seront les premières lignes des Sept Sermons aux Morts.

Jung se met immédiatement à écrire et les mots lui sont comme dictés. Il écrit, en trois soirées, un texte d'une quinzaine de pages poétique, lyrique, métaphysique, visionnaire, d'une grande beauté qui contient en germe tout ce qu'il avait à communiquer au monde sur l'inconscient. Ce texte je l'ai lu des dizaines de fois, c'est celui que j'emporterais sur une île déserte car il peut occuper pendant des années. Je vous parlerais volontiers des Sept Sermons aux Morts mais je crains d'être écrasée par l'ampleur de la tâche. Christine Maillard a suivi cet itinéraire du plérome à l'Etoile  dans un ouvrage qui s'intitule Les Sept Sermons aux Morts de Carl Gustav Jung aux Presses universitaires de Nancy.

Ariaga

 

 

 

17/05/2007

Coucher de soleil

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Contempler le soleil déclinant sa splendeur poudrée d'or et de sang

le regarder plonger en pays inconnus dans les eaux de la mort

sourire à son retour tout flamboyant de vie

car nous avons compris

ce n'était qu'un passage ...

     Ariaga
 

02/11/2006

Le repos des morts et des vivants

Aujourd'hui, jour où il est convenable d'aller voir les morts qui "reposent", je pense qu'il est bon que les vivants se reposent aussi. Et le blog doit prendre un ou deux jours de vacances. Et puis, pourquoi ne pas, romantiquement (il y a au moins un charmant romantique qui lit ce blog) revenir aux jours anciens et lire des textes des premiers jours  qui, sans un peu d'attention, vont périr.

17:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : écriture, vie, mort