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10/11/2007

Revenons donc à l'amour.

  

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Mes dernières notes ont eu pour thème la méditation philosophique, on m'a même gentiment dit que j' étais une "pure intellectuelle". Pour revenir sur terre  dans le domaine de l'incarnation, de l'amour,  je vais aujourd'hui vous proposer, sous une forme un peu différente, une poésie des débuts du blog. En cette période grise de l'année,  j'espère qu'ele vous apportera un peu de couleur humaine....

J'avais intitulé cette poésie, "Amour hors du temps".  

 

Lourde dans le creux de ton épaule,

lourde comme le sommeil , la terre, le Rien,

je rêve le rêve des morts

qui ont beaucoup aimé vivants.

 

Le vent chaud qui caresse mon corps nu

est si doux que j'en pleure,

cette main sous ma taille, un serpent de velours,

se roule et se déroule en frissons infinis.

Je suis chat je le sais, le poil dedans

et toute la chaleur qui est dans mes entrailles

veut sortir de ma peau

gratte, griffe,

désespérément.  

 

Aide moi aime moi.

Cette eau qui coule, cette source fraîche et brûlante,

ce corps qui fond,

ce moi qui descend dans mon ventre,

aime, prends, je donne. 

 

Tu es là je le sais, et je ne suis pas morte.

Le voyage est si doux, lent, soyeux,

quand je te trouve en moi, bateau qui se  balance,

sur la vague endormie de mon corps qui s'éveille

pour toi ...

       Ariaga
 

 

Commentaires

superbe Ariaga ! mes yeux embués, mon coeur, sans sensiblerie mais que d'émotion bat plus vite à te lire. Merci

Écrit par : marie.l | 10/11/2007

merci pour ton passage

et après ce billet, on va te trouver "pure esprit" ? ;-)

chaleureusement

Écrit par : Lung Ta | 10/11/2007

J'ignorais que vous fussiez une femme.
Mais à lire ce blotissement intime dans l'athanor du corps, tout doute en est dissout.
C'est sans doute là, dans ce contact qui va jusqu'aux strates les plus frissonnantes de l'âme, l'homocentre principiel de toute alchimie pratique ... :)

Écrit par : joruri | 11/11/2007

Un trèsjoli moment d'émotion .
Bon dimanche .

Écrit par : Lhuna/Angélique | 11/11/2007

C'est un pur moment de bonheur : merci Ariaga. Il est bon de remettre de ces poèmes.

Écrit par : elisabeth | 11/11/2007

"je rêve le rêve des morts

qui ont beaucoup aimé vivants."

Ca c'est très beau !
Magnifique Ariaga !
Je t'embrasse
Ray

Écrit par : Ray | 12/11/2007

Quand l'amour ondule sa beauté pour habiller l'espoir d'un désir que l'étoffe de la passion charme sans retenue bien à toi....

Écrit par : souvienstoi | 12/11/2007

C'est joli et frais, bravo.

Écrit par : claudine | 12/11/2007

je suis plus hiver qu'été, plus bise glacée que doux zéphyr, plus couette que sable chaud mais quel beau poème.

Écrit par : aliscan | 12/11/2007

Ariaga

tes mots sont des merveilles.

Écrit par : paradox | 12/11/2007

...hum....Que c'est beau et bon à lire...Envie d'être lourde là tout de suite...
Et ce chat à l'envers de toi...
Il y a la grande mort, la petite mort...et celle dont on n'aimerait jamais sortir...un cercle de vague...

Je t'embrasse les sens emplis

Écrit par : Aslé | 13/11/2007

sens(u)alité. :-)

Écrit par : astrale | 13/11/2007

@ Marie.l comme toujours la simplicité et la sincérité de tes mots me touche.

@ Lung Ta, tu le sais, personne ne connais vraiment personne alors dans un monde virtuel...J'espère que ta santé est meilleure.

@ Joruri, tu as pourtant pas mal fréquenté ce blog, avant. Seule la part de masculinité qui existe en toute femme à du parvenir jusqu'à toi. Cela ne me dérange pas d'être prise pour un homme mais je suis quand même heureuse que mon être féminin ait sa part dans ce qui mijote doucement sur l'athanor.

Lhuna/Angélique, c'est la Lune féminine qui, par ton intermédiaire, est venue me rendre visite.

Écrit par : ariaga | 13/11/2007

Non tu n'es qu'un chat avec le poil en dedans (ou un chien, avec le poil de travers, c'est selon), un vernis et une existence, comme nous tous, pareille et différente, strass et lumière crue, mais je ne veux pas que tu visites mon blog.

Écrit par : Enzo enzo | 13/11/2007

"Cette main sous ma taille, un serpent de velours"
Très beau voyage lent et doux autour du corps. Je me laisse emporter, merci,
Bise,
Bona

Écrit par : Bona | 13/11/2007

@ Elisabeth, ma Grand-Mère disait que certains plats sont meilleurs réchauffés.

@ Ray, encore une fois tu me fais rougir, cela devient une habitude...

@ Souvienstoi, merci de la visite, je m'en souviendrai.

@, Claudine, on est loin du polar mais c'est vieux comme l'amour.

@ Aliscan, c'est très bon la couette, surtout quand le temps fraichit, et très intime.

Écrit par : ariaga | 13/11/2007

@ Paradox, je vois que tu ne t'intéresses pas qu'à la science . Merci.

@ Aslé , c'est vrai qu'entre l'étreinte de la mot et celle d l'amour il y a tout le cercle de l'incarnation.

@ Astrale, il y a beaucoup dans ce u entre parenthèses, peut être plus que tu ne le pensais consciemment.

@Enzo enzo, j'ai des milliers de blogs à visiter, et déjà bien du mal à aller régulièrement voir mes liens alors tu peux être tranquille je n'irai pas sur ton blog. Et pourtant ton texte était intéressant...

@ Bona, peutêtre un jour représenteras tu, avec ta symbolique, cette main serpentine. A bientôt.

Écrit par : ariaga | 14/11/2007

oui, tu l'as bien vu, tu as un sens aigu de l'analyse!! je reconnais qu'il est parfois agréable de se laisser aller aux jeux de mots, de hasards, spontanément...l'inconscient alors s'exprime..;mais il peut le faire quand il a confiance...je note alors que j'ai d'emblée une confiance pour "l'écrivante" de ce blog!! car je n'ai pas eu "peur"d'être lue dans la "profondeur"....:-)
bravo Ariaga!

Écrit par : astrale | 15/11/2007