16/06/2015
Inspiration Edgar Morin
En reprenant mon travail de thèse sur le site C.G.Jung, rêve alchimie homéopathie, je me rends compte de la profonde influence qu'on eu Spinoza (je vous en parlerai un jour) et Edgar Morin sur ma réflexion et sur la construction du travail.
EDGAR MORIN, sociologue et philosophe bien vivant et très actif malgré ses 93 printemps (c'est encourageant!) est considéré comme le père de la pensée complexe, une pensée qui ne peut que m'inspirer quand je dis à longueur de blog préférer les et/et aux ou/ou.
Je vais vous proposer ce qui me vient spontanément à l'esprit, ce qui reste quand on a beaucoup oublié, sur les grand thèmes proposés par Edgar Morin et je crois bien que je vais me faire plaisir et lui consacrer du temps avant la période "vacances" du Laboratoire. Même mon chat est d'accord !
- Refus de la connaissance parcellaire et réductrice.
- Refus d'enfermer le réel dans un système de pensée.
- Dialogue indispensable entre l'ordre et le désordre.
- Importance du RE (RElation, REprésentation etc)
- Importance de penser ensemble.
Il ne me reste plus qu'à aller voir ce que j'avais souligné dans les premiers tomes de " La méthode " et ce n'est pas rien !
Ariaga
17:40 Publié dans blog et quotidien, Citations, Jung et la psychologie des profondeurs, Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (51) | Tags : edgar morin, philosophie, société, spinoza, nature, culture, écriture, livres, chat, photo
19/01/2015
Quelques photos pour patienter
12:25 Publié dans blog et quotidien, Jung et la psychologie des profondeurs, La vie quotidienne, photo | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : écriture, photos, dialogue, chat, amitié
23/09/2014
Vacances avec mon chat
Mon chat, une gentille chartreuse, me regarde avec tout l'amour que contiennent ses yeux d'or et elle me trouve usée comme une serpillère qui a trop servi. Elle parle à l’oreille de mon cœur et me dit : pars un peu en vacances. Ce que dit un chat est très important, ils sont porteurs de messages venus d'une région que notre esprit conscient ne connais pas. Je vais l'écouter et nous allons, toutes les deux, prendre quelques jours de repos.
Ariaga
19:20 Publié dans amour, La vie quotidienne, photo, Voyages, ambiances | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : chat, vacances, amour, la rochelle, voyage, photo, chartreux
21/01/2010
Le temps du chat
Suite de la note précédente.
Pour tenter de faire ressentir ce que j'appelle temps présent unique, et que j'aurais bien appelé temps naturel, mais je trouvais que le terme était trop "chargé" de théories philosophiques, je vais encore donner un exemple. Regardez un chat assis , le regard à l'intérieur, comme on peut les observer, restant ainsi pendant des heures entre le sommeil et la veille. On a l'impression que le temps, notre temps du calendrier, n'existe pas pour lui mais seulement un temps vécu, ressenti, le temps du présent, le temps du "être juste là", le temps du chat ! vous me direz, nous ne sommes pas des chats mais c'était juste un petit exemple...
Je crois, comme le pensait le philosophe Merleau Ponty, qu'il existe un temps qui "fuse" à travers l'être humain. C'est le temps du sujet vivant ses propres actes en dehors des horloges et des tableaux chronologiques.Le moment où l'imagination ouvre la porte de tous les possibles et qui est celui d'un instant unique. Tout est contenu dans cet irremplaçable instant qui, parce que unique, ne peut que changer pour être remplacé par un autre instant unique. La mémoire fait revivre la passé et la prévision rend actuel le futur mais mémoire et prévisions ne sont que des productions de l'esprit et on peut donc dire que rien n'existe vraiment dans la conscience humaine en dehors du présent. Le reste est caquetage mental, comme le disait Krishnamurti. Il y a sur le sujet une jolie citation de Merleau Ponty, page 63 de La phénoménologie de la perception : "le présent tient encore dans sa main le passé immédiat, sans le poser en objet, et comme celui-ci retient de la même manière le passé immédiat qui l'a précédé, le temps écoulé est tout entier repris et saisi dans le présent." Ce véritable moment présent, ce temps non fictif, va aussitôt après être détruit et devenir un moment du temps qui ne pourra plus se retrouver, à la fois lui même et comme faisant partie de tous les autres, dans un nouveau présent unique. C'est pour cela que j'ai appelé cette saisie immédiate du temps que j'ai tenté de décrire mais qui est indescriptible, temps présent unique ; unique, parce que absolument différent des autres moments du temps, la comparaison entre deux expériences vraies et individuelles à deux moments différents étant impossible.
Cette réflexion ne servirait à rien si elle ne débouchait pas sur un questionnement. Ce temps présent unique c'est le temps de quoi ? Je pense qu'il y a déja des pistes dans les commentaires des lecteurs sur les deux précédentes notes. Je vais en ouvrir d'autres juste pour voir...
Ce temps serait- il le temps de la Nature ?
Ce temps serait- il le temps de la méditation sans but ?
Ce temps serait-il celui de l'intuition fulgurante, de la véritable création ?
Ce temps serait-il le temps d'un flux cosmique divin qui nous traverserait ?
Ce temps serait-il le temps réel, le reste n'étant que illusion ?
Le chat connaît peut-ête la réponse !
Ariaga
17:29 Publié dans Nature, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : écriture, nature, société, philosophie, citation, psychologie, chat
20/05/2009
Il est parti, le chat...
Elle avait vingt ans, la modeste chatte de goutières qui était devenue reine en ma maison. Hier, fatiguée de s'accrocher à une vie qui devenait trop douloureuse, elle a choisi, après m'avoir offert un dernier regard de ses yeux d'or, de partir se reposer d'avoir donné tant d'amour. Ma plume est trop noyée de larmes pour que j'écrive à sa mémoire alors je reproduirai simplement quelques vers pris au hasard dans les poèmes de Baudelaire sur les chats.
" Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases ;
Pour dire les plus longues phrases
Elle n'a pas besoin de mots ...
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il Dieu ?
Quand mes yeux vers ce chat que j'aime,
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement,
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement. "
Il y a dans mon jardin un rhododendron mal exposé au nord, près de la poubelle. Depuis des années il fait juste des boutons . Il n'a jamais fleuri et ce n'est plus la saison. Ce matin, en ouvrant les volets, j'ai eu l'immense surprise de voir que pendant la nuit les boutons s'étaient ouverts. Comme l'aurait dit Etienne Perrot, merci Sainte Synchronicité.
Ariaga
13/10/2008
Nouvelles du chat Grisou
Voici un portrait de Grisou, une difficile relation d'amour, dont je vous avais parlé cet été dans deux notes dont je vous donne les liens :Chats de bancs et La queue du chat.
Je vous avais décrit ce félin si sauvage, rendu un peu fou par une survie difficile dès son plus jeune âge. La nature est notre Mère, comme je l'écris souvent, mais il y a des mères cruelles. Physiquement il a grandi et grossi et une je lui trouve une belle apparence si on pense à l'état dans lequel je l'ai aperçu pour la première fois. Pour le contact, il a fait quelques modestes progrès et vient souvent le soir coller son museau contre la vitre de la cuisine. Il m'observe. La vitre est indispensable car ma présence physique réelle le fait fuir même si il sait très bien que c'est moi qui le nourrit. Il me fait penser aux prisonniers dans la caverne de Platon, il préfère le reflet à la réalité.
Voici une autre photo de lui, toujours derrière une vitre, en fin de soirée. Il semble méditer entre les chandeliers. Je l'ai trouvé très beau et, même si nous n'avons pas de contact physique, même si je pense ne jamais l'entendre miauler ou ronronner ou répondre au nom que je lui ai donné parce qu'il est tout gris, je l'aime ce chat. Cela fait du bien de donner sans espoir de "retour".
Ariaga
23/08/2008
Maison à restaurer
La maison qui était plutôt coquette est maintenant à restaurer, mais la puissance de l'imaginaire est grande et je pense qu'elle va vite retrouver ses couleurs et son volume. Je compte sur l'aide psychique et l'humour bien connu de mes lecteurs pour qu'elle retrouve son état antérieur dans les plus brefs délais. Tous les conseils techniques et dons seront à adresser à : Train de bancs des vacances imaginaires, code postal 00000000++ Paysd'ailleurs. Merci d'avance.
Ariaga
16:57 Publié dans blog et quotidien, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : écriture, nature, voyage, vacances, humour, maisons, chat
10/08/2008
La queue du chat
Sur le banc des vacances imaginaires, j'écoute et je guette. J'écoute les récits des voyageurs du train de bancs et je guette le chat Grisou dont vous avez déjà entendu parler dans la note chats de bancs pour fixer par une image cette présence fantomatique.
Hier, j'ai été, enfin, été récompensée de mes longues veilles. Comme vous le voyez sur la photo, j'ai attrapé la queue du chat qui se cachait derrière une jarre. Un clic de mon appareil et il avait battu le record olympique de vitesse de la disparition.
Je reprends mon écoute des "dits du banc" et ma garde, armée de mon fidèle réflex.
Ariaga
09:58 Publié dans Nature, Vacances imaginaires | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : écriture, nature, animaux, chat, vacances, voyage, photo
14/04/2008
Retour de cure
La vie sans tête, j'ai essayé mais, n'en déplaise à Douglas Harding, cela n'a pas marché...
La désintoxication ne devait pas être complète car je sens que la vie dans la tête, la vie imaginaire des blogs, commence à sérieusement me manquer. J'ai pourtant respecté les règles : degré zéro de réflexion, détente, lavage et essorage de cerveau + auto-dérision (très douloureux!). Je crois bien que je ne peux tenir plus que le temps minimum fixé pour la cure, quinze jours, sans le monde virtuel de l'écriture et des amis de blog. Aujourd'hui cela fait exactement quinze jours et je suis arrivée à la conclusion que je suis toujours accro.
Les notes vont donc reprendre avec probablement quelques changements. Evoluer n'est-il pas le but de ce laboratoire ? Probablement des notes perfois un peu longues alternant avec des pensées et réflexions plus courtes et toujours de la poésie quand elle veut bien "descendre" ou "remonter", je ne sais.
Je pense , mais tout ceci est à l'état de simples projets, aborder de nouveaux sujets tels que la philosophie de la science fiction (amusante la coïncidence avec le commentaire de r-i-d sur ma précédente note) et écrire quelques notes sur les arts divinatoires.
J'ai aussi l'intention d'ouvrir, chez overblog, une espèce de "vitrine" qui reprendra simplement des textes déjà publiés pour les proposer à de nouveaux lecteurs. Et toujours mes photos, soit pour illustrer les textes, selon une symbolique que je dois parfois être la seule à comprendre...mais en tous cas cela rend le blog plus coloré. Vous pouvez aussi trouver des photos, de meilleure qualité de publication, sur le photoblog.
Et, bien sûr, vos commentaires et, quand cela m'est possible, mes réponses. J'ai lu dans un petit article parlant du blog, qu'ils donnent au laboratoire un aspect "chaleureux et convivial". Pourvu que cela dure...
Je vous embrasse tous, amis connus et inconnus.
Ariaga.
07:53 Publié dans blog et quotidien | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : écriture, blog, culture, philosophie, chat, photographie
10/11/2007
Revenons donc à l'amour.
Mes dernières notes ont eu pour thème la méditation philosophique, on m'a même gentiment dit que j' étais une "pure intellectuelle". Pour revenir sur terre dans le domaine de l'incarnation, de l'amour, je vais aujourd'hui vous proposer, sous une forme un peu différente, une poésie des débuts du blog. En cette période grise de l'année, j'espère qu'ele vous apportera un peu de couleur humaine....
J'avais intitulé cette poésie, "Amour hors du temps".
Lourde dans le creux de ton épaule,
lourde comme le sommeil , la terre, le Rien,
je rêve le rêve des morts
qui ont beaucoup aimé vivants.
Le vent chaud qui caresse mon corps nu
est si doux que j'en pleure,
cette main sous ma taille, un serpent de velours,
se roule et se déroule en frissons infinis.
Je suis chat je le sais, le poil dedans
et toute la chaleur qui est dans mes entrailles
veut sortir de ma peau
gratte, griffe,
désespérément.
Aide moi aime moi.
Cette eau qui coule, cette source fraîche et brûlante,
ce corps qui fond,
ce moi qui descend dans mon ventre,
aime, prends, je donne.
Tu es là je le sais, et je ne suis pas morte.
Le voyage est si doux, lent, soyeux,
quand je te trouve en moi, bateau qui se balance,
sur la vague endormie de mon corps qui s'éveille
pour toi ...
Ariaga